jackbauer 2

Artemis : retour de la NASA sur la Lune en 2024 (?)

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il y a 22 minutes, jm-fluo a dit :

le test critique de son plus gros lanceur se solde par un échec

 

Et dire qu'il y a 53 ans une Saturne 5 décollait ! 

 

Les ingés de cette époque encore vivants doivent se tirer des plombs, et les morts se retourner dans leurs tombes ! :(

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il y a 24 minutes, michelR a dit :

Et dire qu'il y a 53 ans une Saturne 5 décollait ! 

Tu as raison à 100 % :-)

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Et si tu es sur la Lune avec ce truc là, et bien ça décolle à tous les coups ;-)

714px-Apollo_16_LM.jpg

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il y a 20 minutes, jm-fluo a dit :

Et si tu es sur la Lune avec ce truc là, et bien ça décolle à tous les coups ;-)

 

Heureusement que la fiabilité était là parce que le truc n'avait qu'un seul moteur, en cas de problème c'était la mort assurée.

 

Ces mec là en avaient une sacrée paire ! 

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il y a 3 minutes, michelR a dit :

Ces mec là en avaient une sacrée paire ! 

Tu m'étonnes :-)

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il y a 1 minute, michelR a dit :

Ces mec là en avaient une sacrée paire ! 

 

C'est vrai mais avec G six fois plus faible ça compense :D

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Il y a 1 heure, michelR a dit :

Et dire qu'il y a 53 ans une Saturne 5 décollait ! 

 

Sans remonter si loin, il faut rappeler que le 1er étage du SLS est propulsé par 4 moteurs RS-25, les mêmes qui équipaient la navette spatiale. Certes deux ont été perdues, avec leur équipage, mais les moteurs n'étaient pas en cause et ont toujours fait preuve de fiabilité... C'est pour cela que la NASA avait décidé des les réutiliser pour le nouveau lanceur, en espérant faire des économies... On connait la suite !

 

En 2017 j'ai eu la chance de pouvoir visiter le California Science Center à Pasadena (Californie) où est exposé la navette Endeavour, dans un hangar un peu triste hélas. Mais c'est fabuleux à voir (il y a bien d'autres merveilles)

 

Quelques photos perso avec en particulier un moteur RS-25 :

 

 

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il y a 25 minutes, jackbauer 2 a dit :

Sans remonter si loin, il faut rappeler que le 1er étage du SLS est propulsé par 4 moteurs RS-25, les mêmes qui équipaient la navette spatiale.

 

A l'époque navette, on ne parlait jamais (à ma connaissance) de RS-25, mais uniquement de SSME ...   

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Comparaison des postes de pilotage et tableaux de bord des vaisseaux lunaires Columbia/Apollo 11 (années 1960) et Orion/Artemis (années 2020) :

 

Apollo11.jpg

 

Orion.jpg

Modifié par Bill46
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Des information fraiches concernant l'incident lors du tir statique du premier étage de SLS.

 

https://blogs.nasa.gov/artemis/2021/01/19/green-run-update-data-and-inspections-indicate-core-stage-in-good-condition/

 

Je résume. Selon la NASA, les analyses préliminaires du test avorté des 4 moteurs-fusées RS-25 de l'étage principal de SLS ont montré qu'aucune partie structurelle n'avait été abîmée. L'arrêt prématuré des moteurs 67,2 secondes après leur mise à feu a été déclenché de façon automatique parce que certains paramètres enregistrés en temps réels ont dépassé des limites, volontairement contraignantes, imposées pour la sécurité du matériel lors de ce test au sol. Ces paramètres protègent en particulier le contrôleur de pivot des moteurs (système de poussée vectorielle) et les actionneurs qui les font bouger pour simuler leur comportement dans la phase d'ascension au lancement.

 

Apparemment, au moment du pivot, c'est le système hydraulique associé au moteur n° 2 qui aurait dépassé les valeurs autorisées fixées à l'avance pour le test au sol. Du coup, les ordinateurs de vol ont correctement réagi et immédiatement arrêté la suite du test. En fait, s'il s'était s'agit d'un lancement réel, les paramètres n'auraient pas été les mêmes et les ordinateurs n'auraient pas stoppé la séquence. Et la fusée aurait continué son vol. En effet, il est prévu que si l'une des unités de puissance (CAPU) qui gère les actionneurs de mouvement des moteurs fait défaut, alors sa gestion est aussitôt reprise par les autres qui auraient ainsi compensé sa défaillance. Cette fonctionnalité aurait d'ailleurs été vérifiée et confirmée lors du test. Et le mouvement de pivot aurait bien été initialisé avant que les ordinateurs de vol ne coupent tout, considérant que les paramètres observés dépassaient ceux pré-établis.

 

Sinon, pendant ces 67 secondes, les moteurs-fusées ont fonctionné normalement et atteint 109 % de leur puissance, comme au moment d'un lancement d'une mission Artemis.

 

Il a été fait mention d'un message "Major Component Failure" lors du test, mais celui-ci est apparu 1,5 seconde après le démarrage et n'est pas lié à l'extinction des moteurs. Il concerne la perte d'une redondance dans l'instrumentation du moteur n° 4 détectée dans les 6 secondes qui précèdent le décollage, lorsque les moteurs sont allumés. Malgré cette alerte, les contraintes pré-enregistrées ont permis de continuer le test sans autre conséquence, le système de contrôle des moteurs gérant parfaitement cet incident.

 

Il est à signaler également, pendant le test, l'apparition d'un flash au niveau de la protection thermique du moteur n° 4 et, visuellement, un aspect résultant quelque peu brûlé. Mais aucune variation anormale de température n'a été enregistrée et cette "anomalie" serait en fait due à la proximité de la tuyère d'échappement d'une unité de puissance (celles qui gèrent les actionneurs du système de pivotement des moteurs) avec le moteur lui-même. Et la protection a donc bien fonctionné.

 

Des analyses sont toujours en cours pour savoir si un second tir statique sera nécessaire ou pas sur le même pas de tir de Stennis. Si c'est le cas, les paramètres du système de poussée vectorielle pourront être ré-ajustés pour prévenir l'incident qui s'est produit lors du premier test.

 

 

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il y a 48 minutes, Bill46 a dit :

Des information fraiches concernant l'incident lors du tir statique du premier étage de SLS.

Merci pour ces précisions :-) Car le titre "le test critique de son plus gros lanceur se solde par un échec" nous donne l'impression qu'au XXI siècle l'homme n'est pas capable d'aller sur la Lune !! Et je ne parle même pas de l'homme sur Mars :-)

Modifié par jm-fluo
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il y a 8 minutes, jm-fluo a dit :

donne l'impression qu'au XXI siècle l'homme n'est pas capable d'aller sur la Lune !

Là . . . j'y croirais quand je le verrais . . . si chus encore vivant :)

Pour Mars . . . 9_9:D

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il y a 16 minutes, jm-fluo a dit :

Des information fraiches concernant l'incident lors du tir statique du premier étage de SLS

 

"Incident?" qui n'a rien fait, le système est en bonne condition, comme le titre de l'article que tu as posté.

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.

Modifié par Bill46
commentaire inutile

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Bon courage pour les cours de sémantique et leurs subtilités à qui vous savez...

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il y a 19 minutes, JPP 78 a dit :

Bon courage pour les cours de sémantique et leurs subtilités à qui vous savez...

 

Non  pas du tout, mais la traduction est la cause.

 

Voici le corps de l'article expliquant qu'un des moteurs ne fonctionnait pass dans les valeurs précédemment établies.

 

"the core stage’s power unit for Engine 2, also known as engine E2056, exceeded the pre-set test limits."

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.

Modifié par JPP 78
Annulation...

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Il y a 16 heures, Bill46 a dit :

Comparaison des postes de pilotage et tableaux de bord des vaisseaux lunaires Columbia/Apollo 11 (années 1960) et Orion/Artemis (années 2020) :

 

C'est bien joli le progrès, mais dans Orion, s'ils tombent en panne d'écran, ils font quoi les gars ? :S  ---> Heu ! Houston on a un problème ! O.o

Modifié par BobMarsian

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Il y a toujours un système de redondance, peut être leur smart phone?

(aucune idée) bien que le GPS marche là haut ! (par accident j'avais fait l'expérience avec le mien à seulement 12.000m.)

La seule fois à ma connaissance était sans redonne était de se  poser sur la lune, d'ailleurs il ne restait que 20 secondes de carburant avant la catastrophe.

 

Pour sûr beaucoup de sang froid!

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Il y a 3 heures, roul a dit :

le GPS marche là haut !

 

Autour de la lune ??? O.o

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Le 17/01/2021 à 18:51, jackbauer 2 a dit :

mais les moteurs n'étaient pas en cause et ont toujours fait preuve de fiabilité

 

Oui, et pourtant, John Young écrit dans ses mémoire "Forever Young", page 258 : " De loin le plus gros souci pour tout le monde était le moteur principal de la navette spatiale. Le SSME, construit par Rocketdyne, était un engin tout-à-fait remarquable. Mais on lui en demandait tellement. Il devait fournir un rapport poussée sur poids plus élevé que tout moteur ayant existé. La chambre de combustion principale devait être assez solide pour contenir l'explosion de 970 livres (440 kg) d'oxygène. En interne, la combustion se faisait à la température de 6000° F (3315° C) mais la paroi externe de la tuyère devait rester tiède au toucher. La poussée du moteur devait être ajustable de manière continue vers le haut ou vers le bas selon le besoin de la mission. Ses turbo-pompes devaient résister à une vitesse de rotation très élevée - jusqu'à 567 tours par seconde - et chacune des aubes de turbine générait 700 chevaux (514 kW). Le réseau des canalisations devait résister à une pression de 7000 livres par pouce carré (48263 kPa, 476 atm) . [....] C'était le seul moteur pour lanceur lourd conçu pour fonctionner de manière continue depuis la pas de tir jusqu'à la mise en orbite". (traduction de votre serviteur). 

 

Et John Young passait une bonne partie de son temps, en dehors de ses deux vols de navette, à rechercher les aéroports susceptibles de permettre un atterrissage en urgence de la navette en cas de défaillance moteur au décollage, des deux côtés de l'Atlantique et vers le nord, pour les lancements en orbite polaire (à ma connaissance il y en a eu très peu).

 

Et il avoue lui-même que peu de mon de se souciait des boosters à poudre, malheureusement. C'était un engin sans système de secours, tiens, comme le Starship au fait.

 

Sauf erreur de ma part, une seule défaillance en vol d'un seul de ces moteurs qui s'est éteint un peu en avance, ce qui a été partiellement compensé par les deux autres.

 

Ci-dessous les fameux moteurs (enfin, les tuyères seulement je pense) sur Atlantis exposée au Kennedy Space Center (visite en septembre 2018).

 

Quel dommage qu'après des années de bons et loyaux services ces machines réutilisables finissent dans l'océan, après un dernier vol de démonstration d'un vaisseau inhabité !

 

Jacques

IMG_2288.JPG

IMG_2197.JPG

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Il y a 15 heures, jm-fluo a dit :

qu'au XXI siècle l'homme n'est pas capable d'aller sur la Lune

 

Effectivement, en ce moment l'homme ne peut plus aller sur la Lune. Il y a des compétences qui se perdent. Comme le transport aérien supersonique de passagers depuis l'arrêt de Concorde (belle machine mais qui consommait un peu trop de carburant fossile...).

 

L'homme chinois sera probablement capable d'y retourner dans dix ou quinze ans, ensuite à nouveau les américains.

 

Mars ? Je ne suis pas sûr que l'homme y aille un jour, finalement. Très en dehors de nos possibilités technologiques actuelles, malgré tout ce que peut clamer Musk à des adorateurs qui le croient. Ah, il essaiera peut-être quand même, mais sans succès.

 

Et le temps que les technologies soient au point, l'humanité aura été rattrapée par d'autres sujets plus urgents, malheureusement.

 

Donc, attendons plutôt le retour des échantillons martiens, ce sera déjà bien !

 

Jacques

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il y a 11 minutes, starjack a dit :

Et le temps que les technologies soient au point, l'humanité aura été rattrapée par d'autres sujets plus urgents, malheureusement.

Oui, comme déjà évoqué dans plusieurs fils, en effet...

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Il y a 4 heures, roul a dit :

La seule fois à ma connaissance était sans redonne était de se  poser sur la lune, d'ailleurs il ne restait que 20 secondes de carburant avant la catastrophe.

 

N'oublions pas l'extrême importance du SPS, le Service Module Propulsion System, le moteur à la grosse tuyère du Module de Service d'Apollo.

 

S'il fonctionne un poil trop longtemps lors de la mise en orbite lunaire, c'est la désorbitation et l'écrasement sur la Lune.

 

S'il ne s'allume pas pour la TEI (Trans Earth Injection) pour quitter l'orbite lunaire... et bien c'est le parking définitif en orbite lunaire.

 

Si la correction de trajectoire au retour se fait mal, c'est un mauvais angle de rentrée atmosphérique, avec soit rebond définitif soit échauffement définitif.

 

Oui, les missions lunaires étaient risquées, avec quelques points sans redondance.

 

Mais elles étaient extrêmement bien préparées, répétées, et de nombreux modes de défaillance étaient testés en simulateur (pour le retour vers l'orbite lunaire du LM, Michael Collins avait répété 18 modes de rendez-vous de secours selon la performance de l'étage de remontée).

 

Ils étaient courageux, certes, très courageux, mais ils étaient très forts (intellectuellement, mentalement, physiquement) et avaient travaillé des années en général et des mois pour se préparer à une mission en particulier. Ce n'était pas des casse-cous et ceux qui l'étaient ne sont pas restés longtemps astronautes.

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