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Par vaufrègesI3
20 ans après l’atterrissage : comment les rovers jumeaux de la NASA ont changé la science martienne
https://mars.nasa.gov/news/9535/20-years-after-landing-how-nasas-twin-rovers-changed-mars-science/
Ce mois-ci marque le 20ième anniversaire de l’atterrissage de Spirit et Opportunity sur Mars, dans le cadre d’une mission dont l’héritage s’étendra loin dans le futur.
En janvier 2004, les rovers jumeaux de la NASA nommés Spirit et Opportunity ont atterri de part et d’autre de Mars, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle ère d’exploration robotique interplanétaire. Ils sont arrivés de manière spectaculaire à trois semaines d’intervalle, chacun niché dans un groupe d’airbags qui ont rebondi sur la surface environ 30 fois avant de s’arrêter et de se dégonfler. La mission des rovers de la taille d’une voiturette de golf : rechercher des preuves que de l’eau a déjà coulé à la surface de la planète rouge.
Leurs découvertes allaient réécrire les manuels de science, y compris la découverte d’Opportunity peu après l’atterrissage des célèbres « myrtilles » – des cailloux sphériques de l’hématite minérale qui s’étaient formés dans l’eau acide. Plusieurs années après le début de la mission, Spirit, imperturbable mais traînant maintenant une roue endommagée, a découvert des signes d’anciennes sources chaudes qui auraient pu être des habitats idéaux pour la vie microbienne il y a des milliards d’années (si tant est qu’il en ait jamais existé sur la planète rouge).
Les scientifiques soupçonnaient que Mars avait depuis longtemps été radicalement différente du désert glacial qu’elle est aujourd’hui : des images orbitales avaient montré ce qui ressemblait à des réseaux de canaux sculptés par l’eau. Mais avant Spirit et Opportunity, il n’y avait aucune preuve que l’eau liquide avait formé ces caractéristiques.
« Nos rovers jumeaux ont été les premiers à prouver l’existence d’une Mars primitive humide », a déclaré l’ancien scientifique du projet Matt Golombek du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui a géré la mission Mars Exploration Rover. « Ils ont ouvert la voie à l’apprentissage d’encore plus de choses sur le passé de la planète rouge avec des rovers plus grands comme Curiosity et Perseverance. »
Un héritage durable
Grâce en partie à la science recueillie par Spirit et Opportunity, la NASA a approuvé le développement du rover Curiosity de la taille d’un SUV pour déterminer si les ingrédients chimiques qui soutiennent la vie étaient présents il y a des milliards d’années sur ce qui était autrefois un monde aquatique. (Le rover a découvert peu de temps après son atterrissage en 2012 qu’ils l’étaient.)
Perseverance, qui est arrivé sur la planète rouge en 2021, s’appuie sur le succès de Curiosity en collectant des carottes de roche qui pourraient être apportées sur Terre pour vérifier les signes d’une vie microbienne ancienne grâce à la campagne Mars Sample Return, un effort conjoint de la NASA et de l’ESA (Agence spatiale européenne).
Alors qu’ils travaillaient sur Spirit et Opportunity, les ingénieurs ont développé des pratiques d’exploration de la surface qui se poursuivent aujourd’hui, y compris l’utilisation de logiciels spécialisés et de lunettes 3D pour mieux naviguer dans l’environnement martien. Et après avoir perfectionné des années d’expertise au cours des voyages des rovers jumeaux sur la surface rocheuse et sablonneuse de Mars, les ingénieurs sont en mesure de planifier des trajets plus sûrs et plus longs, et de mettre rapidement en place les plans quotidiens beaucoup plus complexes nécessaires à l’exploitation de Curiosity et Perseverance.
Les membres de l’équipe scientifique sont également devenus plus habiles dans leur rôle de géologues de terrain virtuels, s’appuyant sur des années de connaissances pour sélectionner les meilleurs moyens d’étudier le terrain martien à l’aide des « yeux » robotiques et des outils portés par leurs partenaires itinérants.
Marathon martien
Conçu pour durer seulement 90 jours, Spirit a atterri le 3 janvier ; Opportunity le 24 janvier. Les rovers d’exploration de Mars ont persévéré pendant des années – dans le cas d’Opportunity, près de 15 ans, pour finalement succomber à une tempête de poussière enveloppant la planète en 2018. Cette durabilité a dépassé les rêves les plus fous des scientifiques et des ingénieurs, qui ne s’attendaient qu’à une exploration localisée sur une distance ne dépassant pas 600 mètres.
Au lieu de cela, grâce à leurs substituts robotiques à longue durée de vie, l’équipe a eu la chance de parcourir une grande variété de terrains martiens. Opportunity, le premier rover à parcourir une distance de la longueur d’un marathon sur une autre planète, couvrirait finalement près de 45 kilomètres au total – la distance la plus longue parcourue sur une autre planète.
« C’était un changement de paradigme auquel personne ne s’attendait », a déclaré l’ancien chef de projet John Callas du JPL. « La distance et l’échelle de temps que nous avons parcourues ont été un saut de portée qui est vraiment historique. »
La chance de voir tant de choses a été essentielle pour révéler que non seulement Mars était autrefois un monde plus humide, mais aussi qu’elle abritait de nombreux types d’environnements aquatiques différents – eau douce, sources chaudes, piscines acides et salées – à des moments distincts de son histoire.
Une inspiration continue
Les jumeaux itinérants ont également inspiré une nouvelle génération de scientifiques. L’une d’entre elles était Abigail Fraeman, qui était une lycéenne invitée au JPL la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. Elle a pu observer l’excitation lorsque le premier signal est revenu, confirmant qu’Opportunity avait atterri en toute sécurité.
Elle a poursuivi une carrière de géologue martienne, retournant au JPL des années plus tard pour aider à diriger l’équipe scientifique d’Opportunity. Aujourd’hui scientifique adjointe du projet Curiosity, Fraeman appelle de nombreux collègues proches de nombreuses personnes qu’elle a rencontrées la nuit de l’atterrissage d’Opportunity.
« Les personnes qui ont fait fonctionner nos rovers jumeaux pendant toutes ces années forment un groupe extraordinaire, et il est remarquable de voir combien d’entre eux ont fait de l’exploration de Mars leur carrière », a déclaré Fraeman. « Je me sens tellement chanceuse de pouvoir travailler avec eux tous les jours alors que nous continuons à nous aventurer dans des endroits qu’aucun humain n’a jamais vus dans notre tentative de répondre à certaines des plus grandes questions. »
Meilleurs résultats scientifiques
https://mars.nasa.gov/mer/mission/science/results/
'Myrtilles' martiennes
https://mars.nasa.gov/resources/6944/martian-blueberries/
Spirit détecte des preuves surprenantes d’un passé plus humide
https://www.jpl.nasa.gov/news/mars-rover-spirit-unearths-surprise-evidence-of-wetter-past
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Par guy03
Bonjour
Je pensais que pour revoir Mars il fallait attendre 2025 ....mais non 2024 sera parfait!!! Mars sera bien visible (et trés haute!!) dans le ciel à partir d'octobre. Son mouvement apparent va ralentir. Elle sera en opposition mi janvier 2025. Bon on est pas au mois d'octobre encore mais j'ai hâte de l'observer et lui tirer le portrait. Son diamètre apparent sera pas énorme mais on grossira avec les oculaires et les barlows!
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Par jldauvergne
Hello
comme tout le monde j'ai profité des belles conditions de ces derniers jours.
J'en ai profité pour faire une première pour moi : Mercure !
L'observation de @Simon L m'a remémoré sa présence le matin. Elle est très brillante et facile. Elle a déjà pris un peu de hauteur au lever du Soleil, c'est là que j'ai eu mes meilleurs images avec un R610. L'ADC était en butée par contre, ça c'est dommage. J'aurais pu ajouter du tirage pour parvenir à tout corriger. Peut être une prochaine fois. J'ai mis une simulation à côté de l'Atlas VIrtuel.
J'ai fait peu d'Uranus depuis Paris pour un mélange de raison météo, de problème de chercheur qui vise dans le balcon du dessus, et de conflit avec Jupiter.
Pour ce qui est de visé, vive l'EM400, à défaut de viseur je fais du GOTO avec carte du ciel et ça fonctionne bien. J'ai mis du temps à me pencher dessus pour voir comment ça fonctionne et c'est fait.
Je me rends compte qu'il me faut une caméra mono pour l'IR. L'imx662 n'est pas assez bon pour ça en utilisant mon filtre R610. Et le 533M est trop bleu. Donc à terme il faut ajouter une 462M ou une 220. Je ne sais pas trop laquelle encore. La 220 me tente. Ce qui m'étonne beaucoup c'est que la bande équatoriale est perceptible dans le visible !
C'est une excellente surprise, vive le progrès des caméras !
Autre surprise du même ordre, sur Vénus avec le R610 je parviens à voir quelques détails de l'atmosphère. C'est subtile et difficile à traiter mais c'est là. J'ai recoupé la détection avec une image prise en IR avec le filtre CH4.
Passons au géantes.
Le 30 la soirée commençait bien avec Saturne
Pour donner une idée de la stabilité :
L'image :
Si vous voulez vous essayer au traitement de ce jeu de données, il est ici :
http://eternity.astrosurf.com/JLD/jupiter/saturne.zip
Pour les PSF prendre plus loin dans le paquet Jupiter.
Venons à Jupiter justement.
EN voyant les bleues de ce soir là j'ai compris que c'était la nuit tant attendue.
Une vidéo pour montrer la stabilité :
Et les images
Et sans doute la meilleure image de ce fil. Tu vois @Billyjoe, c'est presque troublant à quel point on converge dans le rendu et la résolution
Le lendemain soir ça recommence, encore de bonnes conditions.
La CH4 prise pendant que je dormais pour laisser monter Jupiter.
Et la couleur. Là je suis moins content du rendu mais j'ai la flemme de reprendre à 0, si vous voulez essayer de faire mieux, les données sont ici :
http://eternity.astrosurf.com/JLD/jupiter/jupiter.zip
Juste une vidéo seule, on voit bien de nombreux outbreaks dans la bande EQ nord.
Il y a un jeu de psf à tester dans le fichier zip, pour les adeptes. Il y a aussi forcément de quoi faire des animations, etc. Moi je n'ai pas le temps. Ces traitement m'ont déjà pris beaucoup trop de temps. Il faudrait poser une journée rien que pour ça. Bref à un moment il faut savoir lever le stylo.
Et puis pour finir des conditions moins bonnes mais encore intéressantes le 3. La première partie de nuit était bonne. Ce qui est dommage c'est que je sois allé me coucher de 1h30 à 3h en laissant tourner en auto, mais je pense que j'ai cliqué sur lancer une vidéo au lieu d'une séquence. Je suis quasi sûr qu'il y a eu mieux pendant que je dormais.
Voilà, c'est tout pour cette fois-ci.
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Par Christophe H
Bonjour,
En journée, après quelques images de la surface du soleil :
J'ai tenté ma chance sur Mercure. J'ai fait des vidéos avec l'ASI 120 mm-s et différents filtres IR, c'était moins chahuté que dans le visible. Seule 1 vidéo de 10000 images donnera quelque chose de vaguement potable. A 1,5x la taille d'acquisition.
Venus dans l'IR :
Et une tentative en RVB.
Bonne soirée
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Par Simon L
Bonsoir à tous,
Belle nuit annoncée hier, congé aujourd'hui, du coup je suis monté à l'observatoire du mont d’Arbois pour faire du planétaire.
Ça a mal commencé sur saturne avec une turbulence affreuse, impossible de faire quoi que ce soit. Du coup j'ai basculé sur Jupiter, c'était médiocre au début avec toujours cette vilaine turbulence puis ça s'est amélioré jusqu'à devenir franchement très bon.
Ça s'est ensuite dégradé petit à petit pour devenir ingérable (turbu toujours) alors j'ai décidé d'innover un peu et faire Uranus, puis Vénus, pour finir par Mercure au petit matin.
On commence donc par Jupiter:
L’animation:
Puis voici Uranus, dérotation de 4 images en 462mm + IR 685nm, en fausses couleurs:
Puis Vénus en couleur et mono+IR, c'est pas l'image du siècle, mais bon, ça m'a occupé en attendant mercure que je voulais tenter
Et voici pour finir Mercure, une acquisition unique en 462mm + IR, 150 000 images, fichier de 77 go, 2% retenu au total
C'est la 1ere fois que je chope des détails de surface, je suis bien content
Le soleil étant bien haut dans le ciel déjà, il était temps de redescendre.... Voici comme d'habitude 2 petites photos d'ambiance prises juste avant de partir.
Bon ciel à tous!
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