Pascal C03

Température d'équilibre pour une Terre sans atmosphère

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il y a une heure, Pascal C03 a dit :

A partir de 53.50 il dit augmenter l’absorption de l'atmosphère... Mais il a expliqué auparavant que l’absorptivité ne bougeait quasiment plus même avec des concentrations en CO² plus importante :S

Je comprends bien son schéma 55.01 d'une émission à plus haute altitude, à une moindre énergie entrainant un échauffement général... Mais cela me parait contradictoire avec son explication précédente d'une absorptivité de 1 ?

Quant à la fin, c'est survolé :/ 59.47

Altitude de la bande d’absorption...

Hum ! Il a raison mais il a l'art de couper les cheveux en quatre .

Un accroissement de la concentration en  CO2 ne modifie pas directement les flux en surface ,mais augmente l’attitude d’émission du CO2 vers l'espace ,donc diminue  le refroidissement de la haute  l’atmosphère qui à pour conséquence de réchauffer la basse atmosphère et donc la surface .

Au fur et à mesure que l'on s’élève dans l’atmosphère la température s'abaisse ( gradient de baisse de la température en fonction de l’attitude  )

et d’après la loi de Planck  ( corps noir ) la température diminuant diminue la re émission des IR vers l'espace .

j’espère que  j'ai été un peu plus clair .

Cordialement

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Bonjour,

 

Jean Louis Dufresne explique l'effet de serre de multiple façons, deux sont assez différentes (je passe sur les explications radiatives dans l'atmosphère qui me paraissent aller à l'encontre de la thermodynamique et des phénomène de convection).

 

A 35:00 il donne une définition de l'effet de serre G=Fs-Fe = 150w/m², on a même les proportions des facteurs responsables (CO2 32%) ; ici la différence de flux, entre le sol et l'endroit où l'atmosphère devient radiative, est donc due principalement au fait que certaines molécules absorbent les infrarouges (eau et CO2 pour l'essentiel)

 

A la fin on une explication bien différente : c'est la détente adiabatique qui explique les différences de température depuis l'altitude d’émission jusqu'au sol. Ici les 150w/m² ne sont plus un phénomène d'absorption/rétention de la chaleur uniquement. Notez que la détente adiabatique marcherait avec n'importe quel gaz même s'il n'est pas "à effet de serre".

L'effet de serre, correspond à un changement d'altitude des radiations vers l'espace. Ce n'est plus la rétention de chaleur (par les gaz à effet de serre) qui créer la chaleur que nous constatons au sol mais la rétention toujours plus haute de la chaleur en altitude (c'est la capacité calorifique du gaz qui est modifiée par l'inertie des GES).

 

 

Amicalement,

Vincent

 

Modifié par Daube-sonne

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Il y a 11 heures, STARBIRD a dit :

et d’après la loi de Planck  ( corps noir ) la température diminuant diminue la re émission des IR vers l'espace .

j’espère que  j'ai été un peu plus clair

 

Non mais ça j'avais compris... -_-9_9:)

 

Gentiment il nous dit : 58.58 "l'effet de serre c'est compliqué"

Il devient dur à suivre à la fin car il voit qu'il s'engage dans des détails qu'il n'a plus le temps de décortiquer. Et comme il n'est pas toujours bien clair dans son élocution, cela n'arrange pas les choses.

 

image.png.22d1996571461a1fd1bdbeabacc48929.png

J'ai trouvé cette page du même chercheur... Je vais potasser

http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/39839/meteo_2011_72_31.pdf?sequence=1

 

bonne journée

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Il y a 12 heures, STARBIRD a dit :

Un accroissement de la concentration en  CO2 ne modifie pas directement les flux en surface

C'est le point essentiel. Pour simplifier, le CO2 est transparent en lumière visible. Quelle que soit la concentration de CO2, c'est la même quantité de lumière et donc d'énergie qui atteint le sol. Exemple trivial : Vénus. Si le CO2 absorbait dans le visible, on ne verrait strictement rien à la surface ! Mais ensuite, l'énergie apportée par le rayonnement visible en surface se transforme (via la loi de corps noir, n'en déplaise à certains !) en infrarouge, qui lui est partiellement piégé par le CO2., qui en renvoie une partie vers la surface. Le flux reçu en surface est donc égal à la somme du flux reçu en lumière visible, plus le flux renvoyé par le CO2.  La température résultante en surface se trouve, toujours via la loi de corps noir (si, si), augmentée puisque la température rayonnée augmente avec le flux incident.

 

Et à ce jeu là il n'y a pas de secret : plus il y a de CO2 dans l'atmosphère, plus le flux renvoyé par celui-ci vers le bas est important. Il n'y aura absolument jamais saturation. Exemple trivial (surprise...) : Vénus.

Modifié par dg2
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Il y a 4 heures, Daube-sonne a dit :

Jean Louis Dufresne explique l'effet de serre de multiple façons, deux sont assez différentes (je passe sur les explications radiatives dans l'atmosphère qui me paraissent aller à l'encontre de la thermodynamique et des phénomène de convection).

 

Ah la la, toujours cette tendance à considérer que les climatologues sont des tanches en physique...

 

Oui, il y a une différence entre la Terre et la serre d'un jardinier. La température d'une serre est quasi uniforme là où sur Terre elle décroît avec l'altitude, et elle décroît de la façon dont elle le fait car il y a des mouvements de convection. Sans mouvement de convection, la chaleur s'évacuerait encore moins efficacement et il ferait encore plus chaud au sol. Mais ça ne change rien à l'essence du problème : dès qu'il y a des gaz à effet de serre, une partie est renvoyée au sol et donc la température au sol s'en retrouve augmentée, indépendamment de toute autre considération.

 

Et oui, calculer précisément le bilan radiatif n'est pas simple. La climatologie n'est pas un hobby, mais un métier.

 

Si vous voulez seulement des chiffres, n'importe quel livre de sciences de la Terre vous les donnera, mais pour comprendre il faut à mon avis déjà avoir un niveau de 2e année de licence.  Si vous voulez une démonstration ou en tout cas des détails plus précis (par ex. les sources d'albédo : quelle est la part des nuages, du sol et de l'atmosphère ?), ce sera largement plus compliqué...

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Il y a 2 heures, dg2 a dit :

La température d'une serre est quasi uniforme là où sur Terre elle décroît avec l'altitude, et elle décroît de la façon dont elle le fait car il y a des mouvements de convection. Sans mouvement de convection, la chaleur s'évacuerait encore moins efficacement et il ferait encore plus chaud au sol. Mais ça ne change rien à l'essence du problème : dès qu'il y a des gaz à effet de serre, une partie est renvoyée au sol et donc la température au sol s'en retrouve augmentée, indépendamment de toute autre considération.

 

Oulah je ne vous suis pas.

 

Pourquoi parler de la serre de jardin, qui en parle ici ?

 

La température ne décroit pas à cause de simples mouvements de convection, c'est plus en rapport avec la diminution de la pression, donc lier à la gravitation : voir détente adiabatique d'un gaz.

 

Enfin comment voulez-vous "renvoyer au sol" une partie de la chaleur : par convections ? Il faudrait un sol plus froid pour créer un courant dans ce sens. Par radiations ? Même souci, les lois de la thermodynamique décrivent cela ; le bilan va dans le sens du chaud vers le froid.

 

S'il n'y avait aucun gaz à effet de serre dans notre atmosphère il y aurait quand même un gradient de température avec au sol une t° plus élevée.

 

Amicalement,

Vincent

Modifié par Daube-sonne

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il y a 13 minutes, Daube-sonne a dit :

La température ne décroit pas à cause de simples mouvements de convection, c'est plus en rapport avec la diminution de la pression, donc lier à la gravitation : voir détente adiabatique d'un gaz.

 

Peut-être faudrait-il que vous évitiez de jargonner car j'ai le sentiment que vous ne maîtrisez pas tous les concepts utilisés.

 

Etant donné que l'air est chauffé par le sol et que l'air chaud est moins dense que l'air froid, cet air chauffé par s'élever et refroidir en altitude. Une partie de l'énergie thermique est évacuée par simple déplacement d'air, comme... dans le Soleil en fait. Donc oui, une partie de la décroissance de la température avec l'altitude est liée à la convection : le transfert d'énergie n'est pas uniquement radiatif.

 

Par ailleurs, si je vous lis bien (mais je n'en suis pas sûr), vous dites que la température décroît parce que la pression décroît. C'est complètement faux.

 

Une atmosphère voit sa pression décroître avec l'altitude parce que plus on s'élève, moins il y a d'atmosphère pour appuyer dessus. Si on suppose l'atmosphère de température constante (ce qui est une très bonne approximation sur quelques centaines de mètres), alors la pression baisse simplement parce que l'air se raréfie. C'est l'équation des gaz parfaits : à température constante, la pression est proportionnelle à la densité, raison pour laquelle les efforts sont plus difficiles en altitude (on est plus vite essoufflé) mais les mouvements plus faciles (moins d'air donc moins de frottement). Si pour telle ou telle raison la température diminue avec l'altitude (ce n'est pas toujours le cas mais c'est effectivement ce qu'il se passe sur Terre à basse altitude), la variation de pression s'en trouve évidemment modifiée. Mais elle existe même à température constante. Exemple trivial : la stratosphère. Elle est chauffée par le haut (par les UV du Soleil) donc la température décroît à mesure qu'on descend. Mais la pression, elle, augmente dans le même temps.

 

Et oubliez tous ces trucs de détente adiabatique qu'à mon avis vous ne comprenez pas, ce sera plus simple.

 

il y a 18 minutes, Daube-sonne a dit :

Enfin comment voulez-vous "renvoyer au sol" une partie de la chaleur

 

Hé bien, c'est le B.A.-BA de l'effet de serre, non ? Le rayonnement infrarouge émis par la surface est pour partie renvoyé vers l'espace et pour partie renvoyé vers le sol, qui reçoit donc en tout plus  de rayonnement, etc. Prenez l'exemple de Vénus. Je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais dans mes souvenirs, la haute atmosphère de Vénus a un très fort albédo au point que la lumière visible qui atteint sa surface es inférieure à celle reçue par la Terre (et en fait pas très différente de celle reçue à la surface de Mars). Donc Elle reçoit dans les, disons, 150 W/m2. Or sa surface est à quelque chose comme 450 °C (je vous laisse choisir le chiffre exact, peu importe). Comme le flux rayonné en surface est donné par σ T4, cela nous donne dans les 15000 W/m2, c'est-à-dire grosso modo 100 fois plus que le flux initial reçu. Parce que les 150 W/m2 reçu sont renvoyés vers le haut mais que seule une petite partie s'échappe, une grosse partie de ces 150 W/m2 est donc renvoyée vers le bas. Le sol la renvoie vers le haut, mais à nouveau seule une petite partie s'échappe, le reste étant renvoyé vers le bas et ainsi de suite. Au final sur Vénus, le sol reçoit 1% de son énergie par insolation directe et 99% par l'atmosphère. Mais sans ce 1%, le 99% n'existe bien évidemment pas. 

 

On peut peut-être le dire autrement de façon plus imagée. Imaginez un "blob" d''énergie envoyé par le Soleil sur Vénus. Sans gaz à effet de serre, ledit blob resterait, disons, une seconde au voisinage du sol avant de repartir (le chuffre n'a aucune importance). Mais en fait dans 99 cas sur 100, le blob ne repart pas vers l'espace mais est renvoyé vers le bas où il séjourne à nouveau 1 seconde avant de retenter sa chance. Les blobs restent donc en moyenne 100 fois plus longtemps. La densité d'énergie est donc plus élevée (d'un facteur 100) et la température aussi. Elle l'est bien sûr d'un facteur moindre puisque la loi est en T4 : avec une densité d''énergie cent fois plus importante, la température exprimée en kelvins est augmentée d'un facteur 1001/4, soit dans les 3,2. Donc Vénus qui sans effet de serre mais avec un fort albédo aurait une température de surface de l'ordre de -45 °C (c'est bien moins 45), soit dans les 230 K, voit sa vraie température de surface portée à 230 x 3,2, soit dans les 730 K, c'est-à-dire 460 °C.

 

Sur Terre, les effets sont bien sûr très atténués, mais c'est la même idée : les gaz à effet de serre prolongent le temps de séjour de l'énergie envoyée par le Soleil, ce qui augmente la température.

 

il y a 16 minutes, Daube-sonne a dit :

Même souci, les lois de la thermodynamique décrivent cela ; le bilan va dans le sens du chaud vers le froid.

 

Allez dire cela aux gens qui étudient la couronne solaire. La surface du Soleil est à 6000 K et la couronne à plus d'un million.

 

il y a 52 minutes, Daube-sonne a dit :

S'il n'y avait aucun gaz à effet de serre dans notre atmosphère il y aurait quand même un gradient de température avec au sol une t° plus élevé

 

En toute rigueur cela dépend. La température au sol est plus élevée qu'en altitude parce que le chauffage se fait par le sol. Mais rien n'assure que ce suit le cas (exemple : la stratosphère, chauffée par le haut).

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il y a 6 minutes, dg2 a dit :

Allez dire cela aux gens qui étudient la couronne solaire. La surface du Soleil est à 6000 K et la couronne à plus d'un million.

 

Ah ça, ça m'intéresse... Je m'espique : quand on envoie une sonde sur Vénus ou vers le Soleil, on dit "ça va chauffer, ça va tout fondre et toupété", OK, c'est clair.

 

Mais un truc m'a toujours intrigué : il est clair que n'importe quelle sonde un peu solide peut traverser la couronne, malgré sa température de 1 million de degrés, alors que personne de sérieux n'envisage d'aller se balader dans la photosphère, "mille fois" plus froide.

 

Evidemment, c'est lié à la différence de densité des deux milieux,  mais ya pas une sorte de loi pour dire, en quelque sorte, la "température ressentie en vrai" par une sonde qui explorerait tel ou tel milieu ? Parce qu'à ma connaissance (sauf erreur ?) le milieu intergalactique, par endroits, est porté à des millions de kelvin aussi, mais comme c'est un milieu "vide", on s'en fout complètement...

 

 

 

 

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Il y a 4 heures, dg2 a dit :

Peut-être faudrait-il que vous évitiez de jargonner car j'ai le sentiment que vous ne maîtrisez pas tous les concepts utilisés.

 

Évitez ce ton condescendant ça n'apporte rien au arguments.

 

Il y a 4 heures, dg2 a dit :

le transfert d'énergie n'est pas uniquement radiatif.

 

Au dessous d'une certaine altitude (~8km ?) il n'est même pas radiatif du tout ou de façon négligeable. J'ai juste dit que ce n'était pas une simple convection (comme un courant global), les échanges se font bien par convections, mais avec une force de gravitation (le poids des couches supérieures) qui s'y opposent ; un équilibre s'installe. D'où en permanence, les couches basses plus chaudes (car plus comprimées) que les couches d'altitudes. Gaz à effet de serre ou non.

 

Il y a 4 heures, dg2 a dit :

Et oubliez tous ces trucs de détente adiabatique qu'à mon avis vous ne comprenez pas, ce sera plus simple.

 

C'est une blague !?

 

Il y a 4 heures, dg2 a dit :

Hé bien, c'est le B.A.-BA de l'effet de serre, non ? Le rayonnement infrarouge émis par la surface est pour partie renvoyé vers l'espace et pour partie renvoyé vers le sol, qui reçoit donc en tout plus  de rayonnement, etc. Prenez l'exemple de Vénus. Je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais dans mes souvenirs, la haute atmosphère de Vénus a un très fort albédo au point que la lumière visible qui atteint sa surface es inférieure à celle reçue par la Terre (et en fait pas très différente de celle reçue à la surface de Mars). Donc Elle reçoit dans les, disons, 150 W/m2. Or sa surface est à quelque chose comme 450 °C (je vous laisse choisir le chiffre exact, peu importe). Comme le flux rayonné en surface est donné par σ T4, cela nous donne dans les 15000 W/m2, c'est-à-dire grosso modo 100 fois plus que le flux initial reçu. Parce que les 150 W/m2 reçu sont renvoyés vers le haut mais que seule une petite partie s'échappe, une grosse partie de ces 150 W/m2 est donc renvoyée vers le bas. Le sol la renvoie vers le haut, mais à nouveau seule une petite partie s'échappe, le reste étant renvoyé vers le bas et ainsi de suite. Au final sur Vénus, le sol reçoit 1% de son énergie par insolation directe et 99% par l'atmosphère. Mais sans ce 1%, le 99% n'existe bien évidemment pas. 

 

Ce n'est pas mon B.A BA, désolé :D dans ma conception ce n'est pas le sol, source de chaleur via le rayonnement solaire, qui chauffe l'atmosphère. Avec cette chaleur qui remonte et des flux qui descendent à contre-courant (rebonds radiatifs des IR). Sans vous offenser c'est une conception fausse qui défie pas mal de lois de la physique.

 

Au-dessus du sol l'atmosphère est en équilibre entre sa pression qui exercent une force vers le haut et de l'autre la gravitation qui exerce une force vers le bas ; la température suit une loi linéaire fonction de l'altitude (le coefficient dépend de la composition des gaz, taux d'humidité principalement pour notre atmosphère).

Si le sol est à la même température que l'atmosphère à son niveau, rien ne se passe.

Si le sol est plus froid, il absorbe de la chaleur de l'atmosphère, celle-ci retrouve un nouvel équilibre par des courant (les vents).

Si le sol est plus chaud (chauffé par le soleil), il transmet ce surplus à l'atmosphère lui imposant un nouvel équilibre.

 

Le bilan positif de ces échanges dû à l'apport du Soleil finira par être évacué par radiation au-delà d'une altitude ayant une faible pression et permettant la radiation. (Évidemment ce n'est pas une altitude nette et bien définie c'est progressif). Il n'est pas nécessaire d'invoquer un courant ascendant quelconque ici pour se visualiser le flux montant du sol vers les hauteurs, puisque c'est un système global en équilibre permanent. On obtient localement des courants latéraux, ascendants ou descendants, bref tout ce que l'on constate en météo.

 

"L'effet de serre" qui réchauffe la température de la Terre résulte de la compression adiabatique des masses d'air au dessus du sol. le CO2 mais surtout l'eau jouent un rôle par leurs capacités calorifiques (le fait d'absorber les IR entre autre), faisant augmenter la pression (du coup la température) ; la zone radiative est plus haute en altitude.

 

Bref votre conception où l'entière chaleur de l'atmosphère provient d'un effet de yoyo des IR dû aux gaz à effet de serre est ... trop médiatiquement véhiculée malheureusement. La preuve, Jean Louis Dufresne, donne cette explication de façon pédagogique, mais quand il faut expliquer la saturation de l'absorption du CO2 il vient à l'explication de l'effet de serre "adiabatique".

Malheureusement c'est bâclé est peu expliqué.

 

Ce que je reproche à la version "pédagogique" c'est qu'elle laisse penser que c'est le piégeage des rayons solaires, à lui tout seul,  qui chauffe l'atmosphère et que les échanges se font par radiations... C'est grotesque et pas si pédagogique je trouve.

 

 

Amicalement, Vincent

 

 

 

Modifié par Daube-sonne

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Il y a 5 heures, dg2 a dit :

Et oubliez tous ces trucs de détente adiabatique qu'à mon avis vous ne comprenez pas, ce sera plus simple.

 

Il me semble que ce truc est à la portée de presque tout le monde, si on veut bien se donner la peine de l'expliquer simplement.

La compression adiabatique, c'est la pompe à vélo qui brule les mains quand on pompe vraiment ( très ) fort, et la détente adiabatique c'est le principe même du frigo.

https://open.crea-learning.com/mod_turbolead/mod/crealearning/reader.php?n=NTE3OSYyMjQ1NQ%3D%3D

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Le 11/12/2019 à 12:48, dg2 a dit :

chez quelques abrutis climatosceptique notoires.

 

Bonsoirs

 

Serait ce des futurs  illustres inconnus ou au moins on peut  l'espérer?

 

Merci pour tes excellentes contributions.

 

Bon ciel,

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Il y a 6 heures, Daube-sonne a dit :

Si le sol est plus froid, il absorbe de la chaleur de l'atmosphère, celle-ci retrouve un nouvel équilibre par des courant (les vents).

Si le sol est plus chaud (chauffé par le soleil), il transmet ce surplus à l'atmosphère lui imposant un nouvel équilibre.

Donc le sol et l'atmosphère qui est au dessus de lui échangent de la chaleur. OK

Il y a 6 heures, Daube-sonne a dit :

"L'effet de serre" qui réchauffe la température de la Terre résulte de la compression adiabatique des masses d'air au dessus du sol

Donc (la compression étant adiabatique) les masses d'air au dessus du sol n'échangent pas de chaleur avec celui-ci. OK

 

ha ben non finalement, pas OK. Elle est adiabatique la compression ou bien elle l'est pas ? Faudrait savouare ...

Modifié par PascalD

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il y a une heure, PascalD a dit :

ha ben non finalement, pas OK. Elle est adiabatique la compression ou bien elle l'est pas ? Faudrait savouare ...

 

:D

Dans la vraie vie rien n'est parfait, comme la pompe à vélo, la compression "adiabatique" finit quand même par te chauffer les mains et donc échanger de la chaleur.

 

D'ailleurs a-t-on un exemple de compression totalement adiabatique, dans la vraie vie ?

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gradient_thermique_adiabatique

Le modèle n'est pas la réalité...

Modifié par Daube-sonne

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Dans l'exemple de la pompe à vélo l'approximation est justifiée parce que la compression est rapide alors que l'échange de chaleur vers l' extérieur (essentiellement par conduction) est beaucoup plus lent.

Dans l'exemple de l' atmosphère, il me semble que cette approximation est vachement moins justifiée (euphémisme).

Dit autrement: On ne peut pas réduire la thermodynamique de l' atmosphère à une compression/détente adiabatique. Et certainement pas construire un modèle météo ou climatique valide en se limitant à cette contribution. Et donc, ce qui suit est tellement caricatural que c'est probablement complètement faux. 

Il y a 14 heures, Daube-sonne a dit :

"L'effet de serre" qui réchauffe la température de la Terre résulte de la compression adiabatique des masses d'air au dessus du sol

Modifié par PascalD

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Un échange de chaleur par conductivité (sol - air) est très lent par rapport à une réponse dans un même éléments (convection dans un gaz).

L'interface fait une barrière réduisant fortement les vitesse d'échange.

 

Les températures sur de l'asphalte en plein été peuvent dépasser les 60°, l'air reste à 35°c car il ya des mouvements convectifs, refroidissants très rapidement les fines couches d'air en contact avec le sol.

 

On voit bien que l'air garde une certaine stabilité de part ses mouvements convectifs rapides. La conduction ne faisant pas le poids.

 

Après moi je n'invente rien je vous propose de regarder la théorie thermodynamique de l'atmosphère.

Modifié par Daube-sonne

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Il y a 10 heures, Daube-sonne a dit :

D'ailleurs a-t-on un exemple de compression totalement adiabatique, dans la vraie vie ?

 

Evidemment... y'a des gens qui prennent de l'insuline tous les deux jours, donc oui, des exemples, y'en a plein.

 

 

 

 

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Il y a 2 heures, Superfulgur a dit :

y'a des gens qui prennent de l'insuline tous les deux jours, donc oui, des exemples, y'en a plein

 

Perso j'en ai connu plusieurs (dont une rue Duquesne)..

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Il y a 23 heures, Superfulgur a dit :

 

Evidemment, c'est lié à la différence de densité des deux milieux,  mais ya pas une sorte de loi pour dire, en quelque sorte, la "température ressentie en vrai" par une sonde qui explorerait tel ou tel milieu ? Parce qu'à ma connaissance (sauf erreur ?) le milieu intergalactique, par endroits, est porté à des millions de kelvin aussi, mais comme c'est un milieu "vide", on s'en fout complètement...

 

Re,

C'est exactement ça.

La  température  dans  des  régions lointaines peut  atteindre  des  milliers  de  degrés.  Cependant,  comme  il  y  a  si  peu de  gaz  dans  la  zone  la  plus  élevée,  la  quantité  de  chaleur  qu’elle  contient  est  négligeable.

 

Tiré de Wikipédia : Entre 100 et 150 kilomètres d'altitude, le dioxygène moléculaire absorbe l'ultraviolet solaire de très courtes longueurs d'onde (entre 100 et 200 nm). En résulte une augmentation de température avec l'altitude qui oscille entre 300 °C et 1 600 °C selon l'activité solaire. Les températures sont élevées, mais la densité de matière est extrêmement faible, ce qui fait que, pour la peau humaine, l'effet de cette température est négligeable. En effet, la température ressentie avoisine les 25 °C.

 

Amicalement,

Vincent

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Le 30/09/2020 à 09:03, PascalD a dit :

On ne peut pas réduire la thermodynamique de l' atmosphère à une compression/détente adiabatique. Et certainement pas construire un modèle météo ou climatique valide en se limitant à cette contribution.

 

Je réponds à votre édition.

 

Je ne décrivais que le principe général, la théorie complète est plus complexe, je vous laisse vous renseigner. La théorie simpliste qui consiste à faire faire des rebonds aux IR ne vous perturbe pourtant pas, c'est simple, c'est beau, c'est magique ;)

 

Si je peux piquer votre curiosité :

Les lois de la physique sont claires ; on ne peut pas réchauffer l'eau d'un bain à 30°C en rajoutant de l'eau à 30°C. C'est valables pour la conduction, la convection et la radiation. Impossible également d'imaginer un phénomène de radiations avec l'agitation des molécules à la pression du sol...

 

Bien amicalement,

Vincent

 

  • Confus 1

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Il y a 3 heures, Daube-sonne a dit :

La théorie simpliste qui consiste à faire faire des rebonds aux IR ne vous perturbe pourtant pas, c'est simple, c'est beau, c'est magique ;)

Non c'est de la physique.

Si on prends comme système toute la planète y compris l'atmosphère, les seuls échanges de chaleur entre le système et l' environnement se font par rayonnement. Il est donc légitime de se préoccuper des sources de rayonnement, et de la façon dont les IR rebondissent ;)

Si on prends comme système  l' atmosphère seule, ça se complique. Et si on prends comme système un petit volume d'atmosphère, là que ça se complique drastiquement :):)

Modifié par PascalD
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3 hours ago, Daube-sonne said:

Je ne décrivais que le principe général, la théorie complète est plus complexe, je vous laisse vous renseigner. La théorie simpliste qui consiste à faire faire des rebonds aux IR ne vous perturbe pourtant pas, c'est simple, c'est beau, c'est magique

 

OK, prochaine étape, l'effet de serre n'existe pas ??

Modifié par brizhell
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il y a 36 minutes, PascalD a dit :

Non c'est de la physique.

Si on prends comme système toute la planète y compris l'atmosphère, les seuls échanges de chaleur entre le système et l' environnement se font par rayonnement.

Tout a fait d'accord !

 

Mais nous ne parlions pas de cela...

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Ben si. D'ailleurs dans le sujet d'origine, y'avait même pas d'atmosphère.

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