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By Adamckiewicz
Quelques nuits claires en ce moment mais il faut faire avec la turbulence...
La Lune étant basse et la turbulence forte, peu de détails visibles au fond de Gassendi pour ce 10,5° jour lunaire. Cependant la table équatoriale que Thibaut m'a prêté aide beaucoup à l'observation et au dessin!
A minuit Jupiter monte un peu et la turbulence est moins sévère. Toujours grâce à la table équatoriale j’observe confortablement à la bino à 360x . Vers 1h une ombre s’invite sur le limbe, c’est Europe, que je ne verrai malheureusement pas transiter….
edit : c’est tout rouge sur internet (corrigé partiellement)
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By Merope
Bonjour,
J'avais lu qu'Antares possédait un compagnon de mag 5.4 situé à un peu plus de 2 secondes d'arc. Je n'avais jusqu'alors pas pris le temps de l'observer. Il était bien là, au travers de mon TN400 caché dans une aigrette à 356x et 512x. Vu nettement malgré la turbulence, moindre évidemment dans l'hémisphère sud.
Petit dessin sans prétention , pastels secs sur fond noir
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By Adamckiewicz
Sortie dans le jardin le 14 septembre
Fatigué de la journée, je n'avais pas envisagé vraiment d'observer, mais le bleu profond magnifique du ciel avant le coucher du soleil était irrésistible! J'ai donc préparé le score qui est resté sagement à se mettre à température. Je suis sorti vers 22h30 sous un ciel limpide, d'une grande transparence et stabilité....et toujours sans lampadaires!! (promis, c'est pas moi qui ai volé les câbles en cuivre de l'éclairage du quartier!!).
J'ai donc commencé à observer l'anneau de M57, pour en détailler les couleurs : au 21mm j'ai donc un anneau rouge pourpre bien marqué en periphérien assez fin, qui s'estompe assez progressivement vers l'extérieur. Puis une transition couleur pomme granny vers un bleu profond central. La couleur parait très vive en vision légèrement décalée(5-10°) et s'estompe en vision directe. Les couleurs restent visibles au 13mm. Je n'ai pas perçu les lignes de la piscine. A 400x ce soir la centrale est très nette plus de 50% du temps. Voilà qui promet!
Je me dirige vers le dragon pour observer NGC6503, spirale vue de 3/4, qui ressemble un peu à NGC253 en moins brillante et plus petite, avec du contraste, à 150 et 230x
Puis NGC40 qui montre beaucoup plus de détails que le 20 aout. En fait elle semble complètement différente, on voit bien la forme de trognon de m27 ou 76, avec des renforcement radiaux (sans filtre) :
Puis les dentelles qui sont somptueuses, que j'ai tenté de dessiner mais il faudrait y passer la nuit et détailler les zones petit à petit avec un plus fort grossissement (je suis resté avec l'ethos 21 qui permet de voir chaque dentelle quasiment en entier d'un seul regard! )
Enfin j'ai retenté d'observer NGC7479 que j'ai pu commencer à détailler mais je n'ai pas pu voir sa structure caractéristique avec son long bras filiforme. A refaire en montagne!!!!
Le ciel m'a permis de profiter de Saturne et Jupiter avec des images fines et contrastées! Et puis de jeter un oeil à NGC253 qui va commencer à monter!!
A 3h j'ai dû me résoudre à rentrer, c'est bien dommage vu le spectacle!
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By yapo
Moins exotique que la Namibie, plus confidentiel que Valdrôme, mon été a été complètement calorifique (même en altitude) et si le ciel nocturne était dégagé en large part, la transparence fut globalement mou du genou (grande quantité d’aérosols en suspension). Je suis arrivé dans mon site alpin en période de pleine Lune pour des raisons pratiques, ce qui, additionné à des remontées de nebbia trans-alpine en fin de séjour, a rendu la récolte moins prolifique que ce à quoi j’aurais pu m’attendre après presque trois semaines sur place.
J’ai commencé par un peu de bricolage, domaine dans lequel -avec le dessin- je suis un peu bourrin (comprendre ni doué ni équipé). Alors pour résumer, j’ai troué le cul du Coulter : plus précisément changé le barillet du primaire pour vérifier si les défauts optiques sont imputables au miroir ou à son support. Au-delà de la crudité du verbe, c’est vraiment ce qui s’est produit car il m’a fallu amputer le sonotube sur certaines zones et percer/visser à son extrémité… J’avais investi dans un barillet plus élaboré que l’originel il y a des années en me disant qu’un jour viendrait le temps d’une structure serrurier, mais ma tendance naturelle à la procrastination avait repoussé l’opération d’année en année. La pleine Lune m’y a incité.
L’arrière du tube original. (ouais, la photo date de la période argentique et alors, y a quoi ? )
Le maintien latéral originel du primaire (tours de scotch et colliers de serrage).
Après les colliers, retrait du scotch (y avait quelques tours…). Notez que le miroir reflète le crépi du plafond, c'est pas un outil en plâtre granuleux…
Primaire posé sur support dorsal (plaque de mousse noire indéterminée, assez rigide mais amortissante)
Les supports dorsaux d'origine
Le nouveau barillet, plus conventionnel (je l’ai inversé pour remplacer la sangle initiale par deux roulettes latérales afin d’éviter l’astigmatisme)
Le tube défloré
Le nouveau barillet étant aussi large que le diamètre du sonotobe, j’avais prévu un coffrage en bois externe pour faire la liaison, mais j’ai finalement vissé directement à l’extrémité du tube. Pour le reste de la boucherie, il y eu le décalage de l’araignée, du porte-oculaire et du passe-filtre, ainsi que le rééquilibrage du tube, et à la question « une amélioration est-elle survenue ? », les réponses en fin de post (pour le suspense ).
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La première nuit exploitée fut celle du 9 au 10 août, bien dégagée mais écourtée par l’arrivée de la Lune. Du coup, je n’ai eu le temps que de griffonner la nébuleuse par réflexion vdB 111, halo un peu allongé avec une belle étoile centrale jaunâtre, affublée d’un joli astérisme au Nord. L’effet d’un filtre bleu était très légèrement positif.
T445x154, filtre baader cmos-B
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La nuit suivante, tout aussi dégagée mais à l’atmosphère plus lourde, fut utilisée à meilleur escient avec une nébuleuse planétaire stellaire pour commencer, M 1-56 (PK 16-4.2) dans le Sagittaire qui répondait bien aux filtres (sauf Hbeta) et spectroscope.
T445x286, filtre OIII
Ensuite (et ça m’arrive bien moins souvent que Xavier parce que je ne suis pas trop amas ouverts), je suis tombé sur deux amas ouverts lors de la recherche de la nébuleuse suivante et ils m’ont tellement séduit que je les ai croqué rapidement chacun leur tour. D’abord, Trumpler 35 organisé autour d’un arc de cercle d’étoiles prépondérantes de m=12-13.
T445x154
Et ensuite Dolidze 32 à l’aspect davantage « astérisme » mais particulièrement riche quand même. Les deux amas sont visibles dans le même champ à 83x et ils se situent tous deux à environ 4000 années-lumière : un autre double amas ?
T445x154
Bien sûr, la cible finale PK 27+0.1 (M2-45) a ensuite échappé à ma recherche attentive malgré un carte de champ précise, certainement trop faible. Puis vînt Sh 2-129, nébuleuse émissive diaphane mais dont deux zones éloignées sont favorablement mise en évidence par les filtres (ultrablock, OIII et même Hbeta). Quelques groupes d’étoiles imitent des amas ouverts dans le champ.
T445x40, OIII
Ensuite, le couple classique de galaxies NGC 2276-2300 qui s’avère être un quatuor à 286x avec IC 455 et UGC 3654 qui agrémentent le champ. Avec des vitesses de récession de 1900 à 2400 km/s, le groupe doit être physiquement lié. Seule caractéristique notable d’Arp 114, le côté Est de NGC 2276 est bien plus évanescent que son côté opposé.
T445x286
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La nuit suivante, commencée par une animation publique organisée par l’équipe du camp d’été de Planète Sciences à travers les trouées nuageuses, s’est progressivement éclaircie puis complètement dégagée une fois regagnées mes pénates. J’y ai exploré le groupe de galaxies WBL 556 autour de NGC 5909-5912 dont la paire propose une diversité d’orientation réjouissante. Une petite PGC se révèle au Sud.
T445x286
Ensuite, c’est la jolie NGC 6217 que j’ai pointé (elle a été fréquentée cet été par Serge et Frédéric notamment). Si le bras Nord est régulier et « facile » à reconnaître, son opposé est plus étrange et semble même revenir vers le noyau central… Le large astérisme autour d’HD 151623 habille l’ensemble du champ alentour à faible grossissement.
T445x286, x364
Non loin de là, dans le même champ à 40x, on découvre un petit trio physiquement lié comprenant UGC 10509, LEDA 214523 et LEDA 214524, dont le challenge réside dans sa simple détection à près de 700 millions d’années-lumière.
T445x286
Et enfin, une galaxie vue par la tranche UGC 11455 dans le Dragon, en duo physique avec PGC 63278 au Nord-Ouest pour clôturer la nuit.
T445x286
Des sapins et mélèzes qui poussent autour de l’emplacement du télescope, plantés il y a une vingtaine d’années, m’occultent l’éclairage direct de deux lampadaires mais également une partie du ciel en gagnant de l’espace céleste notamment autour de la Polaire. Je me disais qu’il allait falloir couper bien que ce ne soit pas durablement éco-responsable (ou l’inverse ?). Au terme d’une longue réflexion m’est venue une inspiration divine : décaler l’emplacement… (un bourrin je vous disais).
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Scénario analogue le lendemain avec une soirée un peu couverte au début (et même quelques gouttes de pluie en provenance de l’Italie), qui lentement se clarifie et n’empêche pas d’initier une amie japonaise à l’observation (elle se régalera d’étoiles filantes, de quelques nébuleuses et amas pour finir sur Saturne).
Une fois le tourisme terminé, j’ai donc profité des zones célestes découvertes par le déménagement du télescope et observé dans la Petite Ourse le couple NGC 6068 & PGC 56363 dont les renforcements spiraux de la principale sont devinés à la limite en insistant bien longtemps à l’oculaire.
T445x286
Puis, ce fut au tour de la chaîne de galaxies Shakbazian 166 dans la même constellation. Une belle petite ribambelle de flocons galactiques se révèle à 286x, certaines plus évidentes que d’autres mais toutes très faibles, très petites et assez homogènes.
T445x286
Ensuite, j’ai vainement cherché les grumeaux sur NGC 6412 (régions HII et super-amas), bien que la galaxie soit facilement visible et son gradient de brillance aisément reconnaissable. A aucun moment je n’ai senti d’irrégularité de brillance de surface, certainement la faute à une turbulence trop moyenne.
T445x286
Puis j’ai terminé les observations en détectant avec difficulté la barre centrale de la galaxie NGC 6654 dans le Dragon, puis en échouant à décrypter la spiralité de NGC 7646.
T445x286
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Le lendemain, je me suis pris une claque visuelle (avec le frisson physique qui te remonte sur l’échine, tu vois ?) en essayant une tête binoculaire à miroir (le modèle Bresser) sur les Dentelles, Dumb-bell, M 15, Saturne et Jupiter. Eh, vous pouvez me dire pourquoi personne ne m’a prévenu de l’impact de ce trip visuel ? Bon bien sûr, c’est écrit partout et tout le temps par les afficionados, mais, en mode cyclope depuis plus de 30 ans, je ne croyais pas trop à ma faculté de fusion et je n’ai jamais eu l’occasion de tester celles des copains (du temps où je fréquentais les rassemblements, le dispositif n’était pas très répandu). Si une légende se répandait affirmant mon refus d’une proposition de Diabolo d’observation en bino sur M51 avec son 800mm, je nierais catégoriquement -ou alors je devais observer MacNeil 1 et j’avais mis l’écriteau « ne pas déranger »). Merci sincèrement à Shaihulud dont les expériences bien décrites au AS ont largement contribué à vaincre mon scepticisme et à m’inciter à l’essai. Bien sûr, pour la chaîne de Shakbazian, c’est un peu inopérant (encore que), mais quelle sensation de relief sans oublier la facilité de « lecture » sur les objets pas trop faibles !
Pour me remettre, je suis reparti dans les profondeurs avec le duo, apparent mais esthétique, constitué par NGC 7308 une galaxie de face et PGC 69214 vue de profil.
T445x286
Ensuite, j’ai patiemment « cartographié » l’amas de galaxies Abell 347 tout autour de quelques membres du NGC, qui même si leur gradient de brillance n’est pas homogène ne montraient pas de structures particulières. Ce qui m’a pris la fin de la nuit que j’avais commencé tardivement, toujours à cause des passages nuageux venus de l’Est en début de nuit : je n’ai pas de haine, mais faudrait voir à envisager de construire un mur infranchissable sur la frontière italienne, une vraie passoire…
T445x154
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La nuit suivante, du 14 au 15 août, encore un duo gravitationnel en la personne de NGC 5932 et 5933 avant que le Bouvier ne descende trop. Pas de détails structuraux mais formes et orientations sont déterminables. Je remarque qu’un nombre anormalement élevé d’étoiles doubles serrées sont présentes dans le champ.
T445x286
Dans la lancée, un autre couple interactif assez analogue : NGC 5992-5993 toujours dans le Bouvier. Couple un poil mieux équilibré que le précédent mais structurellement semblable, les étoiles doubles en moins…
T445x286
Ensuite, ce fut NGC 6384, spirale d’Ophiucus assez fréquentée cet été si j’en crois les rapports des copains dont le bras Nord est plus facile à déceler que son opposé. C’est assez souvent que visuellement les spirales sont déséquilibrées je trouve. Bon, j’ai pas fait de statistiques alors ce n’est qu’une impression (vous interpréterez le « assez souvent » à votre guise selon votre propre expérience :D).
T445x286
Ensuite, c’est une partie de l’amas Abell 2256 que j’ai sondé, autour de NGC 6331 qui est une interaction très serrée un peu au centre de l’assemblage de 7 galaxies.
T445x286
Enfin, j’ai terminé la nuit par une nébuleuse assez particulière, RNO 129, un embryon stellaire organisé autour d’une binaire T Tauri. La nébuleuse est assez rouge sur les surveys et de fait apparaît très faible visuellement même si une faible étoile et un léger renforcement se remarquent dans la nuée aux limites indéfinissables.
T445x286
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Bis repetita la nuit subséquente au niveau des conditions de transparence et j’ai débuté par la belle spirale NGC 5448 vue de ¾ dans la Grande Ourse. Le bras Sud-Ouest dans l’extension de la galaxie est moins marqué mais une belle condensation perle sur celui au Nord-Est. La petite LEDA 2333340 bien qu’elle soit dans le champ n’est située qu’en arrière-plan à presqu’un milliard d’années-lumière (contre 100 millions pour NGC 5448).
T445x223, x286
L’anonyme couple interactif PGC 56354/56355 repéré par Zwicky (I Zw 128) est remarquablement serré, accompagné par une 3ème un peu plus loin vers le Nord-Est.
T445x286
Un trio bien rectiligne axé sur NGC 6146-6147-6145 se trouve à 400 millions d’AL dans Hercule au sein de l’amas de galaxies Abell 2197. Il forme même un quintet avec PGC 58070 vue par la tranche et PGC 58049 un peu plus loin dans l’axe de l’alignement vers le Nord.
T445x286
Un couple interactif plus torturé à présent (oui, je sais, ça tourne à l’obsession mais je suis monomaniaque), celui d’UGC 10491 liant PGC 58674 à SDSS J163813.81+41551.7 (un beau nom de baptême anonyme à rallonge). On y trouve une forme de banane légèrement incurvée pour la galaxie principale et pour le compagnon un petit globule plus dense vers son milieu, un peu détaché au Sud. Une jolie surprise !
T445x286
Ensuite j’ai échoué à différencier vdB 143 d’un simple halo d’étoile brillante provoqué notamment par l’atmosphère pesante, à retenter par nuits plus pures. Par contre, vdB 152 s’est davantage dévoilée avec une forme un peu cométaire en éventail large.
T445x154
Et j’ai terminé sur un couple de jeunes objets pré-stellaires : HBC 327 et 328. Si le second adopte la forme d’une étoile entourée de nébulosité, le seconde reste stellaire à tous les grossissements. Une étoile double non résolue vers l’E rajoute une « nébuleuse » dans le champ ce qui perturbe l’identification…
T445x286
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Le lendemain, j’ai animé pour quelques amis une soirée d'observation mais le temps de terminer une visite exhaustive du bestiaire céleste profond, la couverture nuageuse s’est épaissie pour tout masquer et malgré un sommeil partiel, c’était toujours le cas vers 02h du matin donc j’ai terminé la nuit dans les plumes.
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La soirée suivante, j’ai remis le couvert concernant mon projet de gagner 400m d’altitude afin d’accéder plus bas vers l’horizon Sud (chez moi obstrué sur 20°) et de me balader dans le Sagittaire à grand champ avec un 150/750 à la recherche de nuages obscurs. Comme l’année dernière, après une heure de randonnée (pédestre par astronomique) avec le matériel (15kg quand même), j’ai rejoint le spot qui est charmant mais bien sûr : nebbia sur l’Est et jusqu’au Sagittaire donc programme impossible à mener…
Alors je me suis tourné au milieu des trouées vers quelques cibles dans l’espoir que cela s’évacue. D’abord le célèbre E de Barnard 142-143 dans l’Aigle.
T150x19
Puis M51 qui révèle des traces partielles de spires.
T150x125-250 (zoom)
Malheureusement, l’horizon Sud était toujours bien voilé alors que le Sagittaire s’inclinait vers son coucher donc j’ai replié bagage, assez dépité. Une fois revenu au chalet, j’ai poursuivi avec quelques cibles au Dobson. D’abord une galaxie vue par la tranche un peu faible, UGC 10561, bien fuselée.
T445x286
Ensuite, NGC 6503 bien plus facile à voir, s’est proposée. On y voit une irrégularité prononcée, surtout sur le côté Ouest, mais il est très difficile (comme souvent) de figer précisément la position des nodosités. Je les ai simulé en vaguelettes sur le croquis (procédé classique made in bourrin).
T445x286
Ensuite, je suis passé par l’œil de chat (NGC 6543) pour dessiner la galaxie qui l’accompagne (NGC 6552) que j’avais délaissée pour me concentrer sur les spires de la nébuleuse ou le halo faible lors de ma dernière visite. Du coup, je ne l’ai que schématisée en haut du dessin ici.
T445x286
Et mon dernier objet du séjour fut la galaxie NGC 245 dans la Baleine, dont les nodosités apparaissent très faiblement par intermittence mais demeurent difficile à figurer précisément. Je les devine plus facilement du côté Sud.
Donc voilà la moisson d’objets pas trop conventionnels de l’été et c’est là que je me dis qu’il faut que je commence à sonder profond pour trouver des trucs finalement peu spectaculaires, parce je suis -malheureusement- déjà presque totalement sevré du mainstream estival… L’espoir qu’il en reste encore un peu me fait continuer de chercher, bien sûr !
Un sablier adapté à la mesure du temps géologique pour finir…
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By Adamckiewicz
Petite consolation après avoir subi le brouillard lors de ma dernière tentative en montagne et avoir raté LA superbe soirée d'hier , dont les copains ont profité au col d'Issarbe.
La météo prévoit une soirée et une nuit nuageuses mais le ciel plutôt bleu la journée se dégage au coucher du soleil. Beaucoup de turbulences à l’œil nu. Je sors à minuit après l’extinction de l'éclairage. Le ciel est clair et stable. Assez humide. Bortle 4-5.
Première cible : M51 au zenith, qui montre deux détails : le pont de matière et une irrégularité dans m51B. Pas de bandes d’absorption . La meilleure vue est obtenue entre 150 et 230x (oculaires de 13 et 8mm). Ce n'est pas exceptionnel; par contre même dans des conditions médiocre, le 400mm apporte beaucoup par rapport au 200mm.
Puis M3 dont l'image est formidablement stable et résolue à 400x.
Je vais voir M104 qui est au, elle parait étendue à 230 puis 400x au 400mm, assez détaillée avec sa forme caractéristique.
Échec sur M101 qui n’est pas visible au chercheur, je ne perd pas de temps à l’observer, il manque trop de transparence et il y a trop de pollution pour en profiter correctement.
Je tente une cible plus simple avec M97 qui me montre ses yeux et m108 que je ne parviens pas à détailler. Les deux objets entrent dans le champs de l'ethos 21 qui me donne nettement plus de contraste que le nagler 31.
Je vais essayer ngc31718/3729 sans grand succès (j'avais en tête ce printemps d'aller chercher Hickson 56 ....Mais en montagne). J'en profite pour observer M109 qui laisse présager de belles structures sous un meilleur ciel.
Puis dans les chiens de chasse je tente NGC5005/5033 sans grand succès. Je me contente de M63 que j’observe pour la première fois, je devine des débuts de spires.
Je vais observer à côté du côté de la galaxie de la baleine (4631) dont le baleineau (4627) se laisse à peine voir. «La crosse de hockey est bien vue dans le même champ au n31 (ngc4656)
Je vais regarder ngc 3079 que je dessine avec sa forme de galaxie vue par la tranche et irrégulière, un côté courbe et élargi, l’autre plus fin et courbe dans l’autre sens. (erreur sur la légende : observations au 13mm : 150x et 8mm : 230x)
Coup d’œil sur M13 qui commence à monter , laissant voir ngc6207. M13 est fabuleux à 300x en bino avec les pano 24. Puis m57 splendide en couleurs (anneau bleu légèrement verdâtre, entouré de rouge!!! Elle supporte le grossissement de 400x mais ne laisse pas voir sa centrale. Il faut dire qu'elle est encore un peu basse.
Le ciel se voile légèrement. Il est 2h30, le miroir secondaire se couvre de buée… il faut rentrer. Ce n'était pas phénoménal comme conditions mais quel plaisir de retrouver les étoiles!
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01 October 2023 10:00 PM
Until 10:00 PM
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