jldauvergne

Est ce que l'on perd en résolution avec une matrice de bayer ?

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il y a 1 minute, lyl a dit :

Le bayer drizzle fonctionne car on a une information commune entre les canaux B et G ainsi que G et R, c'est l'entropie conjointe due au recouvrement des filtres

J'ai l'impression que tu n'as compris cette notion de Bayer Drizzle.
Je ne vois pas ce que l'entropie vient faire ici, elle se fait manger à toutes les sauces dans ce fil. L'entropie conjointe encore moins (surtout que cette notion porte sur 2 variables aléatoires non liées). Si possible ce serait bien d'arrêter avec ce concept droping, à moins de l' étayer, l'expliquer, le justifier et l'argumenté, que l'on voit si c'est pertinent et que l'on apprenne quelque chose le cas échéant, car là ça n'apporte rien à la discussion je trouve.


Le bayer drizzle tel que je le comprends c'est recaler les images entre elles sans dbayeriser, du coup à l'arrivée, aléatoirement en chaque point de l'image, on a eu tantôt le filtre v, tantôt le b et tantôt le r. Un peu comme si dans chaque couche les pixels se remplissent petit à petit au gré du dithering ou de la turbu. Du coup on reconstruit une vraie information RVB en chaque point, c'est comme si on avait passé un jeu de filtres RVB, sauf que l'information verte est 2 fois plus qualitative que B ou R. Si au lieu d'avoir une matrice RVB on avait une matrice SHO ça fonctionnerait également. 

 

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il y a 28 minutes, jldauvergne a dit :

J'ai l'impression que tu n'as compris cette notion de Bayer Drizzle.
Je ne vois pas ce que l'entropie vient faire ici, elle se fait manger à toutes les sauces dans ce fil. L'entropie conjointe encore moins (surtout que cette notion porte sur 2 variables aléatoires non liées). Si possible ce serait bien d'arrêter avec ce concept droping, à moins de l' étayer, l'expliquer, le justifier et l'argumenté, que l'on voit si c'est pertinent et que l'on apprenne quelque chose le cas échéant, car là ça n'apporte rien à la discussion je trouve.

 

L'expertise en traitement du signal et traitement de l'information c'est mon domaine.

Si tu ne veux faire aucun effort à lire les références minimales (souvent simple wikipedia) que je mets, j'en suis désolée pour toi par ce que c'est le concept qui a servi de base à la création de ces techniques comme le bayer drizzle qui a été créée pour Hubble.

Myriam

ing en micro-électronique et traitement du signal

master en technologie de l'information, INT France Telecom.

ancien conseil en technique de compression de données pour la Maison de la Radio.

ayant participé au test du codec HEVC.

Modifié par lyl

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il y a 5 minutes, lyl a dit :

Si tu ne veux faire aucun effort à lire les références minimales (souvent simple wikipedia) que je mets, j'en suis désolée pour toi par ce que c'est le concept qui a servi de base à la création de ces techniques comme le bayer drizzle qui a été créée pour Hubble.

dans ton dernier message point de référence. Mais quand j'en cherche une je vois que ça n'a pas grand chose à voir avec ce que tu dis (entropie conjointe et recouvrement de 2 filtres bayer).
Hubble ne fait pas du bayer-drizzle, mais du drizzle simple. Ce n'est juste pas la même chose. 
Je veux bien que le traitement de l'information soit ton domaine, c'est super, bravo. Mais au bout de 3 pages, seul @Philippe Bernhard a apporté une réponse précise par rapport à ma question de départ, qui était de savoir ce que le stacking apporte lorsqu'il y a 30% de différente en résolution entre les images brutes n&b et bayer. L'énoncé est simple. 
Bref on va pas se fâcher, mais si on pouvait rester dans le sujet avec des apports concrets plutôt que des digression théoriques qui n'ont pas de lien direct avec le sujet, ce serait bien. Ça peut éviter à terme que la réponse soit noyée dans une avalanche de digressions et de hors sujet (c'est juste mon point de vu, après chacun reste libre de poster ce qu'il veut). 

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il y a 30 minutes, jldauvergne a dit :

Mais au bout de 3 pages, seul @Philippe Bernhard a apporté une réponse précise par rapport à ma question de départ

C'est faux, tu ne l'as pas lu ou pas compris et j'ai indiqué la méthode avant Philippe.

Vert : demi flux, -3dB de perte sur la qualité du signal (à minima)

Bleu : quart de flux, -6dB de perte à minima

Rouge : quart de flux, -6db de perte à minima

à compter : le type d'image à traiter => sa répartition en fréquence, j'ai donné à titre indicatif un spectre de Jupiter que tu affectionnes et des courbes de QE de capteurs. Ça sert pour déterminer l'efficacité de chaque couleur.

à compter en plus (c'est à dire dans le sens positif), l'entropie conjointe des couleurs, c'est à dire par exemple la quantité d'information dont le signal rouge dispose pour complémenter l'information du vert.

Modifié par lyl

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Maintenant, l'explication de l'information extraite par le drizzle : sur un pixel bayerisé (RGGB) on est en sous-échantillonnage par rapport au N&B (4 pixels N&B pour 1 pixel bayer)

c'est le principe expliqué dans la méthode de Fruchter & Hook pour Hubble.

Récupérer/reconstituer l'information non-partagée du Rouge vers le Vert (je reste dans cet exemple partiel)  pour reconstituer un sub-photosite vert sur la position du photosite rouge.

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il y a 12 minutes, lyl a dit :

C'est faux, tu ne l'as pas lu ou pas compris et j'ai indiqué la méthode avant Philippe.

Tu parlais de flux, pas de résolution alors que ma question portait bien sur la résolution, donc non tu n'as pas du tout parlé de la méthode bayer-drizzle. Pour savoir que l'on est efficace à 1/2 dans le vert et 1/4 en B et R je n'ai pas besoin d'aide. Tes conversions en db ne sont pas bonnes en passant c'est -6db en v et 12 db en B et R. 

Tu peux parler d'information conjointe ou de recoupement d'information pour les filtres de bayer qui se chevauchent, pas de soucis. Mais ce n'est n'a rien à voir avec de l'entropie conjointe, ... Au contraire l'entropie conjointe fait référence à la quantité d'information de 2 variables aléatoires (et donc sans interdépendance l'une avec l'autre). 

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il y a 3 minutes, jldauvergne a dit :

l'entropie conjointe, ... Au contraire l'entropie conjointe fait référence à la quantité d'information de 2 variables aléatoires (et donc sans interdépendance l'une avec l'autre). 

En traitement de l'information : bien sûr que si, il y a interdépendance par le biais du chevauchement de la bande passante.

c'est conjoint ... parce qu'il y a partage

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il y a 21 minutes, lyl a dit :

Maintenant, l'explication de l'information extraite par le drizzle : sur un pixel bayerisé (RGGB) on est en sous-échantillonnage par rapport au N&B (4 pixels N&B pour 1 pixel bayer)

c'est le principe expliqué dans la méthode de Fruchter & Hook pour Hubble.

Et non toujours pas. Le drizzle à la Hubble vise vraiment à augmenter la résolution de l'image en nombre de pixel (mais aussi en résolution spatiale en cas de sous échantillonnage). Le principe est très simple en fait, selon qu'une étoile se forme centrée sur un pixel ou à cheval entre deux, la réponse du capteur n'est pas la même et ces deux informations permettent de retrouver proprement l'information à une échelle plus petite que l'échantillonnage de départ. On va typiquement augmenter la résolution de l'image x2 comme ça. 
En bayer drizzle si l'image faisait 1 millions de pixels au départ, elle fait toujours 1 millions de pixels à l'arrivée. L'opération vise juste à compenser la perte de 30% que l'on a avec les algo classiques de dématrissage  par rapport à du monochrome. Ce n'est juste pas le même algo. Après il est probablement possible de cumuler les 2 algo si on a beaucoup de signal, pour aller au delà de l'échantillonnage de la matrice de bayer. 

Modifié par jldauvergne

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il y a 6 minutes, lyl a dit :

c'est conjoint ... parce qu'il y a partage

Tu confonds la définition du mot conjoint dans le dico et celle en science. Là le mot conjoint désigne le fait de considérer l'entropie sur un ensemble de 2 variables, point barre. Rien à voir avec une intrication des deux variables.

Modifié par jldauvergne

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il y a 6 minutes, jldauvergne a dit :

Le drizzle à la Hubble vise vraiment à augmenter la résolution de l'image en nombre de pixel (mais aussi en résolution spatiale en cas de sous échantillonnage).

Le drizzle à la Hubble vient du fait que tu as des instruments figés.

à F/D fixe vs taille de pixel fixe.

 

Dans la conclusion de Fuchter et Hook le principe est :

 

Citation

Drizzle provides a flexible, efficient means of combining dithered data that preserves photometric and astrometric accuracy, obtains optimal signal-to-noise ratio, and approaches the best resolution that can be obtained through linear reconstruction.

 

L'implémentation technique du bayer drizzle cible le même objectif.

 

Quand tu n'as pas moyen de choisir le meilleur f/D en fonction des conditions de capture (temps d'exposition, turbulence)

=> tu peux jouer avec le Bayer Drizzle pour profiter du S/B restant pour extraire un peu plus d'information en sub-pixelisant.

 

L'implémentation technique ne m'intéresse pas (j'ai pas le temps pour ça), on peut faire confiance à la pertinence de l'algorithme choisi pour ça.

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il y a 8 minutes, lyl a dit :

L'implémentation technique du bayer drizzle cible le même objectif.

Tu ne peux pas juste extraire une phrase d'un corpus pour dire que c'est pareil :) Le drizzle est défini par ce corpus en entier et non par un de ses fragments. 
De surcroît, comme l'a souligné Philippe, le bayer drizzle n'est pas la méthode qui permet d'obtenir the "optimal signal-to-noise ratio". Donc ça ne colle pas avec cette définition très générale.

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il y a 35 minutes, lyl a dit :

Le drizzle à la Hubble vient du fait que tu as des instruments figés.

à F/D fixe vs taille de pixel fixe.

Je ne comprends pas ce que tu entends par instrument figé, il y a plusieurs instruments sur le télescope et ça a évolué dans le temps. 
Le drizzle à la Hubble vient surtout de l'absence d'atmosphère et surtout du fort sous échantillonnage du télescope. 
Il est à 0,04"/pixel (sur le canal UVIS, c'est moins en IR avec 0,13), donc en gros un facteur 2 en dessous de la règle de Shannon. C'est juste 2 x plus fin en échantillonnage que ce que je mets sur mon télescope alors que Hubble est 10x plus gros. De mon côté je pousse un peu haut, mais Hubble est franchement bas.

Modifié par jldauvergne

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Si je puis emmètre mon avis sur le sujet :

L'échantillonnage à l'acquisition est la base du problème, il faut que l'information de la PSF soit dans l'image résultante sans trop sur-échantillonner.

Je ne connaissais pas le bayer-drizzle, j'ai donc regardé et effectivement c'est un plus en visuel sur l'image résultante en CP,  les étoiles ont un bord plus propre en trichromie (elle sont plus "blanche" jusqu'au bord).

Mais les lois de l'optique montre que le diamètre de la PSF est proportionnel à la longueur d'onde. Donc il est logique que le rouge déborde du disque vert ou jaune et le bleu à l'intérieur. Ce n'est donc pas une aberration chromatique, pour moi au contraire c'est le garant d'une bonne image HR couleur.

Le  bayer-drizzle supprime ce phénomène. Ce type de traitement dénaturerait l'image en HR planétaire ? C'est une question que légitiment on peut se poser.

 

La caméra NB avec 3 séquences avec filtres RVB multiplie par 3 le temps total d'exposition. Hors on est limité par la rotation de la planète même avec une dérotation avec WinJPOS.

Reste le prisme des tri-CCD avec 3 caméras simultanées. Le prix et l'informatique doivent suivre ...

Dans tous les cas la PSF rouge reste plus grande que pour les autres couleurs et la bleu reste la plus petite.

 

Pour une caméra couleur on peut dire que les pixels rouge ou bleu sont de 1 sur 4, soit 25% par rapport à une caméra NB. Pour une QHY 5L-II c entre le vert et le bleu il y a un rapport de longueur d'onde 460/550 = 0.83.  Si K = 5 pour le NB on obtient un équivalent de K = 5*0.83*25% = 1.04

Pour le rouge on passe à 610/550 = 1.11,   K devient 5*1.11*25% = 1.13

Pour le vert K devient 5*1*50% = 2.5

Ce type de calcul donne l'échantillonnage réel par rapport à un échantillonnage NB du tableau K.

On peut trouver le bon échantillonnage pour qu'une caméra couleur corresponde à l'échantillonnage NB choisi, donc son équivalent en résolution.

Il reste toujours les limites du nombre d'images/s fonction du rapport signal/bruit et intensité objet/sensibilité caméra au travers du télescope.

 

Après au final après les post traitements, si l'image avec la caméra couleur semble trop grande (comme floue), il reste toujours la possibilité de la réduire par division géométrique (ou bining) pour lui attribuer une résolution proche du pixels améliorant seulement la restitution visuelle et sans ce que certains appellent les aberrations chromatiques, l'essentiel c'est que l'information HR soit dans le cumul des images et restituée au final  tout en correspondant au limites du télescope.

 

PS mon meilleur résultat obtenu en de-bayerisation est l’algorithme IVG de RawTherapee . Mais je ne sais pas à quoi il correspond.

 

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Bonsoir,

 

Attention au Drizzle,. Il ne faudrait pas le considérer comme le Graal du traitement d'images.

Dans la doc de Prism il y a un bon résumé des conditions  indispensables pour que le Drizzle soit efficace ;

( sinon il ne fera pas mieux que des algo plus classiques )

 

------------------------------------------------

But : Addition d'images sous-échantillonnées par la technique du drizzle. La résolution de l'image résultante sera alors artificiellement meilleure que chacune des N images de départ, décalées statistiquement les unes par rapport aux autres.

C'est une fonction très puissante, qui consiste à compositer efficacement des images individuelles provenant d'un système optique/détecteur sous-échantillonnant, c'est à dire un système optique/détecteur qui produit des images trop fines parce que la focale est trop courte ou que les pixels sont trop grands.

Le but du Drizziling est d'additionner ces images sans perdre leur résolution initiale en profitant du fait qu'elles sont sous-échantillonnées et en nombre suffisant.

-------------------------------------------------

 

On est rarement dans ce cas de figure en planétaire (solaire ou lunaire) haute-résolution.

Ce peut être plutôt une situation de prise de vue en Ciel-Profond classique.

 

Je pense programmer un Drizzle prochainement, on en reparle...

 

Lucien

Modifié par Lucien
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C est entendu, c'est ce que j ai précisé plus haut. On ne parle pas de drizzle classique mais de bayer drizzle ce qui est différent.  

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il y a 30 minutes, Lucien a dit :

Ce peut être plutôt une situation de prise de vue en Ciel-Profond classique.

Oui, je l'avais trouvé implémenté sur Deep Sky Stacker, j'expérimentais les réglages à l'époque.

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il y a 40 minutes, jldauvergne a dit :

bayer drizzle

JLD je crois que tu peux trouvé la réponse tout seul, il te suffit de traiter une de tes vidéos couleur avec ta méthode de de-bayer classique et le refaire avec le bayer drizzle. Au final tu devrais nous annoncer s'il y a vraiment un plus. ;)

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il y a une heure, CPI-Z a dit :

JLD je crois que tu peux trouvé la réponse tout seul, il te suffit de traiter une de tes vidéos couleur avec ta méthode de de-bayer classique et le refaire avec le bayer drizzle. Au final tu devrais nous annoncer s'il y a vraiment un plus.

Pas certain que j'ai du stock mais surtout avec quoi on traite ça ? Pixinsight le fait sur étoile et je ne suis pas utilisateur de ce logiciel, son ergonomie me rebute. Après possible que as3 fasse déjà ça sans qu'on le sache ?

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@jldauvergne Jean-Luc, non, si tu dematrices chaque image avant alignement et emplilement et donc à la limite ne faire que du drizzle 2x la résolution ne sera pas bonne.

 

le bayer-drizzle x1 garde vraiment LA résolution du pixel SI et SEULEMENT SI on paramètre l’algorithme pour optimiser la résolution et non le rapport Signal sur bruit. Et ça se démontre assez bien sur une pile de 200 images (A7s ou A7III par exemple) et on peut obtenir les 2 extrêmes.

La perte de S/B est conséquente si on veut la résolution optimale. Il faut beaucoup plus d’images.

 

je suis en plein dessus en ce moment car je teste 2 softs (APP et Pixinsight) sur ce mode bien précis en vue du stage AIP de février. C’est même assez impressionnant de voir l’effet des paramètres sur le résultat. Je connais très (très) bien les 2 softs, donc pas de souci. 

 

Ca devrait fonctionner en planétaire (il n’y a pas de raison que ça merdouille) mais il faut que ça soit géré par le soft, et je ne suis pas sur que les logiciels « planétaires » gèrent ce mode alors qu’en ciel profond, ça existe depuis longtemps (DSS le faisait) mais l’algo s’est vraiment amélioré sous Pixinsight et AstroPixel processor 

 

Modifié par Philippe Bernhard
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il y a 23 minutes, Philippe Bernhard a dit :

Jean-Luc, non, si tu dematrices chaque image avant alignement et emplilement et donc à la limite ne faire que du drizzle 2x la résolution ne sera pas bonne.

 

le bayer-drizzle x1 garde vraiment LA résolution du pixel SI et SEULEMENT SI on paramètre l’algorithme pour optimiser la résolution et non le rapport Signal sur bruit. Et ça se démontre assez bien sur une pile de 200 images (A7s ou A7III par exemple) et on peut obtenir les 2 extrêmes.

 

ok ça c'est intéressant, je pense que ça répond à ma question de départ. Merci !

AS3 est un sacré soft donc il fait peut être déjà ça, mais je ne suis pas certain. Je vais demander à Emil. 

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Très intéressant ce fil malgré les digressions..

Je me demande car j'ai pas vraiment compris en quelle mesure le fait de debayériser les fits ou ser d'une camera couleur en amont puis de stacker fait perdre en résolution.

Il y a aussi l'algo de dématricage qui doit jouer. AstroPixelProcessor possède un algorithme propriétaire qui semble faire gagner quelque chose (moins de bruit chromatique et résolution accrue) par rapport au mode bilinéaire classique : Adaptive Airy Disc.

DSS possède aussi le Bayer Drizzle / AHD / Superpixel : Quelle option choisir ?

Le bayer Drizzle divise la résolution de l'image par 2 (c'est ce qui est noté dans DSS).

 

Modifié par olivedob
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Il y a 19 heures, lyl a dit :

Tu as raison, je préfère qu'on reste côté chaîne optique, c'est le sujet, la numérisation dans la caméra n'en a pas besoin, le DAC n'utilise pas le filtre.

 

le filtre d'entrée est côté optique justement, soit un filtre de luminance, soir Ir cut, soit la lentille elle même ou le coating du miroir, le tout est de savoir à  quelle longueur d'onde ça coupe pour échantillonner plus de 2 fois plus serré avec un peu de marge pour éviter les repliement de spectre.

 

Mais sur quel critère ? car le pouvoir de résolution est toujours basé sur un critère plus ou moins empirique signifiant qu'on arrive à séparer 2 étoiles de même magnitude i.e. avec même figure d'Airy...

 

En pratique ça marche quand même pas mal du tout en prenant la limite de diffraction ou le critère de Dawes avec 15% de marge. Ça c'est le minimum vital pour ne pas être en sous échantillonnage.

Pour me rappeler facilement de l'échantillonnage mini sur le terrain, j'ai adopté une formule hyper simple :

 

e<= lamda / 10d

 

filtre de luminance : lambda = 400nm

D = 200mm par ex 

 

e <= 0,2 " 

 

ca c'est pour du monochrome.

 

Avec un capteur couleur on va devoir serrer un peu plus. d'expérience je sais que je gagne encore avec la 224 à pixel de 3,75 jusqu'à f/D 28 environ, mais avec une optique de course comme dis Jean Luc ci dessus.

 

Il y a 20 heures, patry a dit :

Hors une étoile (non résolue) et à distance respectueuse de l'artefact de la figure d'airy, est assez représentative de la fonction de dirac : un fond à zéro (le ciel) et une étoile qui fournit toute son énergie sur un unique pixel du détecteur.

 

heu...une étoile dans un télescope c'est la figure d'Airy. C'est ça le vrai signal à reproduire fidèlement en sortie par un échantillonnage suffisamment serré.

 

C'est toujours non résolu en optique (à part Betelgeuse et ses copines au VLT par interférométrie).

 

En planétaire (que tu connais bien) on essaie justement d'échantillonner suffisamment serré pour reproduire fidèlement ce que "voit" le télescope et profiter de son pouvoir séparateur au mieux. 

Transformer la figure d'Airy en diract, c'est un grave sous échantillonnage ou autre (filtre passe haut), en tout cas le signal de sortie n'a plus rien à voir avec l'entrée.

On peut pas dire qu'une étoile dans un télescope c'est un dirac, c'est justement le contraire : le télescope est incapable de reproduire un dirac à cause de la diffraction due au diamètre fini du télescope qui résulte en la figure d'Airy.

Mais tout ça on connaît tous vue qu'on s'acharne avec nos barlow pour trouver le bon échantillonnage en planétaire.

Modifié par olivdeso

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Il y a 6 heures, olivedob a dit :

AstroPixelProcessor possède un algorithme propriétaire qui semble faire gagner quelque chose (moins de bruit chromatique et résolution accrue) par rapport au mode bilinéaire classique : Adaptive Airy Disc.

DSS possède aussi le Bayer Drizzle / AHD / Superpixel : Quelle option choisir ?

Le bayer Drizzle divise la résolution de l'image par 2 (c'est ce qui est noté dans DSS).

 

Il y a 2 passes dans le bayer-drizzle :

1) on dématrice chaque image, on aligne, on empile en methode classique mais on note les paramètres d’alignement et d’empilement de chaque image. 

2) on repart de la brute calibrée N&B et on calcule le drizzle en appliquant les paramètres de chaque image. Mais on ajuste les paramètres de l’algo pour optimiser soit la résolution soit le S/B.

 

Donc, non, la résolution n’est pas divisée par 2 sauf peut-être sur DSS qui n’a AUCUN réglage de l’algorithme.

C’est très bien expliqué sur APP et Pixinsight 

Par contre, APP conseille entre 2 et 2.5 en top hat (de memoire, je n’ai pas le pc sous les yeux) ce qui donne un compromis trop doux pour moi. Je suis plutôt autour de 1.25 ou 1.5 pour mon compromis perso.

Sous pixinsight, les paramètres sont différents mais au final il y a l’embarras du choix, Les 2 logiciels offrent vraiment toutes les possibilités pour obtenir ce que l’on veut mais certaines options nécessitent un très grand nombre d’images et un dithering plus large 

 

 

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Il y a 6 heures, olivdeso a dit :

d'expérience je sais que je gagne encore avec la 224 à pixel de 3,75 jusqu'à f/D 28 environ,

Ce qui n'est pas loin de la règle que tu donnes augmentée de 30% de perte sur la matrice de bayer. On obtient en suivant cette logique f/25. Je suis proche de cette valeur f/24 et je peux affirmer que c'est insuffisant les bons soirs, ça recoupe ce que tu dis, à f/28. 

 

Il y a 6 heures, olivdeso a dit :

e<= lamda / 10d

Du coup il faut suivre cette logique comme règle de base et on peut se dire que l'on ajoute 10% de marge qui ne seront pas de trop les bons soirs et si on sait que l'on a une très bonne optique. 
Sur mon montage je reste un peu au dessus de ça dans la pratique avec e=L/16d à 400 nm. Mais bon, c'est aussi un compromis entre les deux capteurs que j'utilise d'une part, les contraintes du montage avec ADC, et d'autre part en grand fou je vise plutôt L=350 nm (dans la pratique je sais que je n'ai pas encore réussi à franchir le mur des 400 nm en résolution mais je ne m'avoue pas vaincu :) ). Je ne vais pas changer de montage en tout cas, en début de train optique il y a la barlow Clavé qu'utilisait notre très regretté Gérard dans les années 90.

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Jean luc, le mieux ne serait il pas de revenir aux sources ?

Sous IRIS (je connais moins ISIS mais ca doit marcher aussi), tu sépare ton flux en un tripler de flux R, G et B (commande split_rgb de mémoire). De là tu traite (en drizzle si tu veux ce serait bien) chaque plan (attention tu aura des résolutions différentes en RB et en G, donc il faudrait limiter le drizzle de la couche verte) et tu recombine le tout à la fin. Cela devrait bien donner le même résultat que le bayer drizzle et avec un peu d'analyse en déduire ce qui est fait dans d'autres softs (ou pas fait plutôt).

Comme il est acquis qu'en couleur on a un plus grand espacement entre les photosites, le drizzle est une bonne solution pour  combler ce manque et faire ce qu'un capteur mono obtient tout naturellement.

 

Il y a 6 heures, olivdeso a dit :

En planétaire (que tu connais bien) on essaie justement d'échantillonner suffisamment serré pour reproduire fidèlement ce que "voit" le télescope et profiter de son pouvoir séparateur au mieux. 

Transformer la figure d'Airy en diract, c'est un grave sous échantillonnage ou autre (filtre passe haut), en tout cas le signal de sortie n'a plus rien à voir avec l'entrée.

 

Je comprends ce que tu dis, mais à la base, le télescope ne "voit" pas une figure d'airy, c'est le fruit de sa fonction de transfert (sinon, tous les instruments verraient la même chose) depuis le dirac. Et le dirac c'est l'asymptote de ce que tu veux obtenir non ?

Si j'ai écrit que je transformait la figure d'airy en dirac c'est une maladresse de ma part.

 

Marc

 

 

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      Je vous remercie d'avance pour votre aide et vos réponses.
      Cordialement
      Marc
    • Par Laurent fd3
      Bonjour,
      Avant de commander un 150mm plan, qui peut paraitre grand pour un 500mm f3.3 seulement, mais j'ai l'intention de faire un peu de photo avec mon A7s...
      Quelle taille fond vos secondaires ?
      Laurent.
    • Par xmeex
      Bonjour à tous.
       
      Depuis l'acquisition d'un C11 en juillet 2023, j'ai renoué avec l'astro et je me suis lancé dans l'astrophoto planétaire.
      Comme beaucoup d'autres, Saturne et Jupiter m'ont fait de l'oeil (à moins que ça soit l'inverse).
      J'ai vite compris que sans collimation impeccable, pas de haute définition envisageable. Et un Schmidt-Cassegrain, c'est très sympa pour le planétaire, mais qu'est-ce que c'est sensible à la collimation !
      Par défaut, le secondaire du C11 est muni de 3 vis phillips.
      Par facilité et par peur de toucher la lame avec un tournevis dans le noir, je les ai remplacé par des bob's knobs de chez Pierro Astro.
      Quelle facilité de manipulation ! Maintenant, je n'avais plus qu'à m'entraîner pour que cet exercice devienne naturel et rapide.
      Je n'utilise que la collimation à la caméra, ce qui permet de faire les réglages et voir en même temps le résultat.
      Avec mon ciel très "mouvant", j'ai du quand même apprendre à être patient car impossible de voir la tâche d'Airy pour finaliser. Donc stacking de la vidéo de l'étoile, réglage/stacking/réglage ...
       
      Bref, le tour de main, maintenant, je l'ai. En revanche, je constate que ma collim ne tient même pas durant une session d'observation, ce que je considère quand même comme le minimum syndical.
       
      Le soucis, j'en suis persuadé, vient des vis boutons. Probablement légèrement trop fine et, malgré un serrage correct (pas trop pour éviter le trefoil), je ressens que c'est près à bouger. De plus, le ressenti entre les doigts du dernier serrage n'est pas satisfaisant. Je confirme finalement par l'expérience ce que j'ai pu lire quelques fois sur les forums. 
       
      La mort dans l'âme, je décide de revenir à des vis plus classiques, mais cette fois avec clé allen. J'opte pour des vis BTR en titane M3 0.5 / 12mm selon les spec Celestron. 10€ la vis frais de port compris ça pique mais je me dis "qu'est-ce que je risque" ?
       
      Et bien franchement, si vous avez ce soucis, allez-y !
      Les vis sont parfaitement ajustées au filet => bon suivi du réglage la clé allen est plus facile à manipuler que le tournevis et offre une sensation de serrage plus précise lorsqu'on peaufine au 32ème de tour. La collimation tient. Du moins durant ma session. Vu le démontage systématique, je revérifie en début de session et refait un réglage minime si nécessaire.  
      Pour info, la réf de mes nouvelles vis (or anodisé) : 
      https://www.bst-moto.com/vis-titane-chc-m3-x-0-5mm-x-12mm-art_fr_757162.html

       
      Bonne journée et bon ciel à tous.
       
      Xavier
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