biver

Nouvelles comètes pour 2021

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Il semblerait que la comète soit en sursaut depuis hier, vers magnitude 2-3!

A chercher avec un horizon Ouest parfait vers 17h55 locales à 5° de l'horizon là où le soleil vient de se coucher..!

Pour ceux qui ne sont pas sous la crasse comme dans le nord... :| et pour les jours suivant on passe le relai au suddistes quand elle va passer à côté de Vénus et filer au sud.

Nicolas

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Merci beaucoup Nicolas pour l'info !

Par chez moi, le brouillard semble vouloir se lever. Si les conditions sont correctes j'irai voir ça de plus près ;)

 

Patrick

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" Il semblerait que la comète soit en sursaut depuis hier, vers magnitude 2-3!"

Essai avec Canon 15x50 stab.

Pas vu...  :-(

L'horizon est pourtant dégagé, encore illuminé par le soleil " couchant". Quelques débuts de brume ont peut-être gêné l'observation. Je recommence demain et je l'aurai !!!! :D

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Merci d'avoir essayé... les observations d'hier demandent confirmation...!

Nicolas

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Finalement le brouillard a fini par disparaître, sauf de jolies nappes de brumes dans les vallées. Les conditions n'étaient pas optimum, avec pas mal de petits cirrus qui trainaient, mais j'ai pu voir la voir aux jumelles et la photographier.

IMG_4227.jpg.3dca656fdf5520a5578e969875c1aaca.jpg

 

IMG_4234.jpg.d576e6730791a57e87e56a0ba0dba33b.jpg

 

Demain, les conditions devraient être meilleures.

 

Patrick

 

Modifié par Patrick Lécureuil
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Bien vue!

La trouée en début de soirée en région parisienne était insuffisante (trop tardive).

Il semble qu'elle était plus faible qu'hier: sursaut limité qui a en fait peut-être commencé le 13 après midi - mais même une comète de magnitude 2 (?) à 18° du Soleil, c'est un challenge difficile!

Nicolas

Modifié par biver
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En tous cas hier le sursaut se confirmait au niveau du dégazage qui a été multiplié par ~4 en 2jours!

Nicolas

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Entraperçue, ce soir, littéralement au bougé des 15x50 et après bien de la patience, dans le froid...

Mais ce fut bien léger, bien ténu, bien flou.

Pas de quoi en couper une chevelure en quatre. :)

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Salut

J'ai pu la voir ce soir aux jumelles 10x50 et l'imager à l'A7s et objos de 70 et 200mm

Elle sera un peu plus haute et proche de venus demain soir, espérons que le beau temps se maintienne...

DSC01554.JPG

DSC01560.JPG

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Bonjour, je rajoute un petit time laps du couché  hier soir .

a7s et Samyang 500 f6,3 , lightroom, Sequator, vidéo enhance ai.

Visible ici:

https://www.flickr.com/photos/basses-lumieres/51753551070/in/photostream/

et une petite prise d'avant hier dans les cirrus

a7s sigma 70/300 à 200 f4,5

 

51748774977_b3115308de_4k.jpg

Modifié par Jo04
problèmes de liens
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Salut

Je l'ai encore tentée ce soir et elle semble quand même bien moins brillante qu'hier cette comète, même en tenant compte de la lune...

Non vue aux jumelles 10x50 et à peine perceptible sur une pose d'une seconde à l'A7s et telé 300 mm

 

GC.jpg

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Avant hier et hier soir les conditions étaient encore bonnes pour l'observer, mais je n'arrive plus à la voir dans des J10 x 50.

Photos prises avec un Canon 6D + 200 mm à 2.8. 

Le 16, addition de 24 poses de 1 seconde avec Sequator

Leonard2_16_12.jpg.de2f79e859767b85c0ba6eadcc26e6e2.jpg

 

Le 17,  addition de 42 poses de 1.6 seconde, avec Sequator.

Leonard1_17_12.jpg.28f5b0d33ed793ff3a8a497c7e69a7b7.jpg

 

Patrick

 

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Ce soir, 18 décembre, j'ai pu la voir (difficile mais sans ambiguité) au T256x53 et l'attraper en photo, au 135mm à 3° de l'horizon:

c2021a1-181221-17h04m1-135mmf3cc-8s.jpg.17dcedfcb5bc955a8f5e425cedc90bb3.jpg

et un peu avant au foyer du T256mm (5.8s de poses cumulées de ~1/20e - champ réduit à 0.5°, comète à 4.3° de l'horizon):

c2021a1-181221-16h55m8-t256f5bddp4c-0p5deg-5p8s.jpg.a00079c303809571be904544c8c5855b.jpg

Nicolas

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Leonard n'a pas dit son dernier mot, même si maintenant c'est surtout les observateurs de l'hémisphère sud qui vont en profiter !  :S Entre le 19 et le 20, en quelques heures, sa luminosité a été multipliée par 10.

D'après plusieurs observateurs, sa magnitude était hier soir entre 2.5 et 3 : https://cobs.si/analysis2?col=comet_id&id=2209&start_date=2021/01/01 00:00&end_date=2022/03/31 00:00&plot_type=0&perihelion=1&fit_curve=1&obs_type=3

A tenter pour ceux qui auront ce soir, un horizon sud-ouest et un ciel bien dégagé ! Chez moi, c'est plein de cirrus :( 

On croise les doigts !

 

Patrick

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Pour ceux qui veulent chercher la comète au raz des paquerettes...:S (à moins de 4° vu de Paris)

Voilà une carte de l'horizon (pour 17h45 le 21, et 4min. plus tôt chaque jour suivant)...

Evidemment, au sud du tropique du capricorne, on tourne la carte de 90° et la comète est encore à 10° de l'horizon à la fin du crépuscule Astro.... o.O

Nicolas

cartehorizon2021a1dec2021.png

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Elle est toujours bien là ! Je n'ai pas pu la faire suite à son sursaut d'il y a 3 jours, mais en voyant les magnifiques photos prises par des amateurs de l'hémisphère sud, je voulais quand même voir ce qu''elle donnait depuis chez nous, au raz des pâquerettes. Enfin chez moi, c'est plutôt au raz de la chaine des Pyrénées ;). Pas de chance, car jusqu'à 17h, j'avais un très beau ciel bleu et à partir de 18h, les cirrus ont commencé à envahir le ciel. Mais comme c'était probablement ma dernière occasion de la photographier, j'ai tenté le coup. 

Addition avec Sequator de 51 poses de 2 secondes (sur pied) à 4000 iso avec un 200 mm à 2.8 et un Canon 6D.

Leonard_200-mm_22_12.jpg.e66e401630d5d7293fcd0dec5bd87a1d.jpg

 

Patrick

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En Gironde, depuis que la Lune nous fiche la paix, les nuages ou voiles nuageux assez denses s'invitent à l'ouest dès la fin d'après-midi. 

On a dû renoncer à deux sorties et ça s'annonce mal pour les jours à venir :( 

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Le 23/09/2021 à 14:16, symaski62 a dit :

C/2014 UN271 (Bernardinelli-Bernstein)

 

this implies a diameter of 150(pr/0.04)−0.5 km  

 

Les américains ne sont toujours pas décidés (même à la NASA) à communiquer en km... (80 miles = env 128 km)

(Traduction automatique)

 

https://www.nasa.gov/feature/goddard/2022/hubble-confirms-largest-comet-nucleus-ever-seen


Hubble confirme le plus grand noyau de comète jamais vu


Le télescope spatial Hubble de la NASA a déterminé la taille du plus grand noyau de comète glacée jamais vu par les astronomes. Le diamètre estimé est d’environ 80 miles de diamètre, ce qui le rend plus grand que l’État de Rhode Island. Le noyau est environ 50 fois plus grand que celui trouvé au cœur de la plupart des comètes connues. Sa masse est estimée à 500 trillons de tonnes, cent mille fois supérieure à la masse d’une comète typique trouvée beaucoup plus près du Soleil.
La comète géante, C/2014 UN271 (Bernardinelli-Bernstein) tonne de cette façon à 22 000 milles à l’heure du bord du système solaire. Mais ne vous inquiétez pas. Il ne s’approchera jamais de plus de 1 milliard de miles du Soleil, qui est légèrement plus loin que la distance de la planète Saturne. Et ce ne sera pas avant 2031.

Le précédent détenteur du record est la comète C/2002 VQ94, avec un noyau estimé à 60 miles de diamètre. Il a été découvert en 2002 par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR).

« Cette comète est littéralement la pointe de l’iceberg pour plusieurs milliers de comètes qui sont trop faibles pour être vues dans les parties les plus éloignées du système solaire », a déclaré David Jewitt, professeur de sciences planétaires et d’astronomie à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), et co-auteur de la nouvelle étude dans The Astrophysical Journal Letters. « Nous avons toujours soupçonné que cette comète devait être grande parce qu’elle est si brillante à une si grande distance. Maintenant, nous confirmons que c’est le cas.

La comète C/2014 UN271 a été découverte par les astronomes Pedro Bernardinelli et Gary Bernstein dans des images d’archives du Dark Energy Survey de l’Observatoire interaméricain Cerro Tololo au Chili. Il a été observé pour la première fois par hasard en novembre 2010, alors qu’il se trouvait à 3 milliards de kilomètres du Soleil, ce qui est presque la distance moyenne de Neptune. Depuis lors, il a été étudié de manière intensive par des télescopes terrestres et spatiaux.

« C’est un objet incroyable, étant donné à quel point il est actif quand il est encore si loin du Soleil », a déclaré l’auteur principal de l’article, Man-To Hui, de l’Université des sciences et de la technologie de Macao, Taipa, Macao. « Nous avons deviné que la comète pourrait être assez grande, mais nous avions besoin des meilleures données pour le confirmer. » Ainsi, son équipe a utilisé Hubble pour prendre cinq photos de la comète le 8 janvier 2022.

Le défi dans la mesure de cette comète était de savoir comment distinguer le noyau solide de l’énorme coma poussiéreuse qui l’enveloppait. La comète est actuellement trop éloignée pour que son noyau puisse être résolu visuellement par Hubble. Au lieu de cela, les données de Hubble montrent un pic de lumière brillant à l’emplacement du noyau. Hui et son équipe ont ensuite fabriqué un modèle informatique du coma environnant et l’ont ajusté pour l’adapter aux images de Hubble. Ensuite, la lueur du coma a été soustraite pour laisser derrière elle le noyau étoilé.

Hui et son équipe ont comparé la luminosité du noyau à des observations radio antérieures du grand réseau millimétrique /submillimétrique d’Atacama (ALMA) au Chili. Ces données combinées contraignent le diamètre et la réflectivité du noyau. Les nouvelles mesures de Hubble sont proches des estimations de taille antérieures d’ALMA, mais suggèrent de manière convaincante une surface de noyau plus sombre qu’on ne le pensait auparavant. « C’est gros et c’est plus noir que le charbon », a déclaré Jewitt.
La comète tombe vers le Soleil depuis plus de 1 million d’années. Il provient du terrain de nidification hypothétique de milliards de comètes, appelé le nuage d’Oort. On pense que le nuage diffus a un bord intérieur de 2 000 à 5 000 fois la distance entre le Soleil et la Terre. Son bord extérieur pourrait s’étendre sur au moins un quart du chemin jusqu’à la distance des étoiles les plus proches de notre Soleil, le système Alpha Centauri.

Les comètes du nuage d’Oort ne se sont pas formées si loin du Soleil; au lieu de cela, ils ont été jetés hors du système solaire il y a des milliards d’années par un « jeu de flipper » gravitationnel parmi les planètes extérieures massives, lorsque les orbites de Jupiter et de Saturne évoluaient encore. Les comètes lointaines ne retournent vers le Soleil et les planètes que si leurs orbites lointaines sont perturbées par le tiraillement gravitationnel d’une étoile qui passe – comme secouer des pommes d’un arbre.

La comète Bernardinelli-Bernstein suit une orbite elliptique de 3 millions d’années, l’emmenant aussi loin du Soleil qu’à environ une demi-année-lumière. La comète est maintenant à moins de 2 milliards de miles du Soleil, tombant presque perpendiculairement au plan de notre système solaire. À cette distance, les températures ne sont que d’environ moins 348 degrés Fahrenheit. Pourtant, c’est assez chaud pour que le monoxyde de carbone se sublime de la surface pour produire le coma poussiéreux.

La comète Bernardinelli-Bernstein fournit un indice inestimable sur la distribution de taille des comètes dans le nuage d’Oort et donc sa masse totale. Les estimations de la masse du nuage d’Oort varient considérablement, atteignant jusqu’à 20 fois la masse de la Terre.

D’abord hypothétisé en 1950 par l’astronome néerlandais Jan Oort, le nuage d’Oort reste encore une théorie car les innombrables comètes qui le composent sont trop faibles et éloignées pour être directement observées. Ironiquement, cela signifie que la plus grande structure du système solaire est presque invisible. On estime que la paire de vaisseaux spatiaux Voyager de la NASA n’atteindra pas le royaume intérieur du nuage d’Oort avant 300 ans et pourrait prendre jusqu’à 30 000 ans pour le traverser.

Les preuves circonstancielles proviennent de comètes qui peuvent être retracées jusqu’à ce lieu de nidification. Ils s’approchent du Soleil de toutes les directions différentes, ce qui signifie que le nuage doit être de forme sphérique. Ces comètes sont des échantillons de congélation de la composition du système solaire primitif, préservés pendant des milliards d’années. La réalité du nuage d’Oort est renforcée par la modélisation théorique de la formation et de l’évolution du système solaire. Plus il y aura de preuves observationnelles qui pourront être recueillies grâce à des relevés du ciel profond couplés à des observations à plusieurs longueurs d’onde, mieux les astronomes comprendront le rôle du nuage d’Oort dans l’évolution du système solaire.

 

 

 

 

hubble_comet_c_2014_un271_nucleuscomparison.png

Modifié par jackbauer 2

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il y a 30 minutes, jackbauer 2 a dit :

Sa masse est estimée à 500 milliards de tonnes

Erreur de traduction à mon avis. Avec une densité de 1, la masse est de un milliard de tonnes par kilomètre cube, donc si la bestiole fait plus de 100 km de long, la volume se compte plus probablement en centaines de milliers de km3, donc centaines de milliers de milliards de tonnes.

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Le nuage d'Oort n'est-il pas déjà très renforcé par le 'grand tack' qui est à ce jour de loin le meilleur scénario de formation de notre système planétaire?

D'ailleurs ce scénario n'impose pas que tous les systèmes stellaires accompagnés de planètes aient un nuage simili d'Oort.

Question de résonance. Me semble-t-il.

Modifié par Mercure

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il y a 30 minutes, dg2 a dit :

Erreur de traduction à mon avis. Avec une densité de 1, la masse est de un milliard de tonnes par kilomètre cube, donc si la bestiole fait plus de 100 km de long, la volume se compte plus probablement en centaines de milliers de km3, donc centaines de milliers de milliards de tonnes

Rectifié ! un trillion = mille milliards

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    • Par RIGEL33
      De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245.
       
      C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte.
       
      Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne.
       
      12P/Pons-Brooks est probablement la comète responsable de la pluie d’étoiles filante des kappa-Draconides, active du 29 novembre au 13 décembre, ce qui lui a valu l’autre surnom de la « Mère des Dragons ».
       
      Enfin les bonnes conditions météo de cette mi-avril m’ont permis d’aller sur notre site d’observation à Saucats pour l’imager. Il était grand temps car avec la Lune croissante et le passage de la comète dans l’hémisphère sud, nous n’aurons plus l’occasion de la revoir avant son prochain périhélie en 2094 ;
       
      Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec les satellites de passages…

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Version annotée

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
       
      Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec le public venu en profiter

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
       
      Avec le public venu en profiter (annotée)

      (cliquez sur l’image pour voir la full)
    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par Bungert
      Bonsoir à tous,
       
      Le beau ciel du 10 avril fut bref. La comète ne s'est pas montrée depuis, et devant cela s'annonce couvert... .
      Je n'attends pas pour rassembler les furtives apparitions de C 12P sur une planche.
      Le 10 au soir :  la Lune, Jupiter et Uranus accompagnaient le couchant de la voyageuse.
      Daniel Skywalker a fait un mp4 avec 50 vues;  (après les photographies,  je ne sais pas si le mp4 passe ici (?) ).
       
      La nuit du 10 au 11 fut transparente (mais seulement SQM 20,80). Le T310N Marcon a imagé jusqu'à l'aube, dont  Y CVn la rouge.
      Une étoile parmi les étoiles que nous contemplons  avec tristesse, Michel a suivi Alain et Gérard au firmament.
       
      Merci Daniel Skywatcher pour les empilements et le petit film.
      Bon ciel.
      f.
       
      Premier avril

       
      4 avril

       
      5 avril

       
      9 avril (le jour d'après !) Un barre nuageuse défile du Sud vers le Nord et masque Jupiter et la comète. Le croissant lunaire apparait dessous

       

       

       

       
      Ah ces nuages...la Lune et là.

       
      Enfin, mais c'est bas sur l'horizon.

       

       
      Le 10 :  beau ciel

       

       
      C 12P les 4, 5, 9, 10 avril.

       
      Y CVn le 11 au matin pour clore la nuit.

       
       
       
      Là ça devrait fonctionner :
       
      Z 4 12p_down.mp4
    • Par Sauveur
      Bonsoir !
       
      Bon ce soir c'est voilé d'ou un peu de temps pour posté pas de juju pour ce soir
       
      bon des images bruité peu de temps de pose et j'ai pas assez bossé 
       
      au Sony objo 200 c'est bruité je pense que l'iso  100 c'est vraiment pas top je ne vous l'avais pas présenté
       

       
      ca c'etait le 11
       

       
      Le 12
       

       
       
      C-2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) r pp  result_3060s
       

       
      crop
       

       
      hier en mode compo 571Mc en fichier ser 350ms gain a fond sans refroidissement c'était la surprise de la voie encore Ser traité Siril Asi3 pour le terrain
       
      c'est la dernière pour ma part
       

       
       
      Bon désoler je m'embrouille un peu car cp Juju comete lune  seestar du coup j'oublie et j'en oublie que je capture et traite vite fais puis je sais plus ou elle sont au moment de posté 
       
      Je vais demandé des vacances  
    • Par phenix
      hello les astrams
       
      voila  c était   ma  dernière sortie pour voir la comète 12p pons brooks , avant hier soir , 11.04 .
      elle est vraiment très basse sur l horizon ouest .
      j ai pris un peu de hauteur a st Vallier , pour avoir un ciel   propre  
       
      one shot sur la cendrée et les pléiades , addition de 3 poses de 6 sec pour pons brooks , avec as 3
      pano avec ice 
       
      canon eos 7d  +  sigma 85 mm  f/2
      iso 1600  
       
      bon weekend   a  toutes  et  tous  
      serge

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