Bernard_Bayle

Des questions sur les Tests Optique Amateur sur les S-C , là il s'agit de mon C11

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3 hours ago, rvuti9 said:

J'en reste encore aux bonnes vielles soupes, et ici une question avait été posée, concernant l'équivalence step du pickering et la valeur rms de la turbu en correspondance.

Quand même étonnant que personne n'y répond.

 

Ben puisqu'il faut que je m'y colle....

 

3 hours ago, rvuti9 said:

Bernard a réalisé un 1er jet d'acquisitions non convergentes, images 5-6/10, rms statistique similaire 0.15 lambda (le seeing)

un 2eme jet d'acquisition convergentes, images 7-8/10, rms correspondant entre 0.O5 et .075 lamda (le seeing)

Comment peut-on viser une mesure exacte avec une optique rms 0.04 lambda (le c11 évalué) avec de tels rms seeing?

 

Ben simplement parce que ces chiffres de rms correspondant n'ont de sens que pour des diamètres inférieur à 200mm, et pour un longueur d'onde donnée.

Les prendre pour parole d'évangile (en l'occurence le De Suitter, que je connais aussi bien que toi), montre qu'il faut aller un peu plus loin qu'une lecture brute pour considérer ce qu'est physiquement l'échelle de Pickering et la fluctuation de phase rms du front d'onde.

Chapitre 7.2 on peut entre autre y lire, "Thus, the calculations below are good for small telescopes with aperture of about 200 mm for most cases of turbulent air."

Mais voilà, si on creuse un peu, il apparaît que l'echelle de Pickering a été établie pour un diamètre de réfracteur de 130mm, donc les graphes de la MTF correspondant à des écarts tels que tu les cite pour le front d'onde (0.15lambda, 0.05 et 0.075lambda) ne sont plus valables. Il faut refaire les calculs en fonction du diamètre du télescope.

Ce que l'on estime avec l'échelle de Pickering est la déformation de la figure d'Airy propre à l'instrument et non pas la fluctuation de phase de la turbulence elle même.

 

4 hours ago, rvuti9 said:

Comment peut-on viser une mesure exacte avec une optique rms 0.04 lambda (le c11 évalué) avec de tels rms seeing?

1000 shots, 10 000 etc?

 

ben simplement quand on comprend que la différence entre la moyenne des intensités d'un pixel image obtenue sur un grand nombre d'acquisition en courte pose et la même acquisition sur une durée d'acquisition plus longue est exactement la même. C'est une condition mathématique que l'on appelle l'ergodicité. Autrement dit ce qui importe c'est que l'on ai suffisamment d'échantillons  de chaque pixels pour avoir une distribution Gaussienne des intensités. PAs de surprises la dedans, c'est des math (désolés pour les non matheux). La probabilité d'avoir un chiffre cohérent dépend du nombre d'images acquises. C'est un truc connus chez les imageurs planétaires (nonobstant les vitesse de rotations des planètes considérées). Il faut des séries d'images plus importante pour avoir un signal dont la moyenne soit plus proche de ce que l'on aurait sur une pose unique plus longue. C'est le propre de ce que l'on appelle une variable aléatoire comme c'est le cas pour une intensité mesurée en un point donné de l'image.

4 hours ago, rvuti9 said:

Mathématiquement en moyennant c'est impossible avec du seeing dont on a évalué l'amplitude du perturbateur, qui est variable en plus ou en moins. On aura une valeur assez écartée du réel.

Non, cette affirmation est fausse, pour les raisons que j'ai donné juste avant. Il ne faut pas confondre la moyenne, et l'écart type à la moyenne.

 

4 hours ago, rvuti9 said:

On pourrait imager la figure d'airy pour améliorer la confiance que l'on peut porter à une acquisition cependant le ccd est bloqué sur in et out, les donuts.

Non plus car les caractéristiques propres de la turbulence ne seront plus les même puisque l'on ne considèrera pas rigoureusement le même moment.

 

4 hours ago, rvuti9 said:

Le pickering ou le danjon, passéiste pour certains, reste bien top pour évaluer une situation.

bien au contraire, Pickering est interessant à condition de savoir vraiment ce que l'on estime : la déformation de la figure d'Airy, donc dépendante du diamètre du télescope. Pour l'estimation de la turbulence, c'est autre chose. Pickering ne sert que pour un diamètre donné, mais n'est pas utile pour l'estimation des paramètres de turbulence que sont l'isoplanétisme, le r0 ou le temps de cohérence.

D'ailleurs cela avait déjà été discuté ici même il y a quelques années :

 

4 hours ago, rvuti9 said:

Si pas convaincu se référer au de Suiter, "star testing astronomical telescope".

Faut aussi lire et comprendre le chapitre 7 en entier pour être sur de quoi on parle.....

 

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6 hours ago, Bernard_Bayle said:

Je suis désolé pour tes yeux écorchés :-))

T'inquiète, ça m'est vite passé quand j'ai vu le résultats de tes tests et la qualité de ton optique ;)

Joli boulot vraiment, mais en effet, c'est une belle démonstration que le Roddier est un test vraiment tatillon, efficace mais tatillon. Et pour la partie seeing, c'est une variable a prendre en compte, mais difficile à évaluer quantitativement sur les run successifs.

Ce que je voulais dire, c'est que Pickering n'estime pas le seing à proprement parler, mais la déformation de la tache d'Airy associée a un télescope donné.

 

Intégrer sur des milliers d'images est effectivement la chose a faire, pour les considérations que j'ai évoquées plus haut.

 

6 hours ago, Bernard_Bayle said:

Tu penses vraiment possible ? , sur un C11 lame de schmidt + secondaire ça me parait léger non ?


Pour être honnête, c'est une supposition de ma part, ca fait longtemps que j'ai pas fait de calculs en résistance des matériaux. Mais à l'échelle de lambda/24 dans le vert, une dizaine de nanomètres ne me semble pas quelques chose à négliger. Ça pourrais peut être expliquer des différences de résultat d'un Roddier en fonction de l'objet pointé. Il y avait un post il y a quelques mois impliquant 

@lyl, @jean dijon, @Pascal C03 , @CPI-Z sur les déformations de lentilles supportées par leur périphéries, à une dizaine de nanomètres de déformations, on est dans les ordres de grandeurs... Faut interroger les spécialistes ;)

 

 

Modifié par brizhell
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Dans quelles conditions ces miroirs sont-ils taillés, polis, finis, contrôlés en usine ?

De mémoire, le primaire s'affaisse de plusieurs dizaines de nano sous son propre poids quand il vise le zénith. (peut être 200 mais je peux écrire une connerie 9_9 )

J'avais calculé également l'affaissement de la lame sous l'effet du poids du secondaire il y a plus de 6 ans. C'était des dizaines de nano. de mémoire encore

 

Du coup, je ne sais plus ce qu'un contrôle de miroir de C11 veut dire. Annoncer un résultat sans donner les conditions de contrôle me parait étrange.Comment font-ils en usine ? Visée zénithale ou horizontale ? Et s'il est parfait en visée zénithale en sortie d'usine, que devient-il pour une visée à 45° ?

Un miroir de C14 est autrement renforcé.

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il y a 49 minutes, brizhell a dit :

Ce que je voulais dire, c'est que Pickering n'estime pas le seing à proprement parler, mais la déformation de la tache d'Airy associée a un télescope donné.

 

On joue un peu sur le mots là,  je ne pratique que l'imagerie Planétaire  et je collimate  le  C11  avant (au moins ) chaque séance

et c'est à Barlow2  avec  la caméra utilisée bref dans les conditions d'imagerie  et je peux dire que pour moi comme pour

la majeure parie des Planéteux  , avec l'expérience la qualité du seeing est  très vite estimée , je sais pas pour Danjon ,

Pickering , moi j'ai toujours dans la tête une échelle de 1 à 10 (comme à l'école primaire) , 

et je vois des 2-3/10 , des 3-4/10......etc  .

 

Après , perso,  j'ai pas envie d'écraser des mouches à la masse , en revenant aux moutons du WinRoddier ,

de mon coté , dire ..aller j'avais un très bon seeing  à 7-8/10 stable  pendant les 15 mn de mes 6 Run  , cela

veut dire que pour moi au moins coté Turbu , c'est réalisé dans de bonnes conditions .

D'autant plus que comme tu dis : <<< le Roddier est un test vraiment tatillon, efficace mais tatillon>>>

et j'y adhère totalement  surtout  pour quelqu'un comme moi aussi faiblard en Optique .

 

Pour le reste , sachant que je sais les images que peut faire ce C11 ,

des tests de Labo ne m’intéressent pas du tout , comme dit au début du début ...y a longtemps de ce sujet

ce qui m'a un peu attiré dans ce WinRoddier , c'est d'espérer savoir ce que je pourrai améliorer

dans des Conditions Vraies sur le ciel   , avec les setup d'utilisation habituelle ,  si je sais interpréter

les résultats dans les paramètres d'Astig, de Coma, de Tréfoil , de Sphéricité  et c'est tout .

 

Les Lambda/machin , les résultats  de type Labo  pour un Instrument donné ça m'importe peu.

Si un WinRoddier peut permettre à un passionné de Planétaire seul dans sa campagne

d'améliorer par lui même  les possibilités de son Tube  .

 

Bernard_Bayle

 

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10 minutes ago, Bernard_Bayle said:

On joue un peu sur le mots là,  je ne pratique que l'imagerie Planétaire  et je collimate  le  C11  avant (au moins ) chaque séance

et c'est à Barlow2  avec  la caméra utilisée bref dans les conditions d'imagerie  et je peux dire que pour moi comme pour

la majeure parie des Planéteux  , avec l'expérience la qualité du seeing est  très vite estimée

 

Entendons nous bien Bernard (Entre Bernard, bretons de surcroît, on va vite converger), quand je parle de seeing, je parle de celui qu'utilisent aussi les planéteux dont Christophe Pellier, Christian Viladrich, Marc Patry, Marc Delcroix, Jean Luc Dauvergne et j'en oublie. Le seeing est une notion très précise qui se découpe en plusieurs sous ensembles, au sein desquels on trouve l'isoplanétisme, le tip/tilt, la fonction d'étalement (r0), et pour lequel il ne s'agit pas de faire de la sodomie de lépidoptère ou de la quadricapilosection. L'estimation que tu fait via Pickering est celle de la qualité de ton ciel pour ton télescope. Mais la qualité de ton ciel à l'instant ou tu fait ta mesure ne sera pas la même pour un télescope voisin du tiens mais de diamètre inférieur. Pickering dépend du diamètre du tube imageur. Une 80ED peut avoir un pickering de 8 là ou ton C11 aura au même moment, au même endroit, te fera estimer la qualité du ciel à 4/10. Le 4/10 ne sera valable que pour ton C11. Le seeing au sens vrai du terme (Fried, Roddier, etc...) est l'indication des grandeurs physiques que l'on peut mesurer sur l'atmosphère indépendamment du diamètre du tube optique utilisé, c'est subtil mais c'est comme par exemple comparer un bateau à moteur et un voilier de même dimension. L'un sera plus sensible que l'autre à la hauteur de la houle, ils seront pourtant tout les deux capables de faire une traversée de la manche.... Mais la houle freinera l'un plus que l'autre....

Question seeing, en supposant par exemple que l'isoplanétisme (surface angulaire ou la turbulence est identique, typiquement quelques secondes a quelques dizaines de secondes d'arc) soit assez grand sur une longue période (disons quelques secondes de temps), supposons le vrai seeing visible à l'instrument (lambda/r0 avec r0 le paramètre de Fried)  de l'ordre de 1.2'' et bien ton C11 sera dans les choux (Pickering à 2 ou 3), alors qu'un 115 pourra aller jusqu'a sa limite de diffraction (Pickering à 7/8).

 

Ton Tube semble excellent, il y a pas a dire, et la décomposition en polynomes de Zernikes génère elle aussi des interprétations aux limites (Zernikes n'est pas la panacée question modèle de déformation) sur un test de Roddier, mais si tu veut un test comparatif à d'autres tubes, il faut un test sur banc. Le test sur le ciel à ses limites qui te permettrons peut être de découvrir ou son les points d'améliorations des contraintes mécanique en fonction du pointage, de la collimation, des dilatations de tube, je ne sais quels autres paramètres on pourrait trouver, mais franchement, avec un strehl de 0.93 t'a plus grand chose a gagner.... Parfois le mieux est l'ennemi du bien. Enfin c'est que mon avis...

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il y a 8 minutes, brizhell a dit :

quand je parle de seeing, je parle de celui qu'utilisent aussi les planéteux

Oui on est bien d'accord ,  d'ailleurs quand les images sont postées , on lit " passables, bonnes, très bonnes conditions  de seeing"

on ne parle quasiment jamais de Pickering  , parfois william, d'autres et moi-même  passons un image de figure d'Airy , mais

estimation Pickering on peut dire jamais .

Oui c'est sans doute un tort de dire 7-8/10 pour parler de seeing au moment de prises de vue , mais sinon

que dire pour exprimer ça  ?

Bon ce n'est effectivement qu'un qualificatif , mais les  quand on parle de WinRoddier le premier truc que les

gens concernés demandent , c'est "quelles conditions de Turbu, de Seeing ? "  et avec raison , puisque

pour le peu que j'ai pu tester je pense que c'est le 1er critère d'un test sur  le  ciel ....

 

* intéressant   ton post !

 

Bernard_Bayle

 

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16 hours ago, brizhell said:

En dernier lieu, quand on commence a titiller la dizaine de nanomètres sur le front d'onde, avec une lame de fermeture tenue par les bords, on doit commencer à voir la déformation due au champs de pesanteur en fonction de la direction de pointage. 

 

Coucou Bernard !

En fait la déformation de la lame n'a pas vraiment d'importance. Une lame de Schmidt est en première approximation une lame à face parallèle, son petit profil d'aberration sphérique ne change rien dans ce cas. Comme toute lame à face //, sa déformation n'impacte que très peu le front d'onde, ce qui importe est son parallélisme, donc la constance de son épaisseur.

On peut contraindre une lame assez significativement sur les bords sans que cela se voit sur le front d'onde. Et j'ai testé en vrai :). Je pense que lorsque cela commence à se voir, c'est qu'on est pas loin de la rupture.

Evidemment cela n'est pas vrai du tout pour une lentille avec de la puissance, ou pire encore un miroir.

 

Concernant la déformation du miroir primaire d'un SCT sous la gravité, elle est assez faible au final. Je la vois au SH sur les C11 et surtout les C14, mais cela reste dans les quelques dizaines de nm en astigmatisme sur le front d'onde. Un C8 lui ne se déforme quasiment pas.

 

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Salut Fred !!

 

Merci pour les précisions, en effet, après réflexions et relecture des commentaires de Jean Dijon sur le post précité, ça semble cohérent pour la lame de fermeture.

Pour le primaire, cela peut peut être expliquer les variations d'astig ?

 

Bernard

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Bonjour à tous,

 

oui je confirme que la flexion de la lame n'a aucune importance car c'est la varation d'épaisseur optique qui joue sur le front d'onde, si on remplace une lame à faces // par un ménisque de plusieurs km de rayon de courbure l'influence optique est nulle . C'est pour cela que l'épaisseur des lames des SCT peut etre faible et compatible avec leur usinage plan aprés déformation par aspiration sur une pré-fome ( négative de la forme finale à obtenir) c'est le brevet celestron initial. Sans cela, avec des lames épaisses le prix des SCT ne serait pas du tout ce qu'il ait et les SCT n'auraient pas connus un tel developpement. Sur le miroir primaire c'est trés different mais d'aprés l'experience de  chonum les flexions ne semblent pas jouer beaucoup.

 

jean 

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Avec un peu de retard la nuit est passée entre deux.

Pour revenir au pickering, s'il a définit cette ouverture de 130mm comme une référence pour écrire une échelle de dégradation ce ne fut qu'arbitrairement et cela correspond à la seconde d'arc de la resolution aussi arbitraire (sauf à y corréler la séparation nette de 2 disques d'airy).

Il aurait pu en choisir un autre.

Ce n'est pas la cible dans le de Suiter, qui cherche à vulgariser simplement. Si l'algorithme y est donné, maillage, écart type il y a aussi des hypothèses pour cadrer cet algorithme.

Ce qu'il faut voir ce sont les images types de niveaux de seeing en rms et la quotation selon pickering-danjon, peu importe.

Il m'a semblé que ces images de référence sont celles pour un 200.

De cette référence, que ce soit 130 ou 200 en appliquant sur le 280, on pourra extrapoler par une simple règle de trois. Ce n'est pas rigoureusement exact, mais le résultat suffiera pour quantifier ce perturbateur, le seeing.

Si la référence est 130 il y a un ration 2, cad que par rapport à ce 130 on peut escompter une qualité d'image, cad ici 10/10 par rapport à 7/10 du 280. On peut faire l'opération inverse. En ayant ici des ouvertures de 100 à 300, par tests comparatifs ce système fonctionne proprement.

Dons on peut quoter un rms seeing, par évaluation.

Le de Suiter a pour raison principale d'expliquer les facteurs et paramètres de dégradation sur la résolution capable d'une ouverture. Résolution, contraste versus dimension de détail, pour faire très court.

Il suffit d'y voir l'effet du seeing sur le ftm de l'ouverture, c'est très sensible. On pourra perdre jusqu'à 3 fois sur le contraste image réel, perte de plus en plus réduite avec l'augmentation de la taille du détail à imager.

Alors ces softs d'acquisition, améliorent la statut réel de l'image ou celui du statut dégradé par le seeing?

Dans l'exemple du de suiter (fig7.4), il n'y a pas de courbe unique mais un nuage de courbes du au caractère non pas aléatoire mais spurious non prédictible.

On peut sans doute aussi extrapoler du fait que les cellules de turbulence se situent en moyenne à 5cm.

La conclusion de tout cela c'est que un algorithme établi avec un cadre je pense devrait être confirmé par ce qu'il donne par un autre moyen d'investigation.

Nous n'avons pas 60 ou 100cm d'ouverture mais 10-30 en règle générale où je pense que des extrapolations simples suffisent avec l'aide de tests réalisés très proprement.

Pour ce roddier, simplement, quand le rms seeing vaut le rms optique pur on doit se situer à un seuil de pertinence. Apparemment c'est le cas sur la 2eme série de tests de Bernard.

La 1ère série fait apparaitre du disparate avec un rms seeing supérieur à celui optique.

C'était mon propo.

Sans quantifier quoi que ce soit il y aura beaucoup de discussions, sans définition d'une "philosophie).

Après pour des 100cm et plus ils se détermineront leurs propres règles d'utilisation du roddier.

Cependant plus le bruit rms augmente, amplifié par l'ouverture, plus les data évaluées seront dispersées.

Faut une qualité de ciel avec le rapport d'échelle des situations en cause (pour faire court, nous ne sommes pas au pdm).

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Il y a 13 heures, rvuti9 a dit :

Il a utilisé le filtre R trichro

Le voilà le support pour les poussières. 

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"Il a utilisé le filtre R trichro

Le voilà le support pour les poussières. "

 

Autrement dit

le filtre n'était pas propre?

le filtre introduit des aberrations supplémentaires?

c'est le filtre rouge qui introduit par sa couleur des effets?

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Il y a 11 heures, Bernard_Bayle a dit :

Les Lambda/machin , les résultats  de type Labo  pour un Instrument donné ça m'importe peu.

Pour un télescope comme le tien ça n'a pas trop de sens d'opposer une mesure de labo au terrain. On peut éventuellement entrer dans ce genre de discussion pour des télescopes plus gros avec des barillets dépendants de la gravité. 
Les mesures que je donne dans C&E par exemple reflètent les performances de terrain car elles sont réalisées sur l'instrument complet. Les fois où l'instrument avait un barillet gravité dépendant, les conditions du terrains ont été reproduites en labo (banc vertical), ou plus simplement la mesure a été faite sur étoiles sur le terrain. 

L’intérêt du labo c'est la meilleure maîtrise de l'environnement, on évite ainsi ce qui arrive sur tes mesures avec des polynômes qui font du yoyo. Si ton but est de savoir où tu en es en coma, astig et trefoil il faudrait précisément que ces polynômes soient stables or ce n'est pas le cas. Le seul polynôme stable est celui sur lequel tu ne peux pas agir (3rdSH). 
Ce qui est néanmoins intéressant c'est que tu n'as probablement pas d'astig ou de trefoil de très forte amplitude car eux prendraient le pas sur les erreurs de mesures que l'on voit ici, imputables aux poussières et sans doute à ta veine d'air. 

Au second ordre ce qui est très intéressant dans tes mesures c'est de voir que ton tube rayonne malgré tous tes gros efforts pour le stabiliser. C'est peut être ça le résultat le plus utile du test. Du coup je me poserais la question de savoir comment limiter ce rayonnent. Car chercher à minimiser les défauts optiques c'est bien mais si c'est pour laisser d'autres défauts prendre le pas, on ne fait que déplacer le problème. Ce serait intéressant de tester si une isolation du tube permet de limiter le delta T entre le bafle et le tube par exemple (couverture de survie). Il y avait aussi des expérience intéressante et contre intuitive à base de résistance chauffante sur des télescope comme le tien. Le tube est fermé, l'enjeu n'est donc pas tant d'avoir l'intérieur du tube à la même température que dehors que d'avoir peu de delta T entre le tube et l'ensemble bafle/miroir. Comme ça avec les mains, ça semble plus simple de freiner le refroidissement du tube que de refroidir le gros bloc de verre et le bafle. Mais les deux stratégies ne s'opposent sans doute pas. 

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Je confirme qu'en recouvrant le tube avec déja un plastique collé de 2-3/10 mm sur un c8, les images sont globalement plus stables sur la nuit. Ce n'est pas transcendant mais significatif quand même.

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il y a 34 minutes, jldauvergne a dit :

plus simple de freiner le refroidissement du tube que de refroidir le gros bloc de verre et le bafle

 

Marrant que tu parles  de ça, justement , la nuit dernière j'ai fait des tests de Delta de T°c  sur le C11

( ...en étant sur Jupiter avec un seeing pas sympa )

 

- IL y a depuis peu,  1ventilo soufflant et 1 aspirant sur le C11

- une sonde  appuyée sur le primaire , et collée sur son pourtour pour ne pas que la colle

perturbe la mesure , la sonde  est placée sur la grande épaisseur du verre .

 

temp-c11.JPG.b2119c0695e5c3b3e4fb6e25c3f7042f.JPG

 

C'est effectivement incroyable le temps de mise en T°c  ..à partir de  3h00......

sur un C11 franchement je voyais ce temps de mise en T°c  autour de 2h.00

quand je vire la bâche , la  T°c  extérieur tube chute brutalement en 30mn  avec un Delta.T maxium de 7°c

puis ça baisse très lentement ...

 

Bernard_Bayle

 

Modifié par Bernard_Bayle

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"oui je confirme que la flexion de la lame n'a aucune importance

 

Tu es bien sur ? moi je trouve qu'elle fléchit beaucoup !"

 

C'est mécanique, une flexion de plaque avec 300grs au centre par le secondaire.

Ca fléchit, c'est sur, mais le posé de la lame sur le tube est important.

L'embase en liège peut avoir ses limites, l'épaisseur sur le c11 doit faire dans les 4-5mm au plus, 2 fois plus sur le meade 300. C'est surtout la capacité du tube à maintenir l'ensemble ménisque secondaire centré qui prime.

Dans le rutten "telescop optics" il y a une simulation  pour un sct c8 pour tolérancer les montages en vue de garder le diffraction limited.

La flexion de lame, ce n'est pas nul mais négligeable sans doute.

 

Interressant tes mesures de températures sur tube et mirroir, ça casse les pattes à beaucoup de discussions.

Je laisse le tube 100% dehors en demi saison et hiver, sauf l'été, il est quasi utilisable en début de nuit (en observant la tache d'airy).

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il y a 13 minutes, rvuti9 a dit :

"oui je confirme que la flexion de la lame n'a aucune importance

 

Tu es bien sur ? moi je trouve qu'elle fléchit beaucoup !"

 

Non, mais là avec la vidéo  :   http://www.bbayle.com/temp/Celestron_Corrector_Breakage.mp4

je déc.......  :-)) complètement , 40 kg sur le museau tout de même

 

Bernard_Bayle

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il y a 52 minutes, Kaptain a dit :

Où est stocké ton tube pendant la journée ?

Dehors sous 2 bâches ( dont une isotherme ) aérées  , et il y reste en permanence

les périodes où j'image  ,  bien sur je pourrais mettre le Tube à l'intérieur , mais pas envie de me le coltiner

tous les soirs sur la monture .

et sinon il voyage beaucoup ( mars/avril au Sud Maroc, et  cet été 1mois et1/2 , Cévennes, Valdrome, et autre )

 

Il y a 1 heure, jldauvergne a dit :

Ce serait intéressant de tester si une isolation du tube permet de limiter le delta T entre le bafle et le tube par exemple

 

Je pourrai effectivement tester ça ......déjà que la couleur noire n'est pas une bonne idée thermiquement ...

 

Bernard_Bayle

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il y a une heure, Bernard_Bayle a dit :

déjà que la couleur noire n'est pas une bonne idée thermiquement ...

si c'est directement au Soleil ce n'est pas terrible non. Mais une fois qu'il est question de refroidir l'instrument c'est mieux il me semble dans l'absolu. Sauf peut être dans le cas des SC si ça permet à la tôle de refroidir plus vite que la musique, ...
Il ne faut pas oublier les effets de rayonnement vers le fond de ciel. J'ai vu certains matins cet hiver du givre sur des toits le matin alors que mon thermomètre affichait 9°. Ce phénomène est assez bien connu jusqu'à 6° mais visiblement il est possible d'aller encore plus loin. 
Sur les SC c'est la même histoire, la tôle ce qu'elle voit c'est le fond de ciel et elle va vite passer sous la température extérieure alors que le balfe lui est encore au dessus. Donc dans ce cas là il est probable que la couleur noir agave vraiment les choses alors qu'elle est conseillée pour les araignées par exemple. 

Au pif comme ça je serais curieux de voir ce que donne un couplage ventillo / couverture de survie. C'est le meilleur moyen d'éviter ce foutu delta T entre bafle et tube quelque soit le delta T avec l'extérieur (celui-ci est vraiment secondaire je pense sur les SCT). 

Une remarque en passant, je ne sais pas si chez Taka on se fait des nœuds au cerveau sur la mise en température (plus que chez Celestron en tout cas ça c'est certain), mais les tubes ne sont pas noirs. 
Après sur mon balcon Mewlon ou SCT je n'ai jamais eu de soucis de mise à température même ne l'abscence de ventilo. Par contre sur le µ250 j'ouvre l'arrière systématiquement (je ne sais pas ce qui se passe si je ne le fait pas, je n'ai pas essayé). 

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Laisser le tube dehors en été n'est pas une bonne idée. Tu n'a pas un endroit au pire ombragé, au mieux isolé pour le stocker ? Le mien est sorti de sa monture et rangé dans un garage isolé mais ventilé.

Cela te ferais gagner pas mal de temps sur la mise en température.

 

Marc

 

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Il y a 3 heures, patry a dit :

Laisser le tube dehors en été n'est pas une bonne idée.

C'est sur Marc tu as raison,  mais bon j'ai plus mes bras de rugbymen depuis bien longtemps ....

et j'ai toujours la trouille quand ..je vise la queue d'aronde ....malgré la poignée que j'ai

installé des  son achat  pour assurer une prise, mais à 70 balais on fait gaffe aux lombaires.

 

poignee.JPG.d1a9d52fb583a4e7f1620079ee409e1e.JPG

 

Bernard_Bayle

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Et tu ne peux pas rouler l'ensemble sur une monture genre ça ?

 

180er-mak.jpg.b81df970c025d398e9c5a9a007da368c.jpg

 

Yapluka pousser...

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il y a 12 minutes, Kaptain a dit :

Et tu ne peux pas rouler l'ensemble sur une monture genre ça ?

 

non, pas possible vue la config du site ....en fait dans le 56, c'est pas  vraiment un problème comme dans le 13 où j'ai passé ma vie.

ça me va , c'est plus sur ce qu'a dit J-L.D  que je vais gamberger .

Bernard_Bayle

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    • Par guy03
      Bonsoir
      Quelle est la marque SVP de cette bino en 31.75. Je viens d'observer avec sur ma lunette de 80/480 la full moon. Le pied .... car je n'ai pas besoin de barlow pour avoir la netteté comme avec la mienne, une TS grand champ. Du coup la lune est plus petite et c'est hyper agréable!!! Avec la TS, la lune est plus grosse et prend presque tout le champ des oculaires de 20mm par exemple. Avec cette petite bino je me suis vraiment éclaté en observant la lune. J'avais 2 oculaires de 20mm Masuyama. J'obtiens la netteté avec des oculaires de 20mm ou plus comme des 25. Avec des 15mm ce n'est pas possible mais pas grave.Merci et bon ciel surtout!


    • Par lkaiser
      Bonjour,
       
      Pour obtenir un grossissement particulier, j'ai besoin de fixer directement la tête de ma barlow TeleVuex2 sur le nosepiece livré avec ma camera ZWO.
      Problème : ce n'est pas le même filetage, mais un qui est très légèrement différent... super 
      Et en bout de cette tête j'ai déjà fixé des filtres 
       
      Je ne trouve pas d'info sur cette bonne blague, si quelqu'un a une astuce, je suis preneur
       
      Merci
       
      Lionel
    • Par Marko
      Bonjour à tous

      Je viens de faire acquisition d'un A7S defiltré - refiltré via Irphotomax. Je vais l'utiliser avec ma lulu 66/400 et son réducteur 0.8 (66/320).
      Après lecture de plusieurs sujets, je me suis complétement perdu dans mes choix.
      Je pensai prendre un objo Sony FE 28mm F2 pour tout ce qui est voie lactée, aurores boréales ... bref, du grand champ.
      Est ce que cet objectif est bon ? est ce qu'il correspond à ce que je veux faire ? Il y a t'il mieux ou aussi bien moins cher ?
       
      D'ici cet été, je pensai l'accompagner d'un Samyang 135mm.
      Est ce que ça va faire doublon avec la lunette ??
      Je prends toutes idées, critiques etc ...
      Je vous remercie d'avance pour votre aide et vos réponses.
      Cordialement
      Marc
    • Par Laurent fd3
      Bonjour,
      Avant de commander un 150mm plan, qui peut paraitre grand pour un 500mm f3.3 seulement, mais j'ai l'intention de faire un peu de photo avec mon A7s...
      Quelle taille fond vos secondaires ?
      Laurent.
    • Par xmeex
      Bonjour à tous.
       
      Depuis l'acquisition d'un C11 en juillet 2023, j'ai renoué avec l'astro et je me suis lancé dans l'astrophoto planétaire.
      Comme beaucoup d'autres, Saturne et Jupiter m'ont fait de l'oeil (à moins que ça soit l'inverse).
      J'ai vite compris que sans collimation impeccable, pas de haute définition envisageable. Et un Schmidt-Cassegrain, c'est très sympa pour le planétaire, mais qu'est-ce que c'est sensible à la collimation !
      Par défaut, le secondaire du C11 est muni de 3 vis phillips.
      Par facilité et par peur de toucher la lame avec un tournevis dans le noir, je les ai remplacé par des bob's knobs de chez Pierro Astro.
      Quelle facilité de manipulation ! Maintenant, je n'avais plus qu'à m'entraîner pour que cet exercice devienne naturel et rapide.
      Je n'utilise que la collimation à la caméra, ce qui permet de faire les réglages et voir en même temps le résultat.
      Avec mon ciel très "mouvant", j'ai du quand même apprendre à être patient car impossible de voir la tâche d'Airy pour finaliser. Donc stacking de la vidéo de l'étoile, réglage/stacking/réglage ...
       
      Bref, le tour de main, maintenant, je l'ai. En revanche, je constate que ma collim ne tient même pas durant une session d'observation, ce que je considère quand même comme le minimum syndical.
       
      Le soucis, j'en suis persuadé, vient des vis boutons. Probablement légèrement trop fine et, malgré un serrage correct (pas trop pour éviter le trefoil), je ressens que c'est près à bouger. De plus, le ressenti entre les doigts du dernier serrage n'est pas satisfaisant. Je confirme finalement par l'expérience ce que j'ai pu lire quelques fois sur les forums. 
       
      La mort dans l'âme, je décide de revenir à des vis plus classiques, mais cette fois avec clé allen. J'opte pour des vis BTR en titane M3 0.5 / 12mm selon les spec Celestron. 10€ la vis frais de port compris ça pique mais je me dis "qu'est-ce que je risque" ?
       
      Et bien franchement, si vous avez ce soucis, allez-y !
      Les vis sont parfaitement ajustées au filet => bon suivi du réglage la clé allen est plus facile à manipuler que le tournevis et offre une sensation de serrage plus précise lorsqu'on peaufine au 32ème de tour. La collimation tient. Du moins durant ma session. Vu le démontage systématique, je revérifie en début de session et refait un réglage minime si nécessaire.  
      Pour info, la réf de mes nouvelles vis (or anodisé) : 
      https://www.bst-moto.com/vis-titane-chc-m3-x-0-5mm-x-12mm-art_fr_757162.html

       
      Bonne journée et bon ciel à tous.
       
      Xavier
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