J'ai acheté l'été dernier une AZ-EQ6 GT Pro chez Pierro Astro, j'ai commencé à prendre en main cette monture et j'ai ajouté un SW 200/1000 que j'avais acquis 3 ans plus tôt et que je n'utilisais que pour de l’observation.
J'ai fait une interruption de 3 ans, j'ai repris, l'été dernier, avec l'astrophoto en objectif.
J'ai déjà posé des questions sur certains aspects dans ce forum qui m'ont permis de résoudre certains soucis, mais cela fait des mois que je cherche a résoudre un problème de collimation, avec un revendeur, mais j'ai l'impression que l'on fait du surplace !
Il a effectué un premier réglage du primaire et du secondaire (ainsi qu'un complet nettoyage du primaire par une dizaine de bains, car il était recouvert d'un fin film de saleté et une tâche de 1cm environ était présente, ce qui au départ avait motivé ma demande), mais on s'apercevait que dans la périphérie les étoiles avaient de drôles de formes, pas forcément liées à la coma à mon sens...
Voici un image prise en Janvier par ciel dégagé avec une température proche de 0°, une de mes meilleures compte tenu du ciel pas terrible avec la PL un peu au loin à base de LEDs...
J'ai fait un autre aller et retour auprès du revendeur, il a affiné et corrigé de nouveau avec son Cheshire, mais tout comme la première fois, il m'a indiqué qu'il fallait faire un réglage par ciel parfaitement clair avec les anneaux d'Airy, conditions qui pour le moment, dans l'ouest, ne se sont pas encore présentées...
Je suis parvenu il y a deux jours à faire enfin une session depuis le 2nd réglage (je ne peux pas rester les bras croisés en attendant ces conditions idéales), temps dégagé, Sirius ou Procyon "dansaient" un peu (j'ai dû faire deux séances ce jour vers 20h30 puis vers 23h30) au moment du réglage sur le liveview de mon APN (Nikon D7000 non défiltré) , mais je suis parvenu à mettre le trait central de l'aigrette parfaitement au milieu.
A noter que le télescope reste dans mon jardin depuis une semaine, protégé par deux bâches étanches mais avec une circulation d'air à la base et qu'il n'y avait aucune forme de condensation sur les miroirs et le chercheur.
Température aux environs de 5 ou 6° je crois, pas de vent notable au sol, mais je ne sais pas en altitude...
Pour l'équilibrage de la monture, j'ai mis un léger déséquilibre vers l'est comme recommandé, et c'était la première fois que je le faisais avec configuration de l'ensemble en astrophoto bien sûr, pas avec le seul oculaire.
Autre point à noter et qui m'a troublé sur le moment maintenant que je suis relativement bien habitué aux manœuvres de MES : en début de soirée, vers 20h30, j'ai fait un calibration sur une étoile comme je le fais depuis le début, en prenant comme les autres soirées de cet hiver, Sirius, comme étoile de repère, car j'ai un ciel plus dégagé vers le sud dans mon jardin.
A deux reprises (2 MES pour écarter toute erreur de paramètre) lorsque j'ai voulu prendre des photos, rien, des étoiles, mais pas d'Orion qui me sert de test, idem pour d'autres galaxies, donc M45, NGC 2244, etc. !
Dépité, je vérifie enfin les coordonnées et là, surprise, 40° de décalage en azimut !!
Pour info, je vérifie et reverifie deux fois au moins chaque paramètre, date, zone, heure été, etc, donc pas d'erreur, surtout à deux reprises !
Monture également de niveau, j'y passe beaucoup de temps au départ, et étoile polaire bien positionnée dans le viseur polaire via les paramètres de Synscaninit.
Incompréhensible, j'ai revérifié, je ne pouvais pas me planter, Sirius ne peut pas être confondue à cet endroit du ciel et mon Goto me la proposait, donc pas en dessous de l'horizon !
En seconde partie de soirée, je calibre sur Procyon un peu plus haut et là (pourtant il continuait de me proposer Sirius, il devait être vers les 23h30 je crois), nickel, enfin, disons que M43 apparaît en haut à gauche de mon cliché, je recentre un peu et c'est ok.
Voici une première image sans correcteur de coma pour juger de la suite :
Et si l'on regarde en bord d'image, on voit ces formes que j'ai, même depuis le premier réglage du revendeur :
Les étoiles ont la forme d'hématies !
Pour le reste des photos, j'avais laissé le correcteur de coma.
La séance a commencé avec Orion qui était assez bas sur l'horizon, et là, pas la même qualité du tout qu'en Janvier !
Si l'on regarde les bords de l'image, notamment le bord droit, on constate que malgré la courte pose (30 secondes) et un correcteur de coma, il y a des défauts importants à mon sens :
Là encore il s'agit de défauts "homogènes", mais sur un autre cliché, c'est quand même différent.
Par exemple, sur une de mes dernières photos de la soirée, alors que l'éclairage public était éteint, vers 0h30, mais que les nuages commençaient un peu à pointer le nez pas très loin !
Il s'agit de NGC 2244, mais comme je restais sur de courtes poses, ici 30 secondes aussi, la nébuleuse n'est pas clairement identifiable, c'était surtout la forme des étoiles qui m'importait !
Là encore, si vous zoomez sur la partie droite, comme la gauche, vous voyez ceci :
Selon mon revendeur à qui j'ai envoyé ces clichés, il considère que ce n'est pas méchant, que la partie centrale est correcte et que cela peut s'expliquer par le reste de la correction à apporter via la méthode des disques d'Airy, et peut-être un correcteur de coma pas forcément au top...
Peut-être, je ne suis pas expert, mais je me pose quand même de sérieuses questions...
J'ai cherché sur pas mal de forums, et il semble qu'appairer un A7S avec l'ASI AIR Plus n'était pas chose évidente. Cependant, ça marche maintenant, je suppose suite à la dernière mise à jour de l'Asi Air (firmware 11.01)
Voici la recette :
1. Je pense qu'il faut que la dernière mise à jour (firmware 11.01) ait été effectuée.
2. Sur le Sony A7S :
USB : sur PC remote
USB LN : sur unique
Se mettre sur M
Pour le temps d'exposition sur mettre sur BULB
Lier le A7S par son port micro-USB à l'Asi Air, via son port USB (1 cable)
Lancer l'ASI AIR : il doit reconnaitre le A7S et afficher les ISO du A7S.
Cocher l'appareil proposé : " A7S SONY"
Par contre : laisser "Exposition with shutter cable" décoché
Si les ISO du A7S n'apparaissent pas, ça ne fonctionnera pas ; éteindre et rallumer le A7S, bien enfoncer les fiches du cable...
A partir de là :
le PREVIEW fonctionne : il déclenche l'A7S et une image apparait sur l'ASI AIR
l'AUTO RUN fonctionne : sur une série de poses de 30 secondes (pas plus sinon déclenchement du star-eater de ce cher A7S 😑) : l'appareil se déclenche et récupération des clichés sur Asi Air.
Il ne me reste plus qu'à attendre une belle nuit pour voir si la mise en station (Polar alignment PA) par "plate solving" peut fonctionner ; il n'y a pas de raison que non.
Avec un peu de retard, voici le retour du séjour que j’ai eu la chance de faire début février avec mon club astro le GAAC (62).
Pour ceux que cela intéresserait, une revue trimestrielle réalisée par le club est consultable ici :
https://www.astrogaac.fr/productions/le-journal/les-numeros-61-a-70
C’est un numéro spécial « aurores » avec notamment un article sur le matériel vestimentaire/photo à prévoir pour ce type de voyage.
Nous avons passé l’essentiel du séjour à Abisko, une petite localité de 85 habitants au nord de la Suède et proche de la frontière norvégienne.
Abisko est situé dans un parc national. Nous logeons un peu en dehors dans un complexe proposant un restaurant, des chambres d’hôtels et chalets individuels.
Les chalets que nous avons réservé sont situés dans un cadre magnifique:
Ces chalets surplombent une forêt de boulots enneigés qui donne un peu plus loin sur les rives du Tornetrask, un immense lac gelé l’hiver, recouvert de neige et entouré de montagnes aux sommets arrondis:
Mais passons à ce qui nous intéresse : les aurores !
Nous arrivons en début de séjour sous la grisaille et les chutes de neige avec une température assez douce pour la période (-6°).
Durant le séjour, nous allons vite nous rendre compte que nous ne pouvons pas nous fier aux sites de prévisions météos et même aux sites de prévisions aurorales.
Par chance, Abisko est équipée d’une webcam extérieure permettant la surveillance du ciel bien au chaud. Nous décidons de veiller à tour de rôle chaque nuit.
1ère nuit:
Le ciel se dégage vers 1h du matin et la webcam montre quelques lueurs verdâtre.
Nous nous habillons et décidons de sortir.
Nous décidons de descendre en bordure du lac et de réaliser quelques clichés dessus. Les aurores sont bien là (ou plutôt une arche aurorale de faible intensité). C'est ma première aurore et j'en profite pour me mettre en scène . Il y a pas mal de passages nuageux. Le ciel se couvrira définitivement vers 4h du matin nous obligeant à rentrer.
2ème nuit:
le ciel, encore couvert à 21h, se dégage progressivement vers 23h.
Nous nous préparons et à peine sortis du chalet, nous apercevons un immense filament auroral vertical (et ce malgré les lumières des chalets environnants!).
Nous descendons rapidement dans la forêt vers des spots que nous avons repéré dans la journée:
A peine le temps de s'installer et c'est l'explosion durant 15 min environs! du vert, du rouge dans le ciel. Quelle montée d'adrénaline! des cris, des jurons fusent parmi nous! un véritable feu d'artifice. Il y en a partout et on en oublie presque de déclencher les appareils pour profiter de ce moment magique.
Le ciel s'est tellement embrasé que le paysage et la neige se couvre de vert:
Puis, le phénomène se calme mais il restera une activité de plus faible intensité durant toute la nuit:
3ème nuit:
Le ciel a été couvert une partie de la journée et comme la nuit précédente, il se dégage en début de soirée. Il reste cependant des voiles d'altitude. Cela donne un aspect Akira Fujii à nos images. L'aurore ne démarre jamais vraiment; rien à voir avec ce que nous avons vu la veille. Mais l'arche aurorale permet de faire des compositions sympas avec notamment de la glace qui prend la couleur de l'aurore!
4ème nuit:
Sortie vers 22h avec des voiles assez présents; on retrouve un peu la touche "akira fujii" comme la veille. Nous observons des piliers de lumière qui sont formés des lumière d'Abisko ou de véhicules passant sur la route. Ce phénomène est dû à des cristaux de glace en suspension dans l'air:
5ème nuit:
Nous décidons de prendre la voiture et de faire 15 min de route plus au nord. Nous avons vu un spot sur le lac gelé qui devrait être bien sympa et nous changer de nos spots habituels. Le thermomètre de la voiture annonce -25°. On ne sera pas aussi bien protégé que dans la forêt du vent donc cela devrait piquer! (c'est notre sortie la plus fraiche avec un ressenti de -32°!)
Une arche aurorale est bien présente et s'active de temps en temps; c'est superbe!
6ème et dernière nuit:
Une arche aurorale est bien présente en début de soirée mais plus brillante et remuante que la veille! A l'extrémité de l'arche, il se passe des choses bien visibles à l'œil nu, avec des volutes qui grimpent jusqu'à 40° de hauteur.
Le rouge est bien présent comme lors de la 2ème nuit. La nature nous gâte pour notre dernière nuit sur place:
Toutes les images d'aurores ont été réalisées avec un canon 6d astrodon/objectif tt artisan 11 mm à fd2.8/objectif sigma art 20 mm à fd 1.4 sur trépied Vanguard.
Malgré une activité calme du soleil durant le mois de février, nous avons eu à chaque sortie un phénomène à observer et la météo nous a été plutôt favorable!
De superbes souvenirs et l'envie de repartir avant que l'activité solaire ne baisse.
La lune au foyer de la lunette avec camera altair grand champs , puis histoire de pousser la lunette dans ses retranchements, voici quelques photos lunaires réalisés avec la
lunette apo de 185 mm et barlow 5x et 3x
camera Player one !
Bonjour à tous,
J'ai acheté l'été dernier une AZ-EQ6 GT Pro chez Pierro Astro, j'ai commencé à prendre en main cette monture et j'ai ajouté un SW 200/1000 que j'avais acquis 3 ans plus tôt et que je n'utilisais que pour de l’observation.
J'ai fait une interruption de 3 ans, j'ai repris, l'été dernier, avec l'astrophoto en objectif.
J'ai déjà posé des questions sur certains aspects dans ce forum qui m'ont permis de résoudre certains soucis, mais cela fait des mois que je cherche a résoudre un problème de collimation, avec un revendeur, mais j'ai l'impression que l'on fait du surplace !
Il a effectué un premier réglage du primaire et du secondaire (ainsi qu'un complet nettoyage du primaire par une dizaine de bains, car il était recouvert d'un fin film de saleté et une tâche de 1cm environ était présente, ce qui au départ avait motivé ma demande), mais on s'apercevait que dans la périphérie les étoiles avaient de drôles de formes, pas forcément liées à la coma à mon sens...
Voici un image prise en Janvier par ciel dégagé avec une température proche de 0°, une de mes meilleures compte tenu du ciel pas terrible avec la PL un peu au loin à base de LEDs...
J'ai fait un autre aller et retour auprès du revendeur, il a affiné et corrigé de nouveau avec son Cheshire, mais tout comme la première fois, il m'a indiqué qu'il fallait faire un réglage par ciel parfaitement clair avec les anneaux d'Airy, conditions qui pour le moment, dans l'ouest, ne se sont pas encore présentées...
Je suis parvenu il y a deux jours à faire enfin une session depuis le 2nd réglage (je ne peux pas rester les bras croisés en attendant ces conditions idéales), temps dégagé, Sirius ou Procyon "dansaient" un peu (j'ai dû faire deux séances ce jour vers 20h30 puis vers 23h30) au moment du réglage sur le liveview de mon APN (Nikon D7000 non défiltré) , mais je suis parvenu à mettre le trait central de l'aigrette parfaitement au milieu.
A noter que le télescope reste dans mon jardin depuis une semaine, protégé par deux bâches étanches mais avec une circulation d'air à la base et qu'il n'y avait aucune forme de condensation sur les miroirs et le chercheur.
Température aux environs de 5 ou 6° je crois, pas de vent notable au sol, mais je ne sais pas en altitude...
Pour l'équilibrage de la monture, j'ai mis un léger déséquilibre vers l'est comme recommandé, et c'était la première fois que je le faisais avec configuration de l'ensemble en astrophoto bien sûr, pas avec le seul oculaire.
Autre point à noter et qui m'a troublé sur le moment maintenant que je suis relativement bien habitué aux manœuvres de MES : en début de soirée, vers 20h30, j'ai fait un calibration sur une étoile comme je le fais depuis le début, en prenant comme les autres soirées de cet hiver, Sirius, comme étoile de repère, car j'ai un ciel plus dégagé vers le sud dans mon jardin.
A deux reprises (2 MES pour écarter toute erreur de paramètre) lorsque j'ai voulu prendre des photos, rien, des étoiles, mais pas d'Orion qui me sert de test, idem pour d'autres galaxies, donc M45, NGC 2244, etc. !
Dépité, je vérifie enfin les coordonnées et là, surprise, 40° de décalage en azimut !!
Pour info, je vérifie et reverifie deux fois au moins chaque paramètre, date, zone, heure été, etc, donc pas d'erreur, surtout à deux reprises !
Monture également de niveau, j'y passe beaucoup de temps au départ, et étoile polaire bien positionnée dans le viseur polaire via les paramètres de Synscaninit.
Incompréhensible, j'ai revérifié, je ne pouvais pas me planter, Sirius ne peut pas être confondue à cet endroit du ciel et mon Goto me la proposait, donc pas en dessous de l'horizon !
En seconde partie de soirée, je calibre sur Procyon un peu plus haut et là (pourtant il continuait de me proposer Sirius, il devait être vers les 23h30 je crois), nickel, enfin, disons que M43 apparaît en haut à gauche de mon cliché, je recentre un peu et c'est ok.
Voici une première image sans correcteur de coma pour juger de la suite :
Et si l'on regarde en bord d'image, on voit ces formes que j'ai, même depuis le premier réglage du revendeur :
Les étoiles ont la forme d'hématies !
Pour le reste des photos, j'avais laissé le correcteur de coma.
La séance a commencé avec Orion qui était assez bas sur l'horizon, et là, pas la même qualité du tout qu'en Janvier !
Le correcteur de coma TS Optics maxfield 3 éléments prêté par un ami sans choc ni poussière ou rayure, état impeccable.
Si l'on regarde les bords de l'image, notamment le bord droit, on constate que malgré la courte pose (30 secondes) et un correcteur de coma, il y a des défauts importants à mon sens :
Là encore il s'agit de défauts "homogènes", mais sur un autre cliché, c'est quand même différent.
Par exemple, sur une de mes dernières photos de la soirée, alors que l'éclairage public était éteint, vers 0h30, mais que les nuages commençaient un peu à pointer le nez pas très loin !
Il s'agit de NGC 2244, mais comme je restais sur de courtes poses, ici 30 secondes aussi, la nébuleuse n'est pas clairement identifiable, c'était surtout la forme des étoiles qui m'importait !
Là encore, si vous zoomez sur la partie droite, comme la gauche, vous voyez ceci :
Selon mon revendeur à qui j'ai envoyé ces clichés, il considère que ce n'est pas méchant, que la partie centrale est correcte et que cela peut s'expliquer par le reste de la correction à apporter via la méthode des disques d'Airy, et peut-être un correcteur de coma pas forcément au top...
Peut-être, je ne suis pas expert, mais je me pose quand même de sérieuses questions...
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Merci pour votre aide,
Bien amicalement,
Philippe
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