
NGC6960 dentelles en HOO + Jupiter et Saturne du 14/08 au Doctelescope 382mm
By
HAlfie, in
Astrophotography
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By LucaR
Voici la nébuleuse de l’aigle – une des rares bien nommée, tant sa forme peut facilement évoquer un aigle qui déploie son envergure pour prendre son envol !
EDIT nouvelle version avec détails renforcé et correction des artefact d'alignement:
Précédente version: https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-d4422c01523d2f1ffc09278cb585dd3d-original.png
En soit cette cible n’a rien de particulier par rapport aux nombreuses nébuleuses qui parsèment notre ciel. Il s’agit d’un gigantesque nuage de gaz et poussières qui, secoués par des courants gravitationnels, s’effondrent parfois localement sur eux-mêmes pour former une boule de matière tellement dense que des réactions de fusion nucléaires s’y déclenchent : une nouvelle étoile s’allume ! C’est donc une véritable pouponnière d’étoiles qui, une fois allumées, éclairent et font luire les gaz et poussières de la nébuleuse, mais aussi les sculptent en les dardant de particules énergétiques qu’on nomme les vents stellaires, nous offrant in fine ce beau spectacle.
Pourtant cette nébuleuse tient une place toute particulière dans l’histoire contemporaine : c’est son cœur que Hubble a photographié en avril 1995 pour produire une photographie célèbre, restée iconique, et qui a changé la donne : les fameux « piliers de la création ».
Si vous zoomez dans le cœur de ma photo, vous les verrez… évidemment, pas avec la même qualité :-D
Hubble et la Nasa sortaient alors de quelques années bien chaotiques, notamment une erreur de conception qui avait rendu myope le télescope spatial lors de son lancement en 1990. Trois ans plus tard, une couteuse mission de maintenance avait enfin permis de le chausser de lunettes pour lui rendre sa vue. Hubble était alors la risée du grand public, cible d’attaques récurrentes : les gens ne comprenaient pourquoi de telles fortunes étaient dilapidées dans des projets qui ne semblaient servir à rien !
Bien sûr ce n’était pas vrai. La communauté scientifique profitait de résultats fantastiques du télescope, malgré ses défauts, et des découvertes importantes étaient déjà faites grâce à lui. Mais rien de très vendeur pour le grand public… Il fallait trouver un moyen de réconcilier les gens avec le processus, surtout si on voulait à l’avenir obtenir d’autres financements pour d’autres projets (tel que le James Webb !). C’est surtout pour ça – une opération de séduction/communication – que cette image à été produite. Et elle a largement dépassé cet objectif !
Les techniques pour la réaliser n’étaient pas nouvelles (bien que rendues un peu compliquée du fait que tout se passait à distance en orbite :-D) pourtant le soin donné à sa prise et son traitement, et les choix de colorisation à la foi scientifiques et esthétiques, en ont fait une image tel qu’on n’en n’avait jamais vraiment vu auparavant.
L’impact culturel de cette photo à été particulièrement fort (voir cet article si vous voulez en savoir plus). Non seulement elle a fait taire la plupart des critiques à l’égard de Hubble, mais plus profondément elle nous a fait découvrir une nouvelle façon de voir l’univers. Plus que jamais auparavant, cette photo nous a fait prendre conscience de l’immensité de ce qui nous entoure en dehors de ce minuscule caillou sur lequel nous évoluons.
Et bien sûr elle a fait naître des vocations, dont sans doute la mienne - même si j’ai mis un peu de temps derrière à la concrétiser 😊 Elle a créé un nouvel étalon standard pour la photographie astronomique, donnant des orientations pour les caméras, filtres, etc… que les astrophotographes amateurs utilisent de plus en plus aujourd’hui. Et comme justement je viens d’acquérir cet été du matériel me permettant de faire des photos « à la Hubble » comme dit – à mon échelle, évidement, qui n’est largement pas la même !), c’est tout naturellement que j’ai voulu pointer cette cible dès qu’elle a pointé le bout de son nez !
Quant aux « piliers de la création », on pense qu’ils n’existent probablement plus, soufflés il y à 6000 ans par l’explosion catastrophique d’une supernova à proximité. Mais comme ils sont situés à 7000 années lumières de nous, on ne sera fixé sur leur sort que dans 1000 ans… Si on est encore là !
EXIFS (données techniques) :
Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout :-) Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 -
By xs_man
Salut les planéteux !
CLIQUER SUR L'IMAGE DE JUPITER POUR L'AFFICHER A SA TAILLE MAXIMALE !
Comme pas mal de monde j'étais moi aussi "sur le pont" lors de cette superbe nuit du 02/03 Août.
Celle qu'il ne fallait pas rater, surtout après des années de disette Jupitérienne, trop basse sur l'horizon !
Je commençais à désespérer et j'ai failli ne me concentrer que sur la couleur de NGC7217 en poses
courtes... Heureusement que l'appel du planétaire a fini par être le plus fort.
J'ai dû attendre un peu puis cela s'est calmé sur Saturne et j'ai tenté ma chance même si elle plafonne
à 25° sur l'horizon. Ca avait l'air calme mais j'ai eu le meilleur vers 3 H 15 / 3 H 30 heure locale.
Quelques captures puis direction Jupiter. Bonne surprise, au traitement la petite tempête déjà signalée
est bien là même si elle reste discrète malgré la dérotation.
Sur Jupiter, j'ai eu le meilleur vers 5 H 15 / 5 H 30 heure locale. Enfin !
Évidemment, regret éternel : ne pas avoir mis en batterie le T400 cette nuit-là... Mais il est peu
commode à mettre en service puis à démonter. En plus, je travaillais cette semaine-là. Et cette
nuit, en cumulé, je n'ai dormi que 4 heures au mieux, donc pas de temps à perdre. Enfin, après
des années de "bouillasse jupitérienne" et d'images décevantes au T300 comme au T400, ça ne
motive pas trop à galérer avec la grosse Berta...
Donc ce qui est fait.. est fait...
Comme images de référence, la même nuit et à peu près aux mêmes horaires de capture, je
citerais ces 4 réalisations jupitériennes :
Il y a celle de Simon, au C14, correcte mais sans plus au vu du diamètre du télescope :
La 2e image de ce post de Christian Arsidi au C11, pas mal pour 280 mm :
Il y a la somptueuse image de Pascal qui a très bien exploité son C14 :
Et la stratosphérique image d'Astroqueyras (Christian Viladrich), intouchable au T500 :
Niveau résolution Simon et Christian sont battus pour cette fois mais Pascal est lui
clairement au-dessus, le diamètre, l'opérateur et le seeing parlent.
SETUP :
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Télescope Newton 300 F/D 5.3 Orion Optics optimisé sur monture LXD 750 "kitée EQ-6"
Imageur : ZWO ASI 385 MC couleur.
Barlow 5x + ADC + Filtre Ir/UV Cut.
Images finales en RVB (pas de luminance).
Jupiter :
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Expo de 12 ms et Gain= 400.
Captures de 2 minutes environ, soit environ 10000 images.
4 captures exploitées, de 3H14 à 5H31 heure locale.
Export des images avec PiPP puis séparation de chaque capture en deux.
Pré-tri sous AS3! (Autostakkert 3.0) de chaque demi-capture, export des
images pré-triées.
Elimnation direste des plus mauvaises images et tri vuisuel des image
"moyennes".
Registration des images triées sous Autostakkert 3.0,
Premier traitement sous Astrosurface de chaque demi-capture.
Iris pour balance des blanc/saturation.
Dérotation Winjupos des images intermédiaires de chaque demi-capture
Photoshop pour le cosmétique (détourage, nettoyage du fond et ajout des
satellites traités à part).
Saturne :
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Expo de 19 ms et Gain= 485.
Captures de 5 à 6 minutes environ, soit environ 16000 à 20000 images.
3 captures exploitées, de 3H14 à 3H34 heure locale.
Pas de pré-tri, uniquement tri d'AS3! et registration de 20 à 25% des
meilleures images.
Mélange 50%/50% d'un traitement fin sous Astrosurface et d'un second
traitement ondelettes sous Iris pour chque capture.
Iris pour balance des blanc/saturation.
Dérotation Winjupos des images intermédiaires de chaque capture pour
le globe.
Photoshop pour le cosmétique (détourage, ajout globe "déroté" et ajout
des satellites traités à part).
Images réduites à 85% pour Jupiter et 90% pour Saturne.
Pour Saturne, les satellites sont fortement réhaussés pour les rendre facilement visibles
(facteur 10x sous Iris, de mémoire).
Albéric
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By ALAING
Bonsoir les planéteux,
Je me tâtais ( ben oui ) voir si j'allais poster ces images.
Cette nuit du 14 au 15 était plutôt fraîche ( suite aux orages pluvieux ) assez humide et brumeuse.
Mais c'était aussi quelques heures après l'opposition de Saturne
Alors j'y suis allé quand même
Toujours le M809 (200mm à F10) barlow 2x, barrette à filtre avec IrCut, ADC ASH et ASI 224MC.
J'ai démarré vers 1h50 TL et fais quelques films de 300 sec jusquà 2h40.
Premier traitement par lot avec AS3 et traitement du meilleur film avec Astrosurface, 4500 images conservées, Sharpen, balance et finition PSP.
C'est pas vraiment top mais l'opposition, c'est pas tous les jours
Voici donc ma meilleure Saturne à 2h44 TL :
Ensuite j'ai jeté un oeil rapide sur Juju qui présentait sa belle tache rouge
Mais là encore, une turbu de type fond de piscine n'a pas permis l'image du siècle.
Films de 120 sec, traitement rigoureusement identique mais seulement 3000 images conservées.
La meilleure du lot à 3h08 TL :
Voilà les amis, c'était juste pour faire avancer le chimilimili . . .
Je vous souhaite une excellente soirée/nuit à ceux qui, sortent,
AG
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15 August 2022 10:00 PM
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