Motta

Découverte d'un trou noir de masse inexpliquée

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A la lecture des compte rendus sur les sites de "ça se passe là-haut" et C&E, c'est vraiment une très belle découverte, étayée par deux années d'observations.

C&E signale que l'étoile est observable par les amateurs :

 

https://www.cieletespace.fr/actualites/decouverte-d-un-trou-noir-impossible-dans-la-voie-lactee

 

extrait :
Un astre observable par les amateurs
L’étoile de type B qui gravite autour du trou noir est certes anonyme mais elle est assez brillante pour être observée par des amateurs. Elle se trouve dans la constellation des Gémeaux et atteint la magnitude 11,5, ce qui est visuellement accessible sans difficulté à tout télescope de 100 mm de diamètre. En photo, c’est encore mieux ! Nous avons recherché l’astre à partir de ses coordonnées galactiques données dans l’article scientifique et il semble que ce soit GSC 01877-00743, dont les coordonnées équatoriales sont : AD = 6 h 11,818 m et D = +22° 49,547’.

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Observation remise en question finalement... Mais dans un papier pas encore validé, donc à suivre.

 

Néanmoins :

 

https://www.numerama.com/sciences/578998-un-trou-noir-impossible-dans-la-voie-lactee-de-nouvelles-questions-entourent-la-decouverte.html

 

Extraits :

 

A-t-on vraiment découvert un trou noir que l’on croyait « impossible » dans la Voie lactée ? Une nouvelle étude, publiée sur la plateforme arXiv.org le 8 décembre 2019, remet en question cette affirmation. La masse de ce trou noir a été estimée à 70 fois celle du Soleil, dans une première étude publiée le 27 novembre dans Nature (il faut préciser que ce texte, contrairement à l’étude la plus récente, a fait l’objet d’une relecture par des pairs).

 

Le trou noir identifié est situé dans un système binaire, baptisé « LB-1 ». Selon les auteurs de la nouvelle étude, « il est hautement improbable que le trou noir dans ce système ait la masse extrême initialement suggérée. Au lieu de cela, il semble être plus représentatif de la population de trous noirs binaires typiques attendue dans notre galaxie. »

 

(...)

 

Si le trou noir avale de la matière, celle-ci est chauffée dans son disque d’accrétion, ce qui permet de détecter des rayons X. C’est l’un de ces couples qui a été observé. « On a vu une étoile en train de tourner autour de quelque chose d’invisible. La mécanique céleste est claire : on peut en déduire la masse de l’autre objet. Mais cela implique de connaître la masse de l’étoile. C’est l’une des objections du nouvel article : on n’est pas certain de cette masse », résume notre interlocuteur.

 

L’article publié fin novembre dans Nature s’achève par une présentation des limites que les auteurs reconnaissent eux-mêmes à leur travail. On sait que l’étoile tourne en 80 jours autour du trou noir. « La forme de son orbite est circulaire, décrit Pierre Henriquet. Or, la forme d’une orbite donne des indications sur la manière dont un système binaire s’est formé. » Il existe deux cas de figure.

L’orbite est circulaire : « le couple a des chances d’être ensemble depuis le début, il était formé par deux étoiles, dont une qui a explosé et est devenue un trou noir », détaille Pierre Henriquet,

Soit l’orbite est très elliptique : « le trou noir était plus probablement seul et il a capturé l’étoile qui est passée près de lui ».

 

Pour LB-1, l’orbite est circulaire. Mais le binôme est-il vraiment soudé depuis le début ? Pierre Henriquet nous explique pourquoi cela semble compliqué : « un trou noir de 70 masses solaires signifie qu’il a fallu une très grosse étoile. Autrement dit, l’orbite pose problème car elle n’est pas très compatible avec la masse gigantesque du trou noir. Les auteurs de la première étude proposent des alternatives pour l’expliquer et présentent honnêtement leurs interrogations. »

 

Quels sont les contre-arguments avancés dans la deuxième étude ? Ils sont au nombre de trois (ils sont présentés dans cet ordre, mais il n’y a pas de hiérarchie en terme d’importance).

 

  • « Le premier, qui est assez technique, concerne la mesure de l’hydrogène dans une certaine longueur d’onde. Cette mesure est compliquée à faire et il y aurait des marges dans l’interprétation qu’en fait la première étude », résume Pierre Henriquet.

 

  • La deuxième critique concerne la masse de l’étoile : « selon la simulation du deuxième groupe de chercheurs, il n’est pas improbable que l’étoile ait une masse plus faible qu’annoncé (8,5 masses solaires) », poursuit le médiateur scientifique.

 

  • Enfin, la troisième objection est bien plus rédhibitoire car elle porte sur la mesure de la distance de l’étoile. « Les mesures ont été faites avec les données du satellite Gaia. Dans la première étude, les chercheurs disent que la mesure de la distance de l’étoile est fausse. Or, les auteurs de la nouvelle étude démontrent que la mesure de Gaia est juste et que l’étoile se trouve donc moins loin », ajoute Pierre Henriquet.

 

........

 

Conclusion du papier : il n'est pas impossible que l'on soit face à un TN dont la masse serait plus classique.

 

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