symaski62

comète C/2019 Y4 (ATLAS) CRASH ! OMG !

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Hier soir au télescope, aucun fragment en visuel plus brillant que m=14, et les identifications MPC (+JPL) des noyaux A, B et surtout C et D ne me paraissent pas réelles - le graphique présenté (https://minorplanetcenter.net/C2019Y4_fragments.png)

semble identifier un fragment physique dérivant à plusieurs fragments en fonction du temps.

Et les fragment B et C semblent avoir dérivé avec des vitesse suggérant des tailles inférieures à 10m, quant au principaux, A et B qu'on voit sur l'image de Hubble, leur taille ne fait elle-même peut pas plus que quelques dizaines de m (30-40m ?)

D'ici peu il n'y aura plus rien du tout... juste un nuage de poussières dérivant qui va être dispersé par le soleil fin mai.

Nicolas

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Il y a 22 heures, DSobserver a dit :

Imaginez une petite sonde rosetta autour de ça

La mission ne durerait pas plus d'une heure, probablement, soit lors d'un survol rapide en espérant éviter des gros morceaux (millimétriques) destructeurs, soit par perte de la sonde qui accompagnerait le noyau à moins de 5000 km car elle n'aurait plus le moyen de s'orienter (trop de poussières) par rapport aux étoiles... à moins de l'équiper d'une petite centrale nucléaire et d'antennes peu directives (diamètre inférieur à 20cm) mais à très grosse puissance (MWatts) pour envoyer les signaux de manière intermittente (en rotation/balayage par rapport à la direction du Soleil qui serait la seule utilisable)... :|

Nicolas

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Vous parliez d'une sonde pour aller l'observer de plus près ? Bin voila !

Reste à savoir si les instruments à bord vont pouvoir vraiment être utiles...

(seul le début de l'article est en accès libre)

 

https://www.newscientist.com/article/2243509-esa-spacecraft-might-accidentally-fly-through-the-tail-of-a-comet/?utm_campaign=RSS|NSNS&utm_content=space&utm_medium=RSS&utm_source=NSNS

 

Un vaisseau spatial de l'ESA pourrait voler accidentellement à travers la queue d'une comète

 

Une rencontre fortuite entre un vaisseau spatial récemment lancé et une comète qui a commencé à se désintégrer le mois dernier pourrait nous aider à en savoir plus sur ces objets glacés.

Geraint Jones de l'University College London et ses collègues ont calculé que le vaisseau spatial Solar Orbiter de l'Agence spatiale européenne passerait derrière la comète C / 2019 Y4 (ATLAS) à une distance d'environ 30 millions de kilomètres en quelques semaines.

Le vaisseau spatial, qui a été lancé le 10 février, pourrait traverser les deux longues queues de la comète, permettant…



Read more: https://www.newscientist.com/article/2243509-esa-spacecraft-might-accidentally-fly-through-the-tail-of-a-comet/#ixzz6MQLUaSAc

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Restera-t-il quelque chose de la comète quand (quand?) solar orbiter passerait dans sa queue (laquelle?).

Nicolas

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Proposition des auteurs (traduction automatique) 

Evidemment leur texte date du 5 mai...

 

https://iopscience.iop.org/article/10.3847/2515-5172/ab8fa6

 

Perspectives pour la détection in situ de la comète C / 2019 Y4 ATLAS par Solar Orbiter
Geraint H. Jones, Qasim Afghan et Oliver Price 
Publié le 5 mai 2020 

 

Le vaisseau spatial Solar Orbiter de l'Agence spatiale européenne passera approximativement en aval de la position de la comète C / 2019 Y4 (ATLAS) fin mai et début juin 2020. Nous prévoyons que le vaisseau spatial pourrait rencontrer la queue ionique de la comète vers 2020 du 31 mai au 1er juin. et que la queue de poussière de la comète pourrait être traversée le 6 juin 2020. Nous décrivons les caractéristiques du vent solaire et les collisions de grains de poussière que les instruments du vaisseau spatial peuvent détecter lors du croisement des deux queues de la comète. Solar Orbiter passera également près de la trajectoire orbitale du C / 2020 F8 (SWAN) le 22 mai 2020, mais nous pensons qu'il est peu probable qu'il détecte des matériaux associés à cette comète.
La comète C / 2019 Y4 (ATLAS), découverte le 28 décembre 2019, atteindra son 0,253 au périhélie tôt le 31 mai 2020, coïncidence moins de 6 heures avant que la comète ne traverse le plan écliptique. Sa distance au périhélie est bien à l'intérieur de l'orbite de Mercure, répondant à la définition d'une comète proche du soleil (Jones et al.2018 ). Au cours des premiers mois de 2020, la comète ATLAS a affiché une augmentation d'activité suggérant qu'elle pourrait devenir très active lorsqu'elle est la plus proche du soleil. Cependant, environ 70 jours avant le périhélie, la comète a commencé à s'estomper et son noyau a subi une fragmentation (Hui & Ye 2020 ). Au moment d'écrire ces lignes, l'objet fragmenté est toujours actif et peut encore survivre pour atteindre le périhélie, bien qu'avec des taux de production de gaz et de poussière inférieurs à ceux anticipés par beaucoup.

Le vaisseau spatial Solar Orbiter de l'Agence spatiale européenne a été lancé le 10 février 2020 et est équipé d'une gamme d'instruments distants et in situ pour observer le soleil et l'héliosphère intérieure, par exemple Walsh et al. ( 2020 ) et ses références. Fin mai et début juin 2020, l'engin spatial se trouvera approximativement en aval de la comète ATLAS dans le vent solaire, ce qui pourrait permettre la détection in situ par l'engin spatial des ions et / ou des poussières de la comète. Il est connu que des croisements de queues d'ions fortuits par vaisseau spatial se sont produits à plusieurs reprises, par exemple, Jones et al. ( 2000 ) et Neugebauer et al. ( 2007). Pour qu'une telle traversée ait lieu, une comète doit traverser relativement près de la ligne Soleil-vaisseau spatial dans un délai relativement court défini par le temps pris par le vent solaire, circulant à plusieurs centaines de km s -1 , pour pouvoir transporter des ions du coma de la comète au vaisseau spatial en mouvement. En général, plus la comète est productive, plus cette distance manquante, ou paramètre d'impact, doit être grande pour que le vaisseau spatial détecte la présence d'une queue ionique.

Pour des vents solaires équatoriaux typiques de 300 à 500 km -1 au cours de cette phase du cycle d'activité solaire, nous estimons qu'un croisement de la queue ionique de la comète ATLAS par Solar Orbiter est très probable vers 2020 du 31 mai au 1er juin. En supposant un flux radial , les particules de vent solaire détectables sur l'engin spatial se seront approchées à ~ (6,7–7,8)  ×  10 6 km du noyau. Vu de l'engin spatial, la comète ATLAS ne s'approchera pas suffisamment près du Soleil pour être observable par les instruments de télédétection de l'engin spatial. Si la comète a un taux de production suffisamment élevé, sa queue ionique pourrait être détectable à Solar Orbiter grâce à la présence d'ions de captage par des instruments tels que le Solar Wind Plasma Analyzer, SWA, et / ou la présence de signatures drapées dans le champ magnétique héliosphérique par le magnétomètre, MAG. Bien que le vent solaire sur les débits moyens directement loin du Soleil, écarts par rapport à cet écoulement radial peut avoir lieu, comme en témoigne le passage de l'engin spatial Ulysse de la queue d'ions de C / 1999 T1 (McNaught-Hartley) (Gloeckler et al. 2004 ) quand 27fdg6 du plan orbital de la comète. De tels écoulements non radiaux importants sont parfois observés dans l'héliosphère intérieure, par exemple, Owens et Cargill ( 2004 ), élargissant la plage de dates pour un croisement potentiel de la queue ionique.

Solar Orbiter traversera le plan orbital de la comète le 6 juin 2020, vers 11 h 40 TU (figure 1 ). Si la comète est suffisamment active au cours de la période précédant cette période, le vaisseau spatial pourrait rencontrer des particules dans sa queue de poussière. En utilisant la modélisation classique de la queue de poussière de Finson et Probstein ( 1968 ), il est possible de contraindre les caractéristiques de grain de la section de la queue de poussière qui sera traversée par Solar Orbiter. En supposant qu'il n'y ait pas de fragmentation de la poussière après la libération du noyau, la poussière rencontrée par le vaisseau spatial aurait quitté le noyau de la comète environ 17 jours plus tôt, le 20 mai, avec un paramètre β ~ 1,2 (figure 1). Les impacts de la poussière sur le vaisseau spatial pourraient être détectables par l'expérience des ondes radio et plasma, dont les signatures potentielles ont été décrites par Mann et al. ( 2019 ).


Solar Orbiter traversera le plan orbital de la comète le 6 juin 2020, vers 11 h 40 TU (figure 1 ). Si la comète est suffisamment active au cours de la période précédant cette période, le vaisseau spatial pourrait rencontrer des particules dans sa queue de poussière. En utilisant la modélisation classique de la queue de poussière de Finson et Probstein ( 1968 ), il est possible de contraindre les caractéristiques de grain de la section de la queue de poussière qui sera traversée par Solar Orbiter. En supposant qu'il n'y ait pas de fragmentation de la poussière après la libération du noyau, la poussière rencontrée par le vaisseau spatial aurait quitté le noyau de la comète environ 17 jours plus tôt, le 20 mai, avec un paramètre β ~ 1,2 (figure 1). Les impacts de la poussière sur le vaisseau spatial pourraient être détectables par l'expérience des ondes radio et plasma, dont les signatures potentielles ont été décrites par Mann et al. ( 2019 ).
Les IFE (Interplanetary Field Enhancements) sont un autre phénomène de vent solaire qui peut être observé au moment du passage du plan orbital. Ces événements inhabituels sont caractérisés par une augmentation de l'amplitude du champ magnétique héliosphérique, souvent avec un profil en forme d'épine, et sont généralement accompagnés d'une discontinuité dans la direction du champ magnétique. Le premier événement signalé de ce type (Russell et al., 1983 ) a été suivi de plusieurs enquêtes et études de cas, par exemple, Russell et al. ( 1984 ) et Jones et al. ( 2003a ). Bien que la cause exacte de ces signatures soit sans doute encore largement acceptée, elle apparaît clairement à partir de plusieurs associations entre les IFE et les croisements de plan orbital cométaire, par exemple, Lai et al. ( 2015 ) et Jones et al. (2003b ), qu'ils sont associés aux interactions entre le vent solaire et les traînées de poussière associées à certaines comètes et astéroïdes. Nous suggérons donc que les IFE soient recherchées dans le magnétomètre Solar Orbiter recueilli le 6 juin et aux alentours.
On mentionne également au passage le fait que Solar Orbiter traversera, le 22 mai 2020, à 0,60 au du Soleil, le plan orbital d'une seconde comète, le C / 2020 F8 (SWAN). Cette comète aura, le 10 mai, légèrement dépassé de la position du vaisseau spatial le 22 mai, à 0,61 heure du Soleil. Un croisement ionique de la queue semble impossible, et les chances que toute poussière associée à cette comète soit rencontrée par le vaisseau spatial semblent également extrêmement faibles.

À la connaissance des auteurs, si les instruments Solar Orbiter détectent du matériel provenant de la comète ATLAS, il s'agira du premier croisement de queue de comète fortuit par un vaisseau spatial actif transportant les instruments appropriés pour la détection de matériel cométaire.
 

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O.o   oh no !    ne baisse pas !      8 mag ! 

 

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Oui, mais si on prenait la magnitude dans une petite ouverture donnée / m2, m1=9 maintenant n'aurait rien à voir avec m1=9 mi-mars.

Encore observée hier soir c'est un vague fuseau sans limite dont la zone plus brillante au centre est bien difficile à cerner... et d'après les images de M. Jäger les derniers fragments à "s'allumer" à l'approhe du Soleil semblent donner leur dernier souffle... on verra danas une semaine, mais pour une comète à 0.5 UA du Soleil, elle n'a vraiment pu la pêche :S

Nicolas

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Le 14/05/2020 à 19:52, jackbauer a dit :

si les instruments Solar Orbiter détectent du matériel provenant de la comète ATLAS, il s'agira du premier croisement de queue de comète fortuit par un vaisseau spatial

N'y avait-il pas eu aussi la détection de la queue de Hyakutake par Ulysse (à vérifier...)?

 

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Exacte ! Mais on ne s' en est rendu compte que deux ans après !

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/C/1996_B2_(Hyakutake)

 

Passage d'un vaisseau spatial dans la queue de la comète


La sonde spatiale Ulysses traversa de façon imprévue la queue de la comète, le 1er mai 1996. Les preuves de la rencontre ne furent remarquées qu'en 1998. C'est lors de l'analyse de vieilles données que des astronomes s'aperçurent que des instruments d'Ulysses avaient détecté une forte chute du nombre de passages de protons ainsi qu'une modification de l'intensité et de la direction du champ magnétique. Ceci signifiait que le vaisseau spatial avait traversé le sillage d'un objet, et plus probablement d'une comète. L'objet "responsable" ne fut pas immédiatement identifié.

En 2000, deux équipes indépendantes analysèrent à nouveau cet évènement. L'équipe chargée du magnétomètre réalisa que les changements de direction du champ magnétique ci-dessus s'accordaient avec ce qu'on pouvait attendre d'une queue de comète constituée de gaz ou plasma. L'équipe chercha des suspects vraisemblables. Aucune comète connue ne fut localisée à proximité du satellite, mais en regardant plus largement, ils s'aperçurent qu'Hyakutake, alors à 500 millions de kilomètres, avait traversé le plan orbital le 23 avril 1996. Le vent solaire avait à ce moment-là une vitesse de l'ordre de 750 km/s, vitesse à laquelle il aurait fallu huit jours à la queue pour être emportée où se trouvait le vaisseau spatial, à 3,73 UA, et approximativement à 45° hors du plan de l'écliptique. L'orientation de la queue d'ions inférée à partir de la mesure du champ magnétique s'accordait avec une source se trouvant dans le plan orbital de la comète Hyakutake.

L'autre équipe, travaillant sur les données du spectromètre de composition ionique du vaisseau, découvrit un pic soudain et important du niveau de détection des particules ionisées au même moment. L'abondance relative des éléments chimiques détectés indiquait définitivement que l'objet responsable était une comète.

En se basant sur la rencontre faite par Ulysses, on sait désormais que la longueur de la queue de la comète s'étendait sur au moins 570 millions de kilomètres (soit 3.8 UA). C'est presque deux fois plus long que la plus longue queue connue auparavant, celle de la Grande comète de 1843, qui avait 2,2 UA de long.

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Il y a 10 heures, biver a dit :

N'y avait-il pas eu aussi la détection de la queue de Hyakutake par Ulysse ...

 

Historiquement, d'après mes infos, c'est la sonde ICE (ex-ISSE-3) qui enregistra les 1ères données in situ

de la queue (celle de plasma) d'une comète (21P/Giacobini-Zinner) et ce le 11 sept. 1985 ...

Modifié par BobMarsian

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Délibérément... pour Ulysse c'était fortuit. ICE c'est la première sonde à avoir survolé une comète de près, mais sans caméra, les mesures de densité électronique, ça remue moins les foules... ;)

Nicolas

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mise à jour     7.4 magnitude   possible ?

 

image.png.eb61defb67c7c8445f4db84a32df6b4b.png

 

 

Modifié par symaski62

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la dernière fois que j'ai pu la voir, c'était le 18 au soir où je l'ai estimée vers 9, mais c'était un long fuseau diffus (jusqu'à 30' de long), et la tête principale était peu marquée, même si 2-3 condensations plus marquées pouvaient être présentes... Le problème c'est que la magnitude d'une comète c'est en principe celle de la coma... et quand il reste surtout une queue comme C/2019 Y4 et C/2020 F8 (hier soir vers m=8.5)... on ne sait pas trop ce qu'on mesure... peut-être qu'il faut extraire des images ce qui correspond à une coma circulaire et exclure ce qui n'est que de la queue de poussières...

... dans ce cas C/2019Y4-XX ont dépassé (mag >) la magnitude 10 depuis des semaines et C/2020 F8 a dépassé la magnitude 8 depuis plus d'une semaine!

Enfin je ne sais pas si quelqu'un arrivera jamais à revoir C/2019 Y4 maintenant... (au mieux un nuage diffus dans les images de Stereo?)

Nicolas

 

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Un communiqué de l'ESA :

 

http://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Solar_Orbiter/Solar_Orbiter_to_pass_through_the_tails_of_Comet_ATLAS

 

Solar Orbiter va passer à travers les queues de la comète ATLAS

 

 Solar Orbiter de l'ESA traversera la queue de la comète ATLAS au cours des prochains jours. Bien que le vaisseau spatial récemment lancé ne devait pas prendre de données scientifiques à ce moment, les experts de la mission ont travaillé pour s'assurer que les quatre instruments les plus pertinents seront allumés pendant la rencontre unique.
 

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    • Par BobSaintClar
      J'ai réussi à la capturer hier soir (mercredi) au Seestar (8x2mn) dans les brumes illuminées de mon ciel médiocre, mais la fenêtre de tir se réduit comme peau de chagrin et le résultat en pâtit !
      Entre la fin du crépuscule et la disparition progressive de l'astre chevelu dans les halos pollués de la plaine, il ne s'écoule guère qu'une petite demi-heure désormais, et cet interval de temps décroit. 
      J'ignore si je pourrai faire mieux, ou plutôt moins pire, les prochaines fois. S'il y a des prochaines fois ! 
       

    • Par COM423
      Bonsoir,
       
      L'année 2024 a pour particularité de voir passer au périhélie deux comètes de type Halley :
      12P/Pons-Brooks qui en a enchanté plus d'un ces dernières semaines, mais aussi la plus discrète 13P/Olbers dont je vous ai déjà parlé, la dernière fois début mars :  
      Elle est visible de moins en moins longtemps, au crépuscule à l'W/SW et j'ai pu lui tirer le portrait une dernière fois avant son passage au périhélie et son retour dans le ciel du matin bien après, ce sera en fin d'année.
      Ce sera donc sa vision au maximum d'éclat en ce qui me concerne:
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Haut
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering 1 pose sur 2
      Nuit du 05 au 06 mars 2024, de 18h25 à 19h08 utc
      67 poses de 30s à -15°C, Temps d'intégration de 33 min 30 s
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
      Impossible de poser plus longtemps, elle a (trop) rapidement disparu derrière la colline mais on voit qu'elle est de plus en plus active !
       
      La chevelure fait 5.3' de diamètre et on devine une faible queueu de 6.7' vers PA=95°, mieux mise en évidence avec un gradient rotationnel (0 pixels et 30°) :

      Voici les mesures photométriques, elle a gagné une magnitude en 3 semaines :
      magnitude totale, m1 = 11.4 (rayon d'ouverture de 3.5') ==> c'était 12.3 le 11 février dernier magnitude nucléaire : m2 = 14.3 (rayon d'ouverture de 6") ==> c'était 15.4 le 11 février dernier  
      Si vous avez un horuion W bien dégagé, je vous la recommande : son dernier passage remontait à 1956 !
       
      Bonne soirée et très bonnes observations à toutes et tous
    • Par DDuchesneau
      bonjour à tous,
      Avec du retard au traitement je vous propose aujourd'hui 2 nouvelles images de la comète P12/Pons-Brooks prises au début de la semaine les 18 et 19 mars.
      La lune était à son premier quartier et les nuages traînaient proches de l'horizon ouest malheureusement. Je n'avais rien prévu à nouveau et à chaque fois c'était une installation nomade en 15-20 mn.

      Le matériel est le même que pour mon dernier post: un trépied photo, un objectif canon 200mm f2.8 et la caméra ZWO 294MCpro. Et cette fois une monture
      Star adventurer pour essayer.
      A chaque fois la visée n'était pas évidente car la comète n'est pas très visible à l'oeil mais le repérage des étoiles les plus proches de Jupiter ont bien servi.
      Voici donc les images obtenues avec à peu près 50 à 60 poses de 30sec prises entre 20h et 20h30.
      Les traitements sont  faits avec Siril et toujours en exploitant l'interface très utile avec le logiciel StarNet pour combiner les 2 images issues des alignements sur la comète puis sur les étoiles.

       

       
      Cette comète cryo-volcanique est vraiment étonnante. D'un jour à l'autre sa queue semblent changer de forme, du moins ce que je pense en regardant les 2 photos suivantes et en comparant.

      Pour m'amuser j'ai assemblé un petit gif avec les 2 images . C'est pas idéal car je n'ai pas su empêcher de saturer le noyau dans le gif et je devrais peut etre améliorer le fond du ciel pour correspondre.

       
      bonne soirée,
      Dominique
       
    • Par Shibon
      Salut,
      Avant que la vedette du moment ne disparaisse et vu que la météo est repartie pour 10-15 jours de moche, j'ai saisi ma chance à travers un voile de cirrus le 19 mars.
      J'avais le C8 de prêt pour les galaxies donc j'ai profité.
       
      Traitement pas évident car queue assez faible dans ces conditions et j'ai pas fait de dithering :-( 
      Mais elle est dans la boite (comme le matos !)
      Sam

    • Par BobSaintClar
      Avec une lune pleine dans deux nuits, le ciel crasseux et pollué de ma morne plaine n'était pas l'écrin idéal pour une comète trop basse, même à magnitude 5 et des brouettes. J'ai quand même tenté le coup, après plusieurs jours de disette météo ! A 18h30, je case le Seestar, son trépied et un tabouret de camping à l'arrière du vélo et je file dans le froid (il neigeait cet après-midi) au bord de la rivière Koyama, à deux kilomètres de la maison. Le temps de m'installer et vers 19h05, je lance les premières poses...
       
      A l'oeil nu, je repérais peu d'étoiles, quelques dizaines tout au plus. Le W de Cassiopée m'est apparu comme un V, c'est vous dire ! Seuls la Lune et Jupiter sortaient du lot et pour être honnête, je n'attendais pas grand-chose de ma séance improvisée. Inutile d'écrire que la comète était invisible. Je suis donc positivement surpris par le résultat final (composition de 12 images de 10x12s chacune, empilées sous Photoshop) :
       

       
      Je ne sais pas pourquoi les traits des étoiles filées "gondolent" dans les angles haut gauche et bas droit... 
      J'améliorerai ce premier jet en cours de semaine prochaine, si j'ai le courage de m'y remettre : je n'ai pas mon ordinateur portable usuel, plusieurs softs me manquent et j'ai du utiliser une version limitée de Photoshop en ligne 
  • Évènements à venir