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By COM423
Bonjour,
J'ai eu des soucis avec les flats de la lunaison du mois d'août provoquant des artéfacts sur l'image de M14 que j'avais publiée ici :
J'ai donc eu la réponse en septembre, et pour plus de clarté, je publie la version définitive dans ce nouveau post.
Voici donc l'AG M14, imagé du coup sur deux nuits (et deux lunaisons) :
( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )
Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Haut
Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
Sur deux nuit les :
12 au 13 août 2024 (au clair de Lune) : 173 poses
et 26 au 27 août (sans Lune) : 58 poses
231 poses de 30s à -10°C, Temps d'intégration de 01 h 55 min 30s
Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et graXpert
Échantillonnage natif de 1.25"/pixel
M14 avait déjà passé le méridien fin août, et la seconde session a donc été réalisée plus bas sur l'horizon.
ce sont pourtant les images les plus fines :
comme quoi, c'est toujours l'atmosphère qui décide...
Bon ciel à toutes et tous
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By RIGEL33
Le Collectif d’Arterre, basé à Le Tourne (33) près de Langoiran, a sollicité le savoir-faire des astronomes amateurs d’AG33 afin d’animer la partie « astronomie » de leur soirée « Remix de la Nuit des Etoiles ».
Leur site, basé sur les hauteurs de la Garonne, a un très bon ciel nocturne, loin de la pollution lumineuse des villages alentours en contrebas.
Un petit pré à l’écart de la guinguette et du pôle restauration attendait sagement l’installation des télescopes et lunettes astronomiques. La météo était de notre côté… un ciel bleu sans nuage promettait une belle nuit étoilée.
Déjà le DJ du Collectif était à sa console, distillant des musiques rythmiques qui donnaient envie de danser.
Après un bon repas, une conférence fut donnée vers 20h30 sur les bonnes pratiques en observation astronomique et pour débuter en astrophotographie.
Après la séance des questions, place à l’observation. Le ciel nocturne était scintillant et la Voie lactée affichait ses étoiles et sa poussière sur une grande bande laiteuse qui partait de la constellation de Persée, progressant à travers les constellations de Cassiopée, du Cygne, de l’Aigle, de l’Ecu de Sobieski et finissant sa course dans le bec verseur de la théière du Sagittaire.
Vers 22h30, quelques nuages revenaient. Il était temps de proposer le planétarium à ciel ouvert. Une animatrice, grâce à son laser vert, montrait les constellations tout en contant leur histoire mythologique. La Grande Ourse, la Petite Ourse, le Dragon, Cassiopée, Céphée, Andromède, Persée, Pégase, la Lyre, le Cygne, l’Aigle et Hercule. Elle due s’arrêter là, sans montrer les constellations plus au sud car des nuages avaient envahi cette région.
Cependant, vers 23h30, les nuages étaient repartis et les observations ont pu reprendre jusqu’à épuisement des visiteurs. Sur toute la soirée, on en a compté environ 150.
Ce n’est qu’à 1h environ que les animateurs purent ranger leur matériel et rapprocher leurs voitures, fatigués mais heureux de cette belle veillée céleste en compagnie du Collectif d’Arterre.
Quelques photos de cette soirée :
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By Los_Calvos
Nous avons pas mal d’images en retard, nous commençons par très joli champ dans la Couronne Australe
NGC 6726-6727-6729 IC 4812 & l’amas globulaire NGC 6723
C’est un champ très riche avec un amas globulaire, trois nébuleuses en émission et par réflexion, trois nébuleuses diffuses trois étoiles doubles et des objets de Herbig-Haro.
NGC 6729 est une nébuleuse par émission et réflexion située 424 années lumière de la terre et l’une des plus proche région de formation d’étoiles. Elle est alimentée par une étoile variable R corona Australis.
NGC 6726 et 6727 et IC 4812 sont deux nébuleuses par réflexion bleues, où les étoiles sont entourées de larges nuages de poussières qui réfléchissent la lumière bleue des étoiles. Be 157 original est également une petite et faible nébuleuse par réflexion.
Il y a de multiples objets de Herbig Haro dans cette image (tous ne sont pas distinguables) ils sont vus comme de petits arcs de gaz brillants qui contiennent des étoiles en formation.
Des nébuleuses sombres sont également présentes avec en particulier Bernes 157 et 158 qui est si dense que la lumière des étoiles à l’intérieur et derrière ne peut briller à travers.
Dans le coin en haut à droite l’amas globulaire NGC 6723 brille avec une magnitude de 6 à 6,8 de class VII consistant en étoiles de magnutude 14 et moins.
Full Details astrobin : https://astrob.in/bvyirn/0/
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By Fred Weber
Bonjour les Astros...
J'ai une question pour les photographes utlisant des boîtiers reflex avec capteur défiltrés qui ont fait réaliser l'opération "à coeur ouvert" de leur matériel par un prestataire.
Avez vous un voire plusieurs contacts à me communiquer.
Vous seriez bien aimable..😇
Très cordialement.
Fred
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By BobSaintClar
J'ignore à quelle sauce vous avez été mangés cet été mais au Japon, cette saison - d'ordinaire pénible, mais supportable - fut dantesque : nous n'avons pas eu de nuit claire sur près de trois mois. Excédé par l'attente, un joyeux drille du club qui m'héberge et moi-même avons tenté l'aventure en moyenne montagne hier soir, appâtés par des prévisions météo un poil moins dégueulasses que les autres : une alternance de nuages et d'éclaircies étaient attendues, nous avions bon espoir de pouvoir viser dans les trous !
Las ! Ce que le bulletin ne précisait pas, c'est que des nuages d'altitude doublés d'une brume tenaces (brume qui a viré brouillard en fin de nuit) allait pourrir la transparence des trous susdits. Bref, les conditions furent médiocres. Et pourtant ! Nous étions tellement en manque que cela nous a suffit, et nous avons fait tout ce qui était humainement possible pour engranger quelques visions... et quelques images.
Mon collègue opérait avec une FSQ106 montée sur une EM200, j'augure qu'il aura des résultats supérieurs aux miens : j'ai utilisé mon Seestar, qui commençait à s'empoussiérer dans le garage. Je n'ai jamais pu poser plus de 20mn d'affilée (de temps réel, pas de temps de pose), dans un ciel qui ne méritait pas notre attention : au mieux, la voie lactée était visible dans ses grands contours, sans aucun détail. Au bino 150, les nébuleuses apparaissaient fadasses, filtrées ou non. Même les amas manquaient de pep's...
Bref, place aux images. Je vous les montre surtout parce que c'est tout ce que j'aurai pu faire en trois mois, sur une seule (mauvaise) nuit !
Je vais tenter de vous les présenter dans l'ordre chronologique (sachant que les conditions se sont progressivement dégradées, jusqu'à ce que nous remballions tout vers 1h30, lorsque Jupiter lui-même n'a plus réussi à percer la couche de crasse) :
0/ Juste pour le fun : la comète 13P/Olbers
Deux images cumulant une pose totale de... 4 minutes ! C'est tout ce que la météo m'a permis de faire avant que la belle disparaisse derrière les crêtes. Dois-je préciser que ce n'est pas assez ?
1/ M22, amas superbe s'il en est. Je l'ai pris lorsque la voie lactée - moribonde - était encore visible. Pour lui, j'ai pu poser 20 minutes sans interruption : le record de la soirée !
2/ M16 : la soirée commence à partir en sucette. Après 16 minutes de pose (je voulais rester 1h sur cette nébuleuse...), elle disparait derrière une enfilade de nuages
3/ La nébuleuse Helix. Vu les conditions, fallait oser !! Je voulais poser deux heures dessus, j'aurai pu l'enregistrer pendant 18 minutes.
Elle baignait dans un tel halo de pollution lumineuse que je n'ai pas cherché à l'observer.
4/ Les Pleiades, en mosaïque (deux images assemblées).
Temps de pose approximatif pour chaque image : 5 minutes. En réalité, je suis resté trois quarts d'heure dessus, c'est vous dire à quel point j'ai tapé dans les nuages
Voilà, fin du calvaire !
Il y a quand même une bonne nouvelle : je ne ferai jamais pire.
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