Toutiet

La collimation... l'aviez-vous vue comme ça ? (3/6)

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LA COLLIMATION... l'aviez-vous vue comme ça... ? (3/6)

Collimation d'un télescope de type Newton

 

Procédure opérationnelle visuelle avec un œilleton

La procédure de collimation utilise, cette fois, un simple œilleton passif, et procède du même principe que ci-dessus, mais le rayon lumineux du laser est remplacé par le rayon visuel.

L'œilleton peut avantageusement être réalisé à partir d'un boite de pellicule 24 x 36 qui entre à frottement gras dans le PO. Il est percé d'un trou central d'environ 2 mm de diamètre au travers duquel l'œil va observer.

Dans le champ, on voit, d'une part l'œillet du primaire plus ou moins excentré et, en toile de fond, tout autour, l'image que le primaire renvoie vers le PO (contour du secondaire, extrémité du tube PO, contour de l'œilleton) dont, en particulier, le trou sombre de visée de l'œilleton. Tout apparaît désaxé, déréglé.

 

Dans un premier temps, on agit sur les vis de réglage du miroir secondaire pour amener au mieux l'œillet au centre du champ. L'utilisation d'un cheshire, avec son réticule en croix, peut faciliter ce réglage.


Dans un second temps, on joue sur les vis de réglage du primaire pour centrer, avec le plus de précision possible, toute l'image renvoyée par celui-ci, afin qu'au final, le trou noir de l'œilleton (visible en arrière-plan) soit exactement au centre de l'œillet.

On obtient ainsi le même résultat qu'avec le laser : l'alignement du trou de l'œilleton et du reflet de ce trou dans le primaire (donc la perpendiculaire au miroir, en son centre) avec le centre de l'œillet. L'axe optique du primaire est ainsi correctement positionné, en passant exactement par le centre du PO.

 

Influence du jeu du laser dans le PO

La présence d'un certain jeu possible entre le laser et le tube du PO semble, pour certains, être une cause d'incertitude sur la qualité de la collimation effectuée. Celle-ci est ainsi remise en doute, au prétexte qu'en replaçant à nouveau le laser dans le PO, immédiatement après une collimation qui semblait bonne, le réglage des deux miroirs soit à reprendre (spot lumineux sorti de l'œillet et rayon retour hors de la cible du laser).

 

Certes, le jeu peut être tel que le rayon incident du laser ne frappe alors plus le centre de l'œilleton du primaire. La tentation peut être grande de retoucher l'orientation du secondaire pour rectifier le tir. Mais alors, il faut également retoucher l'orientation du primaire puisque que le secondaire a été décalé par rapport aux réglages précédents, et qu'il faut que l'axe optique du primaire vienne, au final, à nouveau au centre du PO.

 

Mais, que se passe-t-il si on recommence une nouvelle fois l'opération : on retire à nouveau le laser puis on le replace dans le PO ?
Le sens et l'importance du jeu n'étant probablement pas les mêmes que précédemment, il faut à nouveau retoucher les deux miroirs !

Cela peut continuer indéfiniment, et on en arrive à la conclusion étonnante qu'il existe une infinité de combinaisons de positions des deux miroirs, chacune donnant une « bonne » collimation. En fait, une pour chaque position légèrement différente du laser dans le PO, sous l'effet du jeu (éventuel) existant.

De quoi semer le doute... !

 

(A suivre 4/6)

Modifié par Toutiet
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Il y a 22 heures, Toutiet a dit :

L'utilisation d'un cheshire, avec son réticule en croix, peut faciliter ce réglage.

Vu qu'on en est à être sémantiquement précis (collimation vs centrages mécaniques), il me semble que le "Cheshire eyepiece" originel de 1921 n'avait pas de croix, juste un plan incliné réfléchissant percé en son centre.

 

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Traditionnellement, chez les anglo-saxons, c'est le sight-tube (ou cross-hair sight tube) avec oeilleton côté oeil et croix côté miroirs qui joue ce rôle, même si la combinaison des 2 est une excellente idée mais plus récente.

Je trouve qu'on parle actuellement de Cheshire pour de nombreuses variantes et ça n'aide pas le débutant à différencier les dispositifs et leur champ d'action.

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Dans le jargon actuel, le terme de Cheshire désigne un tube avec un œilleton à une extrémité et une croisée de fils à l'autre.

L'illustration que tu montres est un simple œilleton, comme celui que j'utilise, mais avec une fenêtre d'éclairage, à 45°. A la place de cette fenêtre, j'utilise une boite de pellicule 24 x 36  translucide (Fuji), et j'ai ainsi un éclairage naturel. Sur le principe, cela revient au même, tout en étant plus simple de réalisation.
 

Capture d’écran 2020-06-08 à 15.02.51.png

Capture d’écran 2020-06-08 à 15.02.30.png

Modifié par Toutiet

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Et ouais, les méfaits de la novlangue…

 

On simplifie par la même appellation deux ustensiles différents (même si leur finalité les rapproche): 

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Cela dit, les dobsons ne sont plus faits de portes de granges et de verre à vitre…

 

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il y a 23 minutes, Toutiet a dit :

L'illustration que tu montres est un simple œilleton,

non, c'est bien l'original de 1921… avec plan incliné éclairé.

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Si, c'est un simple œilleton dans sa fonctionnalité, avec une fenêtre d'éclairage, c'est tout ! 

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Non, un simple oeilleton, c'est un bouchon non-éclairé troué au centre qui permet le centrage de l'axe de vision de l'oeil. L'oeilleton existait avant Cheshire…

Modifié par yapo

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Faut pas trop contrarier les vieux, c'est pas bon pour le coeur :S

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yapo,

Ce que tu nous as montré est bien un simple œilleton, ancêtre du Cheshire qui apporté une amélioration avec une croisée de fils. 

Mais il est évident que, pour être visible et opérationnel,  il faut évidemment qu'il soit éclairé d'une façon ou d'un autre, soit par une fenêtre transversale, soit par un éclairage d'ambiance comme avec mon tube translucide.

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Pour la clarté des débats, je propose que toute boite de pellicule transparente à oeilleton dont la vocation collimatoire est avérée soit désormais baptisée une "toutiette", afin que le jargon actuel ne s'égare pas trop.

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Yo !

intéressant ce décorticage de la question.

Juste quelques remarques :

- le visu ou le rayon peu bien revenir pile au centre de l’œilleton, mais peut-on affirmer pour autant que les 2 axes (PO et axe optique du primaire) soient confondus ? Il peuvent se croiser avec un angle.....

- justement, un réticule dans e chesire V2 permet de lever ce doute - ce qu'un simple œilleton ne permet pas.

- le jeu dans le PO du chesire, laser-toutiette, etc.... Oui mais pas forcément : ce qui compte, c’est un APPUI du système sur l'embase du tube du PO - ce qu'une boite de péloche ne permet pas car dépourvue d'un épaulement. Moralité, s'il y a un épaulement sur le système, rien n’est plus important que de le PLAQUER sur la face avant du tube du PO, d’ailleurs comme on doit le faire avec un oculaire. C’est la seule face de référence valable  (et pas le serrage sur le cylindre du bidule). Ya que ça qui garanti la perpendicularité entre l'oculaire/chesire/toutiette et l'axe du PO (et donc le parfait contrôle de son inclinaison possible si on n'y fait pas gaffe).

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Il y en a un qui suit, c'est bien ! xD

Tu as tout-à-fait raison mais, comme tu vas le voir dans le tout prochain épisode (4/6), la non-colinéarité que tu évoques, à juste titre, n'a qu'une influence faible, voire la plupart du temps négligeable, dans les observations.

C'est un plus, apporté par la croisée de fils du Cheshire, à condition qu'à l'instar des lasers, il soit lui-même bien réglé (en général personne ne s'en soucie, et ils ne possèdent pas de vis de réglage).

Modifié par Toutiet

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il y a une heure, Toutiet a dit :

Il y en a un qui suit, c'est bien ! xD

Ben faut dire que le Serge il est très intéressé :)

Il débute dans la fabrication et il aimerait bien savoir régler son scope komifo xD

Bonne journée,

AG

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Je n'ai aucunement  la prétention d'avoir appris, à qui que ce soit, comment régler son scope mais simplement celle d'avoir aidé à démystifier cette opération de "collimation", et de l'avoir décortiquée et surtout justifiée, par des considérations optico-géométriques élémentaires, domaine où règne en aveugle la magie des outils prétendûment miraculeux, et des manipulations obscures, hazardeuses et non fondées...

:)

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Il y a 1 heure, Toutiet a dit :

Il y en a un qui suit, c'est bien ! xD

 

ça, c'est sympa pour les autres...:P

 

Il y a 4 heures, serge vieillard a dit :

ce qui compte, c’est un APPUI du système sur l'embase du tube du PO - ce qu'une boite de péloche ne permet pas car dépourvue d'un épaulement.

D'où l'intérêt de conserver le capuchon de la boite de pellicule qui a généralement un petit épaulement.

 

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Pas nécessairement, comme je l'ai dit plus haut, et comme je l'ai analysé dans le prochain épisode (4/6) à venir.

Par ailleurs, comme on peut la voir sur ses deux photos, mon oeilleton conserve la totalité de la boite photo, et rentre sans jeu dans le tube PO.

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Il y a 4 heures, Toutiet a dit :

C'est un plus, apporté par la croisée de fils du Cheshire, à condition qu'à l'instar des lasers, il soit lui-même bien réglé (en général personne ne s'en soucie, et ils ne possèdent pas de vis de réglage).

 

Si moi, quand j'ai reçu le Cheshire Celestron, je me suis aperçu que les fils n'étaient pas complétement centrés. Un jour, un fil s'est dérobé et je les ai remplacés par deux aiguilles à coudre.

 

Vous en pensez quoi de celui-ci ?

https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/collimation/collimateur-concentrique-1-25-31-75mm_detail

Modifié par Sturydon

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65 € !  :(

J'ai réalisé le mien pour une bouchée de pain : un morceau de tube PVC légèrement poncé pour l'amener au diamètre, une fenêtre en biseau pour l'éclairage et, comme toi, deux aiguilles positionnées avec soin, et le tour était joué ;).

Capture d’écran 2020-06-30 à 15.39.40.png

Capture d’écran 2020-06-30 à 15.39.57.png

Modifié par Toutiet

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Tu fais partie de ceux qui font des économies pour tout mettre dans la qualité des miroirs !
À quoi sert la pastille bleue ?
 

 

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Non, pas spécialement, mais j'ai l'heureuse chance de ne pas avoir deux mains gauches et d'avoir quelques facilités pour la réflexion et le bricolage... Ça aide ! :)

Modifié par Toutiet
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le truc du desaxage - même si ça tombe au centre- quitte à faire ça bien, c'est histoire de faire "ça bien", même si l’incidence en effet est faible - quoique cela se traduise par un défaut de coplanéité du plan focal du miroir avec celui de l'oculaire.

mais surtout, c’est la conséquence d'un désalignent du bidule utilisé pour la collim, objet de bien des tracas et que tu évoques à propos ici.

Le fait de toujours prendre l’habitude d'appuyer l'épaulement des oculaires/bidules de collim, etc syr l'embase du PO est gage que tout va bien se passer de ce côté-là. A mes yeux, c’est juste un fondamental de l'usage correct d'un instrument. Ne pas se soucier de celà, ben c'est déjà se mettre une (micro) épine dans le pied, épine qui se rajoutant à bien d'autres feront au final la différence entre une observation turbo et une plus pépère. Perso, j'aime le trubo en astro, et m'en fiche dans les bagnoles.

Pauv' Yann ki-suit pô.......xD

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