Ce matin , une personne me demandait si je voyais la sonde sur Mars avec mon gros télescope .......
je lui ai dit que non bien sur , à part quelques gros volcans , on ne pouvait pas voir un si petit objet à
une telle distance !
pour être sur j'ai essayé ce soir ............
beaucoup de turbulence , j'ai tenté la petite rouge à 6"7 maintenant
CFF 300 f/d de 20 ser de 180s astrosurface Wiener + wavelets
l'ir s'en sort mieux dans ces conditions :
Le télescope n'avait pas pointé son tube dehors depuis le 22 décembre. Hier soir donc, c'ets la première fois que le ciel est dégagé. Il a fallu faire avec des rafales de vent qui secouaient le tube .
J'ai quand même tenté ma chance avec l'ASI 120 mm-s au foyer du télescope en commençant par une mosaïque de la lune avec des vidéos d'une minute à 50 imgs/s. Les images sont assemblées pour faire l'image suivante.
Bine que les conditions étaient difficile (rafales de vent et turbulence), j'ai persévéré en pointant Mars. Pour les captures, j'ai ajouté une Barlow x3. Chaque capture est de 1 minute par filtre (Ir 642, R, V et B). Je sais, c'est mal, c'est une image Ir RVB. Elle est en x1,5 par rapport à l'acquisition.
Ensuite, j'ai pointé le cœur de M42 avec des poses de 1 seconde (181 poses). Pour la luminance, j'en ai gardé 29. Là encore c'est pas bien mais la "luminance "est image IR 642. Les étoiles faibles au dessus de la nébuleuse sont mieux visibles.
Enfin, j'ai joué avec un filtre 950 nm et des poses de 1 seconde. L'image est un extrait 640x480 de l'image original. On distingue l'étoile E.
La nouvelle saison des phénomènes mutuels (phémus) des satellites de Jupiter est ouverte. Cette période revient tous les 6 ans, autour de l'équinoxe de Jupiter (le 2 mai en 2021), c'est-à-dire lorsque le Soleil est dans le plan équatorial jovien. Pendant plusieurs semaines, vus depuis la Terre les satellites galiléens vont s'occulter et s'éclipser mutuellement : ce sont en général des phénomènes courts qui ne durent pas plus de quelques minutes pendant lesquels on peut observer des chutes de magnitudes de ces satellites. L'enregistrement de cette baisse de flux (courbe photométrique) couplé à une datation précise (début et fin, durée du phénomène) permet au final d'obtenir des positions relatives des satellites impliqués supérieures à des mesures purement astrométriques, mais aussi parfois de fournir des indications de la nature des sols passant de l'ombre à la lumière (ex. volcans de Io).
La visibilité d'un phénomène dépend évidemment du lieu d'observation. Pour connaître la liste des phénomènes observables depuis votre site d'observation, consultez le site de l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) :
http://nsdb.imcce.fr/multisat/nsszph517he.htm
La table ci‑dessous donne les dates et conditions des phénomènes visibles à Paris (et aussi en France) :
Un exemple de projection de l'ombre de Io sur Ganymède le 12 février 2015 enregistrée avec un C14 (William Pellissard) :
Exemples de courbes photométriques enregistrées en 2015 illustrant la variation de luminosité lors d'une éclipse (centrale ou rasante) ou d'une occultation d'un satellite galiléen par un autre :
Extrait de : The PHEMU15 catalogue and astrometric results of the Jupiter’s Galilean satellite mutual occultation and eclipse observations made in 2014–2015, MNRAS 474,4730–4739 (2018)