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Un cratère de 50 m de profondeur vient d'être découvert en Sibérie

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Incroyable !

Un nouveau cratère de 50 m de profondeur vient d'être découvert en Sibérie !

 

 

https://siberiantimes.com/other/others/news/giant-new-50-metre-deep-crater-opens-up-in-arctic-tundra/

 

 

Non, ne soyez pas déçus, ce n'est pas un cratère météoritique !

 

Ces phénomènes appelés "hydrolaccolithes" or "bulgunnyakhs" ont été observés à quatre reprises en Sibérie, seulement depuis 2014. Ils se forment dans les régions arctiques et subarctiques à partir d'un "pingo" (monticules avec un noyau de glace), puis, en raison du flux de chaleur de la Terre, ce "pingo" commence à dégeler et son noyau de glace à moitié fondu se remplit de gaz méthane provenant de la profondeur à travers une fissure dans le sol sous cet endroit. Le gaz naturel chauffé par un flux de chaleur provenant des entrailles de la terre à travers les fissures entre dans le noyau de glace fondante, le remplit et fait exploser le "pingo" en projetant des blocs de permafrost à des centaines de mètres !

 

Mais ce processus n'est pas celui habituel, car normalement les "pingos" fondent et s'effondrent en formant une dépression puis un lac. Les experts russes disent que la formation "explosive" est quelque chose de "jamais observé" auparavant, qui est liée au "temps chaud de ces dernières années", comprenons qu'il y a certainement un rapport de cause à effet avec le réchauffement climatique.

 

De nouvelles images de l'expédition sont présentées ici, montrant comment l'un des trous s'est rapidement rempli d'eau ces derniers mois.

 

 

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A new funnel was noticed by chance by a crew of Vesti Yamal TV as they were flying from an unrelated assignment. Pictures from July 2020 by Vesti Yamal

 

 The new funnel filmed from air by the team of Yamal-based TV station. Picture from July 2020 by Vesti Yamal

The recently-formed new hole or funnel is the latest to be seen in northern Siberia since the phenomenon was first registered in 2014. 

It was initially spotted by chance from the air by a Vesti Yamal TV crew en route from an unrelated assignment. 

A group of scientists then made an expedition to examine the large cylindrical crater which has a depth of up to 50 metres.

Such funnels are believed to be caused by the build up of methane gas in pockets of thawing permafrost under the surface.


Pictures of B1, the very first funnel seen in summer 2014 on the Yamal peninsula, and a map of the first four funnels in both Yamal and Taymyr peninsula. Pictures: Vasily Bogoyavlensky

Scientist Dr Evgeny Chuvilin, a leading researcher at Skolkovo Institute of Science and Technology, said: ‘What we saw today is striking in its size and grandeur. 

'These are the colossal forces of nature that create such objects.’

The 'crater' - these holes are called hydrolaccoliths or bulgunnyakhs by scientists - is given the number 17, and is seen as the most impressive of the large holes to suddenly appear in recent years as the permafrost thaws. 

Professor Vasily Bogoyavlensky, of the Russian Oil and Gas Research Institute in Moscow, told Vesti Yamal: 'This object is unique. It carries a lot of additional scientific information, which I am not yet ready to disclose. 

'This is a subject for scientific publications. We have to analyse all this, and build three-dimensional models.’

 

 

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Pictures of B1, the very first funnel seen in summer 2014 on the Yamal peninsula, and a map of the first four funnels in both Yamal and Taymyr peninsula. Pictures: Vasily Bogoyavlensky

 

 

 

 

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L'expédition a été organisée par le gouvernement Yamal, avec le soutien actif du Centre russe de développement de l'Arctique et de l'Académie russe des sciences représentée par le directeur adjoint de l'Institut de recherche sur le pétrole et le gaz, le professeur Vasily Bogoyavlensky.

 

Lorsque le trou de Yamal est apparu pour la première fois, de nombreuses théories étranges ont été avancées pour expliquer le phénomène, notamment que la cause était un missile égaré ou une météorite.

 

Une équipe de recherche du Trofimuk Petroleum-Gas Geology and Geophysics Institute a suggéré que les cratères pourraient être liés au Triangle des Bermudes dans la mesure où les explosions sous l'océan Atlantique causées par des émissions élevées d'hydrates de gaz expliqueraient en partie le mystère de la disparition des navires et des avions.

 

Ironiquement, le nom Yamal signifie «le bout de la terre», la même description appliquée au triangle des Bermudes, au large de la côte de la Floride.

 

 

 

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En fait c'est un pet planétaire :)

Bonne journée,

AG

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On va tous creverrrrrrrr :D

 

Xavs

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Je m'interroge sur un point.

De telles explosions doivent certainement engendrer des ondes sismiques détectables par les sismographes. Par triangulations, on pourrait même situer précisément leurs positions.

Je m'étonne qu'on n'évoque pas cela, à moins que ces signaux soient trop finalement trop faibles pour être enregistrables ou que les appareils soient trop éloignés de cette région ?..

 

Mais autrement, l'explication semble la bonne.

On aurait donc trouvé la solution à ces phénomènes hydroalcooliques. ^_^

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Par rapport à ma réflexion sur un éventuel signal sismique enregistrable, à titre de comparaison, j'ai cherché des informations pour tenter d'estimer la faisabilité de la chose.
J'ai, par exemple, trouvé pour l'accident d'AZF (explosion d'une usine à Toulouse en 2001 :


"Le réseau national de surveillance sismique (ReNaSS) a permis d'enregistrer la secousse jusqu'à une distance de 500 km et de mesurer une magnitude de 3,4 sur l'échelle de Richter."


Pour l'explosion ayant eu lieu à Beyrouth :


https://www.lci.fr/international/beyrouth-la-puissance-des-explosions-equivalente-a-un-seisme-de-magnitude-3-3-2160998.html


L'USGS (United States Geological Survey) a son siège en Virginie (USA).
Dans l'article, cependant, il n'est pas précisé si le ou les sismographe(s) ayant enregistré le signal se trouve aux Etats-unis, ou,  par le relais d'un réseau avec des appareils plus proche de l'épicentre.
 

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Invité iblack
Il y a 7 heures, Huitzilopochtli a dit :

Je m'étonne qu'on n'évoque pas cela, à moins que ces signaux soient trop finalement trop faibles pour être enregistrables ou que les appareils soient trop éloignés de cette région ?.

 

Quelques recherches m'ont permis de découvrir que les russes ont commencé en 2017 à installer des sismographes dans la région concernée par les pingos, la péninsule de Yaman notamment à Sabetta, un port gazier. L'objectif étant de prévoir un risque environnemental et ou risque concernant la population.

D'autre part il était question d'une détection à 200km maximum à la ronde.

N'ayant pas plus d'information sur le lieu de cette nouvelle explosion impossible de conclure si il y a eu enregistrement de l'évènement...

 

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Bonsoir:

 

Mais d'après la photo ça parait être plutôt un effondrement que d'une explosion.

Ça pourrait s'être formé doucement t?

Impressionant tout de même!

 

Bon ciel,

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"Les scientifiques ignorent depuis combien de temps la bulle de méthane gonflait sous le pergélisol sibérien, mais ce qui est sûr, c'est qu'il est désormais difficile d'ignorer la trace de son passage. Elle laisse en effet derrière elle un immense gouffre de 50 mètres de profondeur, entouré sur plusieurs centaines de mètres des débris de terre et de glace projetés par l'explosion."

 

C'est ce que nous dit le lien posté ci-dessus par  Huitzilopochtli (et les photos sur le lien, avant et après explosion, le montrent bien).

Modifié par Géo le curieux

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Sorry mon erreur!

Modifié par roul

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    • Par COM423
      Bonsoir,
       
      Le mois dernier, je vous avais proposé le compte-rendu d'une observation en mode rapide de M40, juste avant que le ciel ne se voile totalement, dans des conditions non optimales mais que je considérais alors comme suffisantes pour tirer le portrait d'un banal couple d'étoile, cette 40ème entreé du célèbre catalogue ne résumant en fait à 2 étoiles !
      Sauf qu'en traitant les images, j'ai trouvé dans le champ :
      de belles galaxies qui méritaient largement un peu plus de poses, et une étrange nébulosité rouge dans le coin supérieur gauche de l'image  
      Toute cette première partie est relatée dans ce post :
       
      Cela faisait donc de bonnes raisos pour y retourner, et j'ai craqué dès la première nuit de cette lunaison de février
       
      Le mystère de la nébulosité est levé, il s'agit juste de reflets :

      soit :
      liés à 70 Uma (V=5.5) présente dans le champ, soit, plus vraisemblablement, à Megrez alias Delta Uma de V=3.3 située à 01°06' de 70 Uma...  
      Avec l'ajout de poses supplémentaires, le gain sur les trois belles galaxies du champ est appréciable :
       
      * De gauche à droite : NGC 4284 et NGC 4290 et UGC 7534 dans le cadre de droite :

       
      je ne l'avais pas remarqué sur le compositage avec les seules images du mois de janvier, mais le champ contient aussi une grande concentration de petites galaxies faibles juste au-dessus de l'étoile HD 107949 :

      On les retrouve sur la carte Simbad :

       
      çà ressemble à un cluster de galaxies, mais je n'ai pas trouvé de nomenclature associée.
      ==> si quelqu'un a des infos, je suis donc preneur !
       
      Voici le résultat du compositage des deux sessions d'images, ramené à un échantillonnage de 2"/pixel plus en adéquation avec le FWHM de l'image, c'est du bio sans réduction d'étoiles ou réelle atténuation du bruit, j'ai juste adouci la transition pour les bouts inférieur et supérieurs de l'image finale qui comporte moins de poses que la zone de recouvrement centrale(*) :
      (*): à cause la possible nébulosité sur le haut de l'image, la cession de février a été cadrée plus vers le haut que celle de janvier
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
      Sur deux nuits les 13/14 janvier puis 03/04 février 2024
      53 poses de 02 min à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 46 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
      Un visiteur est venu se balader en ce matin du 4 février au-dessus de 70 Uma :

      Il est connu, il s'agit de (36273) 2000 AM68, il était de V=17,4.
       
      Et voilà, au départ je n'aurais jamais pensé consacrer tant de temps à M40, mais j'ai finalement pris un grand plaisir à imager cet objet et espère vous l'avoir fait partager
      Très bon week-end à toutes et tous.
    • Par COM423
      Bonsoir,
       
      Je vous propose ce soir une petite conjonction assez photogénique entre la comète à sursauts, 29P/Schwassmann-Wachmann 1, et la galaxie spirale NGC 2595, plus quelques galaxies plus faibles :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
       
      Nuit du 15 au 16 janvier 2024, de 00h15 à 03h00 utc
       
      71 poses de 2min à -15°C, Temps d'intégration de 02 h22 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
       
      29P/SW1 présente une très large chevelure résultant des sursauts à répétition du mois de décembre où elle fut particulièrement active, et elle a d'ailleurs eu un nouveau sursaut de 2 magnitudes le soir mème (!) :

      © Richard MILES, BAA : https://britastro.org/section_information_/comet-section-overview/mission-29p-2/latest-lightcurve-plot-of-29p
       
      Elle s'étend sur 5.3' de diamètre avec une coma interne plus marquée de 1.3' de diamètre.
      On devine aussi une petite et faibe extension de 30" vers PA=43° :

       
      Voici le résultat des mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 11.5 (rayon d'ouverture de 5') magnitude nucléaire : m2 = 16.3 (rayon d'ouverture de 6")  
      La zone s'avère également riche en astéroîdes de passage, j'i annoté la trace laissée par quatre d'entre eux particulièrement bien visible
       
      Bonne soirée et très bon ciel à vous
       
    • Par jfleouf
      Salut à tous,
       
      Depuis quelques temps je me suis remis à fond dans les observations d'occultation d'étoiles par des astéroïdes et je crois bien être tombé sur une chouette observation. Le 14 Janvier vers 6h UTC, l'astéroïde (10424) Gaillard (magnitude 18) occultait l’étoile UCAC4 558-046959 (magnitude 12.96)  et ma maison se situait dans la zone de 7km de large. Un événement à priori anodin, mais qui peut permettre d'affiner l'astrométrie de l'astéroïde ainsi que ses dimensions. OccultWatcher me donnait 76% de probabilité d'observer une occultation (les imprécisions dans l'astrométrie des astéroïdes fait qu'on a une marge d'imprécision plus ou moins grande dans la prédiction de leur position et ces occultations servent entre-autres à affiner ceci) avec une durée max de 0.7 secondes (le diamètre estimé de cet astéroïde est de 6.5 km et il se baladait à la vitesse de 0.64" par minute).
       
      Grosse surprise pendant l'enregistrement : je vois l'étoile disparaître deux fois, avec une réapparition d'une fraction de secondes entre les deux. Voici la courbe de lumière tirée de l'analyse du fichier .ser avec PyMovie. C'est fait avec une ASI533MM sur un C11 F/1.9 (échantillonnage = 1.44" par pixel). Shutter speed = 90ms et gain à 95% (oui, je sais, c'est bourrin)
       
      (Juste un petit bout de la courbe, centré sur la double occultation)

       
      Il y a deux explications possibles pour ce genre de courbe : (1) l'étoile cible est une binaire serrée ou (2) l'astéroïde est binaire. Je me suis fait une analyse assez détaillée pour conclure que ça ne peut pas être une étoile binarie. Le détail est ici (en anglais, sorry...): https://jfgout.github.io/occultations/gaillard-20240114.html
       
      En gros, si c'était une étoile binaire on devrait toujours voir le signal d'une des deux composantes. Et là, la chute de signal est bien plus importante que la division par deux attendue dans le pire des cas (= un système binaire avec 2 étoiles de même magnitude).
       
      Bref, je pense bien avoir observé une occultation par un astéroïde binaire  
       
      A noter que cet astéroïde est nommé pour Boris Gaillard, un astronome amateur qui avait bossé sur le programme informatique de détection d’astéroïdes utilisé par les découvreurs (http://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?object_id=10424). Découvreurs qui ne sont autres que les membres du projet ODAS (OCA-DLR Asteroid Survey  https://fr.wikipedia.org/wiki/OCA-DLR_Asteroid_Survey). Une affaire bien française donc.
       
      Ça serait sympa de faire passer l'info à Boris Gaillard. Je ne le connais pas, mais une petite recherche sur google me fait penser que certains ici doivent le connaitre, notamment @Laurent51. Donc si vous connaissez Boris Gaillard, merci de lui faire suivre cette info  
       
      Je vais aussi envoyer un petit mail à Alain @maury pour lui signaler cette observation, vu qu'il me semble que c'est lui le découvreur/nomeur de cet astéroïde.
       
      Bonus: le GIF de la double occultation :
       

       
      Et l'image de repérage pour ceux qui ont du mal :
       

       
      JF
       
       
    • Par COM423
      Bonjour,
       
      Je vous propose aujourd'hui un long compositage sur ... l'amas DoDz 1 dans le Bélier et quelques tâchouilles de fond de ciel
       
      Au départ, j'avais espoir de capturer la comète périodique 39P/Oterma donnée à la mag 21.1 (le 05 janvier dernier), passée au périhélie le 10 juillet 2023 puis au périgée 5 mois plus tard.
       
      Pas facile à cette magnitude mais je pensais le challenge atteignable, pour paraphraser @exaxe17, moi aussi :
      "j'aime bien tenter des trucs! sur un malentendu cela pourrais passer un jour!"
       
      39P était alors observable pendant près de 5h et, en plus, elle se déplaçait très lentement (0.02"/min) ce qui facilitait grandement l'analyse de l'image compositée sur elle !
       
      Malheureusement, elle ne ressort pas malgré le long temps d'exposition, je suis donc déçu et, en même temps, content d'avoir tenté le coup quand même histoire de n'avoir aucun regret !
       
      A défaut de comète, le compositage montre les traînées de deux astéroïdes de mag 18 à 18.5, et donc en vedette l'amas DoDz 1 (groupe d'étoiles à gauche de l'astéroîde Seine)
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
       
      Nuit du 11 au 12 janvier 2024, de 17h29 à 22h32 utc
       
      141 poses de 2min à -15°C, Temps d'intégration de 04 h42 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
      39P/Oterma se trouve dans le cadre dessiné au milieu de l'image.
      La magnitude limite du compositage est vers V=20,6, çà s'est donc joué de peu, sans doute à cause de la forte humidité de la nuit
       
      Si on regarde de près, il y a un vague signal à la position attendue :

      mesuré à V=21,6 mais c'est tellement dans le bruit de fond qu'il est totalement impossible de valider une telle détection...
       
      A moins de 10° de là, brillait fièrement le coupable principal de cet échec : la planète Jupiter comme pour me narguer
       
      En effet, si elle est devenue aussi faible c'est parce que le 12 avril 1963, la comète est passée à 0.095 ua de Jupiter à peine, ce qui a eu pour conséquences :
      d'augmenter la distance périhélique de 3.39 à 5.47 ua, et la période orbitale de 7,9 à 19,4 ans  
      Avant cet évenement, c'était une comète nettement plus accessible !
      Quand elle fut découverte en 1943, elle était de magnitude 15,  sa période était alors  de 8 ans seulement. Elle fut d'ailleurs observée aux deux passages suivants, en 1950 puis 1958.  
      Mais la comète n'a pas été retrouvée lors de son passage suivant, en 1983, et finalement imagée lors de celui d'après, en 2002, mais à la magnitude 22 !
       
      Pour ce passage, elle a été observée dès la fin 2019, mais totalement hors de portée de nos instruments amateurs, à la magnitude 24
       
      Ce début d'année représentait vraiment la meilleure opportunité, pour ce passage, mais c'était un poisson trop gros un astre trop faible pour mon T20cm 
       

       
      Je l'avais déjà tentée en septembre 2021, sur 3 nuits consécutives, mais sans résultat probant...
       
      On ne gagne pas à tous les cas, il faut savoir l'accepter en attendant de gagner au loto pour monter en diamètre
       
      Très bon week-end à toutes et tous
    • Par FranckiM06
      Bonjour à tous,
      Alors par chance hier j'ai eu le ciel découvert durant toute la nuit (chose qui n'était pas prévu du tout par météoblue) alors j'en ai profité pour continuer mon avancement de mon futur panorama . 
      Pour cette nébuleuse sombre IC 2087, j'ai pu faire 105 x 180s avec la petite FS60 et la 2600MC + le filtre UV/IR/L. Et ce matin en faisant le traitement, j'ai découvert (grace à Stéphane) COM423 que c'était en fait l'astéroide 389 industria qui passait par là . Il fût découvert en 1894 par Auguste Charlois. 
       

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