eroyer

vieux coronado solarmax 40

Messages recommandés

Bonjour,

dans mon association nous avons une lunette coronado maxscope 40, c'est une lunette tout en un équipée d'un filtre étalon Halpha pleine ouverture de 40mm. Il a été acheté en 2005 à peu près si mes souvenirs sont bons.

Le filtre n'a pas très belle allure, on a l'impression qu'il est couvert d'une sorte de buée (mais il n'y a pas de buée). Pensez-vous qu'il s'agit d'un problème d'oxydation et si c'est le cas quelles sont les solutions ?

Bien sûr, j'ai pointé le soleil pour voir. J'ai vu quelques protubérances, un filament sombre sur le soleil mais globalement peu de contraste sur la surface. Le ciel n'était pas parfait non plus avec quelques cirrus fins dans le secteur du soleil.

 

solarmax40_4a.jpg.c392eb7b1e2a8702d22c3fbe0ae576f7.jpg

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est la première fois que je vois un souci à cet endroit de la filtrationO.o

 

-soit c'est curable et un bon nettoyage externe-interne devrait être suffisant. Dans ce cas, il faudra dévisser la partie avant dorée de la base crantée noire pour avoir accès à la partie interne.

 

-Si c'est incurable, et que le filtre complet (étalon du SM et BF) est bon, on peut remplacer la lame défectueuse par un filtre rouge type filtre Halpha 2 pouces et un UV-IR cut.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est curieux, comme le dit Seb, normalement il n'y a pas de problème à cet endroit.

Est-ce que tu arrives à voir si c'est à l'intérieur ou sur la surface extérieure ?

Qu'est-ce que cela donne vu de l'autre côté ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J’ai aussi un Solarmax 40 de plus de 12 ans. Je m’en sers tous les jours où le Soleil pointe pour faire de la surveillance.

Le filtre d’ouverture ne s’oxyde pas, et pour cause, ce n’est qu’un filtre rouge.

Démontage et nettoyage devraient venir à bout de ce dépôt. Peut-être un dépôt gras / humide dû au conditi­ons d’entrepôt, ou un début de fugus, mais ça ne ressemble pas trop.

Si c’est mort, comme le dit Sébastien, un filtre à l’ouverture puis un UV-IR cut en entrée du BF (par sécurité). Pour ce qui est du filtre en entrée, un simple filtre rouge genre W92 ferait parfaitement l’affaire. 

Stéphane 

Modifié par st2phane

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 1 heure, st2phane a dit :

un simple filtre rouge genre W92 ferait parfaitement l’affaire. 

Pour préciser, ce n’est qu’à partir du diamètre 60 que Coronado mettait un ERF, un vrai :o.

Bien sûr un Ha large bande fait aussi le taf si tu dois le remplacer.

Comme dit, tu accèdes au filtre en dévissant la bague dorée. C’est serré relativement dur mais ça vient quitte à s’outiller de caoutchouc.

 

Bonne journée 

Stéphane 

IMG_20210409_010023.jpg

Modifié par st2phane

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos réponses. Je vais essayer de dévisser la bague frontale et nettoyer le premier filtre. C'est rassurant de savoir que  la première surface n'est pas celle du filtre Fabry-Perot.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonne nouvelle, j'ai nettoyé la surface externe et cette trace a disparu. C'était plus probablement un dépôt un peu gras.

Maintenant si je dois vérifier l'état des autres parties de l'instrument, quels sont les points à surveiller où il peut éventuellement y avoir oxydation ?

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ok, tant mieux.

L’oxydation, le vrai classique, se fait sur le filtre en entrée du BF (ITF), mais si tu vois les protus, c’est soit anecdotiquement faible mais ce sera rapidement opaque soit c’est nickel. Sinon il n’y a rien à toucher ailleurs.

Tu as moulte infos, des visuels et des adresses ici :

https://www.webastro.net/forums/topic/134147-oxydation-itf-sur-bf15-coronado/

 

Bonne journée 

Stéphane 

 

Modifié par st2phane

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

"Normalement" la partie amont est inaltérable et devrait tous nous survivre. Par contre, autant la partie avant fait office de protection et peut éventuellement être remplacé, autant la face à l'arrière est l'arrière de l'étalon et constitue l'essentiel du prix du filtre. Si c'est abimé ou nettoyé avec une tranche de jambon, c'est foutu...

 

En revanche, dans le renvoi coudé spécial, le filtre en entrée, l'ITF, s'oxyde avec le temps, MEME si on se s'en sert pas et qu'il reste dans une boite. La partie filtrante, coté oculaire, est en revanche à traitement dur et devrait durer toute une vie.

 

L'oxydation de l'ITF se traduit par un assombrissement par les bords. Léger voile au départ, puis atténuation intolérable empêchant de voir distinctement le disque solaire.Cette oxydation est très rapide, dans mon cas c'est devenu inutilisable en moins d'un mois. Dans ce cas, pas de panique, la partie incriminée est tenue par une bague dévissable, et on peut le remplacer par un nouvel ITF de chez Beloptik par exemple. Cerise sur le gâteau, ces filtres semblent moins fragiles que les originaux...

 

Modifié par Sébastien Lebouc
  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le filtre en entrée du BF n'a pas l'air d'avoir de problème même si c'est difficile à voir. Mais j'ai pointé le soleil ce matin entre 2 nuages et après nettoyage et c'était pas trop mal, donc j'ai l'impression que malgré ses 15 ans cette lunette marche encore bien.

Merci encore pour vos indications.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par Pulsar59
      hello,
       
      une seule éclaircie de moins de 3 minutes, donc le temps de faire la MAP, un scan unique, toujours avec le triplet de 80, ASI178MM, AZEQ6.
      Belle protu en bas à gauche, j'en montre un recadrage
       
       



    • Par banjo
      bonjour,
      il parait que demain on aurait une éclaircie , j'ai préparé le matos dans les trouées de nuages 
      vent assez fort , D-erf interne + filtre Ha 7nm pour contenir la turbulence 
      Paul
       
       

    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par soleil rouge
      Taches solaires et zones actives du 17 Avril 2024
      Réfracteur 185 mm apo Askar - Fabry Perot Coronado prototype PST - Barlow 2.5 x Televue et Camera player one 




  • Évènements à venir