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Bonjour à tous. Je viens de faire l'acquisition de l'evscope. Je débute en astronomie et fais partie depuis peu du club Copernic à St raphael. Ma première observation de M42 est réjouissante. Pour d'autres ça l'est moins. Ma question est: Est-ce qu'il y a des moments où les objets profonds sont plus visibles que d'autres et le temps d'exposition intervient il? Merci

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Mises à part les restrictions de visibilité de tel ou tel objet dans telle période de l'année (liées à l'orbite de la Terre au long des saisons), il n'y a que des limitations de météo et de latitude : ciel le plus transparent et sec possible, objet le plus haut possible sur la voûte (trop de turbulence près de l'horizon).

Quant au temps d'exposition, il joue bien évidemment : M42 est déjà superbe en quelques secondes, alors que tout à côté la Tête de Cheval reste diffuse et peu contrastée même après une demi-heure d'expo. A toi de faire tes propres essais, mais tu peux imaginer que la distance et la luminosité intrinsèques de l'objet jouent beaucoup. J'ai constaté pour ma part une certaine limite à l'allongement du temps d'expo avec l'eVscope, et ce serait intéressant que d'autres nous fassent remonter leur expérience là-dessus. J'ai l'impression qu'une amélioration significative nécessite un temps d'expo exponentiel : en clair, ce n'est pas deux fois meilleur avec une exposition double (il faudrait le quadruple ou le sextuple). Mais je n'ai jamais dépassé des expos de 30-35 mn, soit par impatience, soit parce que (problème que d'autres que moi ont déjà rencontré) l'instrument interrompait spontanément la vision amplifiée (problème de vibrations, de wifi, de clarté du fond du ciel ?).

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Je ne connais pas l’algorithme de l’evscope, mais d’une manière générale l’intérêt d’empiler les poses c’est d’améliorer le rapport signal sur bruit. 
Or, il faut multiplier par 4 le nombre de poses pour améliorer d’un facteur 2 le rapport signal sur bruit.

Donc l’image s’améliore beaucoup au début mais on arrive assez vite à un stade où il faut empiler beaucoup de novelles images pour voir une amélioration. 

Par rapport à une image brute, il faut donc empiler 4 images pour améliorer le rapport signal sur bruit d’un facteur 2 puis arriver à 16 images empilées pour améliorer encore d’un facteur 2, puis 64 images, puis 256, puis 1024....

 

Il me semble que l’evscope prend des poses de 4s donc pour améliorer le rapport signal sur bruit d’un facteur 2 il faut attendre 16s, puis 1min 04 puis 4 min 16 puis 17 min puis plus d’une heure...

 

D’expérience, quand je fais du visuel assisté avec mon C8 je vais rarement au-delà de 16 images empilées car je ne note pas d’amélioration notable en attendant plus longtemps. 

 

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Je n'ai pas d'expérience en astro-photo mais la tienne, Alain, confirme ce que j'avais intuitivement ressenti.

Si ton expérience limite à 16 l'empilement d'images, cela nous donne quelle limite de pose au-delà de laquelle le gain n'est plus significatif (les maths et moi...) ?

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16 poses empilées avec l’evscope, ça fait 64s ce qui est quand même peu. 
je pense que l’algorithme de l’evscope améliore quand même l’image au delà des 16 premières poses. J’ai remarqué que souvent l’image s’améliore d’un coup lors de l’observation (fond du ciel plus noir, plus de détails visibles), l’algorithme doit adapter le rendu pour faire ressortir les détails. 
Personnellement je pense que passé 5 minutes l’image s’améliore très peu. 
ça m’est arrivé une ou deux fois d’essayer de le laisser tourner un moment pour voir s’il y a une nette amélioration au bout d’un grand nombre de poses empilées mais la vision amplifiée finit par se couper. 
 

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