biver

Mars... c'est parti pour la grande opposition!

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On vient de passer les 20'' d'arc, tu as raison de rappeler que c'est le moment d'en profiter. Très belles prises juste au-dessus.

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La prochaine fois que Mars fera plus de 20", ce sera le 12 juin 2033 (mais à -27° de déclinaison, alors bon...)

 

La prochaine fois que Mars fera plus de 20" et aura une déclinaison positive, ce sera... ce sera...

 

... le 2 octobre 2052 !

 

Donc profitez de l'opposition de cette année !

 

(Pour expliquer ça, il faut savoir qu'il y a deux types d'oppositions périhéliques : celles qui sont isolées, comme en 2003 et 2018, et celles qui vont par deux, comme en 1986-88 et en 2033-35.

 

Quand une opposition périhélique est isolée, c'est qu'elle se produit pile poil (ou quasiment) au périhélie, et son diamètre est maximum (25"). Elle se trouve alors dans le Capricorne (ou l'est du Sagittaire). L'opposition qui la précède, dans le Scorpion, est aussi à déclinaison négative. Au contraire, celle qui suit est à déclinaison positive : dans les Poissons comme cette année, ou dans le Bélier comme en 2005. Mars atteint alors un peu plus de 20", mais sa hauteur sur l'horizon permet enfin de belles observations.

 

Quand il y a deux oppositions périhéliques à la suite, c'est parce que l'une se produit un peu avant le périhélie, et l'autre un peu après. Ce sont les seules oppositions du cycle où Mars atteint 20". Mais elle est dans le Sagittaire puis dans le Verseau, donc à déclinaison négative.)

 

((Bon, trêve de bavardage, le télescope doit être à présent à température et Mars suffisamment haute, allons assister au spectacle...))

Modifié par Bruno-
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Ce qui nous est défavorable en plus de métropole, c'est que l'inclinaison de l'orbite de Mars amplifie les extrêmes de l'écliptique, à savoir que les oppositions de juillet sont sous l'écliptique (déclinaison de -28° par exemple en 1986 et 2033) tandis que celles de décembre montent bien haut (+26° en 1993, 2007 et 2039).

 

J'avais proposé une correction du diamètre apparent par la quantité d'atmosphère traversée (diamètre x sin(élévation maxi)) pour avoir une idée de la qualité de l'opposition vu de chez nous.

Pour 45° N, le maxi est alors autour de 17.8" atteint en 2052, mais avec 17.5" cette année et 17.7" en 2005, on a là le trio de tête de 1980 à 2060 en gros...

Mais c'est très dépendant de la latitude de l'observateur et la turbulence est loin d'être une constante d'un jour à l'autre et dépendant linéairement avec la quantité d'atmosphère traversée...

En gros pour nous les oppositions suivant celles très proches du périhélie du mois d'aout (2003, 2018 ou 2050), sont très bonnes (aussi) vu de métropole - surtout que la turbu peu être assez clémente en début d'automne!

Nicolas

 

 

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Ah oui, très bonne idée de calculer ce « diamètre corrigé ».

 

Depuis chez moi, à 49° de latitude :

− Opposition 2001 (δ = -27°, h = 14°) : 5,0"

− Opposition 2003 (δ = -16°, h = 25°) : 10,6"

− Opposition 2005 (δ = +16°, h = 57°) : 16,9"

− etc. etc. etc.

− Opposition 2014 (δ = -4°, h = 37°) : 9,1"

− Opposition 2016 (δ = -21°, h = 20°) : 6,4 "

− Opposition 2018 (δ = -26°, h = 15°) : 6,3 " (ah, on comprends mieux !)

− Opposition 2020 (δ = +6°, h = 47°) : 16,5"

− Opposition 2022 (δ = +25°, h = 66°) : 15,7"

− Opposition 2025 (δ = +25°, h = 66°) : 13,3"

− Opposition 2027 (δ = +15°, h = 56°) : 11,4" (opposition aphélique)

 

Les chiffres parlent d'eux-mêmes ! Je note aussi qu'il ne faudra pas sous-estimer 2022.

 

Mais bon, quand le ciel se fige, et ça peut arriver, là c'est le diamètre qui parle...

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Bonjour Maître Nicolas,

 

Que de détails, l’œil de lynx à encore frappé, superbe. Ton œil et le 400 travail dur et on en reveut!

 

il y a 19 minutes, biver a dit :

ce matin avec un assez bon seeing... ça se laissait même regarder à x1400, mais comme ça faisat 1/5e du champ, Mars le traversait en quelques secondes.. :o... Enfin comme les contrastes de la régio ne sont pas si élevés, c'est plus agréable entre x500 et x700.

 

Tout à fait d'accord, à 150km à l'est de chez toi la tache d'Airy était belle à 3h TL  alors j'ai poussé avec la Powermat X5 mais le champ ne suffit pas...au 300mm j’étais bien à X1,5 D, frustrant mais c'est très plaisant tout de même ! 

 

Merci

 

Lolodobs le dévoreur de monde👽

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En voilà une jolie série Nicolas, bravo :)

Bonne soirée,

AG

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Et pourtant elle doit être encore plus haute dans ton ciel Serge, et puis avec le 600 de la Foa...?

Il te reste 15j... ;) !

Nicolas

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Citation

nan mais alors là, c'est indécent !!!!! tu me troues le cul à chaque fois, coquinou !!!!!!

 

De même Serge. Nicolas comme Fred, c'est le microcosmos des observations visuelles de Mars d'anthologie.

Que de microdétails et de microcontrastes...Un vrai régal à chaque fois de voir ce qu'ils arrivent à sortir de leurs yeux.

Nous sommes des petits "gamins" à côté...^_^

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Très beau ! Je dois m'y pencher aussi, je ne l'ai observée que rapidement pour l'instant.

 

Niveau matériel de dessin on est sur quoi?  

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Le 19/09/2020 à 09:59, BlackMaple a dit :

Niveau matériel de dessin on est sur quoi?

Papier + crayon (de couleur)... Dos 0.0, Windows 0.0, tout en 0G et sans électricité (hormis les lampadaires boules qui me dispensent de lampe de poche) :D

Voilà la production d'il y a une semaine, avec un nouvelle nuit correcte ce matin (et Phobos aperçu dans l'aigrette de Mars à 4h10, bien plus faible que l'étoile de champ 3X plus loin et de passage...)

Nicolas

 

mars1209-140920.jpg

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Salut Nicolas, 

Quel régal, beaucoup de détails sur tes dessins ! Le 400mm tourne à quasiment G =2D 👍.   Le dessin du 14/09/20 me plaît particulièrement, J'ai fait la même région un peut plus tard.

 

Merci

 

Lolodobs le dévoreur de monde 👽

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Il y a 19 heures, BlackMaple a dit :

Oh misère, m'parle pas de ces foutus lampadaires boule

Ouaip... j'ai aussi des 'lampions' au sol qui éclairent du feu de dieu à l'horizontale... Mais au 1er Janvier 2025 on est en droit d'exiger (Arrêté du 27 Dec. 2018) qu'ils soient remplacés (ou sinon faire sanctionner les (co)propriétaires pour non respect de la loi...)

 

Sinon, ce matin c'était au tour de Deimos d'être aperçu, vers 3h un peu avant son élongation maxi (déjà à 3 diamètres de Mars) et à côté de l'aigrette de Mars. Phobos était vraiment très limite ou pas sûr car à 20" du limbe dans l'aigrette...

Nicolas

Modifié par biver
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Que c’est beau....:x

 

j’ai tenté la semaine dernière au 460, sans motorisation je n’y arrive pas, je perd la perception des plus fins détails à chaque fois que je dois recentrer. Alors arriver à ce niveau de détail sans motorisation c’est juste incroyable!

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mais non !!! Tes derniers dessins c'est dingo. Il y a quelques jours je regardais avec bino pour une fois, et je me disais, ah ouai quand même on voit tout ça. Et je me suis dit ok, je comprends mieux comment ils font pour dessiner tout ça. Et puis je reviens là, je vois tes derniers dessins et .... non je ne vois pas en fait :)
Et en plus comme souligne Simon, tu n'es pas motorisé !

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il y a 50 minutes, jldauvergne a dit :

Et en plus comme souligne Simon, tu n'es pas motorisé !

C'est p'tet' mieux d'ailleurs, pour éviter les "pixelscônes morts" et le "moirage" rétinien, que l'image ne soit pas projetée toujours sur la même zone et se balade sur le tapis cellulaire de l'oeil. Même si avec une motorisation qui apporte du confort il suffit de balader l'oeil pour obtenir le même effet, ce balayage naturel pourrait avoir cette vertu d'atténuer les artefacts.

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Il y a 5 heures, biver a dit :

Sinon, ce matin c'était au tour de Deimos d'être aperçu, vers 3h un peu avant son élongation maxi (déjà à 3 diamètres de Mars) et à côté de l'aigrette de Mars. Phobos était vraiment très limite ou pas sûr car à 20" du limbe dans l'aigrette...

 

Les satellites de Mars en visuel... rien que ça ! :D

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Le 18/09/2020 à 21:00, biver a dit :

Et pourtant elle doit être encore plus haute dans ton ciel Serge, et puis avec le 600 de la Foa...?

Il te reste 15j... ;) !

J'me suis vengé !!!! c’est fait.

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Juste pour "profiter" de cette opposition et d'un ciel encore dégagé, je me suis levé à 03H du matin mardi dernier pour voir Mars au plus haut dans le ciel, avec ma bonne lunette Zeiss APQ 130 / 1000.   Je ne fais que du visuel.  Je suis en Alsace.   Très belle image qui me rappela 2003, mais néanmoins, l'optique n'est qu'une 130 mm "seulement".    Il ne faut pas espérer voir Phobos et Deimos avec cette lunette ...

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Le 22/09/2020 à 14:43, jldauvergne a dit :

Il y a quelques jours je regardais avec bino pour une fois, et je me disais, ah ouai quand même on voit tout ça. Et je me suis dit ok, je comprends mieux comment ils font pour dessiner tout ça. Et puis je reviens là, je vois tes derniers dessins et .... non je ne vois pas en fait :)

 

Chacun son job, je crois. Il y a les excellents imageurs, n'est-ce pas ? ;) Comme il y a les observateurs d'exception.

Et puis, il y a ceux qui n'excellent absolument en rien du tout (je parle pour moi) et c'est plutôt reposant ma foi...Le tourisme céleste.

On ne peut pas demander à n'importe qui de faire ce que tu fais avec ton Mewlon, tout comme on ne peut pas demander à un imageur

qui observe juste de temps en temps pour "voir", de sortir des dessins de dingo à la Biver ou à la Burgeot. Dans la première catégorie

comme dans la seconde, il y a un savoir-faire comme de l'expérience indéniables digne d'un sportif qui s'exerce sans arrêt pour se maintenir

au plus haut niveau de son art. En mono comme en bino, on ne "voit" pas, c'est clair. Tout au plus, la calotte polaire est évidente du

premier coup d’œil et on parvient à délimiter vaguement des zones en fonction de leur albédo en s'aidant d'un W23A mais c'est tout.

 

Restons-en à se dire, même quand on ne "voit" pas, Mars représente une bien belle curiosité à l'oculaire.

Au diamètre où elle en est rendu actuellement, à 100x, on reconnaît déjà la géographie de base.

A 250x, évidemment, çà commence à sérieusement causer dans un 200.

Et pour les chanceux des 300mm et plus qui peuvent monter au moins à 450x, c'est évidemment génial.

 

Citation

Quel régal, beaucoup de détails sur tes dessins ! Le 400mm tourne à quasiment G =2D

 

En effet, Nicolas au gré des époques et des diamètres de ses télescopes, comme il note tout, il tourne autour de G = 1,7D pour être précis. 

La plupart, on tourne autour 1D jusqu'à 1,3D au mieux mais je crois que c'est une erreur. Un minimum de 1,5D devrait être la norme.

A moins d'une turbulence vraiment pourrie, un 200mm devrait tourner au minima à 300x ; un 400mm à 600x (mathématiquement évident).

 

Le 22/09/2020 à 14:43, jldauvergne a dit :

Et en plus comme souligne Simon, tu n'es pas motorisé !

 

C'est bien le problème comme pour certains peut-être un avantage pour éviter les corps flottants dans l’œil comme l'explique Yann.

Après, on ne va pas ré-inventrer l'eau chaude. L'absence de motorisation est un soucis indexé sur la qualité de l'oculaire que l'on

est prêt à installer sur son Dobson. A 300x dans un trou de serrure de 50°, c'est pas évident. On prend le même grossissement

dans un excellent oculaire 50,8mm de 100° de champ apparent, pointage comme suivi sont immédiatement plus confortables.

Avec les Dobson, il faut travailler à l'hublot. J'ignore les oculaires utilisés par Nicolas mais du 80-82° est un minimum, je pense.

Après, il va sans doute encore nous étonner car quand je vois que Fred utilise des Plossl Televue de 50°, il y a quand même

des sacrés caïds du visuel ici, à moins que ce soit uniquement sur un télescope motorisé.

 

Sans compter que l'observation planétaire se pratique au sens contraire de celle du ciel profond.

En planétaire, observer sous des lampadaires, ceci excite à fond les rétines et c'est la solution pour que la pupille de l’œil ne s'ouvre

pas trop afin de booster la détection des couleurs et fins détails. Par contre, le voisin qui est en train de tenter de décortiquer une petite

galaxie en vision décalée avec la nécessité au contraire que la pupille de l'oeil soit bien ouverte, ne peut pas le voir sous le même angle.

 

Le 22/09/2020 à 12:20, AlSvartr a dit :

j’ai tenté la semaine dernière au 460, sans motorisation je n’y arrive pas, je perd la perception des plus fins détails à chaque fois que je dois recentrer. Alors arriver à ce niveau de détail sans motorisation c’est juste incroyable!

 

En fait, si tu regardes les travaux de Nicolas, tu constatera qu'un dessin détaillé tourne en gros autour d'une heure d'observation en continu,

même sur Jupiter qui parcourt 1/10 de sa rotation pendant ce temps. Nicolas comme Fred d'ailleurs, c'est du WinJupos organique. Il fait

de la dérotation en temps réel au fur et à mesure des passages itératifs de Jupiter ou Mars dans son oculaire. Donc, peu à peu, même sans suivi

sidéral, en posant peu à peu les détails, on peut arriver petit à petit à enregistrer des finesses intéressantes. Et pour çà, il faut quand même

observer très souvent et faire preuve d'une bonne régularité, donc avoir aussi tous les moyens pour le faire (site, motivation, temps,...).

Donc, oui, c'est juste incroyablement méritant pour les meilleurs. Mais c'est pas grave, chacun son truc. La simple contemplation suffit parfois à certains.

 

Le 21/09/2020 à 14:34, biver a dit :

Papier + crayon (de couleur)... Dos 0.0, Windows 0.0, tout en 0G et sans électricité

 

Il le dit lui-même d'ailleurs !! :D;)

 

Le 23/09/2020 à 10:31, serge vieillard a dit :

J'me suis vengé !!!! c’est fait.

 

C'est super !! :P

Modifié par A-FIOCRET
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il y a 8 minutes, A-FIOCRET a dit :

Avec les Dobson, il faut travailler à l'hublot. J'ignore les oculaires utilisés par Nicolas mais du 80-82° est un minimum, je pense.

tu peux faire ça, mais tu envois dans ce cas l'image dans des zones de coma. 
J'ai du mal à concevoir le planétaire sans moteur, il faut fixer l'image tellement longtemps. Nicolas est un acrobate. Clair qu'il y a une sacrée expérience. 

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    • Par Adamckiewicz
      Nuit prévue avec les copains du club, des dobsonneux (T300, T350, T610 et mon T400), et un photographe avec un newton 200mm.
      Col d'Issarbe, 1400m d'altitude. 9° en début de soirée, pas une seule plaque de neige en montant....
      Très peu d'humidité (50%) mais un ciel gâché en début de soirée par des cirrus et surtout des fumées d'écobuages.
      Les télescopes sont prêts vers 19h.
      La soirée commence avec une superbe lumière zodiacale qui s'étend presque jusqu'à Jupiter!
       
      J'avais prévu un programme dans l'Eridan, le lieux et la date s'y prêtant bien, mais après une observation de NGC 1232, j'ai compris que ca ne le ferait pas. J'observe NGC1637 plus haute, mais qui semble loin de son potentiel. Puis un regard vers la flamme, où je retrouve les détails si bien rendus dans les dessins que j'ai pu voir ici récemment, notamment celui de Sky runner  . 
      Puis je me suis rabattu comme les copains vers des objets plus hauts, il faut jongler avec des passages importants de chute de transparence localement.
      Vers 22h Jupiter nous offre un spectacle magnifique à 515x en binoculaire, avec une image très stable et contrastée. Le suivi grâce à la table est évidemment très appréciable!!
      Je dessine ensuite M82, en monoculaire à 400x et en binoculaire à 300x, après une première tentative d'observation décevante vers 21h.
       

       
      Ensuite je m'oriente vers le clown, d'abord pas en grande forme, mais qui s'améliorera pendant la soirée. on a pu passer la bino 515x, un peu gênés cependant par le vent, puis en monoculaire à 800x en fin de nuit , une fois le vent retombé, ce qui m'a permis d'ajouter quelques détails au dessin.
       

       
      Philippe nous signale la présence du Gegenschein entre l'amas de la crèche et le Lion, assez nettement visible !!!
       
      Laurent me montre ensuite ngc2403, une galaxie très interessante, spirale désordonnée difficile à décortiquer, au dessus de m82. On distingue une zone HII (en haut) et une autre peut être, plus discrète en tous cas, au bout du bras à gauche :
       

       
      Puis je me tourne vers le Lynx pour observer NGC2683 qui m'avait laissé un très bon souvenir au c8 dans des conditions bien moins bonnes. Elle est maintenant proche du zénith. Il n'y a pas de bande d'absorption visible, mais une partie plus claire sur le haut du bulbe  
       

       
      Ensuite je profite de la montée du Lion pour observer NGC 2903, qui montre une quantité de détails assez impressionnante
       

       
      Enfin, pendant la dernière heure, je me régale devant M51, principalement à 200x mais quelques apports d'informations à 400x.  Il ne faut pas hésiter à grossir pour faire apparaitre les ponts de matières, bandes d'absorption ...
       

       
      (le dessin et tourné à 90° antihoraire par rapport à la vue au télescope)
       
      Je finis tranquillement par M5 qui éclate les rétines à 300x en binoculaire, avant de ranger le matériel.
       
      Encore une fois, et @jldauvergne sera content, le suivi a été un énorme apport cette nuit encore!!! (et quel bonheur de pouvoir aller siroter un coup, observer une nébuleuse dans le score des copains, soulager le chatouille de la vessie comme disait l'autre.... et retrouver sa cible encore dans l'oculaire  )
       
      et merci aux conseils de @serge vieillard sur le papier! C’est nickel, ça tient super bien pendant l’observation, et pas besoin de reprendre le dessin ensuite ( quelques retouches sur les étoiles et parfois un peu d’estompe). Et au scanner le rendu est mieux  
    • Par serge vieillard
      Yo !
      quel beau Soleil aujourd'hui, constellé de plein de petites protus. Voici en bas la plus remarquable, observée entre 13h30 et 14h locale. Juste au-dessus, un formidable champ de spicules affirmées, certaines commençant à apparaitre comme de petits jets, d'autres en arches en formation (à 15h locale)
       
       


    • Par xavierc
      Dobson Factory Mirrosphère 508/1920
      Dans le virage Est des Rencontres Astrociel, à la station de ski de Valdrôme (26)
       
      11 dessins : 10603 à 10613

      Si besoin, échelle de visibilité des objets : http://xcamer2.free.fr/astrodessins/Echelle_Ciel_Extreme.html

      Je suis opérationnel à 22h04, en avance sur la nuit totale.
      Il fait bon sans le manteau.
      Seuls Nicolas Biver et un autre astronome restent dans le virage, ça sent la fin des Rencontres Astrociel.
      Autre signe, la montée de la phase de la Lune. Le croissant lunaire est là mais caché par les arbres.

      Je regarde d'abord une galaxie du Serpent.

      Observation 10603 : NGC5921.
      Elle est assez faible à 85x.
      A 201x, son centre ponctuel et marqué ressort.
      Je remarque aussi deux difficiles renforcements en vision décalée VI4 à 5.
      Elle est trop sombre à 276x.


      Un groupe de jeunes visiteurs est passé.

      Je cible une nébuleuse planétaire d'Hercule.

      Observation 10604 : PK51+9.1.
      Je la remarque à 85x par sa forte réponse au filtre Oxygène 3 et sa teinte verdâtre car autrement elle est ponctuelle.
      Elle ne réagit quasiment pas au filtre HBêta.
      Elle est encore ponctuelle à 201x, mais toujours colorée.


      J'anime 20 minutes sur la nébuleuse de la Lagune pour le groupe passé qui ne trouvait plus personne pour montrer des objets dans les instruments.
      Puis je reprends mes observations, avec un amas globulaire du Sagittaire.

      Observation 10605 : NGC6642.
      Suffisamment brillant pour être vu au chercheur 9x50 comme très faible et un peu flou, il est à 85x assez faible, bleuté et semble résolu.
      Ses étoiles faibles à VI3 se distinguent mieux à 201x. Il est pas mal cet amas globulaire.


      Mes visiteurs vont voir mon voisin du nord.

      Je tourne le télescope sur une nébuleuse planétaire du Sagittaire.

      Observation 10606 : NGC6629.
      Considérablement faible, un peu floue et verdâtre à 201x, elle arbore un centre plus brillant malgré la très forte turbulence.
      Elle présente une forte réponse au filtre Oxygène 3 et une faible au HBêta, on ne peut pas être bon partout!


      Je fais un tour sur le parking côté nord-ouest pendant 20 minutes à 0h10, il y a plus de monde qui observe par là-bas.

      Je réobserve une nébuleuse planétaire du Dauphin, puis une autre dans la Flèche, dessinées les premières années avec ce Dobson.

      Observation 10607 : NGC6891.
      La nébuleuse est évidente à 85x, assez brillante, verte et fortement rehaussée par le filtre Oxygène 3, et faiblement en HBêta.
      A 631x, avec une turbulence forte de 4 sur 5, son étoile centrale se détache difficilement de la première zone, par contre pas d'anneau vu cette fois-ci dans cette zone contrairement à l'ancienne observation.


      Observation 10608 : NGC6879.
      Encore une nébuleuse tête d'épingle!
      Considérablement faible, elle est ponctuelle à 85x, puis un peu floue et verdâtre à 201x.
      A 631x, malgré la turbulence très forte, elle me semble plus floue que les étoiles alentours, y compris de même brillance.
      Elle m'est confirmée par sa réponse très forte au filtre Oxygène 3 et très faible au HBêta.


      La turbulence est décidément trop forte pour de bons résultats sur ces petits objets.

      Je fais une pause sur la bâche à 1h35, l'heure habituelle de mon coup de barre pendant ces vacances.
      Bien pratique et moelleuse cette bâche!

      Je pars à la chasse de galaxies Shakbhazian de Pégase et des Poissons.
      Elles ne sont pas indiquées sous ce nom de catalogue dans Sky Safari Pro, mais je les ai retrouvées dans ce logiciel avec leurs coordonnées précédemment en journée, et marque donc sur leurs fiches papier (des pdf de Rainer Vogel) le PGC équivalent. Du coup, la recherche est rapide dans le logiciel.

      Observation 10609 : Shakhbazian 361.
      Il n'y a rien à voir à 85x, poussons à 201x.
      Ah, je détache 3 galaxies du fond du ciel, et à 276x le compteur monte à 5.
      J'ai donc recensé PGC3090431 et PGC98459 vues VI2, PGC1538596 VI1 à 2, PGC1539366 VI4 vue qu'à 276x, et PGC1540666 très faible d'abord vue à 276x puis à 201x.


      Observation 10610 : Shakhbazian 4.
      Une des galaxies du groupe est vue à 85x, sinon tout le reste à 276x.
      Le groupe est difficile, seules 2 galaxies sont sûres, PGC1238686 VI4 et PGC1239527 VI3.


      Observation 10611 : Shakhbazian 40.
      Je repère à 85x plusieurs de ses membres.
      D'après les documents et Sky Safari Pro, c'est aussi Abell 193, dont au total je verrai 7 galaxies plus ou moins facilement à 276x :
      UGC967 VI3, PGC94306 très faible à VI1, IC1695 faible, PGC94352 et PGC94337 VI2, PGC94341 VI3 et PGC94311 très faible à VI1.


      Fatigué à 4h40, je dessine une galaxie des Poissons hors catalogues exotiques.

      Observation 10612 : NGC524.
      Condensée, bleutée, elle est assez faible à 85x, et très diffuse.
      Je note peu de traces de spirale à 201x.


      J'ai mal aux pieds avec les marches de l'escabeau.
      Je redéplace le télescope plus au nord pour enfin voir la comète P1 Nishimura dans les Gémeaux.

      Observation 10613 : comète C/2023 P1 Nishimura.
      Elle pête celle-là, découverte très récemment comme indiqué par Nicolas Biver le spécialiste des comètes.
      Dommage qu'elle plonge vers le Soleil!
      Elle est assez brillante à considérablement brillante et bleue à 85x, sur fond de ciel bleu aussi.
      A 201x, elle est diffuse, tout comme son noyau.


      Je remballe à l'aube à 5h30.
       
    • Par vaufrègesI3

       
       
       
               20 ans après l’atterrissage : comment les rovers jumeaux de la NASA ont changé la science martienne
       
                               
       
       
      https://mars.nasa.gov/news/9535/20-years-after-landing-how-nasas-twin-rovers-changed-mars-science/
       
       
       
      Ce mois-ci marque le 20ième anniversaire de l’atterrissage de Spirit et Opportunity sur Mars, dans le cadre d’une mission dont l’héritage s’étendra loin dans le futur.
      En janvier 2004, les rovers jumeaux de la NASA nommés Spirit et Opportunity ont atterri de part et d’autre de Mars, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle ère d’exploration robotique interplanétaire. Ils sont arrivés de manière spectaculaire à trois semaines d’intervalle, chacun niché dans un groupe d’airbags qui ont rebondi sur la surface environ 30 fois avant de s’arrêter et de se dégonfler. La mission des rovers de la taille d’une voiturette de golf : rechercher des preuves que de l’eau a déjà coulé à la surface de la planète rouge.
      Leurs découvertes allaient réécrire les manuels de science, y compris la découverte d’Opportunity peu après l’atterrissage des célèbres « myrtilles » – des cailloux sphériques de l’hématite minérale qui s’étaient formés dans l’eau acide. Plusieurs années après le début de la mission, Spirit, imperturbable mais traînant maintenant une roue endommagée, a découvert des signes d’anciennes sources chaudes qui auraient pu être des habitats idéaux pour la vie microbienne il y a des milliards d’années (si tant est qu’il en ait jamais existé sur la planète rouge).
      Les scientifiques soupçonnaient que Mars avait depuis longtemps été radicalement différente du désert glacial qu’elle est aujourd’hui : des images orbitales avaient montré ce qui ressemblait à des réseaux de canaux sculptés par l’eau. Mais avant Spirit et Opportunity, il n’y avait aucune preuve que l’eau liquide avait formé ces caractéristiques.
      « Nos rovers jumeaux ont été les premiers à prouver l’existence d’une Mars primitive humide », a déclaré l’ancien scientifique du projet Matt Golombek du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui a géré la mission Mars Exploration Rover. « Ils ont ouvert la voie à l’apprentissage d’encore plus de choses sur le passé de la planète rouge avec des rovers plus grands comme Curiosity et Perseverance. »
       
      Un héritage durable
       
      Grâce en partie à la science recueillie par Spirit et Opportunity, la NASA a approuvé le développement du rover Curiosity de la taille d’un SUV pour déterminer si les ingrédients chimiques qui soutiennent la vie étaient présents il y a des milliards d’années sur ce qui était autrefois un monde aquatique. (Le rover a découvert peu de temps après son atterrissage en 2012 qu’ils l’étaient.)
       
      Perseverance, qui est arrivé sur la planète rouge en 2021, s’appuie sur le succès de Curiosity en collectant des carottes de roche qui pourraient être apportées sur Terre pour vérifier les signes d’une vie microbienne ancienne grâce à la campagne Mars Sample Return, un effort conjoint de la NASA et de l’ESA (Agence spatiale européenne).
       
      Alors qu’ils travaillaient sur Spirit et Opportunity, les ingénieurs ont développé des pratiques d’exploration de la surface qui se poursuivent aujourd’hui, y compris l’utilisation de logiciels spécialisés et de lunettes 3D pour mieux naviguer dans l’environnement martien. Et après avoir perfectionné des années d’expertise au cours des voyages des rovers jumeaux sur la surface rocheuse et sablonneuse de Mars, les ingénieurs sont en mesure de planifier des trajets plus sûrs et plus longs, et de mettre rapidement en place les plans quotidiens beaucoup plus complexes nécessaires à l’exploitation de Curiosity et Perseverance.
       
      Les membres de l’équipe scientifique sont également devenus plus habiles dans leur rôle de géologues de terrain virtuels, s’appuyant sur des années de connaissances pour sélectionner les meilleurs moyens d’étudier le terrain martien à l’aide des « yeux » robotiques et des outils portés par leurs partenaires itinérants.
       
      Marathon martien
       
      Conçu pour durer seulement 90 jours, Spirit a atterri le 3 janvier ; Opportunity le 24 janvier. Les rovers d’exploration de Mars ont persévéré pendant des années – dans le cas d’Opportunity, près de 15 ans, pour finalement succomber à une tempête de poussière enveloppant la planète en 2018. Cette durabilité a dépassé les rêves les plus fous des scientifiques et des ingénieurs, qui ne s’attendaient qu’à une exploration localisée sur une distance ne dépassant pas 600 mètres.
       
      Au lieu de cela, grâce à leurs substituts robotiques à longue durée de vie, l’équipe a eu la chance de parcourir une grande variété de terrains martiens. Opportunity, le premier rover à parcourir une distance de la longueur d’un marathon sur une autre planète, couvrirait finalement près de 45 kilomètres au total – la distance la plus longue parcourue sur une autre planète.
       
      « C’était un changement de paradigme auquel personne ne s’attendait », a déclaré l’ancien chef de projet John Callas du JPL. « La distance et l’échelle de temps que nous avons parcourues ont été un saut de portée qui est vraiment historique. »
       
      La chance de voir tant de choses a été essentielle pour révéler que non seulement Mars était autrefois un monde plus humide, mais aussi qu’elle abritait de nombreux types d’environnements aquatiques différents – eau douce, sources chaudes, piscines acides et salées – à des moments distincts de son histoire.
       
      Une inspiration continue
       
      Les jumeaux itinérants ont également inspiré une nouvelle génération de scientifiques. L’une d’entre elles était Abigail Fraeman, qui était une lycéenne invitée au JPL la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. Elle a pu observer l’excitation lorsque le premier signal est revenu, confirmant qu’Opportunity avait atterri en toute sécurité.
       
      Elle a poursuivi une carrière de géologue martienne, retournant au JPL des années plus tard pour aider à diriger l’équipe scientifique d’Opportunity. Aujourd’hui scientifique adjointe du projet Curiosity, Fraeman appelle de nombreux collègues proches de nombreuses personnes qu’elle a rencontrées la nuit de l’atterrissage d’Opportunity.
       
      « Les personnes qui ont fait fonctionner nos rovers jumeaux pendant toutes ces années forment un groupe extraordinaire, et il est remarquable de voir combien d’entre eux ont fait de l’exploration de Mars leur carrière », a déclaré Fraeman. « Je me sens tellement chanceuse de pouvoir travailler avec eux tous les jours alors que nous continuons à nous aventurer dans des endroits qu’aucun humain n’a jamais vus dans notre tentative de répondre à certaines des plus grandes questions. »
       
      Meilleurs résultats scientifiques
      https://mars.nasa.gov/mer/mission/science/results/
       
      'Myrtilles' martiennes
      https://mars.nasa.gov/resources/6944/martian-blueberries/
       
      Spirit détecte des preuves surprenantes d’un passé plus humide
      https://www.jpl.nasa.gov/news/mars-rover-spirit-unearths-surprise-evidence-of-wetter-past
       
       
       
    • Par xavierc
      Bonne année pour commencer!
       
      Dobson Factory Mirrosphère 508/1920
      Dans le virage Est des Rencontres Astrociel, à la station de ski de Valdrôme (26)
       
      11 dessins : 10592 à 10602

      Si besoin, échelle de visibilité des objets : http://xcamer2.free.fr/astrodessins/Echelle_Ciel_Extreme.html

      Je me suis installé à 21h50, le début de nuit nautique est tout juste passé, il va falloir attendre un peu pour que le ciel s'assombrisse bien.
      Mon premier sujet est un nuage obscur du Sagittaire déjà observé avec moins de diamètre.
      Je dessinerai d'abord le champ d'étoiles autour le temps qu'il se détache avec la nuit astronomique.

      Observation 10592 : Barnard 90.
      Le nuage obscur est sombre et aux limites floues à 85x.


      Je suis en tee-shirt au début.
      Pierre anime pour une visiteuse.

      Je dessine une nébuleuse planétaire du Sagittaire.

      Observation 10593 : NGC6565.
      Elle est visible à 85x, et répond très bien au filtre Oxygène 3, ce qui aide à la repérer.
      De plus elle a un diamètre apparent à ce grossissement.
      Elle est assez faible à considérablement faible à 201x.
      Il y a trop de turbulence pour grossir plus (turbulence forte de 5  sur 5).


      Pierre anime maintenant pour un groupe de public.

      Je regarde un amas globulaire du Sagittaire.

      Observation 10594 : NGC6553.
      Bleuté et assez brillant à 85x, il commence à se résoudre à 201x, toutefois limité par la turbulence de laquelle je me suis déjà plaint.


      Je connais un coup de barre à 23h30, me repose un peu puis passe à une galaxie du Serpent.

      Observation 10595 : NGC5936.
      La galaxie est vue facilement à 85x, considérablement faible.
      A 201x et 276x, une barre se distingue avec des nodosités.


      Je rends visite à quelques galaxies d'Hercule.

      Observation 10596 : NGC6555.
      Assez faible et diffuse à 85x, elle dévoile à 201x et 276x un centre discret et des nodosités dures.


      Observation 10597 : NGC6610.
      A 85x, elle est facile et assez brillante, bleutée ciel.
      A 201x, elle reste facile et condensée.


      Fatigué, je dors sur la bâche à 1h50, puis me relève à 2h25.
      J'avais bien besoin d'énergie pour dessiner des amas ouverts du Petit Renard!

      Observation 10598 : NGC6830.
      Tache floue faible au chercheur 9x50, l'amas ouvert est bien détaché à 85x, assez fourni à 201x.


      Observation 10599 : NGC6882.
      L'amas est pauvre mais rehaussé de trois étoiles brillantes colorées dont la jaune 19 Vul.


      Pierre anime encore pour une dame à 3h, quel charmeur! D'ailleurs des visiteurs jusqu'à cette heure, c'est rare.

      Je croque une galaxie de Pégase.

      Observation 10600 : NGC7217.
      Bleutée ciel et assez faible à 85x, elle affiche son centre bien plus brillant à 201x, mais je ne note pas de détails dans le diffus halo faible à VI1.


      Je pointe une galaxie d'Andromède.

      Observation 10601 : NGC214.
      La galaxie est assez faible à 85x, tandis qu'à 201x je soupçonne un bras VI5.


      Je termine par un groupe de galaxies Hickson de la Baleine.

      Observation 10602 : Hickson 13.
      Il n'est pas trop difficile pour un groupe Hickson.
      2 galaxies sont suspectées à 85x et une troisième est vue à 201x.
      PGC5732 est très faible, PGC5735 est VI1 et diffuse, et PGC5736 est VI2.


      J'ai mal aux pieds à 5h, à force d'être debout sur l'escabeau.
      L'aube est là, ainsi que la fatigue.
      Je regarde Jupiter et l'ombre de Io vers la Grande Tache Rouge, malgré la turbulence importante.
      Je remballe mes petites affaires à 5h06 et rebâche le télescope.
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