jackbauer 2

Artemis : retour de la NASA sur la Lune en 2024 (?)

Messages recommandés

Le 9/6/2022 à 04:47, Pascal C03 a dit :
Le 9/6/2022 à 02:52, Kirth a dit :

C'est clair. Il n'y a aucune espèce d'innovation avec ce lanceur. Vieilles technos, et capacité d'emport même pas meilleure que Saturn V, pour cette version en tout cas.

 

Ah ! J'ai entend

 

 

Bonjour, $257 milliards pour Apollo et $93  milliards pour SLS!

Calculé au dollar de 2020.

Au moins NASA essaye d'économiser! ;- )

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

A l' heure où il est question de retourner sur la Lune ( à quelle heure au fait ?🙄👆😳❓ )  avec la mission Artémis, une pensée pour les 10 ans du départ vers les étoiles de Neil Armstrong, du premier, à jamais, sur la Lune.

 

C'est forcément un peu cruel pour Buzz Aldrin , l'éternel second, et Mickaël Collins qui eut pourtant le rôle essentiel de récupérer ces pionniers à la volée, autour de l'astre gris.

Leur point commun, outre le fait d'être pour l'éternité le premier équipage du premier pas, leur trait d'union, c'est sûrement l'esprit pionnier qui anime le rêve américain.

Celui qui leur a fait bâtir un Empire au cœur de New-York et qui continue à les inciter à tutoyer les nuages,  pour remplacer par exemple sans délai, le vide incommensurable laissé par des tours défuntes.

Je retiens aujourd'hui la partie du rêve, avec une pensée aussi pour les peuples balayés au nom de ce rêve.

 

Rêver, ça n'est pas être aveugle, sourd ou amnésique.

Ces conquérants-là, au retour de cet insensé voyage ne l'étaient surement pas.

Ils sont restés, avec leurs douleurs, leurs doutes, leurs déceptions, avant tout des hommes, des hommes en costume de héros.

 

 

Une petite luniaiserie, histoire d'assurer un interlude ludique et musical....☺🎬😉

nb: faut bien que retraite se passe ...🙏😔

 

 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 21 heures, VNA1 a dit :

Bonjour, $257 milliards pour Apollo et $93  milliards pour SLS!

Attention c'est pas les mêmes missions ! Apollo pour envoyer 3 hommes sur la lune en une fois (poussée de libération au départ, donc 3 étages) . le SLS pour envoyer le matériel pour la base lunaire : 2 étages et 3 à 7 ravitaillements en ergols du deuxième étage (donc des vaisseaux qui viennent ravitailler) en orbite basse pour que l'engin puisse reprendre de la vitesse à partir de sa mise en orbite (et non de la terre) la question est de savoir si les moto-pompes vont fonctionner dans le vide, à priori oui , et comment le ravitaillement va se passer : automatique ou assisté par des cosmonautes : il semble que la deuxième solution soit plus sûre . le SLS est plus gros : c'est normal puisque le deuxième étage embargue tout le matériel d'où cette allure de fusée à la tintin !

  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 06/09/2022 à 11:52, Kirth a dit :

C'est clair. Il n'y a aucune espèce d'innovation avec ce lanceur. Vieilles technos, et capacité d'emport même pas meilleure que Saturn V, pour cette version en tout cas.

si il y a une innovation ! et c'est elle qui a fait merdé le départ vendredi : un logiciel qui régule le débit d'ergol sur les moteurs, mal calculé le débit trop fort a endommagé les joints d'où la fuite ! sur Saturn 5 ce type de logiciel n'existait pas ! la capacité d'emport est de 4 hommes contre 3 , une capsule plus grande mais quasiment le même rover lunaire.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 38 minutes, PEV77 a dit :

si il y a une innovation ! et c'est elle qui a fait merdé le départ vendredi : un logiciel qui régule le débit d'ergol sur les moteurs, mal calculé le débit trop fort a endommagé les joints d'où la fuite ! sur Saturn 5 ce type de logiciel n'existait pas !

 

Trop moderne la SLS, trop moderne ! -_- Reviendons aux bonnes vieilles Saturn 5 !!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 48 minutes, PEV77 a dit :

si il y a une innovation ! et c'est elle qui a fait merdé le départ vendredi : un logiciel qui régule le débit d'ergol sur les moteurs, mal calculé le débit trop fort a endommagé les joints d'où la fuite ! sur Saturn 5 ce type de logiciel n'existait pas ! la capacité d'emport est de 4 hommes contre 3 , une capsule plus grande mais quasiment le même rover lunaire.

 

Ah, c'est vrai comment ai-je pu louper cette avancée décisive, que dis-je décisive, cette véritable rupture technologique (!) dans l'aventure spatiale...

A bien y réfléchir, il me semble qu'ils ont aussi mis des sèche-mains plus rapides dans les chiottes messieurs du Space Center à Houston.

  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 1 heure, Kirth a dit :

A bien y réfléchir, il me semble qu'ils ont aussi mis des sèche-mains plus rapides dans les chiottes messieurs du Space Center à Houston.

 

Bah oui, c'est des Dyson airblades. A ne pas confondre avec les Dyson spheres...

  • J'aime 1
  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 3 heures, jackbauer 2 a dit :

Trop moderne la SLS, trop moderne ! -_- Reviendons aux bonnes vieilles Saturn 5 !!

 

Bonjour, en effet, quand NASA envoie ses rovers, satellites ou logiciels ne se sert pas des plus modernes modèles, mais du matériel bien prouvé! 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour ou bonsoir  (ça dépend où vous êtes)


Je viens de tomber sur ce fil au sujet d'Arthemis... J'ai lu par pure curiosité...
Ça m'a fait marrer!
Ah!!! ces amères loques... toujours avoir la plus grosse!! (fuite).D'ailleurs ils en connaissent un rayon en terme de fuites (ie: Watergate et autres wikileaks) bon, il est vrai que ce ne sont pas des technologies faciles à mettre en oeuvre!

Et il y a des normes énormes...


De toutes façons ils devraient faire attention car il y a de la concurrence!
J'ai vu ce reportage il y a quelques jours sur Arte, je vous partage le lien, ça vaut le coup!
Je ne sais pas la suite des opérations, mais en tout cas le gars il aura certainement réussi à faire décoller quelques gamins! Bravo à lui!
Par contre sa fusée elle est un peu bidons (au pluriel) mais il en a déjà fait décoller! (Mais je ne pense pas avec de l'hydrogène)
Mais pas certain que dans nos pays dits "civilisés" ça soit bien possible!!

D
Le lien:

https://www.arte.tv/fr/videos/100703-000-A/rdc-les-galaxionautes/

Et au moins ils ne nous pourrirons pas le ciel tout de suite!

starlink petit.png

Modifié par Daniel V
orthographe
  • J'adore 1
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Des techniciens pas payés, surmotivés , qui vont à l'école sans manger parfois pour s'associer à cet ambitieux projet, des carrossiers, de la peinture trouvée en circuit court tout près du centre spatial , ponçage à la main au papier de verre, à la scie circulaire, pour cette fusée congolaise, mesure de la rectitude du corps de la fusée posé sur des tréteaux d'un simple regard et au niveau à bulle ....

 

Ce reportage est extraordinaire.

On va pas tordre du cul ( pour une fois 😉) , je suis admiratif devant l'ingéniosité, la foi  de ces gens dans un pays qui parait plutôt délabré qu'en construction, des gens qui de bric et de broc (pas le choix ) vous réparent un moteur de 4l ou de Peugeot 403 avec des merdouilles  de récup., qui rassemblent un tas de personnes, des gosses notamment  totalement désœuvrés pour l'accomplissement d'un conte de fée , qui les font travailler, réfléchir ensemble . Des gens qui finalement apprennent un tas de trucs utiles pour plus tard.

C'est le prix de la survie.

Le plus important c'est bien le chemin plutôt  que le sommet de l'Everest non ? 📐📈📉🧐✍👆✨🚀

 

C'est touchant, " signifiant " , il y'a ceux qui bâtissent des buildings gratouillant le pied des nuages, et il y'a ceux qui bâtissent comme le Facteur Cheval , un Palais Idéal .

 

Hormis les moyens, l'aventure spatiale pour conquérir une nouvelle frontière, et s'installer durablement sur le territoire prétendument conquis ( une fois les problèmes de soupapes réglé ) n'est-elle pas un autre conte de fée....tous comptes faits, à plusieurs myards de dollars ? 

 

 

Il y a 6 heures, Daniel V a dit :

Ah!!! ces amères loques... toujours avoir la plus grosse!! (fuite).D'ailleurs ils en connaissent un rayon en terme de fuites (ie: Watergate et autres wikileaks) bon, il est vrai que ce ne sont pas des technologies faciles à mettre en oeuvre!

 

Faut éviter de sombrer dans la facilité Daniel, quand on présente un reportage aussi touchant et qui mérite mieux que ce préambule ultra-convenu.

Pardon, mais sur ce coup-là, tu n'es pas à la hauteur de la fusée de nos amis congolais 😉

 

Amitiés

 

 

 

  • J'aime 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 16 heures, Kirth a dit :

Ah, c'est vrai comment ai-je pu louper cette avancée décisive, que dis-je décisive, cette véritable rupture technologique

heu ? y'a quand même plus de quarante ans qu'il ont pas faits une saturne 5 (...se sont bien emmerdés entretemps avec leur putain de navette : semi-échec ou semi-succès ) la rupture  techno n'est pas dans ce qu'on croit mais bien dans la découverte des glaces de l'antarctique lunaire et d'une nouvelle mission à définir qui a pris plusieurs années, de l'autre coté : Elon Musk et ses projets qui semblent fous, le ravitaillement du SLS par exemple en orbite basse est un point crucial, une hypothèse haute : 3 ravitaillements....une hypothèse basse : 7 ravitaillements, c'est pas le même prix ! malgré tout, celà a été validé par la présidence US et le Sénat, c'est une affaire à suivre dans les dépassements de coûts.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

La NASA envisagent de nouvelles dates de lancement fin septembre pour la mission lunaire Artemis 1


Stéphane Clark, le 8 septembre 2022 


https://spaceflightnow.com/2022/09/08/nasa-officials-evaluating-late-september-launch-dates-for-artemis-1-moon-mission/


Traduction :


Les responsables de la NASA ont déclaré jeudi qu'ils espéraient tenter à nouveau de lancer la fusée lunaire Artemis 1 depuis le Kennedy Space Center dès le 23 ou le 27 septembre, mais ce calendrier s'accompagne de deux grandes réserves :  Réparation d'une conduite de ravitaillement en hydrogène liquide qui était défectueuse (fuite) doit parfaitement remplir son rôle lors d'un test de tanking le week-end prochain, et l'organisation de la Force spatiale doit prolonger la certification des batteries sur le système de sécurité de vol de la fusée.


Les réponses à ces deux questions étaient inconnues jeudi, ont indiqué des responsables. Ils ont informé les journalistes de l'état d'avancement des préparatifs de lancement d'Artemis 1 alors que les équipes au sol du complexe de lancement 39B étaient occupées à remplacer les joints sur les connexions desquels l'hydrogène liquide s'échappe de l'ombilical du mât de service de la plate-forme de lancement vers l'étage central de la fusée lunaire Artemis 1.


20220908slssunset-1536x1024.jpg


La fusée lunaire du système de lancement spatial de la NASA sur le pad 39B au Kennedy Space Center le 30 août. Crédit : NASA/Eric Bordelon

 

Jim Free, administrateur associé de la NASA pour le développement des missions de systèmes d'exploration, a déclaré jeudi que l'agence avait proposé les 23 et 27 septembre pour les dates de lancement. Afin d'approuver ces dates de lancement, la Force spatiale devrait renoncer ou prolonger son exigence de recertification des batteries sur le mécanisme de destruction de sécurité de la fusée.


Pendant que la Force spatiale évalue cette question, les équipes au sol de Kennedy prévoyaient de remplacer un joint dans un raccord à déconnexion rapide sur une conduite de remplissage et de vidange d'hydrogène liquide (de 20 cm de diamètre) qui avait fui lors d'une tentative de lancement le samedi 3 septembre. La déconnexion rapide est situé à l'interface entre la plate-forme de lancement et la fusée Space Launch System, où les sections ombilicales côté sol et côté vol se rencontrent. La NASA remplace également un joint dans une conduite de purge d'hydrogène liquide à proximité par mesure de précaution.


Les techniciens ont érigé une enceinte environnementale autour de la zone de travail au niveau de l'ombilical du mât de service. La tente protégera les composants sensibles de la zone des intempéries et de la contamination.


La NASA, après la tentative de lancement de samedi envisage des options pour réparer la fuite d'hydrogène au niveau du pad ou à l'intérieur du bâtiment d'assemblage de véhicules, ce qui obligerait la fusée à parcourir la distance de 6,8 kilomètres jusqu'au hangar sur le crawler (transporteur sur chenilles à moteur diesel). L'un des avantages de la réparation de la fuite dans le VAB est que l'équipe de lancement serait en mesure de confirmer l'étanchéité du joint ombilical dans des conditions cryogéniques.


Si les techniciens peuvent effectuer un travail rapide sur les remplacements de joints, la NASA prévoit un test pour remplir les réservoirs du SLS, d'hydrogène liquide super froid et de l'oxygène liquide vers le 17 septembre. Le flux d'hydrogène liquide, refroidi à moins 423 degrés Fahrenheit, circulant à travers la ligne ombilicale confirmera si le nouveau joint ne plus fuit dans la conduite de remplissage et de vidange.


La forme et la taille des joints peuvent changer lorsqu'ils sont exposés à des températures super froides, créant une fuite qui n'était pas détectable à température ambiante. Une molécule d'hydrogène liquide, créée en liant deux atomes d'hydrogène ensemble, est l'une des plus petites connues dans l'univers et peut s'échapper à travers des interstices imperméables aux autres molécules.


L'étage central de la fusée lunaire SLS contient 537 000 gallons d'hydrogène liquide et 196 000 gallons d'oxygène liquide super froid comme comburant. Les mêmes propulseurs alimentent l'étage supérieur SLS, avec des réservoirs beaucoup plus petits.
Mike Bolger, chef du bureau des systèmes d'exploration au sol de la NASA à Cap Kennedy, explique que les responsables prévoyaient de remplir complètement les propulseurs dans l'étage central et l'étage supérieur du SLS lors du test du 17 septembre, mais prévoyaient de s'arrêter avant la séquence de compte à rebours terminal. Cela permettrait à l'équipe de lancement de vérifier d'autres actions pendant le compte à rebours, y compris le flux de purge d'hydrogène liquide pour refroidir les quatre moteurs principaux de l'étage central pour l'allumage, et un test de pressurisation du réservoir de carburant de l'étage central de la fusée.


La ligne de purge d'hydrogène du moteur avait déjà eu une fuite lors d'une répétition du compte à rebours en juin. Les techniciens avaient réparé la fuite, mais une mesure de capteur lors de la première tentative de lancement d'Artemis 1, le 29 août, avait indiqué que l'un des quatre moteurs principaux n'atteignait pas des températures suffisamment froides pendant la procédure de refroidissement. Les responsables de la NASA ont déterminé que la mesure provenait d'un mauvais capteur et ont approuvé une autre tentative de lancement, le 3 septembre, avec une nouvelle procédure pour confirmer les températures correctes du moteur via d'autres sources de données.


Mais le compte à rebours du 3 septembre n'est jamais allé aussi loin en raison de la fuite d'hydrogène qui a empêché le ravitaillement de l'étage central du lanceur.


« Nous allons donc nous en tenir à ces deux dates. Nous continuerons à travailler avec les intervenants de la Force spatiale alors qu'ils évaluent le réalisme et la faisabilité de notre demande de dérogation et  s'ils décidaient que ce n'est pas la bonne chose à faire, nous soutiendrons évidemment leur décision et reporterions notre prochaine tentative de lancement.


20220908tmsu1-1536x1033.jpg


Une vue de l'ombilical du mât de service connecté au premier étage de la fusée lunaire SLS lors d'un retour en arrière vers le bâtiment d'assemblage du véhicule le 2 juillet. Crédit : Stephen Clark / Spaceflight Now

 

Bolger indique que l'équipe de lancement continue d'affiner les procédures de chargement d'hydrogène liquide cryogénique dans le premier étage  dans le but de solutionner ces fuites regrettables. Les ingénieurs visent à réduire les changements de débit et de pression pendant le ravitaillement en carburant pour le prochain test de ravitaillement et la prochaine tentative de lancement.
"Nous appelons cela une approche plus douce du tanking", nous informe Bolger. « Nous pensons que cela peut aider à réduire risques.


 "En remplaçant les joints et en passant par l'événement cryo, et en rendant le processus de tanking aussi progressif que possible, nous sommes optimistes que nous pouvons éliminer ce problème et avoir un tanking réussi", confie Bolger.


L'équipe de lancement commandant la séquence de chargement des réservoirs a surpressurisé la déconnexion rapide sur la ligne de ravitaillement en hydrogène liquide  lors de la tentative de lancement du 3 septembre, mais Bolger dit que les ingénieurs cherchaient toujours à savoir si cette pression avait endommagé le joint et provoqué la fuite. La pression supplémentaire n'a pas dépassé les spécifications pour la déconnexion rapide, mais a atteint des niveaux supérieurs à la pression requise.


Bolger a déclaré que les inspections initiales du joint retiré lors des travaux de réparation au pad 39B ont montré une "faiblesse" mineure qui pourrait être un signe de dommage et une source possible de fuite. "L'équipe va regarder cela attentivement", -il explique t-il.


Même si le test de tanking valide la réparation de la fuite, la fusée lunaire Artemis 1  devra peut-être encore retourner au bâtiment d'assemblage des véhicules. L'US Space Force – responsable de la sécurité pour tous les lancements depuis le Kennedy Space Center et le poste de la Force spatiale de Cap Canaveral – avait certifié les batteries du système de destruction en vol  pendant 25 jours, un laps de temps qui expire cette semaine.


La NASA ont confirmé jeudi qu'ils avaient demandé que la certification des batteries du système de destruction  qui désintègrerait la fusée si elle déviait de sa trajectoire et menaçait les zones peuplées. La Force spatiale a déjà accepté une prolongation de 20 à 25 jours, permettant aux tentatives de lancement d'Artemis 1 à toutes les dates possibles de la période de lancement précédente. Mais celle-ci s'est terminée mardi.


La NASA a soumis la demande de dérogation du système d'arrêt de vol à Eastern Range avec des données qui, selon elle, fournissent la preuve que les batteries continueront d'être fiables pour les tentatives de lancement fin septembre. Si les décideurs n'acceptent pas une autre extension, la NASA devra réinitialiser et re-tester les batteries. Ce travail doit être effectué à l'intérieur du bâtiment d'assemblage des véhicules.


Un retour au VAB retarderait le lancement d'Artemis 1 au moins jusqu'à la mi-fin octobre. La prochaine période de lancement s'ouvre le 19 septembre et se termine le 4 octobre, suivie d'une autre série de dates de lancement du 17 octobre au 31 octobre. Les périodes de lancement sont régies par la position de la Lune sur son orbite autour de la Terre, et d'autres exigences de la mission pour limiter le temps que le vaisseau spatial Orion passe dans l'ombre et pour s'assurer que la capsule amerrirait en journée au terme de la mission.


Les responsables de la NASA ont aussi choisi les dates de lancement provisoires des 23 et 27 septembre pour d'autres considérations de calendrier. Le vaisseau spatial DART de l'agence doit entrer en collision avec un petit astéroïde proche de la Terre, le 26 septembre, lors d'une démonstration d'une technique de déviation d'astéroïde, un calendrier figé en raison de la dynamique orbitale. Cet événement nécessite le soutien du Deep Space Network, le réseau mondial d'antennes de la NASA utilisé pour les missions de communication et de suivi au-delà de l'orbite terrestre.


Les antennes DSN sont également nécessaires pour la mission Artemis 1 alors que le vaisseau spatial Orion s'approchera de la lune quelques jours après son lancement. Un décollage le 23 septembre gênerait la surveillance des manœuvres critiques du vaisseau spatial Orion autour de la Lune.


Il y a aussi des lancements fin septembre et début octobre déjà sur le secteur oriental du KSC. Une fusée United Launch Alliance Atlas 5 devrait être lancée le 30 septembre à partir du pad 41 de la station de la Force spatiale de Cap Canaveral, et la mission d'astronaute Crew-5 de SpaceX vers la Station spatiale internationale – sous contrat avec la NASA – devrait décoller le 3 octobre à partir de pad 39A.


Les dates de lancement d'Artemis 1 début octobre - vers la fin de la prochaine période de lancement - peuvent ne pas être disponibles en raison de conflits d'horaire avec les préparatifs du lancement de Crew-5 depuis le pad 39A, à moins de 3 km au sud du pad 39B. La mission Crew-5 pourrait avoir la priorité sur le calendrier de la NASA car il s'agit d'une mission de vol spatial habité nécessaire pour poursuivre les opérations dans la Station spatiale internationale.


La fenêtre de lancement de deux heures, le 23 septembre s'ouvre à 11 h 47 GMT et entraînerait le retour du vaisseau spatial Orion sur Terre pour amerrir dans l'océan Pacifique le 18 octobre. L'opportunité de lancement du 27 septembre a une fenêtre de 70 minutes à 15 h 37 GMT, avec une mission qui se terminerait le 15 novembre pour la capsule Orion.


20220908tmsu2.jpg


Une vue de l'ombilical à hydrogène liquide lors d'un test de rétraction à l'intérieur du bâtiment d'assemblage de véhicules. Crédit : NASA

 

La mission Artemis 1 marquera le premier vol d'essai de la fusée lunaire SLS, le lanceur le plus puissant à avoir jamais décollé du sol américain. Ses quatre moteurs principaux et ses deux propulseurs à fusée solide sont hérités du programme de la navette spatiale. Les moteurs et les propulseurs généreront 8,8 millions de livres de poussée au lancement, soit environ 15 % de puissance en plus que la fusée lunaire Saturn 5 du programme Apollo.


Le système de lancement spatial enverra une capsule d'équipage Orion prévue pour les vols habités lors d'un vol sans pilote autour de la lune. Le vaisseau spatial Orion volera à seulement 100 kilomètres de la surface lunaire et se placera  sur une orbite rétrograde lointaine, puis il allumera ses moteurs pour commencer un parcours de retour vers la Terre, aboutissant à un amerrissage sous parachutes, dans l'océan Pacifique au large de la côte de San Diego.


Si tout se passe bien, le vol d'essai ouvrira la voie à celui de quatre astronautes dans la capsule Orion lors d'une mission de survol de la lune Artemis 2, dont le lancement est actuellement prévu en 2024. Les futures missions Artemis comprendront des atterrisseurs lunaires commerciaux pour transporter les astronautes vers, et, de la surface de la lune.


Alors que  la NASA travaille sur les problèmes de fuite d'hydrogène et de batterie du système de terminaison de vol, les ingénieurs surveillent également l'état de la fusée lunaire SLS près de deux ans après le début de l'assemblage de ses propulseurs à fusée solide à l'intérieur du VAB.


Les équipes au sol avaient commencé à accoler les booster sur la plate-forme de lancement mobile le 20 novembre 2020. Le temps de certification de 12 mois pour cette opération a commencé avec le couplage  de l'étage principal, le 7 janvier 2021.
La NASA a  décidé que la certification d'un an des boosters pourrait être prolongée avec un contrôle supplémentaire de leur état. C'est ce qui s'est passé.


Selon John Blevins, ingénieur en chef de la NASA sur le programme Space Launch System, il y a un risque «minime» de conserver les boosters comme cela  pendant au moins les prochains mois.


Blevins déclare que l'équipe d'ingénierie souhaitait également minimiser les mouvements du lanceur entre le VAB et sa rampe de lancement. "C'est une chose qui s'ajoute à l'usure de routine, et je ne le souhaite pas", avoue-t-il.
 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 1 heure, Huitzilopochtli a dit :

Les ingénieurs visent à réduire les changements de débit et de pression pendant le ravitaillement en carburant pour le prochain test de ravitaillement et la prochaine tentative de lancement.
"Nous appelons cela une approche plus douce du tanking", nous informe Bolger. « Nous pensons que cela peut aider à réduire risques.

Inutile de foutre les joints en l'air par un débit trop rapide !

 

Il y a 1 heure, Huitzilopochtli a dit :

Selon John Blevins, ingénieur en chef de la NASA sur le programme Space Launch System, il y a un risque «minime» de conserver les boosters comme cela  pendant au moins les prochains mois.


Blevins déclare que l'équipe d'ingénierie souhaitait également minimiser les mouvements du lanceur entre le VAB et sa rampe de lancement. "C'est une chose qui s'ajoute à l'usure de routine, et je ne le souhaite pas", avoue-t-il.

Effectivement, il faudra éviter de se louper encore le 23 septembre, la tenue des boosters ne pouvant être pérenne.

Patience donc et croisons les doigts.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 28 minutes, Thierry Legault a dit :

plus simple quand on voudra faire le plein de nos voitures à hydrogène ! :/

 

Il existe d'autres solutions bien  plus innovantes !

Pas de réservoir du tout et là, plus question de restrictions....

 

A suivre.....🧐🤔

 

 

631b6953a96f2_funny-car-27(2).jpg.2c594737e367057c161952eec7f6a6f7.jpg

 

Modifié par hamilton
  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 42 minutes, Thierry Legault a dit :

j'espère que ce sera plus simple quand on voudra faire le plein de nos voitures à hydrogène ! :/

 

Bizarre, ta remarque, Thierry, on dirait que tu ignores qu'on maitrise l'hydrogène depuis le début du XX e siècle, avec notamment les Zeppelins...

 

  • J'aime 1
  • Haha 6

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

36 minutes ago, Superfulgur said:

Bizarre, ta remarque, Thierry, on dirait que tu ignores qu'on maitrise l'hydrogène depuis le début du XX e siècle, avec notamment les Zeppelins...

 

Moi ch'uis d'accord :D
D

 

bob.png

  • Haha 1
  • Triste 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

De toute manière pour l'instant on fabrique l'hydrogène à partir du méthane russe ou du charbon chinois...? -_-

  • J'aime 4

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 9 heures, PEV77 a dit :

..., c'est une affaire à suivre dans les dépassements de coûts.

 

Justement, question coûts, un article instructif :
 
"NASA's Artemis Rocket Is a Gigantic Waste of Money"
https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2022-09-04/nasa-s-artemis-rocket-is-a-gigantic-failure-and-waste-of-money

 

Quelques chiffres tirés de l'article :
Dans le cadre du programme Constellation des années 2000 lancé sous l'administration Bush, la NASA estimait en 2009 l'Ares I à 24,5 G$ !  Programme abandonné par Obama en 2010 et remplacé par celui visant dans un premier temps à la capture d'astéroïde !
Pour SLS, rien qu'un lancement revient actuellement à 4,1 G$ soit 8 fois l'estimation de la NASA de 2013 ! Artemis, lui devrait coûter 23 G$ et les futurs moteurs RS-25 (Aerojet Rocketdyne) seront facturés 145 M$ pièce vs 1 M$ pour les moteurs réutilisables d'une Falcon 9 !  Au final, le SLS initié en 2010 cumule déjà 5 ans de retard (1er lancement annoncé pour 2017) et on se demande toujours pourquoi alors que le réservoir central, les moteurs et les boosters sont directement dérivés de la navette ce qui n'avait pas manqué de provoquer l'énervement du président Trump.  Par contre, la capsule Orion semble dans les clous ...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
51 minutes ago, serge vieillard said:

Le Zepplin  ya que ça de vrai au XX°s. Rn'R !!!:

 

Et AC/DC (pour la NASA) ...
Va béné le bon rock !


D
 

Modifié par Daniel V

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 09/09/2022 à 20:51, BobMarsian a dit :

Pour SLS, rien qu'un lancement revient actuellement à 4,1 G$ soit 8 fois l'estimation de la NASA de 2013 ! Artemis, lui devrait coûter 23 G$ et les futurs moteurs RS-25 (Aerojet Rocketdyne) seront facturés 145 M$ pièce vs 1 M$ pour les moteurs réutilisables d'une Falcon 9 !

ces 2 moteurs n'ont rien à voir entre eux !! comparer ce qui est comparable, les 23 G$ sont trés proche des 24,5 G$ de l'Arès 1, les Etats-unis en ont les moyens.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pas bien compris ce que c'est , une nouvelle discipline de savapété ?

 

 

 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 09/09/2022 à 13:05, Huitzilopochtli a dit :

Une molécule d'hydrogène liquide, créée en liant deux atomes d'hydrogène ensemble, est l'une des plus petites connues dans l'univers


Quand les journalistes enfoncent des portes ouvertes…

 

Une molécule seule n’est ni liquide, ni solide, ni gazeuse… c’est juste une molecule. Et une molécule de di-hydrogène est la plus petite molécule possible, puisque l’hydrogène est le plus petit atome.

  • J'aime 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant