jmr 122 Posté(e) 17 février 2021 Effectivement, si on reprend la théorie quantique des champs, on pourrait considérer le front d'ondes comme un champ d'objets quantiques possédant des propriétés particulières comme par exemple l'intensité lumineuse selon la quantité d'objets cumulés (cf la surface), le pouvoir séparateur lié à l'éloignement des groupes d'objets entre eux (course au diamètre des télescopes, utilisation des interféromètres) et sûrement plein d'autres propriétés... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PascalD 4 385 Posté(e) 17 février 2021 Il y a 2 heures, jmr a dit : Effectivement, si on reprend la théorie quantique des champs, on pourrait considérer le front d'ondes comme un champ d'objets quantiques possédant des propriétés particulières comme par exemple l'intensité lumineuse selon la quantité d'objets cumulés Ne le prends pas mal, mais je pense que tu te fais une mauvaise image du truc. Le front d'onde, c'est une représentation ultrasimplifiée du champ dans une région de l'espace-temps, qui est légitime à condition que celui-ci soit très loin de son état fondamental (zéro particules, i.e. le "vide"). Ou dit autrement, quand dans cette région il y a "beaucoup" de particules. Un genre de valeur moyenne. Pour prendre une analogie hydraulique genre une chute d'eau: l'équivalent du champ quantique serait l'objet mathématique qui décrit le comportement de toutes les molécules d'eau qui chutent. Le front d'onde, c'est l'objet mathématique qui décrit le comportement de l'écoulement (vitesse, pression) sans se préoccuper des molécules individuelles. Je pense que tu devrais lire le ptit bouquin de Feynman sur l' électrodynamique quantique, ça devrait éclaircir les notions de base: https://livre.fnac.com/a161355/Richard-Phillips-Feynman-Lumiere-et-matiere-Une-etrange-histoire 2 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jmr 122 Posté(e) 18 février 2021 Merci PascalD, ton exemple hydraulique est vraiment excellent J'avais des doutes concernant le front d'ondes car je n'avais pas osé écrire : "on pourrait considérer le front d'ondes comme un ensemble de champs d'objets quantiques...". Et dans ce cas là chaque champ étant, par exemple, caractérisé par une étoile, une galaxie, le fond du ciel,.... Penser l'observation astronomique comme ça est assez vertigineux et magique . Magique parce que le mélange de ces champs ne donne pas une infâme bouillie !!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
PascalD 4 385 Posté(e) 18 février 2021 Juste un "détail" : En astronomie on ne considère qu'un champ : le champ électromagnétique. Tous les photons émis par toutes les étoiles de toutes les galaxies font partie du même champ. Y'en a pas un par objet... Un "champ d'objets quantiques" ça n'a aucun sens, dans ce cadre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Géo le curieux 202 Posté(e) 19 février 2021 (modifié) En ce qui concerne la lumière, la seule "intrication quantique" que je connaisse concerne sa polarisation (qui dépend du spin de chacun de ses photons). La polarisation n'a par ailleurs théoriquement aucun lien avec la fréquence de la lumière correspondante. Cette propriété quantique d'intrication qui ne concerne que la polarisation n'a donc pas d'influence en interférométrie. Georges Black a donc raison de dire que l'intrication quantique de la polarisation des photons n'a rien à voir avec l'interférométrie astronomique (y compris quand on l'utilise pour tenter de visualiser des trous noirs). Merci à jmr pour la petite vidéo de présentation de la théorie quantique des champs. C'est facilement accessible à l'entendement à l'aide d'une représentation géométrique dans l'espace (l'espace-temps), et non de complexes explications mathématiques purement abstraites réservées aux spécialistes. Modifié 19 février 2021 par Géo le curieux Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites