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Il y a 15 heures, ALAING a dit :

La mienne me dit ce matin :

- Tu vas faire quoi aujourd'hui ?

- Rien !

- C'est déjà ce que tu as fait hier !

- Oui, mais j'ai pas fini

 

Aujourd'hui spécialement, ta blague m'a inspiré

 

Donc, ce matin ma femme me dit :


Elle - Que vas-tu faire de ta journée ?


Moi  - Chérie, je vais faire le ménage, préparer à manger, faire la vaisselle, laver le linge (à la main pour les textiles délicats), le repassage et repeindre la salle de bain. 


Elle - Mais que t'arrive t-il !!! Tu es comme métamorphoser !


Moi - Poisson d'avril !



 

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Ben Huitzi tu as raison d'en  rigoler pour le moment  mais tu vas voir... tu penses que tu vas  rester  tranquillement  installé dans ton fauteuil   ! Pas du tout ces trucs que tu as pris pour un poisson  d'avril  bientôt  ça  va devenir  ton quotidien..! Bon peindre la salle de bain pas tous les jours!

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Joyeux premier avril à vous tous, profitez bien du changement climatique avec le retour du printemps avant le nouveau confinement.

 

Concernant la rareté des carbonates sur Mars, j'avais lu une étude qui disait que pour que des carbonates se forment il faut que les ions nécessaires à leur formation soient en quantité suffisante. Si la quantité disponible en solution est relativement faible, ils vont d'abord être utilisés pour former d'autres minéraux (comme les argiles). Pour que ces ions soient disponibles en quantité suffisante pour former des carbonates (plutôt que des argiles ou autre minéral) il faut qu'il y ait une assez longue altération des roches mères (altération météoritique par les eaux de pluie et de ruissellement ou des circulations de type hydrothermal).

 

Le fait que l'on ne trouve pas ou peu de carbonates sur Mars, pourrait donc résulter d'une altération insuffisante des roches mères (à priori surtout du basalte et cendres volcaniques). Si c'est le cas cela indiquerait que, contrairement à la Terre, l'eau liquide n'est pas restée assez longtemps sous cette forme pour altérer suffisamment les roches. Les épisodes climatiques avec de l'eau liquide n'auraient été qu'épisodiques.

 

Sur Terre, à la fin de la dernière glaciation, les grands lacs formés par la fonte des glaces, ou ceux résultant de la fonte des neiges en milieu cristallin, ne contiennent généralement pas de dépôts carbonatés.

 

Si Mars a bien été chaud et humide durablement au tout début de son histoire avec la formation d'un océan dans la vaste dépression du Nord de la planète (vers laquelle converge la grosse majorité de l'ancien réseau hydrographique), les carbonates qui auraient pu s'y former seraient maintenant enfouis sous des dépôts plus récents (laves, cendres volcaniques, dépôts éoliens et débâcles glaciaires).

 

Il sera intéressant de voir les analyses par Perseverance  des carbonates détectés depuis l'orbite  dans les sédiments lacustres du cratère Jezero (en gros contemporain du cratère Gale, soit vers la fin du Noachien, première époque martienne présumée chaude et humide). La durée de vie de ce lac et des rivières qui l'alimentaient, présumées intermittentes, couvre  une, ou des périodes estimées par des simulations à quelques centaines de milliers d'années seulement (soit plutôt moins que pour les estimations concernant la durée du ou des lacs successifs du cratère Gale).

 

On voit souvent écrit que les conditions sur Mars au début de son histoire étaient "très similaires" à celles régnant sur Terre à la même époque. Ce n'est qu'un présupposé qui reste à confirmer (Mars étant assez différent de la Terre, plus éloigné du Soleil, sans gros satellite compagnon et nettement plus petit).

Modifié par Géo le curieux
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https://news.uchicago.edu/story/icy-clouds-could-have-kept-early-mars-warm-enough-rivers-and-lakes-study-finds


Traduction automatique corrigée :


Une simulation menée par un scientifique de l'université de Chicago aurait trouvé une pièce manquante au puzzle climatique martien.
L'une des grandes énigmes de la science spatiale moderne est ce qui a permis à Mars d'avoir durablement de l'eau à l'état liquide à sa surface, au début de son histoire.


La contradiction qui a intrigué les scientifiques pendant des décennies résulte du fait qu'alors que la planète Mars recevait moins d'un tiers de l'ensoleillement que nous avons sur Terre de nos jours, lacs et rivières couvraient, alors, une partie de sa surface.  

 
Mais une nouvelle étude menée par Edwin Kite, spécialiste des planètes de l'Université de Chicago, professeur adjoint de sciences géophysiques et expert des climats planétaires , a utilisé un modèle informatique pour avancer une explication prometteuse : Mars aurait pu avoir une fine couche de nuages de glace d'eau en haute altitude, qui aurait provoqué un effet de serre.


«Il y a eu longtemps une déconnexion embarrassante entre notre hypothèse et notre capacité à l'expliquer en termes de physique et de chimie», a déclaré Kite. «Notre travail contribue grandement à combler cet écart.»


Parmi les multiples explications que les scientifiques avaient précédemment avancées, aucune n'a jamais vraiment convaincu. Par exemple, certains avaient suggéré qu'une collision avec un énorme astéroïde aurait pu libérer suffisamment d'énergie cinétique pour réchauffer la planète. Mais des calculs avaient montré que cet effet thermique ne durerait qu'un an ou deux  et les traces d'anciens fleuves et lacs montrent que le réchauffement a probablement persisté pendant au moins des centaines d'années.


Kite et ses collègues voulaient retenir une autre explication : les nuages de haute altitude, comme les cirrus sur Terre. Même une petite quantité de nuages dans l'atmosphère peut augmenter considérablement la température d'une planète, en provoquant un effet de serre similaire au dioxyde de carbone dans l'atmosphère.


L'idée avait déjà été proposée pour la première fois en 2013, mais elle avait été largement mise de côté parce que, nous dit Kite, «Il a été avancé que cela ne fonctionnerait que si les nuages avaient des propriétés invraisemblables. Par exemple, les modèles suggéraient que l'eau devrait rester longtemps dans l'atmosphère, beaucoup plus longtemps qu'elle ne le fait généralement sur Terre, de sorte que la perspective dans son ensemble semblait improbable.


À l'aide d'un modèle global 3D de l'atmosphère martienne, Kite et son équipe se sont mis au travail. La pièce manquante était la quantité de glace au sol. S'il y avait de la glace recouvrant de grandes parties de Mars, cela créerait une humidité de surface qui favoriserait les nuages de basse altitude, qui ne sont pas censés réchauffer les planètes et peuvent même les refroidir, car ces nuages réfléchissent la lumière du soleil dans l'espace.


Mais s'il y a seulement de la glace aux pôles et au sommet des montagnes, l'air au sol devient beaucoup plus sec locatement. Ces conditions favorisent une couche de nuages élevés qui ont tendance à réchauffer plus facilement les planètes.
Les résultats du modèle ont montré que les scientifiques doivent peut-être rejeter certaines hypothèses cruciales fondées sur les modèles valables pour notre planète.


«Dans notre modèle martien, ces nuages se comportent d'une manière très différente de ce qu'ils font sur Terre», explique Kite. «Construire des modèles sur l'expérience terrestre ne fonctionnera tout simplement pas, car pour Mars, rien n'est similaire au cycle de l'eau de la Terre, qui fait circuler l'eau rapidement entre l'atmosphère et la surface.»


Ici sur Terre, où l'eau couvre près des trois quarts de la surface, l'eau se déplace rapidement et de manière inégale entre l'océan, l'atmosphère et les continents dans des vortex et des courants qui signifient que certains endroits seront secs (le Sahara) et d'autres seront massivement arrosés (l'Amazonie ). En revanche, même au maximum de son habitabilité, Mars avait beaucoup moins d'eau à sa surface. Lorsque la vapeur d'eau s'élevait dans l'atmosphère, dans le modèle de Kite, elle restait longtemps dans l'atmosphère.


«Notre modèle suggère qu'une fois que l'eau s'est déplacée dans l'atmosphère martienne primitive, elle y restait environ un an et cela créait les conditions pour l'apparition de nuages de haute altitude à longue durée de vie», affirme Kite.


Le rover Perseverance nouvellement débarqué, devrait être en mesure de tester cette idée de plusieurs manières, par exemple en analysant des roches pour en déduire la pression atmosphérique passée sur Mars.


Comprendre l'histoire complète de la façon dont Mars a possédé, puis perdu sa chaleur et son atmosphère, peut aider à éclairer la recherche sur d'autres mondes habitables.


"Mars est importante parce que c'est la seule planète que nous connaissons qui ait eu la possibilité de soutenir la vie, et l'a ensuite perdue", nous dit Kite. «La stabilité climatique à long terme de la Terre est remarquable. Nous voulons comprendre toutes les manières dont cette stabilité climatique peut s'effondrer, et toutes les façons qui lui permettent de se maintenir. 
Cette quête définit le nouveau champ de l'habitabilité planétaire comparée.


Les co-auteurs de l'article sont l'ancien chercheur postdoctoral UChicago Liam Steele, maintenant au Jet Propulsion Laboratory; Michael Mischna du Jet Propulsion Laboratory et Mark Richardson d'Aeolis Research. Certaines parties de l'analyse ont été effectuées au Centre de recherche informatique de l'Université de Chicago.
 

 

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Une autre étude, réalisée dans le cadre du réchauffement climatique terrestre, va également dans le sens de cette hypothèse (effet de serre des nuages froids de haute altitude).

 

Extrait :

"Les nuages peuvent être classifiés en deux grandes familles en fonction de leur impact principal sur le climat : les nuages hauts et les nuages bas. Les nuages hauts (cirrus, cirrostratus, cirrocumlulus) ont un effet de serre important et tendent à réchauffer l'atmosphère. Les nuages bas et moyen (stratocumulus, cumulus, nimbostratus) ont un fort effet d'albedo et tendent à refroidir l'atmosphère."

 

https://www.linkedin.com/pulse/effet-de-serre-et-nuages-vers-une-transition-blandine-l-heveder/?originalSubdomain=fr

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Bon, je ne savais pas trop où mettre ça, sans vouloir être HS sur percy, ou curiosity ... ou même ici, mais j'ai quand même choisi ce fil.

Mars nous cache des choses !

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-mars-pourrait-avoir-ete-recemment-habitable-87311/

 

Extrait:

"Il y a 3 à 4 milliards d'années, Mars était « volcaniquement » active. Les astronomes le savent. Ils savent aussi que de petites éruptions ont pu continuer à se produire, de manière isolée, jusqu'à il y a environ 3 millions d'années. Mais, aujourd'hui, des chercheurs de l’université de l’Arizona (États-Unis) rapportent la découverte, grâce à des données de missions en orbite autour de la Planète rouge, dans la région d'Elysium Planitia, d'un gisement volcanique encore actif il y a... 50.000 ans !"

 

Ne pas faire attention au titre de l'article avec les champis. Et pour nuancer, dans l'étude dont parle cet article, il semble que 50.000 ans soit la borne inférieur de la fourchette. Je cite: "with crater counting suggesting that the deposit has an absolute model age of 53 ± 7 to 210 ± 12 ka". 

Ca reste cependant tout jeune si c'est confirmé.

Modifié par Pulsarx
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Une découverte intéressante qui vient confirmer d'autres observations qui suggéraient la même chose (la persistance sur Mars d'une activité volcanique jusqu'à des périodes relativement récentes).

 

L'article vers la fin, comme en guise de conclusion, nous dit : "la découverte de ce jeune gisement suggère que des conditions habitables ont pu régner sur Mars récemment." J'ai du mal à voir quel rapport il peut y avoir entre  la mise en évidence d'une activité volcanique relativement récente et des "conditions habitables" (???).

Modifié par Géo le curieux
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Il y a 8 heures, Géo le curieux a dit :

J'ai du mal à voir quel rapport il peut y avoir entre  la mise en évidence d'une activité volcanique relativement récente et des "conditions habitables" (???)

 

Bonjour Géo, :)

 

Cela parait pourtant assez clair.

Des remontées magmatiques et de gaz éruptifs seraient susceptibles de faire fondre localement la cryosphère et de créer ainsi des poches propices à la préservation (ou à l'accueil) d'une activité biologique (microbienne) dont l'origine remonterait loin dans l'histoire de la planète, ou en rapport avec ce que les activités "humaines" pourraient éventuellement introduire. 

 

Mais bon, ce genre d'article à un petit côté putaclic indéniable. 

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Salutations,

 

Reprenons le fil, avec le volcanisme.

 

Pendant prêt de 500 millions d'années, une multitude de super-éruptions volcaniques se serait produite sur Mars. On en a retrouvé les traces spectaculaires, particulièrement dans Arabia Terra.


Nous connaissons assez bien l'impact que peut avoir sur le climat de notre planète ce type d'événement catastrophique.


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-milliers-super-eruptions-volcaniques-ont-embrase-mars-pendant-500-millions-annees-93609/


https://www.nasa.gov/feature/goddard/2021/nasa-confirms-thousands-of-massive-ancient-volcanic-eruptions-on-mars


Traduction automatique corrigée :


Les scientifiques ont trouvé des preuves qu'une région du nord de Mars appelée Arabia Terra a connu des milliers de "super éruptions", les plus grandes éruptions volcaniques connues, sur une période de 500 millions d'années.


Certains volcans peuvent produire des éruptions si puissantes qu'elles libèrent des océans de poussière et de gaz toxiques dans l'air, bloquant la lumière du soleil et modifiant le climat d'une planète pendant des décennies. En étudiant la topographie et la composition minérale d'une partie de la région d'Arabia Terra dans le nord de Mars, les scientifiques ont récemment trouvé des preuves de milliers de telles éruptions, ou "super éruptions", qui sont les explosions volcaniques les plus violentes connues.
En crachant de la vapeur d'eau, du dioxyde de carbone et du dioxyde de soufre dans l'air, ces explosions ont déchiré la surface martienne sur une période de 500 millions d'années, il y a environ 4 milliards d'années. Les scientifiques ont rapporté cette estimation dans un article publié dans la revue Geophysical Research Letters en juillet 2021.


"Chacune de ces éruptions aurait eu un impact climatique significatif - peut-être que le gaz libéré a rendu l'atmosphère plus épaisse ou a bloqué le Soleil et a rendu l'atmosphère plus froide", a déclaré Patrick Whelley , géologue au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, Maryland, et qui a dirigé l'analyse d'Arabia Terra. "Les modélisateurs du climat martien auront du travail à faire pour essayer de comprendre l'impact de ces volcans."


Après avoir fait explosé l'équivalent de 400 millions de piscines olympiques de roche en fusion et de gaz à travers l'atmosphère et répandu une épaisse couche de cendres jusqu'à des milliers de kilomètres du site de l'éruption, un volcan de cette ampleur s'effondre dans un trou géant appelé " caldeira. Les calderas, qui existent également sur Terre, peuvent mesurer des dizaines de kilomètres de large. Sept caldeiras d'Arabia Terra ont été les premiers signes révélateurs que la région a peut-être déjà accueilli des volcans capables de super éruptions. 


Autrefois considérés comme des dépressions laissées par les impacts d'astéroïdes sur la surface martienne il y a des milliards d'années, les scientifiques ont d'abord proposé dans une étude de 2013 que ces bassins étaient des caldeiras volcaniques. Ils ont remarqué qu'ils n'étaient pas parfaitement ronds comme des cratères classiques et qu'ils présentaient des signes d'effondrement, tels que des sols très profonds et des bancs de roche près des murs.


pia24383.jpg


Sur cette image, plusieurs cratères de volcans dans la région martienne d’Arabia Terra. Une image prise par la High Resolution Imaging Experiment embarquée à bord de Mars Reconnaissance Orbiter (MRO, Nasa). Les cratères sont remplis de roches stratifiées, souvent exposées dans des monticules arrondis. Les couches brillantes ont à peu près la même épaisseur, ce qui les fait ressembler à des marches d’escalier. Le processus qui a formé ces roches sédimentaires n’est pas encore bien compris. Elles auraient pu se former à partir de sable ou de cendres volcaniques soufflées dans le cratère ou dans l’eau si le cratère abritait un lac. © Nasa, JPL-Caltech, Université de l’Arizona 


"Nous avons lu ce document et étions intéressés par le suivi, mais au lieu de rechercher les volcans eux-mêmes, nous avons recherché les cendres, car vous ne pouvez pas cacher cette preuve", a déclaré Whelley.


Whelley et ses collègues ont eu l'idée de rechercher des preuves de cendres après avoir rencontré Alexandra Matiella Novak , volcanologue au Johns Hopkins Applied Physics Laboratory à Laurel, Maryland. Matiella Novak utilisait déjà les données de Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA pour trouver des cendres ailleurs sur Mars, elle s'est donc associée à Whelley et à son équipe pour les rechercher spécifiquement sur Arabia Terra.


L'analyse de l'équipe faisait suite aux travaux d'autres scientifiques qui avaient précédemment suggéré que les minéraux à la surface d'Arabia Terra étaient d'origine volcanique. Un autre groupe de recherche, en apprenant que les bassins d'Arabia Terra pourraient être des caldeiras, avait calculé où les cendres provenant d'éventuelles super éruptions dans cette région se seraient déposées : en se déplaçant sous le vent, à l'est, elles se dilueraient loin du centre des volcans, ou dans ce cas, ce qu'il en reste : les caldeiras.


« Alors nous l'avons pris en compte à ce moment-là et avons dit : « OK, eh bien, ce sont des minéraux qui sont associés à des cendres volcaniques altérées, ce qui a déjà été documenté, alors maintenant nous allons regarder comment les minéraux sont distribués pour voir si ils suivent le modèle que nous nous attendrions à voir sortir de super éruptions », a déclaré Matiella Novak.


Une activité volcanique massive trahie par des cendres :


Pour se faire une idée précise de leur véritable nature, les chercheurs de la Nasa se sont lancés non pas à la recherche des volcans qui auraient pu en être à l'origine, mais des cendres portées par le vent que leurs éruptions auraient immanquablement laissées derrière elles. Ils les ont identifiées grâce au spectromètre de Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). Puis, à l'aide des caméras embarquées à bord de la sonde, les astronomes ont établi une carte topographique en 3D d'Arabia Terra. Une carte suivant étonnamment bien les modèles prédisant la répartition des cendres au sol sur les centaines de milliers de kilomètres après de super-éruptions explosives.


En fonction du volume de chaque caldeira identifiée, les chercheurs ont ensuite estimé le nombre d'éruptions nécessaire à produire le tapis de cendres qu'ils ont observé. L'équivalent de pas moins de 400 millions de piscines olympiques de roche en fusion et de gaz d'abord éjectées dans les airs. Résultat : il a fallu pour cela, plusieurs milliers d'éruptions sur un temps géologique relativement court.


Les chercheurs s'interrogent maintenant quant à la répartition des volcans à la surface de Mars. D'autres types de volcans ont en effet déjà été découverts sur la Planète rouge. Mais la région d'Arabia Terra semble être la seule portant de tels volcans explosifs. Sur Terre, ces volcans sont dispersés. Peut-être le résultat d'un déplacement autour du Globe avec la tectonique des plaques. Affaire à suivre...


Jamais avare de supputations personnelles, j'oserai celle-ci :


Ces évènements se seraient produits il y a environ 4 milliards d'années, soit au tournant de la fin du Noachien et le début de l'Hespérien. Même si cela n'est pas évoqué dans cette article, j'oserai suggérer une possible corrélation entre cette periode de super-éruptions explosives et celle où, il semblerait, que le champs magnétique martien diminue, puis disparait. Peut-être même un rapport avec un bouleversement dans une "tectonique des plaques" ayant subsisté jusqu'alors ?... 
 

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Des dépôts de sels observés dans d'anciennes marres et autres bassins lacustres des hautes terres de l'hémisphère austral martien, auraient pour origine des écoulements d'eau en surface beaucoup plus récents que ce que l'on pouvait admettre jusqu'à présent. Deux chercheuses américaines avancent même des âges ne remontant pas à plus de 2,3 Ma... 


https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1029/2021AV000534


Article de Laurent Sacco (Futura) pour les francophiles :


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-rivieres-auraient-coule-mars-milliard-annees-plus-longtemps-quon-ne-pensait-10073/


 

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J'ai évoqué ce même article un peu plus tôt dans mon dernier message sur le fil de Curiosity (source Nasa),en liaison avec ce que j'avais écrit plus haut sur la même page.

http://www.astrosurf.com/topic/113977-actualités-de-curiosity-2013/?page=186

 

Il est assez naturel que ces deux fils se "télescopent"..

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il y a 9 minutes, vaufrègesI3 a dit :

Il est assez naturel que ces deux fils se "télescopent"..

 

L'expression est heureuse ! :)

 

Pour le doublon, désolé, cela m'avait échappé.

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Nous disposions déjà de quelques éléments nous orientant vers ce type d'explication, mais une expérience de laboratoire semble apporter un indice supplémentaire pour que la disparition du champs magnétique martien provienne essentiellement de la composition du noyau planétaire :


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-mars-disparition-son-champ-magnetique-son-atmosphere-expliquee-nouvelle-etude-96657/


Dans Nature : https://www.nature.com/articles/s41467-022-28274-z#Abs1


 

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Bonsoir,


Nouvelles confirmations de l'existence d'un paléo-océan martien ayant couvert l'hémisphère boréal de la planète rouge pendant plusieurs centaines de millions d'années :


https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-hemisphere-nord-mars-etait-bien-recouvert-ocean-il-y-35-milliards-annees-62881/


Liens vers les articles scientifiques originaux desquels sont tirés l'article :


Reconstructions paléogéographiques d'une rive océanique sur Mars basées sur la sédimentologie deltaïque à Aeolis Dorsa 


https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2022JE007390


Résumé


Une question majeure dans l'histoire de Mars est de savoir si la planète avait un océan dans son hémisphère nord à basse altitude. Ici, nous montrons la preuve qu'une accumulation sédimentaire substantielle, d'au moins 900 m d'épaisseur et couvrant des centaines de milliers de kilomètres carrés, s'est développée à la marge d'un ancien océan. Aeolis Dorsa est le nom d'une région de Mars en forme de creux d'environ 500 km de large et 900 km de long, entourée à l'est et à l'ouest par des plaines de 2 km de haut et au sud par des pentes abruptes jusqu'à l'hémisphère sud. Là, nous avons cartographié plus de 6 500 km de crêtes fluviales exposées, des formes de relief qui montrent les emplacements des anciens canaux fluviaux. Nous avons organisé les crêtes en 20 systèmes de ramification. Les mesures des anciennes directions d'écoulement et des positions stratigraphiques enregistrent l'histoire d'un littoral à l'échelle de l'océan qui, au fil du temps, s'est élevée verticalement d'au moins 900 m tout en reculant du nord au sud. La topographie moderne est définie par l'érosion différentielle dans cette stratigraphie et est différente de la géographie ancienne. L'élévation du niveau de la mer est compatible avec un climat chaud et humide prolongé, et non avec un début de Mars principalement gelé.

 

Mars%20eau%20ocean_ESO%20M.%20Kornmesser

 

Paysages martiens de dorsales fluviales creusées dans le remblai d'anciens bassins sédimentaires


https://www.nature.com/articles/s41561-022-01058-2


Résumé


De grands bassins sédimentaires constituent des archives pour l'histoire terrestre. On ne sait pas dans quelle mesure des bassins similaires existaient sur Mars car il y a peu d'observations relatives à la sub-surface et il est difficile d'identifier des accumulations sédimentaires enfouies. Ici, nous avons utilisé des simulations numériques pour montrer que les paysages de réseaux de crêtes topographiques abondants à la surface de Mars peuvent représenter des fenêtres d'érosion dans d'épais dépôts fluviaux remplissant des bassins qui se sont accumulés sur de longues périodes. Nous avons utilisé un modèle numérique pour comprendre le fluage des pentes et l'érosion différentielle du vent afin de simuler les processus d'exhumation martien agissant sur les strates fluviales remplissant le bassin et cela en ayant pris pour modèle les strates fluviales enfouies dans le golfe du Mexique sur Terre, telles qu'imagées en trois dimensions en sismologie par réflexion. Nos résultats contrastent avec la vision existante des paysages martiens striés en tant que dépôts minces de surface préservant les paysages fluviaux à un instant donné. Au lieu de cela, les schémas de recoupement des crêtes produits par le modèle reflètent l'exhumation  de canaux à différents niveaux stratigraphiques, exposant les strates du bassin accumulées sur des échelles de temps de 500 000 ans. Ainsi, nous proposons que les crêtes fluviales sur Mars puissent exposer une archive de processus aqueux sur des temps géologiques . 
 

Modifié par Huitzilopochtli
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