Draboy24 1 Posté(e) 16 avril 2020 Bonjour, je me penche sur le sujet de la scintillation et je trouve bien plus complexe qu'il n'y parait. Je comprend très bien le phénomène de lentille convergente ou convergente causée une couche turbulente (par réfraction) en alternance rapide avec le temps. Je pensais que la réfraction était la seule loi qui gouvernait la scintillation. Sauf que certains articles parlent aussi du phénomène d'interférences ! Soit disant, des turbulences de petites échelles pourraient induire une différence de marche à deux rayons amenés à se rencontrer de nouveau au niveau de l'oeil (inférieure à la faible longueur cohérence de la lumière de l'étoile) et donc causer en alternance des interférences constructives et destructives. Je prend par exemple cet article : https://www.researchgate.net/publication/26576676_Turbulence_profiles_from_the_scintillation_of_stars_planets_and_moon#pf2 page 62 en bas à gauche Alors finalement, le phénomène est-il si connu ? Les interférences ont-elles un rôle dans la scintillation ? Et si oui, quel part ont-elles ? Merci d'avance pour vos réponses Henri 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
christian viladrich 7 672 Posté(e) 16 avril 2020 Bonjour, Comme indiqué par mail, les deux effets qui se combinent effectivement. En tout état de cause, le sujet n'est pas simple ... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jldauvergne 15 098 Posté(e) 16 avril 2020 Je ne savais pas pour les interférences. Intéressant. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Draboy24 1 Posté(e) 16 avril 2020 Oui, sans aller chercher plus loin, je n'aurais jamais pensé cela. Et pourtant, il semblerait que le domaine de l'optique ondulatoire explique la scintillation pour des pupilles d'un diamètre inférieur à une distance qui est la racine carrée du produit entre la longueur d'onde et l'altitude de la turbulence (valable au zénith). Pour une turbulence à 10km, cela donne une pupille de 7 cm environ. Pour des pupilles d'entrée plus grandes que 7 cm, l'optique géométrique seule expliquerait le phénomène de scintillation... même si, en connaissant bien les gradients de cisaillement des vents en altitude grâce aux ballons-sondes, les scientifiques s'étonnent encore de fluctuations rapides de moins de 10ms de la scintillation (alors que la rapidité des processus dans l'atmosphère explique à peine des fluctuations de 60ms). Bref, sujet très épineux. Merci encore pour ton article Christian, il est excellent. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites