Maj(07/09/2024) : Je viens de poster cette nouvelle version en HSO qui il me semble est plus réussi qua la HOO faite précédemment. Pour voir la précédente il suffit de remplacer le HSO par HOO dans le lien de l'image.
Je suis très heureux de partager avec vous ma dernière capture de ciel profond : la nébuleuse SH2-101, également connue sous le nom de Nébuleuse de la Tulipe. 🌌
Ce projet a été un défi particulier car j'ai capturé cette nébuleuse pendant une période de pleine lune (entre 80% et 100% de luminosité) 🌕.
Détails et full sur mon site web : http://planetediy.fr/index.php/2024/09/01/sh2-101-la-nebuleuse-tulipe-capturee-sous-la-pleine-lune/
- 407 poses de 180 secondes avec le filtre L-eXtreme
- Temps total d'intégration : 20 heures et 21 minutes
- Conditions : Ciel clair mais pleine lune
Équipement Utilisé:
- Télescope : TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ (254/1000, F/D 4)
- Correcteur Réducteur : 0,85×3″, avec une focale effective de 863 mm (F/D 3,4)
- Monture : EQ8R-Pro montée sur un pilier en acier DIY
- Caméra : ZWO ASI2600MC DUO
- Filtres : Optolong Clear 2″ et Optolong L-eXtreme 2″
- Focalisation : ZWO EAF (Electronic Automatic Focuser)
- Roue à filtres : ZWO EFW (5 positions, 2″)
Quelques Informations sur SH2-101 :
La nébuleuse Tulipe se situe dans la constellation du Cygne, à environ 6 000 années-lumière de la Terre. Elle est célèbre pour ses magnifiques émissions en Hα et OIII, qui donnent à cette nébuleuse ses couleurs distinctives. Ce champ de gaz et de poussière est illuminé par les jeunes étoiles chaudes qui se trouvent en son sein, offrant un spectacle impressionnant.
Je suis plutôt satisfait du résultat, surtout compte tenu des conditions de prise de vue. C'était un véritable défi de capturer cette nébuleuse sous la pleine lune, mais le filtre L-eXtreme a bien fait ressortir les détails en HSO. Cela montre qu'il est possible de continuer à imager même lorsque la lune est lumineuse, tant que nous avons les bons outils. 🌠
N'hésitez pas à me donner vos avis, conseils ou critiques pour m'aider à m'améliorer. J'apprécie toujours les retours de cette communauté passionnée !
Merci de m'avoir lu et à bientôt sous les étoiles !
Clear skies!
suite à mon précédent message, voici une nouvelle version de la nébuleuse Pacman (NGC281) qui me paraît plus aboutie mais toujours difficile quand on a le nez dedans.
Des avis extérieurs sont toujours les bienvenus.
Je me suis aussi essayé à une version avec une palette type SHO.
Il en faut pour tous les goûts
Pour rappel, 14 poses de 180s avec 80ED + réducteur 0,8 le tout avec caméra Ares-C Pro et filtre L-Extreme.
Nous avons pas mal d’images en retard, nous commençons par très joli champ dans la Couronne Australe
NGC 6726-6727-6729 IC 4812 & l’amas globulaire NGC 6723
C’est un champ très riche avec un amas globulaire, trois nébuleuses en émission et par réflexion, trois nébuleuses diffuses trois étoiles doubles et des objets de Herbig-Haro.
NGC 6729 est une nébuleuse par émission et réflexion située 424 années lumière de la terre et l’une des plus proche région de formation d’étoiles. Elle est alimentée par une étoile variable R corona Australis.
NGC 6726 et 6727 et IC 4812 sont deux nébuleuses par réflexion bleues, où les étoiles sont entourées de larges nuages de poussières qui réfléchissent la lumière bleue des étoiles. Be 157 original est également une petite et faible nébuleuse par réflexion.
Il y a de multiples objets de Herbig Haro dans cette image (tous ne sont pas distinguables) ils sont vus comme de petits arcs de gaz brillants qui contiennent des étoiles en formation.
Des nébuleuses sombres sont également présentes avec en particulier Bernes 157 et 158 qui est si dense que la lumière des étoiles à l’intérieur et derrière ne peut briller à travers.
Dans le coin en haut à droite l’amas globulaire NGC 6723 brille avec une magnitude de 6 à 6,8 de class VII consistant en étoiles de magnutude 14 et moins.
Full Details astrobin : https://astrob.in/bvyirn/0/
J'ignore à quelle sauce vous avez été mangés cet été mais au Japon, cette saison - d'ordinaire pénible, mais supportable - fut dantesque : nous n'avons pas eu de nuit claire sur près de trois mois. Excédé par l'attente, un joyeux drille du club qui m'héberge et moi-même avons tenté l'aventure en moyenne montagne hier soir, appâtés par des prévisions météo un poil moins dégueulasses que les autres : une alternance de nuages et d'éclaircies étaient attendues, nous avions bon espoir de pouvoir viser dans les trous !
Las ! Ce que le bulletin ne précisait pas, c'est que des nuages d'altitude doublés d'une brume tenaces (brume qui a viré brouillard en fin de nuit) allait pourrir la transparence des trous susdits. Bref, les conditions furent médiocres. Et pourtant ! Nous étions tellement en manque que cela nous a suffit, et nous avons fait tout ce qui était humainement possible pour engranger quelques visions... et quelques images.
Mon collègue opérait avec une FSQ106 montée sur une EM200, j'augure qu'il aura des résultats supérieurs aux miens : j'ai utilisé mon Seestar, qui commençait à s'empoussiérer dans le garage. Je n'ai jamais pu poser plus de 20mn d'affilée (de temps réel, pas de temps de pose), dans un ciel qui ne méritait pas notre attention : au mieux, la voie lactée était visible dans ses grands contours, sans aucun détail. Au bino 150, les nébuleuses apparaissaient fadasses, filtrées ou non. Même les amas manquaient de pep's...
Bref, place aux images. Je vous les montre surtout parce que c'est tout ce que j'aurai pu faire en trois mois, sur une seule (mauvaise) nuit !
Je vais tenter de vous les présenter dans l'ordre chronologique (sachant que les conditions se sont progressivement dégradées, jusqu'à ce que nous remballions tout vers 1h30, lorsque Jupiter lui-même n'a plus réussi à percer la couche de crasse) :
0/ Juste pour le fun : la comète 13P/Olbers
Deux images cumulant une pose totale de... 4 minutes ! C'est tout ce que la météo m'a permis de faire avant que la belle disparaisse derrière les crêtes. Dois-je préciser que ce n'est pas assez ?
1/ M22, amas superbe s'il en est. Je l'ai pris lorsque la voie lactée - moribonde - était encore visible. Pour lui, j'ai pu poser 20 minutes sans interruption : le record de la soirée !
2/ M16 : la soirée commence à partir en sucette. Après 16 minutes de pose (je voulais rester 1h sur cette nébuleuse...), elle disparait derrière une enfilade de nuages
3/ La nébuleuse Helix. Vu les conditions, fallait oser !! Je voulais poser deux heures dessus, j'aurai pu l'enregistrer pendant 18 minutes.
Elle baignait dans un tel halo de pollution lumineuse que je n'ai pas cherché à l'observer.
4/ Les Pleiades, en mosaïque (deux images assemblées).
Temps de pose approximatif pour chaque image : 5 minutes. En réalité, je suis resté trois quarts d'heure dessus, c'est vous dire à quel point j'ai tapé dans les nuages
Voilà, fin du calvaire !
Il y a quand même une bonne nouvelle : je ne ferai jamais pire.