JP-Prost

Mars du 24 Octobre C2PU CALERN : au top !

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Bonjour,

 

C'est une image impressionnante, avec un superbe pôle bien résolu et dans les choux pour tous le monde.

 

Bon ciel planétaires & lunaire

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La dernière version est une tuerie. c'est tout bonnement à tomber.

 

JF

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Je me suis permis de parcourir ce long fils de discussion. Très intéressant. On a un mélange d'avis sur l'art que représente la photo et un avis sur le signal que comporte la photo. Ces deux avis ont lieu d'être mais il ne faut pas se tromper. 

De mon avis en astrophoto ce qui est intéressant c'est le signal. Comment via des techniques numériques, le faire ressortir au mieux?

Certains on apporter des éléments de comparaison pour permettre de savoir si du signal était réel ou non. Je les en remercie. 

 

L'image de ce post est exceptionnelle mais il faut rester humble. En connaître le potentiel et les limites. Se rappeler des conditions et de l'instrumentation mise en jeux. 

 

Ne pas oublier qu'on ne veut pas inventer de signal et donc que celui-ci se trouve forcément dans les bruts. 

 

Une section traitement du signal aurait elle sa place ? 

 

En tout cas merci de nous faire rêver avec ces images. 

 

 

 

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il y a une heure, HAlfie a dit :

Taille 100% :

 

il y a une heure, JP-Prost a dit :

Ah ouais, j'adore ! 

Comme 2 gouttes d'eau elle ressemble à ma version en N&B x0.666 donc je ne peux que l'aimée.

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C'est très beau !

 

J'aime beaucoup le rendu colorimétrique de la dernière mouture ! :x

 

Bravo à tous les artistes qui ont permis de telles images l

 

Jean-Jacques

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Il y a 1 heure, HAlfie a dit :

Voilà, j'espère que l'objectif "naturel/BIO" est atteint, j'ai donné tout ce que j'avais lol, je ne pense pas pouvoir faire mieux

 

Franchement, ça fout le frisson, ta version, cette Mars est hallucinante...

 

Si Audouin Dollfus pouvait voir ça.......................

 

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On 29/10/2020 at 9:17 PM, DVernet said:

Après la variation avec la longueur d'onde n'est pas linéaire, la turbu est beaucoup plus gênante (plusieurs fois plus ) dans le bleu que dans le rouge. Pourquoi exactement, j'en sais rien, pas trop calé dans le domaine, mais il y a surement des bons qui vont t'expliquer ça super bien et plus en détail que moi ;)

 

si jamais @brizhell passe par là, je pense qu'il vas t'expliquer ça sans problème

 

Magnifique images de Mars, j'avais raté cela !!

Je veux bien essayer de répondre,  un peu tard mais en effet il y a une explication physique au fait que dans le bleu ce soit plus problématique que dans le rouge.

 

On 29/10/2020 at 9:17 PM, DVernet said:

Plus la longueur d’onde est grande (plus grosse tache de diffraction), moins la turbulence est gênante. Un peu comme pour le diamètre, une lulu de 40 mm magique est très peu sensible à la turbu (grosse tache de diffraction) alors que pour un 1m c'est beaucoup plus sensible

 

A la base, comme le souligne David, plus la longueur d'onde est grande et plus la taille de la tache de diffraction associée est grande (1.22Lambda/D avec lambda la longueur d'onde et D le diamètre de l'optique). Donc en théorie, à diamètre D identique dans le bleu et le rouge, on devrait avoir accès à des détails plus fins dans le bleu que dans le rouge.

Mais dans la vraie vie, l'atmosphère est perturbée et génère en fait des bulles d'indice de réfraction (dépendantes de la longueur d'onde) en amont du télescope, qui se comportent angulairement, en fait comme le ferait une lame à faces non parallèles et dont la taille de défaut conditionne un paramètre important que l'on appelle le rayon de Fried (r0).

Ce rayon de Fried dépend de la longueur d'onde, lui aussi mais limite la zone de fabrication de l'image à un diamètre plus petit que D le diamètre du télescope. C'est entre autre pour cela que la tache de diffraction apparaît facilement dans une lunette de 40mm (qui est proche de la dimension de la tache de Fried moyenne de l'atmosphère terrestre sous nos contrées), mais dans un télescope de 1m, toutes les taches de Fried dans la pupille du télescope provoquent un bouillonnement que l'on appelle "Tavelures", et qui provoquent sur l'image d'une étoile un effet de "grappes de raisins" dont chaque grain à la dimension de la tache d'Airy du télescope de 1m, mais l'ensemble de ces grains sont eux même contenus dans une enveloppe dont la dimension est celle d'une tache de diffraction d'un instrument dont le diamètre est celui du rayon de Fried (1.22lambda/r0)..... Donc un télescope de 1m se trouvera réduit à la limite de résolution d'une lunette de 40mm. Sauf à attendre que la turbulence se réduise, que le diamètre du rayon de Fried augmente et atteigne sur des instants très brefs, le diamètre du télescope. Cela arrive rarement, sur des temps très court, mais cette image de Mars est la preuve que le r0 à C2PU peut atteindre avec de la chance, la limite de résolution théorique d'un T1M (comme ce fut le cas souvent aussi au T1M du pic du midi). C'est ce que l'on appelle faire du Lucky imaging, autrement dit de l'imagerie chanceuse car on a obtenu des images limitées par la diffraction.

Mais a ce moment là, qu'est-ce qui explique que si la turbulence limite à r0 le diamètre utile pour la diffraction de l'image, à toutes les longueurs d'ondes, les images dans le rouge soient meilleures que les images dans le bleu ? Avec un r0 constant, la taille de la tache de diffraction dans le bleu étant plus petite que la taille de diffraction dans le rouge, ça devrait être l'inverse...

Sauf que le diable se cache dans un détail, c'est que les bulles de turbulences provoquant la diffraction dans le bleu sont généralement plus petites que dans le rouge, et cela a deux conséquences : la première est que r0 dans le bleu étant plus petit que dans le rouge, cela implique une réduction du pouvoir séparateur (qui est en 1/r0)  de l'instrument en fonction de cette différence de r0 dans le rouge et dans le bleu. La deuxième est liée à la physique de ces bulles de turbulence, qui veux que plus ces cellules sont petites, plus elles évoluent vites. Donc à temps d'exposition constant, les détails seront moins floutés dans le rouge que dans le bleu. Cela explique en partie pourquoi les couches bleues de bonne qualité semblent plus difficiles  obtenir que les couches rouges.

J'avais fait une page assez fouillée sur la turbulence en astro amateur, mais mon serveur d'hébergement est tombé. Je suis en train de reécrire l'ensemble, mais il rese encore des parties à terminer. Pour plus de détails (et pour les courageux) :

http://box5128.temp.domains/~btregono/?page_id=369

 

 

 

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"OK merci mais mets bien tous les contributeurs :" 

C'est fait.

Pour l'instant il n'y a pas de retour. Je suppose qu'on reste sans voix et il faut un peu de temps pour s'en remettre.

Modifié par rolf
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Hello :)

 

Histoire de participer en feignasse, (la honte !) une infime retouche de la remarquable image de Halfie vers le haut de cette page :

 

finition_V1.2bis_v09_FINALE_T100.png.e119f1aae70f576479e24571dc538ab3.png

 

Et comme d'hab. clic dedans pour 100%

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Il y a 3 heures, HAlfie a dit :

Voilà, j'espère que l'objectif "naturel/BIO" est atteint, j'ai donné tout ce que j'avais lol, je ne pense pas pouvoir faire mieux :ph34r:.

J'ai réduit la saturation de la partie bleutée sur le limbe mais sans la supprimer car ça fait partie de l'image, tout comme la partie légèrement cyan sur le pôle opposé à la calotte glacière.

C'est le TOP du TOP pour moi aussi  HAlfie. Tu t'en es très bien sorti avec cette L en IR ! On s'en souviendra de cette image ! 

Bravo a vous trois !

 

 

(par contre c'est pas utile de dénigrer le travail de Peach en comparant son image avec celle de JJP et David car lui "apriori" il est en RVB  )

 

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Un post d’entologie pour une image qui rentrera très probablement dans la légende. Maintenant il faut la communiquer, la partager au-delà du cercle local, c’est important.

 

J’ai le souvenir ému de Shoemaker-Levy 9 sur Jupiter imagé par le T1m du Pic, mais que nous n’avons pas su rendre mondialement visible, c’était très domage.

Souvenir de F.Colas, J.Lecacheux, P.Laques, un enthousiaste chercheur Italien dont je ne me rappel pas le nom, et de tous ceux (dont moi) qui pouvaient rentrer, en se faisant très petit, dans la salle de commande.

Les images étaient exemplaires, mais la communication internationale fortement dominée et monopolisée par les US ne laissait pas de place au Pic. 

 

Je souhaite et j’espère qu’ici, la communication rendra honneur au travai fourni !

Un merci no limite à JJP et David, et grand bravo aux contributeurs 9_9;)

 

De plus, le fil n’est pas partie en vrille, et ça c’est la marque du respect des grands.:)

 

Ce soir, comme pleins d’autres astrams dont le ciel pouvais le permettre, j’ai pointé le tube sur Mars en pensant très fortement à cette aventure. Le visuel offert en bino par mon 300 était relativement propre, je pensais presque pouvoir deviner les détails révélés par le T1m de Calern : 

Merci à la part de rêve qui nous suivra lors de nos observations.

 

Très Respectueusement 

Stéphane 

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Je viens moi aussi de rentrer de mon expédition martienne et lunaire de cette nuit. Le 400 visuel avec sa bino sur la prairie et le 300 imageur dans son abri se reposent maintenant. Ils l'ont bien mérité. Moi aussi. J'ai encore un peu de poussière grise et rouge sur la doudoune et au fond des yeux. Conséquences d'un rase motte du limbe lunaire et d'un détour audacieux dans les plaines désertiques martiennes. D'ailleurs j'y ai croisé en pensée quelques uns d'entre vous en expédition eux aussi. :)

 

J'ai enfin, enfin, oublié un peu cette pu..ain de crise sanitaire obsessionnelle qui nous bouffe depuis neuf mois, "égayée" par cette foutue tempête Alex qui a transformé mon haut-pays niçois en zone de guerre. 

 

Pour prolonger le rêve pour ne pas revenir sur Terre trop brutalement, j'ai enfin pris le temps de déguster ce post ahurissant en sirotant un café chaud, alors que la nuit se termine baignée de Lune. Tiens d'ailleurs demain soir, je redécollerais bien volontiers!

 

Merci David. Merci Jean-Pierre. Merci à tous! Vous nous rendez optimistes, enthousiastes. C'est tellement plus qu'une belle photo B|

 

Bernard

 

Modifié par Bernard Augier
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Dernière mouture top gun! Vous êtes sacrément balaises! Bravo . 

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Bon, j'ai pour l'instant quelques réactions très enthousisastes d'outre-Rhin. Un trouve quand même le traitement un peu forcé et j'aurais envie de lui proposer de s'y coller. Est-ce envisageable?

Ce dénommé Robert dit connaître une région sur la photo comme sa poche et relate ses observations dans un télescope à La Palma en 2018 et se dit halluciné par les détails sur la photo, en la découvrant il pensait avoir chopé le virus Covid  avant de s'en remettre. Je lui ai demandé plus de précisions sur ses observations.

Modifié par rolf

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Hello,

 

content que la dernière version plaise à nos 2 auteurs et à d'autres personnes ^_^!

 

Comme demandé, voici 2 vidéos pour la partie PRE-traitement et POST-traitement. J'ai galéré à retrouver ce que j'avais fait donc j'ai dû ressayer plein de fois, la prochaine fois je m'enregistrerai dès le début car vu le nombre d'essais que je fais...

 

Je vais vous expliquer mon approche, je n'estime pas avoir la science infuse sur le sujet car je le fais 50% structuré et 50% feeling. Chacun à sa méthode.

En traitement, il est intéressant d'avoir une ligne directrice de son objectif (fort contraste? aspect naturel? etc.) et de ne pas vouloir en une seule fois atteindre le résultat obtenu.

Il faut accepter de passer par plusieurs étapes dans un certain ordre qui ont chacun leur rôle spécifique. 

L'important à mon sens est de ne surtout pas rester figé sur une méthode car selon la taille de l'image etc. ça change à CHAQUE FOIS. 

Ne pas hésiter à essayer à sortir des sentiers battus, à tenter pleins de combinaisons différentes (qui paraissent même illogiques) dans des ordres différents et à les comparer entre elles, seul le résultat compte.

Garder en tête tous les pièges du traitement planétaire cités plus haut (trop de contraste, trop d'accentuation avec trop de bruit, trop d'antibruit etc.).

 

J'ai utilisé le logiciel ASTRA plus avec en premier "multiscale Sharpen" en mode exponentiel pour un max de puissance pour "débroussailler", en veillant à ne pas crâmer la calotte polaire  puis dans un 2° temps des traditionnels Wavelet.

Et enfin un petit passage sur Topaz Denoise dont certains ont parlé ce qui m'a donné envie de l'essayer, ça marche en planétaire à condition d'y aller TRES SOFT car ça part vite en cacahuète.

La video youtube compresse les choses donc on ne voit pas bien la différence sur la partie Denoise, j'ai mis une image plus bas. On a l'impression que c'est fait en 2min mais ça prend du temps de trouver les "bonnes" valeurs.

 

Voici la partie TRAITEMENT  : 

http://www.astrosurf.com/halfie/traitements/Mars/PRE_PROCESSING.mp4

 

 

Pour TOPAZ Denoise, voici une comparaison avant à gauche et après  à droite (cliquer sur l'image) :  comme vous le voyez, je m'en suis servi de façon très SOFT, on perd très légèrement en nuances de détails comme toujours avec l'antibruit, mais en contrepartie, on a légèrement lissé le bruit et on a accentué légèrement le contraste et la netteté.

TOPAZ.jpg

 

Pour le PRE TRAITEMENT des couches couleurs on fait la même chose mais en y allant plus soft, ici l'idée est de dégrossir en gardant une image avec le moins de bruit possible, sans chercher à avoir trop de netteté.

Si on utilisait la couleur sans la dégrossir, on aurait une couche couleur trop grossière donc les couleurs ne colleraient pas sur les fins détails.

Ensuite on utilise un calque couleur comme montré ds la video POST TRAITEMENT.

 

 

Voici la partie POST-TRAITEMENT que je viens de refaire avec un fond musical (cinemix) pour que ça soit moins chiant (il manque qqes micro détails de finition mais les 95% sont là) : 

http://www.astrosurf.com/halfie/traitements/Mars/POST_PROCESSING2.mp4

 

 

Ici l'idée est déjà de sursaturer les couches pour voir le halo autour de la planète qu'on va enlever de la même manière entre la couche couleur et la luminance.

Une fois fait, on réduit un peu la partie bleuté SANS toucher à la balance générale des couleurs.

Une fois fait, on augmente un peu la vibrance/saturation, (ce qui va augmenter aussi le bleu à nouveau) donc on va réduire à nouveau légèrement la partie bleutée.

Petite astuce, quand vous faites différents essais et que vous hésitez, fuionnez les 2 en mode calque comme ça vous avez la moyenne des deux :D!

 

Bon ciel!

Modifié par HAlfie
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il y a une heure, rolf a dit :

Bon, j'ai pour l'instant quelques réactions très enthousisastes d'outre-Rhin. Un trouve quand même le traitement un peu forcé et j'aurais envie de lui proposer de si coller. Est-ce envisageable?

Ce dénommé Robert dit connaître Mars comme sa poche et relate ses observations dans un télescope à La Palma en 2018 et se dit halluciné par les détails sur la photo, en la découvrant il pensait avoir chopé le virus Covid  avant de s'en remettre. Je lui ai demandé plus de précisions sur ses observations.

 

Salut Rolf

 

bon alors déjà ça fait du bien : il y a quelques râleurs et pisse-froids aussi en Allemagne :) je pensais que c'était une spécialité française, mais non en fait xD

 

Oui tu peux passer à Robert les brutes que j'ai fourni sur ce post pour voir ce qu'il en fait : perso je ne vois pas vraiment comment on peut qualifier le traitement d'Halfie de dur , mais bon ... encore une fois, je me demande si ce n'est pas la multitude de détails qui déroute et qui laisse penser ça au 1er regard

 

JP

 

 

Modifié par JP-Prost
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il y a une heure, HAlfie a dit :

content que la dernière version plaise à nos 2 auteurs et à d'autres personnes

Beau travail, bravo pour la top contribution :)

Stéphane 

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    • Par vaufrègesI3

       
       
       
               20 ans après l’atterrissage : comment les rovers jumeaux de la NASA ont changé la science martienne
       
                               
       
       
      https://mars.nasa.gov/news/9535/20-years-after-landing-how-nasas-twin-rovers-changed-mars-science/
       
       
       
      Ce mois-ci marque le 20ième anniversaire de l’atterrissage de Spirit et Opportunity sur Mars, dans le cadre d’une mission dont l’héritage s’étendra loin dans le futur.
      En janvier 2004, les rovers jumeaux de la NASA nommés Spirit et Opportunity ont atterri de part et d’autre de Mars, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle ère d’exploration robotique interplanétaire. Ils sont arrivés de manière spectaculaire à trois semaines d’intervalle, chacun niché dans un groupe d’airbags qui ont rebondi sur la surface environ 30 fois avant de s’arrêter et de se dégonfler. La mission des rovers de la taille d’une voiturette de golf : rechercher des preuves que de l’eau a déjà coulé à la surface de la planète rouge.
      Leurs découvertes allaient réécrire les manuels de science, y compris la découverte d’Opportunity peu après l’atterrissage des célèbres « myrtilles » – des cailloux sphériques de l’hématite minérale qui s’étaient formés dans l’eau acide. Plusieurs années après le début de la mission, Spirit, imperturbable mais traînant maintenant une roue endommagée, a découvert des signes d’anciennes sources chaudes qui auraient pu être des habitats idéaux pour la vie microbienne il y a des milliards d’années (si tant est qu’il en ait jamais existé sur la planète rouge).
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      Grâce en partie à la science recueillie par Spirit et Opportunity, la NASA a approuvé le développement du rover Curiosity de la taille d’un SUV pour déterminer si les ingrédients chimiques qui soutiennent la vie étaient présents il y a des milliards d’années sur ce qui était autrefois un monde aquatique. (Le rover a découvert peu de temps après son atterrissage en 2012 qu’ils l’étaient.)
       
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      Alors qu’ils travaillaient sur Spirit et Opportunity, les ingénieurs ont développé des pratiques d’exploration de la surface qui se poursuivent aujourd’hui, y compris l’utilisation de logiciels spécialisés et de lunettes 3D pour mieux naviguer dans l’environnement martien. Et après avoir perfectionné des années d’expertise au cours des voyages des rovers jumeaux sur la surface rocheuse et sablonneuse de Mars, les ingénieurs sont en mesure de planifier des trajets plus sûrs et plus longs, et de mettre rapidement en place les plans quotidiens beaucoup plus complexes nécessaires à l’exploitation de Curiosity et Perseverance.
       
      Les membres de l’équipe scientifique sont également devenus plus habiles dans leur rôle de géologues de terrain virtuels, s’appuyant sur des années de connaissances pour sélectionner les meilleurs moyens d’étudier le terrain martien à l’aide des « yeux » robotiques et des outils portés par leurs partenaires itinérants.
       
      Marathon martien
       
      Conçu pour durer seulement 90 jours, Spirit a atterri le 3 janvier ; Opportunity le 24 janvier. Les rovers d’exploration de Mars ont persévéré pendant des années – dans le cas d’Opportunity, près de 15 ans, pour finalement succomber à une tempête de poussière enveloppant la planète en 2018. Cette durabilité a dépassé les rêves les plus fous des scientifiques et des ingénieurs, qui ne s’attendaient qu’à une exploration localisée sur une distance ne dépassant pas 600 mètres.
       
      Au lieu de cela, grâce à leurs substituts robotiques à longue durée de vie, l’équipe a eu la chance de parcourir une grande variété de terrains martiens. Opportunity, le premier rover à parcourir une distance de la longueur d’un marathon sur une autre planète, couvrirait finalement près de 45 kilomètres au total – la distance la plus longue parcourue sur une autre planète.
       
      « C’était un changement de paradigme auquel personne ne s’attendait », a déclaré l’ancien chef de projet John Callas du JPL. « La distance et l’échelle de temps que nous avons parcourues ont été un saut de portée qui est vraiment historique. »
       
      La chance de voir tant de choses a été essentielle pour révéler que non seulement Mars était autrefois un monde plus humide, mais aussi qu’elle abritait de nombreux types d’environnements aquatiques différents – eau douce, sources chaudes, piscines acides et salées – à des moments distincts de son histoire.
       
      Une inspiration continue
       
      Les jumeaux itinérants ont également inspiré une nouvelle génération de scientifiques. L’une d’entre elles était Abigail Fraeman, qui était une lycéenne invitée au JPL la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. Elle a pu observer l’excitation lorsque le premier signal est revenu, confirmant qu’Opportunity avait atterri en toute sécurité.
       
      Elle a poursuivi une carrière de géologue martienne, retournant au JPL des années plus tard pour aider à diriger l’équipe scientifique d’Opportunity. Aujourd’hui scientifique adjointe du projet Curiosity, Fraeman appelle de nombreux collègues proches de nombreuses personnes qu’elle a rencontrées la nuit de l’atterrissage d’Opportunity.
       
      « Les personnes qui ont fait fonctionner nos rovers jumeaux pendant toutes ces années forment un groupe extraordinaire, et il est remarquable de voir combien d’entre eux ont fait de l’exploration de Mars leur carrière », a déclaré Fraeman. « Je me sens tellement chanceuse de pouvoir travailler avec eux tous les jours alors que nous continuons à nous aventurer dans des endroits qu’aucun humain n’a jamais vus dans notre tentative de répondre à certaines des plus grandes questions. »
       
      Meilleurs résultats scientifiques
      https://mars.nasa.gov/mer/mission/science/results/
       
      'Myrtilles' martiennes
      https://mars.nasa.gov/resources/6944/martian-blueberries/
       
      Spirit détecte des preuves surprenantes d’un passé plus humide
      https://www.jpl.nasa.gov/news/mars-rover-spirit-unearths-surprise-evidence-of-wetter-past
       
       
       
    • Par guy03
      Bonjour
      Je pensais que pour revoir Mars il fallait attendre 2025 ....mais non 2024 sera parfait!!!  Mars sera bien visible (et trés haute!!) dans le ciel à partir d'octobre. Son mouvement apparent va ralentir. Elle sera en opposition mi janvier 2025. Bon on est pas au mois d'octobre encore mais j'ai hâte de l'observer et lui tirer le portrait. Son diamètre apparent sera pas énorme mais on grossira avec les oculaires et les barlows!

    • Par Sauveur
      Salut 
       
      une petite Mars avant dodo 😉
       
       

    • Par phenix
      salut  les astrams 
       
      voici  la conjonction  lune venus et mars le 21.06.2023
      une petite compo de 2 images au 1000d  et sigma 150 f2.8  sur staraventurer
      2 single  shot  de  8 sec  a 800 iso  
      petit traitement vite fait avec toshop  et assemblage  avec  ice  
       
      bon cieux 
      serge

    • Par phenix
      nouvelle version de mars et m44 du 02.06.23
      j ai enlevé la vilaine trame de l image initiale , assombrit le fond du ciel  ( trop  ? ), et augmenté un peu les couleurs
       

  • Évènements à venir