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Les androïdes meurent aussi...

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Rutger Hauer 1944-2019


Comme beaucoup, Blade Runner fait partie de mes films préférés ; Il a toujours nourri mon imaginaire et continuera à le faire jusqu'à la fin (la mienne) ; En particulier pour la séquence finale (j'essaierais de trouver la totalité de traduction)

 

 

 

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Une des plus belles fins de film que je connaisse. Je crois savoir qu'il avait eu une formation théâtrale très poussée, et que les derniers mots du réplicants sont une impro totale de sa part, que Ridley Scott a conservé tellement c'est beau. Il est temps de mourir...

 

Pour les amateurs :

 

Citation

L'essai nuancé de Scott Bukatman sur le film culte de Ridley Scott paraît enfin en français.

Cela faisait quelques années que les fans de Blade Runner attendaient qu'un éditeur se lance dans la traduction française de l'excellent texte signé Scott Bukatman sur le film culte de Ridley Scott sorti en 1982, il y a trente-cinq ans exactement. Il est sûr et certain que la sortie du Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve aura permis d'accélérer les choses.

La voici donc, dans une version remaniée et remise à jour par l'universitaire, professeur spécialisé dans l'étude des médias à Stanford. Paru initialement dans la prestigieuse collection du «British Film Institute» qui analyse les classiques du cinéma, l'essai de Bukatman décortique avec beaucoup de finesse le chef-d'œuvre visionnaire devenu un pilier de la science-fiction urbaine, mélange de dystopie rétro futuriste et parangon de l'esthétique cyberpunk.

Tensions épouvantables

Outre le fait que l'ouvrage revient en détail sur le tournage cauchemardesque du film, entre le 9 mars et le 9 juillet 1981, il confirme que, durant les quatre longs mois de production de ce long-métrage au budget final de 28 millions de dollars, les tensions ont été épouvantables. Aussi bien entre les membres de l'équipe technique qu'avec Harrison Ford l'acteur principal.

Bukatman n'hésite pas à parsemer son étude de propos personnels, souvent bienvenus, ainsi que d'anecdotes peu connues. Il revient notamment sur le titre du film adapté du roman de Philip K. Dick Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques? Le terme «blade runner» est né de la volonté de Ridley Scott de trouver un nouveau nom pour la profession du personnage principal, Deckard, qui était chasseur de primes dans le roman. Scott demande au scénariste Hampton Fancher de plancher sur une expression neuve. Celui-ci fouille dans sa bibliothèque et déniche Blade Runner: A Movie, de l'écrivain de la Beat Generation William Burroughs. C'est en réalité une refonte du roman d'Alan E. Nourse ayant pour thème des contrebandiers en matériel médical. Comme le rappelle l'auteur: «Blade runner sonne beaucoup comme chasseur de primes, en anglais bounty hunter.»

Le livre revient également sur le fait de savoir si oui ou non Deckard est un «réplicant», un clone humanoïde. On apprend ainsi que Ridley Scott croyait que c'en était un, mais qu'il souhaitait laisser planer l'ambiguïté. Cela disparaîtra dans le montage de 1992, par le biais de la fameuse scène du «rêve de la licorne». Autre éclaircissement, le fait que cette licorne fait référence à la pièce de Tennessee Williams, La Ménagerie de verre, dans laquelle le héros dit de sa fille qu'elle est différente «comme une licorne peut être différente des autres chevaux, à cause de sa mort programmée». Comme le film, ce livre est unique, aussi nuancé qu'innovant. Une sorte de «bible» pour les inconditionnels de ce chef-d'œuvre, sorte de quintessence du film d'anticipation urbain.

Blade Runner de Scott Bukatman, Éditions Akiléos, 112 p., 11,90 €.

Figaro

 

Modifié par Kaptain
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