BobSaintClar

Binos 2x150 ED : première lumière

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Et voilà !

 

Je rentre à l'instant d'une bonne nuit d'observation astro, riche en émotions et en surprises. L'enjeu était de taille, il s'agissait de la première lumière de mes jumelles APM et compte tenu de leur prix, mieux valait qu'elles me conviennent ! La mission est remplie à ras bord, malgré quelques aléas sans gravité dont l'instrument lui-même n'est aucunement responsable.

 

Commençons par lesdits aléas, histoire d'évacuer d'emblée les points négatifs de cette soirée. Ca va aller vite :

 

- Mes deux filtres (Thousand Oaks 0III, Astronomik OIII CCD 12nm) ne s'aiment pas et refusent de collaborer ! Le TO est bien plus sélectif que l'Astronomik : il assombrit davantage l'image (tout en laissant passer du rouge lointain) et renforce bien mieux les contrastes de ses cibles (sur M27, les Dentelles, La Rosette... je n'ai pas testé plus loin, la messe était dite). Du coup, si je l'utilise sur un oculaire et visse l'Astronomik sur l'autre, la différence de luminosité et de couleur est gênante et inesthétique, à tel point que j'en viens à me demander si le prétendu filtre Astronomik... n'est pas une saloperie chinoise reconditionnée pour l'occasion ! Je n'ai aucun moyen de le savoir, tant pis pour moi :/

Quoi qu'il en soit, Je vais devoir me séparer des deux (l'un manque d'efficacité, l'autre est trop sombre) et me trouver une paire fonctionnelle : idéalement, deux UHC !

 

- Les réducteurs 50,8 --> 31,7 d'APM, fournis avec les jumelles et prévus pour s'adapter aux petits oignons dans ses PO natifs, font très bien leur travail... mais n'ont pas de pas vissant : impossible d'y adjoindre des filtres ! C'est une grosse faute de goût de la part d'APM, qui m'oblige à les échanger pour d'autres modèles ou à devoir investir dans des couples de filtres en 50,8 et en 31,75 ! Franchement, ça coûtait quoi d'ajouter un filet vissant au cul de deux raccords ? Pfff...

 

- La transparence du ciel, en première partie de nuit, laissa à désirer. Les choses rentrèrent dans l'ordre vers 1h du matin, trop tard hélas pour une série d'objets que je souhaitais observer mais que l'horizon crasseux m'aura cachés. Au final, j'ai bénéficié de trois-quatre heures de nuit moyenne (de 20h à 1h - je me suis aussi reposé, promené, sustenté) et de deux heures de nuit correcte (le site n'est pas extraordinaire)

 

- La température est tombée en cours de matinée, taquinant le zéro sans l'atteindre : j'étais bien couvert, mais mon collant MesCouillesAuChaud acheté pour la circonstance ne vaut pas tripettes, et j'ai eu froid aux jambons.

 

Pour le reste ? Le positif ?

 

- L'ensemble Jumelles + sets d'oculaires + monture (trépied et tête) fonctionne très bien. Les jumelles délivrent des images au pire belles, au mieux extraordinaires en ciel profond. Une vraie tuerie ! Ah ça, je ne regrette pas mon achat !! Si j'avais disposé de ce bestiau lors de la star-party de Soboe, l'année dernière, dans un très bon site, lors d'une nuit à la transparence exceptionnelle...

 

- Sur place, je pensais retrouver deux ou trois membres de mon club ; en fait, il y avait une quarantaine d'astrams, venus de toute la région :)

 

 - J'avais apporté un thermos de vin chaud, home-made : il a eu autant de succès que mes binos :D

 

Quelques petites photos d'ambiance, je n'étais pas seul : le spot d'où nous observons est un parking, posté à 800m d'altitude dans une région de piedmont donnée à Bortle 3 ou 4, selon les conditions. Il y a franchement mieux : coté Est, la plaine salope le ciel, il est déconseillé d'observer des nébuleuses en-dessous de 70° d'élévation (sauf amas). Coté Sud, c'est bon, ouf ! Coté Sud-Ouest et Ouest, c'est moyen, la pollution lumineuse des grandes vallées de la région de Nagano est bien présente. Et coté Nord ? C'est bon, mais on s'en cogne. Heureusement, l'altitude améliore les choses !

 

astro-1.thumb.jpg.91ec723c0741f4760b6303b6194b479e.jpg

Jeu : mes jumelles sont dans l'image, les vois-tu ? Notez les jolies couleurs de l'automne... rien que la ballade est justifiée, sans même parler d'astro :)

 

Un membre de mon club pose fièrement devant son T400 Ninja et sa lunette de, euhhh... d'astronomie :

astro-2.jpg.044b2c6e1e2792f48614d52b30344659.jpg

Dans son Dob, je n'ai regardé que M78 : j'y ai vu exactement la même chose (une nébuleuse assymétrique, avec un bord net et l'autre flou, deux étoiles qui font les yeux d'un petit fantôme et une troisième plus faible) que dans mes binos !

Mais d'un seul oeil, et en plus gros :D

 

Un Epsilon Truc sur sa monture TakaBidule. Ils appartiennent à Machin-san, également membre de mon club. Sinon, il roule en Toyota.

astro-3.jpg.b338ec87d0285062572ac635f912ddc7.jpg

 

Toujours des membres de mon club, venus faire de l'astrophoto. Ils passeront quand même regarder dans mes binos en cours de nuit ;)

astro-4.jpg.0eda73cc1029598339b9b3aa866c4b34.jpg

 

Une dernière, pour l'atmosphère crépusculaire que nous affectionnons tant...

astro-5.jpg.12e67d16247da9966086dfbe9010f386.jpg

 

Parlons CROA : à suivre ^_^

 

 

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Belle mise en bouche, vivement la suite ...:)

Dommage pour les filtres. Cela dit, pour des OIII, il faut tout de même une très bonne transparence en dessous d’un diamètre de 300 ; tu seras largement récompensé à les changer par des UHC voir même par des LPR.

Steph 

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Il y a 6 heures, BobSaintClar a dit :

mon collant MesCouillesAuChaud acheté pour la circonstance

 

Tu es sûr de l'orthographe ? Ça ne serait pas plutôt la marque japonaise très réputée Mekuyosho ? ;)

 

Il y a 6 heures, BobSaintClar a dit :

Parlons CROA : à suivre ^_^

 

Ha ce Bob alors, quel spécialiste du teasing ! :D 

 

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Hello Bob,

 

Evidemment que j'ai tout de suite repéré les binos :P  ,  ce style inimitable so french bois et métal c'est la petite touche chic sur ce parking ! 

Les couleurs des arbres sont magnifiques, merci pour les images, c'est top ! 

Chouette aussi l'epsilon truc de machin-san, j'aimerais bien avoir le même.

 

J'ai vraiment hâte au croa et tu devrais poster çà aussi dans "observation visuelle", c'est toujours sympa d'avoir des croa à épisodes et bien illustrés en prime :) ! 

 

il y a une heure, PerrouriefhCedric a dit :

Ha ce Bob alors, quel spécialiste du teasing !

Et il écrit bien en plus :) ! 

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Le 15/11/2020 à 19:01, Penn a dit :

Evidemment que j'ai tout de suite repéré les binos :P  ,  ce style inimitable so french bois et métal c'est la petite touche chic sur ce parking !

Mais farpaitement ! Merci pour ce commentaire, il est bon d'être reconnu par ses pair(e)s.

 

Le 15/11/2020 à 19:01, Penn a dit :

Chouette aussi l'epsilon truc de machin-san, j'aimerais bien avoir le même.

Qu'est-ce que tu ferais de Machin-san ??

Ecoute, ce ne sont pas mes affaires, mais je vais lui en toucher un mot. Il sera surpris :D

 

Le 15/11/2020 à 19:01, Penn a dit :

Et il écrit bien en plus :) ! 

Un public de qualité mérite qu'on se sorte les oculaires du PO !

 

Bien, attaquons ce CROA :

 

Je ne vais pas tout narrer dans le détail, en particulier décrire une énième fois des objets que vous connaissez déjà... pour la plupart : je vais plutôt m'attarder sur l'apport des binos - et préciser leurs limites - par rapport à, d'une part, une simple lunette de 150mm d'ouverture (j'en eu), des binos de grande tailles mais cependant inférieures (comme mes précédentes, les Nikon 20x120) et un Dobson de diamètre double (mon dernier scope était un T300). Là, je peux éventuellement me fendre d'un témoignage utile.

 

En début de soirée, je me suis tourné vers le Sud-ouest, pour tenter de chopper les dernières nébuleuses du ciel d'été : M17, M16 puis en remontant dans la voie lactée, M27 et les dentelles.

C'est là que j'ai constaté à quel point mes deux filtres OIII ne s'accordaient pas ! Entre cette mauvaise surprise et les aérosols bien présents dans l'atmosphère (aérosols démultipliant la pollution lumineuse, plus étalée et intense qu'à l'ordinaire), je n'ai rien vu de sympa : soit c'était moche avec les filtres (disharmonie désastreuse), soit c'était quasiment invisible sans (faible élévation, pollution atmosphérique et lumineuse). Seule M27 a tiré son épingle du jeu : encore haute en début de soirée, elle m'a montré sa forme de diabolo sans filtres, bien plus agréable et détaillée à 50x (aux Morphéus 17,5) qu'à 28x.

 

Ce constat - 50x, c'est plus mieux que 28x - est lié à la transparence moyenne de la première partie de nuit : puisque je ne disposais pas de filtres, il m'a fallut grossir davantage pour assombrir l'arrière-plan. Avec un ciel bio, j'aurais certainement plus apprécié une pupille de sortie supérieure à 5mm, mais là...

 

Pour comparer avec d'autres instruments : dans la même situation, les Nikon auraient fait bien pire (20x de grossissement, pupille de 6mm), la lunette aussi (ce n'est qu'une demi-jumelle) mais le Dobson se serait imposé haut la main, par sa capacité à grossir et par la possibilité de filtrer comme un goret : l'OIII, c'est un peu sélect' pour 150mm de diamètre.

 

La nuit s'installant, j'ai pris le temps de réadapter mon programme pour cibler davantage les amas : à priori, ils sont moins exigeants en matière de transparence, de fond de ciel et de filtrage !

 

Tournant la bête vers le Nord-est, j'ai visé le double de Persée. Je m'attendais à du grand spectacle, je n'ai pas été déçu ! Ça pète, on en prend plein les mirettes ! A 28x, je bénéficie de 2,5° de champs réel : le double est dans son contexte, très lumineux, avec des étoiles qui se distinguent parfois par leur couleur. J'avais déjà remarqué cela aux Nikon à 20x, je le retrouve à 28x. L'image est plus lumineuse, mais ça se vaut...

En revanche, quand je passe à 50x, les Nikon ne peuvent plus lutter : c'est le grossissement optimal ! Suffisamment faible pour montrer les deux composantes, suffisamment important pour leur donner de l'ampleur, au point qu'ils emplissent les 76° du champs apparent. L'image est d'une beauté à couper le souffle, elle sera l'une des plus appréciée de la soirée dans mon instrument par les piétons qui viendront en profiter. Je ne fus pas surpris, j'avais déjà admiré le double amas dans de gros binoscopes, je savais à quoi m'attendre ; c'est quand même bon d'avoir confirmation :D

 

Je suis resté dans la zone de Persée pour observer d'autres amas, tombant parfois sur une petite nébuleuse non identifiée.

Cet instrument permet de redécouvrir ce type d'objet : le confort, l'impression de volume, le très grand champs – réel comme apparent - et la vision binoculaire apportent un agrément, un plaisir qu'aucun télescope ne peut concurrencer. Franchement, là-dedans, tous les amas ouverts sont beaux ! Pour peu qu'il y en ait un autre dans le champs, ou qu'une petite nébuleuse s'y invite... ça devient magnifique. Et comme on en profite sans fatigue visuelle - il n'y a pas cet effet de déprise, de gêne progressive qui s'installe à mesure que l'on observe « d'un seul oeil » - plus c'est long, plus c'est bon :)

 

J’enchaîne amas ouvert sur amas ouvert – ce n'est pas ce qui manque, dans Persée / Cassiopée – avec bonheur, retrouvant un plaisir de débutant à admirer ces objets qui manquent parfois de pep's, de variété ou d'emphase au télescope. Je profite de la moindre nuance de couleurs, comme avec les Nikon, alors que je les cherche en vain aux Vixen. En alternant les grossissements, et grâce au relativement grand diamètre des APM, une foule de NGC sont résolus : de taches floues et trop petits aux Vixen 16x80, ils prennent de l'ampleur et dévoilent leur vraie nature aux 150ED, surtout à 50x. Les voir ainsi, poudroiements denses, faibles et lointains en arrière-plan d'un semis d'étoiles brillantes ou voisins d'un amas plus proche et  plus cossu, c'est du plaisir à l'état brut. Je commence à vraiment profiter de la nuit, même si cette dernière n'a rien d'exceptionnel, à me dire que mon acquêt se justifie déjà ; d'autant que les amas ouverts – bis repetita - forment une catégorie d'objets des plus fournie, quelle que soit la saison.

 

La nuit s'avance, Pegase passe au zénith, il est temps d'aller chasser de la belle galaxie : M31/32 d'abord, puis M33. Si la nuit manque encore de transparence, j'espère compenser le manque notoire de contraste de ces objets par l'apport spécifique des grosses binos en la matière.

 

J'observe M31 à 28x : c'est beau, je note l'extension incroyable de cette spirale qui ne tient pas, loin s'en faut, dans mes 2,5° de champs réel. Elle apparaît nettement vrillée, montre bien ses deux satellites, une zone plus claire dans un de ses deux lobe et laisse deviner, plus que véritablement voir, les bras d'absorption qu'un ciel meilleur mettrait sans doute plus en valeur.

Je passe à 50x : ah la vache, ça n'a rien à voir ! Maintenant, c'est magnifique ! Les bras sombres sont désormais évidents, très marqués. Le centre de la galaxie est un point brillant, d'aspect stellaire. Ses extensions nuancées englobent complètement M32. Je retrouve l'effet WOW que j'ai déjà vécu en découvrant la galaxie géante dans des Fujinon 25x150, au col de Restefond, dans une vie si lointaine qu'elle m'apparaît presque étrangère...

 

Voyons M33 : je la repère aux Vixen, ce qui me donne un premier aperçu de la chose. Aux 16x80, c'est un disque pâle sans détails, au centre guère plus lumineux que le reste, sur un fond de ciel piqueté d'étoiles qui pourrait être plus noir. Je trouve la vue pourtant satisfaisante : la situation au zénith, le ciel de montagne et la transparence - qui lentement s'améliore, à moins que les lumières de la plaine s'atténuent (les parcs, les bâtiments touristiques et certaines activités nocturnes baissent le rideau vers 23h-minuit) – permettent aux « modestes » Vixen de se montrer à la hauteur du challenge.

 

Dans les APM, c'est une autre musique ! Encore une fois, c'est à 50x que l'image est la plus belle : j'ai déjà observé M33 dans mon Dob, sous d'excellents ciels... je n'ai pas souvenir de l'avoir jamais vue aussi contrastée ! Elle présente des nodosités marquées que je devine organisées en deux bras. Cette grande spirale, la vois-je, ou l'imaginai-je ? Pour en voir le cœur net, je compare avec ce qu'en montre Stellarium, qui me sert de carte céleste, en app sur mon smartphone : bingo ! La torsade est dans le bon sens, je l'ai bien orientée ! Ca fait vraiment plaisir, sur une cible qui n'est pas si réputée en visuel. Aux Nikon, elle ne m'a jamais emballée, sans doute parce qu'avec une pupille de 6mm, la nuit doit vraiment être... parfaite.

 

Je furète un moment vers l'horizon Sud, à la recherche d'objets de l'autre hémisphère : NGC 253, la galaxie naine PGC 10093, la comète 11P/Tempel-Swift Linear... nan, mauvaise idée : les basses latitudes sont toujours encrassées, passez votre chemin !

 

Qu'à cela ne tienne : les Pléädes sont assez hautes pour s'extraire à peu près de la pollution lumineuse. Mignonnes aux Nikon 8x30, jolies aux Vixen 16x80, que vont-elles donner aux APM 150 ?

 

Houuu, ça envoie du bois ! Les étoiles majeures abîment ma vision nocturne, laissant des paquets de pixels morts dans mes rétines. En pur plaisir d'observation, les deux grossissements de mon set d'oculaires font cette fois jeu égal : à 28x, l'ensemble de l'amas apparaît dans un vaste cocon flou et bleuté, exactement comme le montre les images de nos amis astrophotographes. A 50x (en gros), je compte 24 étoiles dans le quadrilatère central :avec les Nikon 20x120, lors de la star-party d'Aïchi dans la forêt de Soboe, sous un ciel bien meilleur... j'en voyais 14 !!

 

Comment expliquer une telle différence ? Le gain dû au diamètre joue sa part, bien sûr, mais à mon humble avis, c'est aussi et surtout une question de puissance : 50x, pour aller à la pêche aux ch'tits soleil lointains, c'est méchamment plus efficace que 20x ! Inutile de préciser que les extensions gazeuses et les nuances de couleurs stellaires – la jolie double au cœur du quadrilatère, par exemple – ne se laissent pas deviner, mais me sautent à la gueule.

 

Foutrecul, quel spectacle..!


 

(à suivre... 9_9)

(Ce n'est pas pour alimenter la hype, c'est pour préserver ma vie de famille)

 

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La vache qu'il est plaisant de te lire.:)

Et puis tu fais un beau jeu de mémorisation visuelle là. Ca permet de fixer les souvenirs et les sensations, chapeau !

Entre autre, je suis bluffé que M45 te donne à percevoir son bleu, pfff ça fait envie O.o

Aussi, j'aimerai bien connaitre le Gr max raisonnablement utilisable, genre pour les chtites planétaires ; Machin-San ne peut pas te prêter une paire de sa bino qui sert pas ? 100 à 120X, ça ne te semble pas jouable et intéressant ?

Stéphane

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il y a 29 minutes, st2phane a dit :

j'aimerai bien connaitre le Gr max raisonnablement utilisable, genre pour les chtites planétaires ; Machin-San ne peut pas te prêter une paire de sa bino qui sert pas ? 100 à 120X, ça ne te semble pas jouable et intéressant ?

 

A priori on peut grossir jusqu'à 180-200x, si j'en crois les commentaires sur CloudyNights. Perso, je ne m'intéresse guère au planétaire. Je n'observe nos consœurs qu'en opportuniste, quand un astram m'invite à jeter un oeil dans son tube. Mais de moi-même, je ne les pointe pour ainsi dire... jamais. Dans mon âme de pseudo-métaphysicien, les sondes ont tué toute magie, quand les mystères de l'espace profond me travaillent sans repos... Tiens, je n'ai même pas visé Mars une seule fois, à l'occasion de cette opposition.

 

C'était déjà vrai quand je disposais de dobsons (deux 300, puis un 500) ou de lunettes (Achro 150, APO 127), ça l'est encore plus désormais que j'ai des jumelles. Du coup, n'observant qu'en CP et de préférence à grand champs, je ne "descends" plus en-dessous de 2-3mm de pupille. Je ne peux donc que citer ce que d'autres possesseurs d'APM en disent : on peut pousser, semble-t-il, jusqu'à 1D sans problème, voire 1,5D avant que le parallélisme ne jette l'éponge. Maintenant, je n'ai jamais compris la démarche des amateurs de jumelles qui veulent faire du planétaire avec : il y a tant d'instruments plus adaptés, à commencer par un bon gros tube équipé d'une tête bino !

 

Bon, ce soir, je devrais avoir un peu de temps pour poursuivre le CROA. Et ma mémoire n'est pas à louer : j'ai pris des notes en cours de soirée, eh eh ;)

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il y a 57 minutes, st2phane a dit :

genre pour les chtites planétaires

A lecture des tes posts, je me doutais bien de ta nonchalances quand à viser nos proches voisines. Ma question portais sur les nébuleuses planétaires :) ; les chtiotes boules colorées qui nous montrent un peu de notre possible devenir :S. (le trognon M27 n'est plus vraiment une chtiote boule).

Perso, c'est sur elles que je m'attarde avec le plus de passion et d'émotion ...

 

Bon, j'ai ma réponse ; on peut les mater à ± 100 / 150x : c'est good :P et ça fait envie !

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Vraiment top ce CROA :) Merci Bob !

 

Tu fais un réel bond en avant avec ce matériel comme le prouve ta comparaison sur M 45, tu peux en être heureux !

 

Et le cas de M 33 est aussi très intéressant. Je partage ton retour d'expérience au Dobson : ce n'est pas un objet extraordinaire. En tout cas j'ai fait le même constat que toi, il y a quelques années, avec mon T350 en campagne (ciel passable, moyen plus). C'était bougrement difficile de voir quelque chose de plus qu'une tache étendue et faiblarde. Pour du détail, il fallait s'escrimer. C'est assez fou de lire ce qu'on peut en tirer aux bino et ça donne très envie d'essayer ! :)

 

Vivement la suite !

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Il y a 13 heures, BobSaintClar a dit :

Qu'est-ce que tu ferais de Machin-san ??

Ecoute, ce ne sont pas mes affaires, mais je vais lui en toucher un mot. Il sera surpris

 

xD

 

Machin-san semble avoir acheté une bouilloire toute neuve, mais y a encore l'adhésif dessus, je me demande bien ce que va donner la colle quand il va la mettre à chauffer :P

 

Super entrée en matière Bob !

ça donne drôlement envie les binos en fait ! 

Faudrait un super système avec un siège très confort, histoire de simplement bien apprécier le plongeon dans le cosmos :x

 

Il y a 13 heures, BobSaintClar a dit :

Les étoiles majeures abîment ma vision nocturne, laissant des paquets de pixels morts dans mes rétines.

 

Il y a 13 heures, BobSaintClar a dit :

Inutile de préciser que les extensions gazeuses et les nuances de couleurs stellaires (...)me sautent à la gueule.

 

 

Du coup il vaut mieux prévoir le collyre pour les yeux abimés et le coussin de froid pour la mâchoire défoncée, ça fait des trucs en plus à penser :P . 

 

Il y a 9 heures, Great gig in the sky a dit :

Foutrepareil, quel plaisir de passer ici.

 

Claude je ne sais pas si tu as lu mon croa préféré de tous les temps (et ça en fait c'est moi qui vous le dis !) , c'est ici, un régal, je ne m'en lasse pas :) 

 

 

 

 

Merci Bob, encore un bon moment de lecture ! 

Tu devrais ouvrir un fil dans "observation visuelle", parce que peu de monde passe par le forum "groupes", et parce que ça le mérite.

On compte sur toi :) 

 

Et vite le deuxième épisode ! 

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...

 

C'est aux alentours de minuit, alors que le Cocher me fait des appels de phare de plus en plus pressants, qu'une première vague d'une dizaine d'amateurs nippons envahit mon pré carré : bien décidés à découvrir la grande nébuleuse d'Orion dans mon bitube sans plus attendre, ils me demandent poliment - mais pressement - la permission de viser M42.

 

Oui, que je vous explique : il était clair dès le départ, avant même de m'installer, que la cible vedette de la nuit serait nichée dans le fameux Chasseur. Mais la transparence étant perfectible et surtout, ledit Chasseur pointant dans les pâleurs glauques de la plaine tokyoïte, j'avais décidé de le laisser monter haut et basculer bien au Sud avant d'aller le mirer. Après tout, la nuit s'achèverait vers 4h, pourquoi se précipiter ? Plus j'attendrais, plus l'image serait parfaite...

 

Tel était mon plan. Plan qu'un troupeau d'astrams impatients menace de ruiner ! Contrarié, je laisse tomber la palanquée d'amas du Cocher (j'y reviendrai) et me tourne vers la foule avide : comment gagner du temps ? Mais c'est bien sûr : l'alcool !

 

J'accepte leur requête, évidemment, mais avant d’obtempérer, je propose de partager mon vin chaud : j'en ai apporté un bon litre et demi, alchimiquement composé à la maison par votre serviteur, encore brûlant dans son grand thermos. J'y ai juste trempé les lèvres et prévoyant, j'ai même des gobelets de camping. Ni une ni deux, hop, on s'installe, chacun apporte sa chaise à échelons (modèle spécial astro), son sake (je n'étais pas le seul à picoler) et ses en-cas (gâteaux, biscuits, trucs sucrés/salés mystérieux), et c'est parti pour une bonne demi-heure de joyeuse incompréhension (je parle à peine japonais, eux à peine autre chose, mais on rigole bien). C'est toujours ça de gagné : pendant ce temps, sur l'échelle de Jacob, Orion poursuit son ascension ...

 

Mais les bonnes choses ont une fin : je ne puis faire diversion plus longtemps ! Pourtant, avant de pointer la bulle de gaz géante, je trouve un dernier subterfuge : "Eh, ima wa, Cometu Atlas M-san Orion ni arimas ! Mitaides ka ?" Là, en langues orientales, je suis au taquet ! Ma proposition leur convient : vite, avant qu'ils ne changent d'avis, je cherche la petite comète en vadrouille du coté de Bellatrix... et je la trouve aussitôt, facile, à 28x : c'est une bille cotonneuse à la coma marquée, très ronde, bien visible sur un fond de ciel sombre, avec un centre net mais sans structure apparente. A 50x, elle est nettement plus contrastée et même mignonne, sur un arrière-plan assombri par le grossissement supérieur. Perdue dans un champs grêlé d'étoiles, elle se déplace vite : 5 minutes d'observation suffisent à deviner son déplacement. Elle ne montre cependant aucune forme, aucune orientation particulière : si elle développe une queue, cette dernière est hors de portée de mon instrument (j'en verrai des photographies plus tard, sur le forum : la miss est anoure, je n'ai rien manqué). Les observateurs nippons défilent aux oculaires, ravis d'observer la comète dans un instrument bien adapté à sa cible et grâce à cet ultime pirouette, je gagne encore un bon quart d'heure sur l'adversité...

 

Foin de billevesées, il est temps d'obéir à l'injonction collective : dans un silence religieux, j'oriente mes vingt kilos de technologie sino-germaine en direction de la nébuleuse vedette... que je suis le premier, donc, à observer. J'ai laissé les Morpheus dans leurs PO, anticipant que l'image serait meilleure à 50x qu'à 28x. Et j'ai bien fait :

 

DE DIEU. Je me doutais bien que... mais quand même, ça... sérieux, c'est... C'EST LIMITE BRUTAL ! L'albatros rentre pile-poil dans le champs apparent, du bec à la grande boucle qui referme ses ailes. Tout est lumineux, de cette lumière phosphorescente si spéciale que les photographies, aussi belles soient-elles, ne peuvent jamais rendre. Tout est violemment contrasté, évident et surtout, extrêmement fouillé, détaillé. Cette vision, c'est l'ultime récompense, l'association idéale de ce que l'on veut voir quand on pointe ce genre d'objet : du global, avec la forme générale du nuage, et du détail, pour admirer le monde grouillant des volutes et des tresses gazeuses qui s’entremêlent. D'habitude, il faut choisir... mais là, grâce aux grosses binouzes, j'ai les deux ! C'est à pleurer tellement c'est beau. Je retrouve les émotions vécues à la star-party d'Aïchi, l'année précédente, quand j'avais (re)découvert la belle dans de grands binoscopes...

 

Je n'observe pas bien longtemps, sûr d'y revenir bientôt, et je laisse sans un mot la place à mes invités. Ils ne se font pas prier ! Autant je fus sobre, digne, admirable de réserve et de maîtrise, autant ces cochons bourrés au vin chaud laissent éclater leur joie ! Les exclamations fusent (tsugoï, kireeeee, kawaïïï, parmi tant d'autres expressions policées japonaises typiques. Ne manque que Yamete kudasaï, et on se croirait dans un anime porno). J'entends aussi "sashin" à plusieurs reprises, ce qui veut dire "photo" : de fait, plusieurs des astrams présents s'accorderont à trouver la vision "photographique", ce qui s'explique par ma remarque précédente : les jumelles de très grand diamètre, en astronomie, offrent à la fois une image globale et très détaillée. Ce qu'on ne voit, finalement, qu'en astrophoto : avec un télescope, il faut choisir !

 

Rassasiés d'alcool et de gaz, les importuns se dispersent. J'imagine qu'ils vont pleurer et vomir de dépit dans leurs monotubes puis, tels les personnages de ce soap-opera qui plaisait tant à feu ma grand-mère, se cacher pour mourir ? Tout me va, pourvu qu'ils me laissent poursuivre mon programme...

 

Parce que oui, de nouveau seul, je me détourne d'Orion. Il n'est pas au plus haut. Je vais, je veux y revenir, mais j'attends encore.

Le moment parfait.

 

(à suivre)

Edited by BobSaintClar
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Punaise, c'est pas du Balzac, mais que c'est égayant à lire :P

Hips

Merci et vive la France, vive le vin chaud et vivement la suite B|

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il y a 10 minutes, Penn a dit :

Claude je ne sais pas si tu as lu mon croa préféré de tous les temps (et ça en fait c'est moi qui vous le dis !) , c'est ici, un régal, je ne m'en lasse pas :) 

Bien sûr que si cornegidouille, j'avais même mis deux messages !

Il est bon le bougre !
D'accord, il sait pas bien choisir son collant MesCouillesAuChaud, mais pour le reste il est bon !  xD

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il y a 25 minutes, BobSaintClar a dit :

DE DIEU. Je me doutais bien que... mais quand même, ça... sérieux, c'est... C'EST LIMITE BRUTAL ! L'albatros rentre pile-poil dans le champs apparent, du bec à la grande boucle qui referme ses ailes. Tout est lumineux, de cette lumière phosphorescente si spéciale que les photographies, aussi belles soient-elles, ne peuvent jamais rendre. Tout est violemment contrasté, évident et surtout, extrêmement fouillé, détaillé. Cette vision, c'est l'ultime récompense, l'association idéale de ce que l'on veut voir quand on pointe ce genre d'objet : du global, avec la forme générale du nuage, et du détail, pour admirer le monde grouillant des volutes et des tresses gazeuses qui s’entremêlent. D'habitude, il faut choisir... mais là, grâce aux grosses binouzes, j'ai les deux !

 

:x

 

il y a 25 minutes, BobSaintClar a dit :

Autant je fus sobre, digne, admirable de réserve et de maîtrise,(...)

xD

 

il y a 25 minutes, BobSaintClar a dit :

autant ces cochons bourrés au vin chaud laissent éclater leur joie ! Les exclamations fusent (tsugoï, kireeeee, kawaïïï, parmi tant d'autres expressions policées japonaises typiques. Ne manque que Yamete kudasaï, et on se croirait dans un anime porno).

xD

 

il y a 26 minutes, BobSaintClar a dit :

Ce qu'on ne voit, finalement, qu'en astrophoto : avec un télescope, il faut choisir !

Ah ben zut alors, j'ai plus qu'à tout revendre !

J'ai vraiment l'impression que question rapport plaisir/enquiquinement les binos c'est quand même loin devant. (même si elles sont lourdes)

ça fait réfléchir.

Je n'aurais pas dû mettre les pieds dans ce groupe O.o , je sens que ça finira par coûter cher. 

 

Merci et bravo Bob, on attend le troisième épisode !

N'oublie pas les collègues d'observation visuelle :) 

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...

 

Or donc, je replonge dans le cocher ! Cette constellation est tartinée d'amas ouverts de toutes tailles et dispositions, j'y passe donc un bon - un très bon - moment. Pourtant, le plus bel agencement stellaire m'est offert un peu plus loin, dans les Gémeaux, par le duo M35 / NGC2158 : ce couple des plus classique m'avait déjà scotché à mes Nikon l'année dernière, il fait de même avec les APM... sauf qu'à 50x, les deux compères - bien confinés(*) dans le même champs - s'épanouissent et prennent leurs aises ! Une fois de plus, les jumelles germaines prennent l'avantage sur leurs consœurs nippones grâce à leur diamètre et surtout, grâce à leur puissance supérieurs.

 

Vers une heure du matin, la transparence s'améliore sensiblement et la nuit, de quelconque, devient sympa ! Tout le monde s'en aperçoit et je reçois la visite d'un ami astram qui se dit, à juste titre, qu'il est temps de revenir explorer les merveilles d'Orion en ma compagnie. Je ne me fais pas prier : Kurita-san et moi partons chasser le chasseur avec enthousiasme !

 

Nous admirons, encore et encore, l'albatros majestueux et ses ailes de géant : il me semble encore plus lumineux, plus impressionnant qu'avant ! Le ciel est meilleur, plus dense, plus sombre ; tous les contrastes sont magnifiés. La tête de la bête est facile, son bec bien marqué. Même le "running man" présente ses formes lobées caractéristiques, avec une zone intermédiaire en creux qui lui donne du relief. Lorsque l'on vogue en son sein, les marges de M42 passent en "vision indirecte" et l'ensemble gagne en majesté, en puissance, notamment le long des deux ailes et dans les festonnements qui emplument ce qu'on pourrait nommer "le cou" du grand oiseau. Je vous ferais bien un dessin, mais... franchement ? Mieux vaut m'abstenir.

 

Les meilleures choses ont une fin : non sans mal, mon ami et moi-même retournons voir la comète Atlas. Elle est également requinquée, plus lumineuse et bien sûr, toujours aussi véloce ! En revanche, son aspect n'a pas changé : elle présente un noyau à la coma bien ronde, sans autre détail, d'extension modeste à 50x.

 

Par curiosité, j'observe la région de Barnard 33 : si cette dernière m'échappe (sans filtre, c'est sans espoir), la flamme et les nébulosités qui entourent deux étoiles proches sont très bien vues. Je m'attarde sur M78, que j'observerai également au T400 Ninja... sans en voir davantage : dans le gros Dobson comme dans mon bouzin, c'est une poche de gaz d'aspect dissymétrique, petit fantôme dont deux étoiles (sur trois) forment les yeux.

 

Je m'éloigne du chasseur pour trouver la Rosette : elle est facile à localiser, avec un amas en son cœur. J'en distingue les extensions gazeuses et plus étonnant, je devine - ou j'imagine ? - les chenaux sombres qui serpentent à l'intérieur ! Repérer ces derniers sans filtres me semble si suspect que j'en viens à douter : est-ce que je "vois" ce que je sais être là, ou ce n'est qu'une vessie que mon cerveau enthousiaste grime en lanterne ?

 

Impossible de trancher ! Il me faudra y revenir, un autre soir, avec des filtres bien adaptés : alors, je saurai ce qui tient du réel et du fantasmé !

 

Jusqu'à trois heures et demie, moment où la fatigue et la froideur nocturne commencent à saper mon physique (parce que coté moral, je suis aux anges), je butine tous azimuts, suivant la voie lactée de mon regard augmenté, cueillant les Messiers et les NGC d'Orient à mesure qu'ils montent de la plaine...

 

Je conclus mon voyage dans le Grand Chien, dont la foultitude d'amas me tient éveillé jusqu'à l'aube.

 

Le lendemain, je recevrai un mail d'un astram inconnu, l'un de ceux qui sont venus admirer M42 dans mes jumelles en cours de nuit. Il a demandé mon adresse à je ne sais qui pour prendre la peine de m'écrire, par pure gentillesse. Le gars me remercie, parce que je l'ai laissé profiter du spectacle. Comme si j'y étais pour quelque chose !

 

En tout cas, ce petit message le prouve :

Cette nuit, je ne l'ai pas rêvée.

 

Ça s'est vraiment passé comme ça.

 

(*) Encore une vanne qui va devenir virale

Edited by BobSaintClar
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il y a 49 minutes, BobSaintClar a dit :

Le gars me remercie, parce que je l'ai laissé profiter du spectacle. Comme si j'y étais pour quelque chose !

 

Bin dit donc, un CROA qui ressemble à une aventure, qui se laisse boire sans soif et sans retenue :P

Trop bon !:)

 

A notre tour de te remercier du voyage, de la part de rêve, et de la lecture foutrement distrayante, fluide et riche.

Si l'été prochain tu rentres avec ta grosse paire, si tu prévois un rassemblement, fais nous signe stp :P ; Nous pourrions préparer un nomikai de hiboux ...O.o

Stéph

 

Edited by st2phane
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Il y a 21 heures, BobSaintClar a dit :

Le lendemain, je recevrai un mail d'un astram inconnu, l'un de ceux qui sont venus admirer M42 dans mes jumelles en cours de nuit. Il a demandé mon adresse à je ne sais qui pour prendre la peine de m'écrire, par pure gentillesse. Le gars me remercie, parce que je l'ai laissé profiter du spectacle. Comme si j'y étais pour quelque chose !

Salut @Bob Saint-Clar, à mon tour de te remercier pour ces croa absolument passionnants et magnifiquement écrits :).  

Quel talent et quel plaisir pour moi de te lire...

Merci ;).

 

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Ah ben mon cochon !!! Je vois que tu n'as perdu ni ta plume ni ta goujaterie caractéristique pour faire de "l'astro-porn" de la sorte !
J'imagine simplement le plaisir que tes petits yeux plissés trahissent quand tu nous imagines baver devant autant de cochonneries nipponnes. À moins que ce ne soit la grosse Bertha, on ne sait plus trop quoi penser du coup. Est-ce un coup des teutons ? Des nippons ? Des Chinon (que tu as tu mettre dans ton thermos avec force cannelle et girofle) ? 
Bref, tu te gaves et ça me fait le plus grand plaisir.
Je pourrai fantasmer du plaisir partagé, durant tout cet hiver, pris dans ses tentacules : toi, si loin au milieu des nippons avinés et tes grosses teutonnes, combien tu les... adores ! 

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Le 17/11/2020 à 02:10, Penn a dit :

Ah ben zut alors, j'ai plus qu'à tout revendre !

J'ai vraiment l'impression que question rapport plaisir/enquiquinement les binos c'est quand même loin devant. (même si elles sont lourdes)

ça fait réfléchir.

Je n'aurais pas dû mettre les pieds dans ce groupe O.o , je sens que ça finira par coûter cher. 

 

Oui, n'oublie pas le prix ! Tu peux vendre un rein (allez, t'en as deux, fais pas ta radine !) ou comme moi, hypothéquer un enfant... l'essentiel est de se faire plaisir xD

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    • By RIGEL33
      Lors de la sortie d’observation spéciale Lune au Mémorial de la Ferme de Richemont de Saucats (33) le samedi 18 novembre 2023, les surprises se sont enchaînées vitesse grand V.
       
      Arrivés sur site vers 17h25, nous sommes surpris par le nombre de curieux venus « admirer » le coucher de Soleil et stationnés près de la barrière. Ce n’est pas rare de voir des personnes attendre que notre étoile se couche car les horizons au Mémorial sont parfaitement dégagés. Certains badauds se rapprochent même du monument, venant voir les dégâts occasionnés par la foudre en début de mois.
       
      Véro est déjà présente. Le ciel n’était pas top top… pas mal de voiles nuageux mais les prévisions météo nous promettent un ciel nocturne assez sympa. Le Soleil commence à être très bas teintant de rouge, orange et jaune les voiles nuageux. Le tableau est magnifique… la nature est vraiment une très grande artiste. Je m’aperçois alors que j’ai oublié mon sac noir contenant mon appareil photo. Je peste un peu mais je dégaine mon téléphone pour tenter de capter la lumière de ce soleil couchant.
       

      Crédit : Corine Yahia
       
      On monte alors les instruments d’observation avant que la lumière ne baisse trop. A 18h, bien que les couleurs du crépuscule s’estompent, les curieux sont toujours présents, certains faisant des allers-retours sur la route. Des badauds arrivent en voiture, se garent sur le pré et viennent jusqu’au monument faire quelques photos de la porte qui s’est effondrée.
      A 18h30, la nuit s’installe doucement, les étoiles apparaissent les unes après les autres. Le croissant lunaire brille de plus en plus fort. L’humidité tombe déjà sur les tables et les jumelles, amenant la fraîcheur avec elle. Nous rajoutons des couches de vêtements et le bonnet.
      Les spectateurs sont toujours là et aucun d’eux n’a demandé à regarder la Lune ou la planète Saturne, ce qui nous étonne un peu. Mais cinq minutes plus tard, les quatre voitures, encore présentes du côté de la barrière, partent. Nous n’étions plus que trois autour de l’obélisque.
      Au loin, des coups de feu de chasseurs. Apparemment, ils auraient le droit de chasser le gibier d’eau jusqu’à deux heures après le coucher de Soleil… nous devons faire avec !
       
      Vers 18h45, on décide d’avaler nos sandwichs avant qu’il n’y ait beaucoup plus de monde. Assis près de la voiture, on discute tout en mangeant le pain garni de jambon cru sur lit de beurre. Le jambon à peine avalé, voilà que l’alarme de mon téléphone nous avertit du passage imminent de la Station spatiale internationale. On se lève et on regarde le point brillant qui s’élève de l’horizon sud-ouest. Comme glissant sur le ciel nocturne, évitant les étoiles, le spot lumineux devient de plus en plus brillant tout en montant vers le sud et poursuivant vers le sud-est. Sa magnitude annoncée est -3,6, et le spectacle visuel, bien que différent du coucher du Soleil, est là aussi assuré
       
      Nous reprenons notre pique-nique… cette fois, c’est le sandwich au fromage suivi du palmier en dessert. Le ciel est de plus en plus dégagé, bien propre à l’ouest. Alors que je déguste ma pâtisserie, Denis nous interpelle sur un objet lumineux qui monte doucement dans le ciel. Il est parti du bas de l’horizon sud-ouest nous dit-il. Véro et moi nous mettons face à l’OVNI et tous trois, le voyons monter en altitude et en intensité. Puis un bruit sourd se fait entendre. Je pense à un avion mais le bruit est étrange, plus proche de booster de fusée. Je penche donc pour une fusée amateur… Denis est plus sur un missile, quant à Véro, elle n’arrête pas de clamer : « c’est quoi, c’est quoi ? ». A environ 35° de haut, on perçoit nettement une traînée de condensation.
       

      Crédit : Véronique Sermage
       
      L’objet est de plus en plus brillant et s’étire légèrement à l’horizontale. Le bruit est aussi plus fort. Et tout d’un coup, tout s’arrête : la lumière, le bruit. A la place, une petite boule de fumée qui, faisant la taille de la pleine Lune au départ, grossit et s’étale sur le ciel nocturne. C’est une vision impressionnante ! Alors que la boule grossit, la traînée de condensation s’échappe vers la gauche en se gondolant à la faveur des vents d’altitude. On pense tous à une explosion de l’engin mais sans détonation, ce qui serait étonnant. Au centre de la boule (si on peut la décrire ainsi), il apparaît comme un tunnel, toujours de fumée et vu en 2D. La boule a maintenant environ 20° de large et de haut sur le ciel, et elle s’estompe lentement. Là aussi des vents d’altitude décomposent la forme circulaire, diluant le nuage en quelques courtes minutes.
      Alors que nous nous concertons pour analyser et expliquer notre vision, avec mon téléphone, je vais sur internet voir s’il y a eu d’autres témoins… c’est obligé ! Nous avons bien tenté d’immortaliser cet OVNI mais mon téléphone n’était pas assez puissant. Je me maudis une fois de plus d’avoir oublié mon appareil photo. Véro me passe des photos qu’elle a pu capter avec son téléphone. Et j’en récupère une sur Sud-Ouest. Ca ne rend pas justice à ce que nous avons vu mais c’est bien mieux que ce que j’ai et ça peut donner une idée.
       

      Crédit : Véronique Sermage
       

      Crédit : Yvan Ravelly – Sud-Ouest
       
      Au loin, dans les champs, sur les chemins, un véhicule arrive plein phares. Au fur et à mesure qu’il approche, on voit qu’il ne roule pas en flemme. On récupère Chara, notre chienne qui furète partout à la recherche d’odeurs intéressantes pour sa truffe et son instinct de chasseresse. Encore quelques secondes et on peut identifier un quatre-quatre de chasseurs. En général, ils passent assez vite sortant du chemin sur le site du monument et filant droit vers la route. Mais là, non. Sortie du chemin, la voiture tourne à gauche, directement vers nous. Et ils s’arrêtent pile poil à notre hauteur. Là ils sortent du véhicule. Avec Denis et Véro, on se regarde, un peu anxieux… que veulent-ils ? Mais nous avons très vite la réponse. Ils avaient vu aussi l’OVNI et venaient nous voir en quête d’informations. Après leur avoir donné nos explications, fusée amateur ou missile, et après quelques échanges sur l’impressionnante observation, ils remontent en voiture et repartent vers la route.
       
      Quelques minutes plus tard, Daniel, un astronome et radioastronome amateur, nous rejoint pour la soirée. Nous partageons avec lui notre témoignage. Il n’était pas au courant et n’a rien vu mais penche aussi pour un missile. Il nous explique qu’à Biscarosse, située au sud-ouest de notre position, des missiles sont tirés de temps en temps.
      En continuant de consulter internet sur mon téléphone, je trouve enfin la réponse. Le ministère des Armées donne l’info, c’est bien un missile. Les réseaux sociaux sont saturés de témoignages parfois apeurés, parfois interrogateurs mais pour la grande majorité, comme nous, émerveillés par le spectacle. C’était grandiose !  
       
      Plus tard, j’apprends que 24h auparavant, quelques personnes avaient été mise au courant par un arrêté destiné aux aéroports et aérodromes, ainsi qu’aux ports nautiques de la côte Aquitaine. L’arrêté est vague mais demande un arrêt des activités aériennes et nautiques de 13h à 22h le samedi 18 novembre. Cela me fait penser aux curieux du début de soirée… peut-être et même sûrement qu’ils étaient là dans l’attente de ce tir. Mais sans en connaître l’heure exacte, ils se sont découragés pensant à une annulation.
      J’apprends aussi que ce missile est monté très haut, bien plus haut que l’ISS… Est-ce que les militaires ont attendu le passage de la Station avant de tirer… c’est probable. J’apprends également que le missile a été tiré en direction de l’océan. Pourtant, on a eu la nette impression que l’objet venait dans notre direction. Ce qui me laisse à penser que les observations nocturnes d’OVNI et/ou de PAN sont quasi impossibles à évaluer en matière de distance, de direction et d’altitude.
      Sur le site du quotidien Sud-Ouest, des photos et vidéos circulent. Ceci me convainc d’au moins une chose : c’est qu’aujourd’hui, aucun OVNI et/ou PAN ne peut passer inaperçu de la population. Bien sûr, le missile a été tiré à 19h15, à une heure où la plupart des gens sont encore actifs à l’extérieur. Mais il semble que grâce aux smartphones et appareils photos modernes, ces phénomènes peuvent être parfaitement immortalisés.
       
      Il est à présent 20h, les astropotes arrivent les uns après les autres pour s’installer. Le ciel est parfaitement dégagé. Cependant, les dernières pluies ont laissé pas mal d’humidité dans l’air et cette dernière se dépose déjà sur les instruments et tables laissés à l’extérieur. Deux familles nous rejoignent pour profiter aussi de cette belle nuit. Ils étaient déjà venu nous voir sur le pré communal de Saucats lors de l’animation du Jour de la Nuit mais ils n’avaient pas vraiment profité pleinement de la soirée car ils avaient dû repartir à 22h, heure d’extinction de l’éclairage nocturne, à cause des tout-petits qui les accompagnaient. Cette fois, aucun lampadaire pour les gêner… un peu de Lune certes mais le joli croissant se laisse admirer aussi bien aux jumelles qu’au dobson 400, deux visions si différentes et pourtant si impressionnantes !
      Saturne vient ensuite épater la galerie avec ses anneaux clinquants… Jupiter n’est pas en reste et affiche ses bandes de nuages et ses satellites galiléens dans un ciel particulièrement stable. Je pointe aux jumelles l’astérisme du Cintre dans la constellation du Cygne. Il me paraît un peu palot. Mais en réfléchissant, les brumes, vues au sol dans les champs, semblent jouer au yoyo, montant et descendant au gré de leur humeur, voilant de temps à autre les cibles que nous tentons de capter. Je m’emploie aussi à essuyer régulièrement les optiques à la chamoisine.
       
      21h, les familles nous quittent, ravies d’avoir pu profiter des quelques merveilles vues à l’oculaire. Un homme arrive avec une lampe torche, commence à faire le tour du monument, éclairant ça et là les dégâts visibles tout en restant derrière les barrières. A un moment, il me pointe avec sa lampe me posant des questions. Je lui demande sèchement d’arrêter de m’éclairer. Mais le mal est fait… j’en ai pour plusieurs minutes avant de retrouver me vision nocturne. L’homme à la lampe s’excuse et vient s’enquérir des conditions dans lesquelles ce Mémorial a été dégradé. Après explications du coup de foudre, il fait encore deux ou trois fois le tour et s’en va.
      Il est rapidement remplacer par deux femmes désireuses de voir aussi les bijoux cosmiques que nous offre le ciel nocturne. Quelques minutes avant, on échangeait au téléphone car elles s’étaient égarées et ne trouvaient pas notre site du Mémorial de la Ferme de Richemont. Elles n’étaient pas loin et les quelques indications données leur ont permis de nous trouver.
      L’une d’elle se présente comme une astronome amateur de l’Association Ivoirienne d’Astronomie. Elle est en visite à Bordeaux chez sa sœur. L’après-midi, elle a été rendre visite à nos amis Joël et Laurent de l’enseigne Astronomie Espace Optique et ces derniers leurs lui ont parlé de notre soirée d’observation. Et la voilà donc, avec son amie, prête à s’enrichir de nos connaissances. Moi aussi je veux en savoir plus sur les pratiques en astronomie du côté d’Abidjan. Elle nous parle de la pollution lumineuse de la capitale, identique à celle de Paris, l’obligeant elle et les adhérents de l’association ivoirienne d’astronomie à faire 2h de route pour trouver un ciel nocturne « propre ». Nous sommes plutôt vernis ici… une seule demi-heure de route et nous trouvons un ciel nocturne potable.
      Le dobson de Denis l’intéresse au plus haut point. Elle aimerait que son club en acquière un pour leurs séances d’observation. Puis l’heure suivante se passe entre observation et discussion sur les constellations. Alors qu’elle m’enregistre, je lui raconte quelques histoires mythologiques. Elle me demande des détails sur les activités de notre association AG33. Le temps file vite… on a envie de leur montrer beaucoup d’autres objets mais, malgré qu’elles soient bien couvertes, le froid et l’humidité les poussent à nous quitter. Je sais que je la retrouverai, ainsi que l’Association Ivoirienne d’Astronomie sur Facebook.
       
      La soirée continue et le secondaire du Dobson a fini par s’embuer. Malheureusement, on se rend vite compte que notre batterie ne supporte pas le sèche-cheveux 12V. Dès qu’on le branche, cela vide la batterie, alors que cette dernière fonctionne bien avec d’autres appareils. On tente de trouver une autre batterie mais rien ne correspond à ce que nous cherchons. Les astropotes ont bien des batteries mais aucune n’a de prise 12V. Heureusement Ronan trouve la solution avec un adaptateur. Et nous pouvons enfin faire fonctionner le sèche-cheveux et retrouver une vision nette du ciel profond. Je range mes jumelles qui dégoulinent littéralement.
      Le café chaud est bienvenu ainsi que les meringues poudrées lyonnaises, ramenées par Sandrine lors d’un déplacement professionnel. Discussions, rigolades, observation, test de filtres, comparaison de grossissement, bref, encore une heure d’avalée.
      A 23h30, il faut encore faire fonctionner le sèche-cheveux. Les voiles nuageux se déplacent au gré des vents d’altitudes. Cela devient difficile de maintenir les oculaires bien nets. Même conservés dans les poches, dès qu’ils sont à l’air libre, la buée s’y colle. Au dobson de Sandrine, mieux protégé de la buée par un tube plein, et dont le miroir a été lavé la semaine précédente, nous retournons sur Jupiter et profitons de la stabilité du ciel pour y chercher de petits détails comme les ovales blancs. La Grande Tache Rouge est déjà sur le limbe et donc invisible. On observe aussi M35, l’amas d’étoiles de la boucle de chaussure. Là on voit bien les deux boucles, qui sont moins évidentes en photo. Puis on tente d’aller sur la nébuleuse du Cœur pour voir le fameux « chien courant » de ma dernière photo partagée. Malheureusement, malgré des oculaires grands champs et des essais avec les filtres, on arrive à peine à voir la nébuleuse. Il faudra absolument retenter cette observation en mars quand on sera dans le ciel noir landais.  
       
      0h30, il est temps de ranger. Le secondaire s’est à nouveau embué et la fatigue se fait sentir. Tout est trempe. On range le dobson de Denis et la table de réconfort. On déballera tout quand il fera jour pour le séchage. Nous allons voir nos amis encore en activité pour les saluer. La plupart ont déjà rangé et sont partis.
      C’est à 1h que nous quittons le site laissant Jean-Pierre et Ronan finirent tranquillement leur soirée. Nous avons encore en tête cette incroyable observation d’un lancement de missile et cette rencontre africaine en terre girondine avec une représentante de l’Association Ivoirienne d’Astronomie et son amie.
       
      Les soirées d’observation astronomique au Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats (33) ne se ressemblent vraiment pas… c’est ce qui en fait le charme au final !
    • By pierre2nice
      Bonjour à tous
       
      Mon SetUp:
      spectro UVEX4  réseau 1200UV au foyer d'un RC8, acquisition ASI 183MM pro
       
      Hier j'ai vérifié les divers parties optiques pour en conclure malheureusement (je crois) que ca se passe sur le capteur.
      J'avais dans le temps sur caméra AUDINE le mem genre de taches suivant la la vitesse de refroidissement.
      Sur la cam ASI183MM pro quelque soit les paliers de refroidissement c'est toujours le même taches au même endroit.
      Faut-il remplacr le Dessicant ? cela va--t-il regler le probleme ?
      J'ai nettoyé le hublo mais c'est pas le problème.
      Et bien entendu le spectre passe parfois par l'une de ces taches au final ca ajoute des pics sur les spectres !

       
      Je ne vais pas m'amuser à gratouiller le capteur , avez vous des pistes pour supprimer ces "taches" qui n'ont pas toujours été là.
       
      Merci pour vos expertises.
       
      Pierre
       
    • By stéphane
      bonjour à tous,

      je continue de traiter mes acquisitions d'été.
      Voici donc la nébuleuse Hélix faite le 12 et 13 Aout dernier depuis l'observatoire Sirene sur le plateau d'Albion.
      Mes étoiles sont particulièrement pas belles dans les coins (alors qu'elles étaient moins moches pour l'image précédente. Mais quand je suis à l'observatoire, j'observe aussi le soleil avec la fs60 la journée; donc démontage-montage (x2) du train optique pour switcher entre solaire et ciel profond .... j'ai du me planter quelque part à ce remontage) mais j'aime bien le rendu de la nébuleuse.
      Les extensions vont assez loin; on commence même à en distinguer sur la droite, ce qui est moins courant.

      Atik460ex + filtres HaO3RVB astronomik + fs60 à f/6.2 sur GP-DX
      autoguidage en // avec zwo178mm + zwo30F4

      Ha 6nm : 15 x 600s en binning 1x1
      O3 6nm : 13 x 600s en binning 1x1
      R : 6 x 180s en binning 2x2
      VB : 7 x 180s en binning 2x2

      prétraitement imageviewCA, siril
      traitements siril, starnet, photoshop, noiseware (et un chouïa de topaze AI)

      A la taille d'acquisition (mais recadrée) :



      a+
      stéphane
    • By FranckiM06
      Bonjour à tous en ce beau dimanche, je me suis amusé à rassembler mes plus belles nébuleuses faite avec la TSA 120 et la caméra ASI 2600MC. Il y a que la tête de cheval (que j'ai inclus dans la planche) qui a été faite avec la FS60CB. 
       

    • By xavierc
      Dobson Factory Mirrosphère 508/1920
      Dans le virage Est des Rencontres Astrociel, à la station de ski de Valdrôme (26)
       
      11 dessins : 10561 à 10571

      Si besoin, échelle de visibilité des objets : http://xcamer2.free.fr/astrodessins/Echelle_Ciel_Extreme.html

      Suite à une grosse randonnée, car j'avais sauté sur l'occasion suite à la nuit précédente couverte, je dors un cycle de sommeil en début de nuit. Les observations commencent en conséquence tardivement à 23h30.

      Je rends une ultime visite à la supernova de M101, montrée à Pierre/Vesper.

      Observation 10561 : M101 et sa supernova 2023ixf.
      La galaxie est faible à très faible. La supernova a faibli, elle se voit à 85X et 201x, faible.


      Je sens quelques courbatures suite à la randonnée, notamment quand je monte à l'escabeau.

      Je pointe une galaxie du Serpent.

      Observation 10562 : NGC5962.
      Je vois facilement cette galaxie à 85x.
      Elle est assez faible, diffuse, dure à détailler à 201X et 276x.


      Direction ensuite un amas globulaire de l'Ecu de Sobieski.

      Observation 10563 : NGC6712.
      Je le détecte déjà au chercheur 9x50 comme une faible étoile floue.
      A 201x il est bleuâtre.


      Puis une nébuleuse planétaire du Sagittaire, montrée à Serge Vieillard.

      Observation 10564 : NGC6818.
      La nébuleuse planétaire me saute à la figure à 85x, brillante, petite, vert pomme.
      Je la grossis à 631x, la turbulence est moyenne, ce qui est bien quand on pointe dans le Sagittaire.
      Je note qu'elle semble un peu ovale, et annulaire.
      Je n'ai pas vu d'étoile centrale, je ne sais plus si elle est accessible à ce diamètre.
      Le filtre Oxygène 3 la réhausse bien mais sans plus de détails.
      Elle se détecte à peine à travers le filtre HBêta.


      Je plonge dans le ciel d'automne avec les galaxies du Verseau.

      Observation 10565 : NGC7218.
      Considérablement faible, elle est allongée à 85x, avec un centre assez discret.
      Son éclat est hétérogène dans la zonne centrale à 201x et 276x.


      Pierre est parti dormir à 2h30.

      Observation 10566 : NGC7184.
      Elle est bleuâtre à 85x, allongée et assez faible.
      Je la trouve diffuse avec ses bords assez flous.


      Le Dobson 508 va fureter parmi les galaxies des Poissons dont des Arp.

      Observation 10567 : NGC7554/6.
      NGC7556 est considérablement faible à 85x.
      Je détecte vite d'autres galaxies dans le champ à 201x et 276x.
      Ce groupe est intéressant avec en plus NGC7554 très faible, les galaxies PGC195267 très faible et PGC195265 vue VI2.


      Observation 10568 : NGC7682 et ses copines.
      Pointée pour sa qualité de galaxie Arp (numéro 216), NGC7682 est vue à 85x avec les autres galaxies du dessin.
      A 201x, elle est faible, diffuse, et à 402x je décèle des nodosités incertaines vues VI5.
      NGC7679 est assez brillante, elle ressemble à une étoile floue, et domine le groupe de son éclat à défaut de sa taille.
      UGC12628, diffuse et vue VI2, complète le trio.


      Je cherche et trouve une galaxie du Verseau.

      Observation 10569 : NGC7692.
      Je la vois faible à 85x. A 201x, rien de nouveau, par contre à 402x sa forme est résolue, notamment une barre avec des nodosités.


      Dans le même registre, je dessine un groupe de galaxies Hickson dans la Baleine.

      Observation 10570 : Hickson 15.
      Composé exclusivement de galaxies du catalogue PGC, ce groupe est bien fourni, pas moins de 6 membres!
      4 galaxies sont vues à 85x et 201x.
      J'estime que le groupe est facile hormis son membre le plus faible que je repère à 276x.
      PGC8096 est très faible à VI1, PGC8110 faible à très faible, PGC8117 considérablement faible à faible, PGC8114 très faible, PGC8116 VI3 et PGC8128 considérablement faible.


      Neptune et Triton dans les Poissons sont mes dernières cibles de la nuit.

      Observation 10571 : Neptune et Triton.
      Pour finir la nuit, je reviens dans le système solaire, mais dans ses lointaines contrées.
      La géante bleue passe pas trop mal à 631x malgré la turbulence forte de 4 sur 5.
      Elle est bleu ciel pâle et brillante. Triton l'accompagne de son éclat faible, mais facile.


      L'aube arrive à 5h15.
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