teko38 1 174 Posté(e) 24 juillet 2019 Bonjour Félicitations Je suis ébahi devant le résultat Je ne comprends pas tout Pour la photométrie il vaut mieux un capteur ccd ou cmos ?? Daniel Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Astro52 1 667 Posté(e) 24 juillet 2019 Merci ! J'ai dans un premier temps fui le site tchèque devant la masse de données scientifiques à priori incompréhensible. Mais quand on veut passer à la pratique, on commence à rechercher certaines informations précises nécessaires pour pratiquer, et c'est là où on comprend que c'est ce qu'on avait sous le nez. Il vaut mieux un bon capteur CCD monochrome, avec le bruit et le courant d'obscurité le plus bas possible. Il existe toutefois un capteur CMOS qui les surclasse pour cet usage, mais la caméra (la QHY-42) vaut 18000€. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
JB Gayet 1 593 Posté(e) 25 juillet 2019 Très très bon boulot ! Bravo ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Gribol 266 Posté(e) 25 juillet 2019 Salut, Citation J'ai mis aussi en geocentric à la place de heliocentric, visiblement les autres font pareil. Je ne comprends pas comment une date en temps universel peut être héliocentrique ou géocentrique. Ca a réduit légèrement l'écart entre mesuré et attendu pour le moment du transit, et rien changé sur le reste. Tu prends en compte la position de la Terre. Il faut 8 minutes à la lumière pour parcourir la distance Terre/Soleil. C'est pour recaler les mesures en temps sans être faussées par la position de la Terre sur son orbite que l'on passe ensuite en temps héliocentrique. C'est important si tu veux dater les choses précisément (éphémérides pour avoir la date de début du transit par exemple). Tu as la même problèmatique pour les étoiles variables. Marc Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Meteor Drinker 447 Posté(e) 26 juillet 2019 Bravo Astro52 : c'est une belle manipe que tu nous as fait là Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Astro52 1 667 Posté(e) 26 juillet 2019 Merci ! Donc je comprends qu'il fallait bien mettre geocentric pour mes données et le serveur les positionne ensuite dans son repère à lui qui doit être héliocentrique. Je n'ai pas réussi à automatiser le traitement, par contre le vois mieux comment optimiser la précision des mesures en restant en manuel (rôle du filtre, réalisation de la mesure photométrique, limite liées à la mesure du fond de ciel...). Le prochain transit devrait être encore très fastidieux mais avec une courbe plus propre si la météo est bonne. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jacques VAN DER MEER 3 815 Posté(e) 26 juillet 2019 Bravo pour ce post très intéressant et instructif ! Je connais pas bien IRIS, j'utilise de temps en temps https://makalii.mtk.nao.ac.jp/ 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Astro52 1 667 Posté(e) 26 juillet 2019 (modifié) Merci, je ne connaissais pas. Je vais regarder. Ca permet l'automatisation ou il faut faire la photométrie d'ouverture à la main sur chaque étoile ? En creusant la question avec Iris, je pense qu'il manque des fonctions avancées dans le calcul du fond de ciel au moment de la photométrie d'ouverture. Il faudrait une moyenne avec exclusion des valeurs extrêmes, ou une moyenne style kappa-sigma itérée comme pour les empilements. La médiane est un moyen facile de briser le poids des valeurs extrêmes par rapport à la moyenne, mais la médiane d'un signal en ADU est toujours un nombre entier, ce qui une perte de précision des mesures. Modifié 26 juillet 2019 par Astro52 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Gribol 266 Posté(e) 26 juillet 2019 Pour faire l'analyse, il y a le logiciel Muniwin (https://sourceforge.net/projects/c-munipack/). Et il permet un export reconnu par ETD. Marc Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jean-Philippe Cazard 3 961 Posté(e) 26 juillet 2019 Belle manip ! Bravo ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jfleouf 3 393 Posté(e) 26 juillet 2019 Il y a 10 heures, Astro52 a dit : Je n'ai pas réussi à automatiser le traitement, par contre le vois mieux comment optimiser la précision des mesures en restant en manuel (rôle du filtre, réalisation de la mesure photométrique, limite liées à la mesure du fond de ciel...). Pour automatiser le traitement, j'avais eu de bon résultats avec ça: https://photometrypipeline.readthedocs.io/en/latest/ (sous Linux). C'est développé surtout pour faire des courbes de lumière d’astéroïdes, mais ça marche aussi très bien avec les étoiles variables et les transit d’exoplanète. Le pipeline va te sortir la photométrie sur toutes les étoiles de ta série d'images, et tu as juste à lui donner les coordonnées de l’étoile qui t’intéresse (ou plusieurs étoiles) pour avoir les résultats. La prise en main est un peu plus difficile que IRIS on c-munipack, mais une fois bien maîtrisé c'est hyper puissant pour automatiser la procédure. Ca fait plus d'un an que je ne m'en suis pas servi (nouveau boulot, pas le temps de faire de la photométrie) donc je ne pourrai probablement pas trop t'aider si tu rencontres des problèmes avec, mais je pense que ça vaut le coup d'essayer si tu as une bécanne sous Linux. jf Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
miticap 0 Posté(e) 27 juillet 2019 Hello Astro52 Un équipement d'astrophotométrie spécialisé n'est-il pas recommandé pour ces mesures? ou est suffisant le aquisition avec cette caméra ... Je parle de la précision des mesures d'un point de vue scientifique ... Marian Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jacques VAN DER MEER 3 815 Posté(e) 27 juillet 2019 18 hours ago, Astro52 said: Ca permet l'automatisation ou il faut faire la photométrie d'ouverture à la main sur chaque étoile Non...mais normalement tu veux choisir tes étoiles de référence non ? Il apparaît que en "automatique" Muniwin, AstroImageJ et SExtractor (LINUX?) sont précis et fonctionnent bien Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
polo0258 38 438 Posté(e) 27 juillet 2019 bravo et très intéressant ! polo Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lyl 4 485 Posté(e) 27 juillet 2019 (modifié) Pas admirative sur la présentation, c'est brouillon, il faut que tu vulgarise un peu plus, 3 lignes d'explication préalable pour dire ce que tu veux prouver, expliquer la méthode pour la régression statistique ou la référence de méthode utilisée. Avec un lien de préférence pas du langage technique, abscons que peu connaissent Bref, il y a sans doute de la photo mais ce n'est pas dans la bonne rubrique. Sinon oui, c'est courageux d'arriver à prouver une existence d'exoplanète avec ce matériel. Une petite référence cartographique ou ne serait-ce que le nom d'une étoile proche, connue dans une constellation permettrait à un curieux d'aller jeter un œil. Modifié 27 juillet 2019 par lyl Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Astro52 1 667 Posté(e) 27 juillet 2019 (modifié) Avec l'aide de mon frère (ingénieur en informatique), j'ai trouvé une façon simple et rapide de réparer les fichiers fit dont le header est mal réenregistré par Iris, de sorte qu'ils peuvent être utilisés sur Muniwin. C'est en effet un bel outils au premier abord. Il faudra encore que je me plonge un peu plus dans l'optimisation des paramètres photométriques. Je vais tenter de gagner en qualité pour le transit de TrES-3 b le 1er août, et je ferai un article pour détailler la méthode. miticap, Il faut surtout une caméra avec le bruit (offset et courant d'obscurité) le plus bas possible. Des CCD d'amateur sont équipées de capteurs Sony de petite taille où le bruit est très bien géré. Une caméra plus chère avec un capteur Kodak grand format beaucoup plus bruité serait bien moins adaptée. Après, il est certain qu'une caméra professionnelle refroidie à l'azote liquide serait sûrement moins bruitée, mais c'est pas le même prix ni les mêmes contraintes. Le site doit jouer aussi. En altitude la transparence est globalement meilleure, donc moins variable en l'absence de soucis météo. Et il y a aussi moins de turbulence, donc peut-être moins de variation de transparence qui s'exprime différemment d'une couleur à l'autre. Jacques, En effet Makali'i est puissant pour la photométrie manuelle, et pratique car il permet de cliquer plus vite grâce à la fonction d'auto-détection du centroide. Par contre le fond de ciel est une moyenne pure, donc c'est casse-cou. Il faudrait vérifier l'absence de pixel chaud dans la zone de travail, et au besoin reprendre à la main le calcul du logiciel pour retrouver combien il aurait calculé sans le pixel chaud. lyl, C'est un premier essai, j'attends d'avoir un peu d'expérience pour proposer un support plus détaillé, et ne pas risquer d'ériger en exemple des erreurs de débutant. Les coordonnées J2000 et la carte sont là : http://var2.astro.cz/ETD/predict_detail.php?STARNAME=Qatar-1&PLANET=b&PER=&M= Modifié 27 juillet 2019 par Astro52 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
miticap 0 Posté(e) 27 juillet 2019 Hi, Bien sûr, c'est génial ce qu'il a fait. Mais il est important de savoir comment le faire avec plus de précision. De cette discussion, nous en apprenons plus. Il existe des applications spécialisées qui effectuent ces mesures, telles que l'application SIPS de Moravian qui effectue l'astrométrie et l'astrofotométrie, etc. Il y a probablement beaucoup plus d'applications et il serait intéressant de les découvrir. Il existe également des équipements spécialisés pour la photométrie. Qu'est-ce qui est différent? Les chambres sont-elles plus sensibles? Quelqu'un at-il beaucoup d’expérience dans ce domaine? Existe-t-il des procédures spécifiques? Marian Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
miticap 0 Posté(e) 27 juillet 2019 Bonsoir Astro52 Merci pour la réponse Marian Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Astro52 1 667 Posté(e) 27 juillet 2019 Le rendement quantique est un plus, mais c'est surtout l'absence de bruit qui serait déterminante. Cela étant, ce sont souvent les mêmes capteurs qui ont le moins de bruit qui ont aussi les meilleurs rendements. Il y a des amateurs en France qui ont beaucoup d'expérience là-dessus du côté des Baronnies Provençales, région qu'ont pu admirer avant-hier ceux qui ont suivi le Tour de France. Je ne sais pas s'il y en a sur ce forum. Il existe en effet des procédures spécifiques, mais elles sont à adapter en fonction des contraintes propres à de telles mesures : - La magnitude de la cible par rapport au diamètre du télescope : si elle impose un temps de pose long, difficile d'utiliser un filtre restrictif (manque de lumière) ou de grouper plusieurs mesures (résultats chiffrées trop espacés dans le temps). - Le nombre d'étoiles de comparaison potentielles proches de la cible : s'il y en a peu, besoin de les prendre toutes, donc d'utiliser un filtre restrictif (exemple le rouge de la CCD) si les étoiles de comparaison ont une classe spectrale différente de la cible. - La classe spectrale de la cible et des étoiles de comparaison disponibles : si c'est la même classe, possible de filtrer plus ouvert, donc d'avoir plus de mesures, ou des moyennes de plusieurs mesures groupées. - La mise au point : bonne sur un petit instrument obligé de faire des poses longues (1 à 2 minutes) pour avoir un cercle de mesure plus petit ; volontairement défocalisée sur un gros télescope qui serait limité à quelques secondes de pose avec une bonne mise au point car il aura un meilleur rapport signal bruit avec des poses plus longues sur une "étoile" aplatie en disque qu'avec une étoile au profil gaussien. Bref, tout dépend de la magnitude de la cible et des étoiles de comparaison, de la classe spectrale de la cible et des étoiles de comparaison, de la densité d'étoiles dans la zone, du diamètre du télescope... en fonction de tout ça, on fait varier les temps de pose, le choix des filtres, la mise au point... et sur la partie du traitement mathématique et statistique, on peut tout imaginer pour limiter le poids du hasard. Par exemple en traitement manuel, ou reprise manuelle des chiffres, si les poses sont très courtes (ex 10 à 15 secondes), on pourrait grouper les mesures par 5, enlever les 2 valeurs les plus extrêmes et faire la moyenne des 3 autres. Il n'y a donc pas une procédure type mais des variables sur lesquelles il faut jouer au mieux en fonction des contraintes, ce qui doit demander un peu d'expérience. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
miticap 0 Posté(e) 27 juillet 2019 Bonsoir Astro52, Merci pour l'information. Marian Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Billyjoe 2 944 Posté(e) 28 juillet 2019 Une autre forme d'imagerie planétaire, superbe bravo ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Jean-Christophe Dalouzy 767 Posté(e) 29 juillet 2019 (modifié) Bonjour, Attention, une fois que tu as gouté à ce type d'observation, c'est assez addictif :-). Très bonne première en tout cas. Tu as choisis un grand classique des transit ce qui est une bonne démarche pour se faire la main. Il y a également quelques autres cibles assez faciles comme HD189733b (proche de M27) qui est bien placée à cette saison. Pour améliorer la qualité de ce type de mesure, il n'y a malheureusement pas de mystère : il faut du flux, du flux et du flux. Une fois que tu maîtrises la prise de vue (pas très compliquée si tu évites les quelques pièges), le prétraitement (très important) et l'analyse (je te recommande pour cela AstroImage J) tu ne seras limité que par le diamètre de ton instrument et par le ciel. En effet, même si comme tu l'as fait ici, ces acquisitions ont été réalisées avec la Lune, il vaut mieux éviter car le rapport S/B n'est pas bon et tu perds donc forcément en qualité de mesure. La filtration en dessous de 200 mm, il faut oublier car une fois de plus tu vas te priver de flux lumineux ce qui n'est jamais une bonne chose. Si ce sujet t'intéresse, tu peux jeter un oeil à la présentation que j'avais faite aux dernières RCE à Paris : Présentation Tu y trouveras notamment des références en fin de présentation. Jean-Christophe Modifié 29 juillet 2019 par Jean-Christophe Dalouzy Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Astro52 1 667 Posté(e) 29 juillet 2019 Merci, J'avais sélectionné les étoiles de référence au feeling, et après avoir regardé dans l'outil d'aide à la sélection de Muniwin... j'ai vu que j'avais vraiment eu le bol de choisir les meilleures. Je pense installer Cartes du Ciel et les 2 premiers catalogues de Gaia pour avoir des infos sur les classes spectrales des étoiles, car en restant sur un filtre L ça peut devenir le piège. Le club dont je fais partie quand je suis dans ma localisation estivale a obtenu une importante subvention pour automatiser et changer la coupole, ainsi que la monture de l'observatoire, afin de participer à des collaborations scientifiques. Je dégrossis tout ça aussi pour pouvoir aider le club à avancer sur les transits quand les travaux seront faits. Avec le 14" on aura 3 fois plus de flux, et une caméra normalement moins bruitée. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
danielo 5 829 Posté(e) 29 juillet 2019 excellent ça me donne bien envier d'essayer ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
miticap 0 Posté(e) 29 juillet 2019 Bonjour Astro52 "Le club obtenu une importante subvention pour automatiser et changer la coupole, ainsi que la monture de l'observatoire, afin de participer à des collaborations scientifiques" - good ideea - D'où vient cette subvention? De l'Union européenne? De la banque? de l'état? Jean-Christophe Dalouzy - Très bonne information pour les logiciels. Tres bonne présentation Marian Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites