BobMarsian

MEV-1 : première spatiale vers l'orbite géostationnaire.

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Pour la première fois, donc, un engin spatial est venu s'arrimer à un satellite géostationnaire en vue de prolonger sa durée de vie. Mardi 25, le Mission Extension Vehicle-1 (MEV-1, lancé par une Proton en octobre 2019) de la société SpaceLogistics LLC (filiale de Northrop Grumman) a réalisé cette opération délicate au profit de l'Intelsat 901 (IS-901, lancé en juin 2001) arrivé à cours de carburant et retiré provisoirement du service en décembre 2019. Une fois sa mission accomplie, le MEV aura la possibilité de se rediriger vers un autre géostationnaire en péril ...

https://www.northropgrumman.com/space/space-logistics-services/mission-extension-vehicle/

https://news.northropgrumman.com/news/releases/northrop-grumman-successfully-completes-historic-first-docking-of-mission-extension-vehicle-with-intelsat-901-satellite

 

MEV-Render.jpg.e0a20555f5c101efac7b141efaa58107.jpg

 

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En prime, le MEV-1 nous a offert les toutes premières images d'un satellite géostationnaire en poste à 36000 km + en arrière plan, notre belle petite planète chérie, si fragile :/ (en fait, le prétexte pour poster ce sujet davantage astronautique, désolé) :

 

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Modifié par BobMarsian
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Ouah!

Assez emballé par cette première...civile

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Géniale cette première de ravitaillement en vol :)

AG

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Très intéressant, mais pourquoi a-t-on besoin de carburant une fois qu'on est calé sur orbite géostationnaire ? Corrections intermittentes ?

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Un lien en français :

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/service-orbite-amarrage-historique-deux-satellites-36000-km-altitude-62449/

 

extrait :

 

À la suite de cette première mission de démonstration, le remorqueur spatial dépannera un autre satellite, et certainement un troisième si aucun problème technique perturbe son fonctionnement. Comme le souligne Northrop Grumman, MEV-1 a été conçu pour une durée de vie d'au moins 15 ans et plusieurs amarrages. Ce remorqueur spatial de démonstration préfigure la génération suivante capable d'autres services comme le changement d'inclinaison, l'inspection en haute définition ainsi que l'utilisation de bras robotiques pour effectuer des réparations, de l'assemblage et du changement de pièces.

 

Peut-être peut-on rêver à une nouvelle prolongation pour Hubble lorsqu'il sera à l'agonie ?

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il y a 56 minutes, Kaptain a dit :

Très intéressant, mais pourquoi a-t-on besoin de carburant une fois qu'on est calé sur orbite géostationnaire ? Corrections intermittentes ?

 

https://books.openedition.org/iheid/4437?lang=fr

 

 extrait :

 

L’orbite géostationnaire peut être définie comme une orbite circulaire autour de la Terre située à quelques 35.800 km d’altitude au-dessus de l’équateur. Un satellite dans cette position, qui se déplace dans la même direction et avec la même période de rotation que notre planète, est “géostationnaire”. Un tel engin semble immobilisé dans le ciel aux yeux d’un observateur terrestre. Il s’agit là d’une définition idéale car, en réalité, les satellites géostationnaires subissent une dérive de plus ou moins 0,1° en longitude comme en latitude -soit des déplacements de 150 km- et de 30 km en altitude. On décrit d’ailleurs parfois l’orbite géostationnaire comme un anneau de 150 km de large (sur un plan nord-sud) et de 30 km d’épaisseur (en altitude).


Des dispositifs de maintien en position à bord des satellites en limitent la dérive. Des variations trop importantes de position peuvent affecter l’utilité et la durée de vie d’un satellite. Ainsi, si son altitude diminue trop, la période de rotation du satellite -à vitesse constante- devient inférieure à celle de la Terre et il n’est plus géostationnaire (la longueur de l’orbite diminue parallèlement à l’altitude). En fait, un tel satellite ne pourrait probablement pas demeurer en orbite sans une augmentation de sa vitesse de rotation pour compenser l’attraction de notre planète (cette dernière est fonction de la distance qui la sépare de ce satellite). A l’inverse, un satellite au-dessus de l’orbite géostationnaire et lancé avec une vitesse plus forte (pour tenir compte d’une orbite plus grande) tendrait à s’éloigner de la Terre (son attraction ne se faisant plus sentir suffisamment).

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Pas osé la mettre cette dernière, victime probablement de mon éducation catho :$

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Il y a 3 heures, BobMarsian a dit :

Pas osé la mettre. victime de mon éducation catho :$

 

Je partage ta pudeur.

Mais je suis parti du principe qu'il valait mieux la mettre que de se la faire mettre. :/

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Deuxième mission réussie pour un robot (MEV-2), en accostant un satellite Intelsat qui était actif cette fois, contrairement à la mission de MEV-1

 

L'essentiel du communiqué traduit :

 

https://www.cnbc.com/2021/04/12/northrop-grumman-mev-2-spacecraft-services-intelsat-1002-.html

 

(...)


Lancée en août sur une fusée Arianespace Ariane 5, le robot MEV-2 a passé les derniers mois à rejoindre le satellite. MEV-2  a ensuite égalé son orbite avant d’accoster avec succès, tout en fournissant des images uniques du satellite à l’approche du vaisseau spatial.

L’IS-10-02 a été lancé en juin 2004 et ne devait être en service que pendant 13 ans, fournissant des services de communication à large bande vers l’Europe, l’Amérique du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient. Le satellite est en position fixe au-dessus de la Terre dans ce qu’on appelle l’orbite géosynchrone , des dizaines de milliers de miles jusqu’à fournir une zone de couverture aussi large que possible.

La mission MEV-2 s’appuie sur le succès de la mission MEV-1 de Northrop Grumman l’an dernier, qui s’est amarrée à un satellite Intelsat inactif. Ce satellite se trouvait sur une « orbite de cimetière », ce qui signifie qu’il ne fournissait plus de services, mais mev-1 l’a restauré et a remis le satellite en position.

La sonde MEV-2, bien que similaire au MEV-1, a fait un pas de plus dans cette mission en accostant et en prolongeant la durée de vie d’un satellite actuellement en service. Cela signifie qu’il y avait plus de risques, étant donné que l’IS-10-02 sert les clients, y compris la fourniture de services de télévision à plus de 18 millions de foyers en Europe.

 

Northern Sky Research, une société de conseil en satellite, estime que le marché de l’entretien par satellite et des prolongations de la durée de vie utile est de 3,2 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.

L’entreprise prévoit qu’il y a une demande pour l’entretien de plus de 75 satellites d’ici 2030, les entreprises et les gouvernements cherchant à prolonger la durée de vie des satellites en orbite équatoriale géosynchrones généralement coûteux, plutôt que de lancer des remplaçants.

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