Jean-Marc_M

Newton solaire

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Bonjour !

Le soleil se réveille et j'aimerai compléter ma Lunt 60 par un tube pour imager en lumière blanche avec une focale plus grande. Pas de visuel, que de la photo.
J'ai utilisé quelques fois un Astrosolar sur un C9 XLT, c'est pas mal mais le cercle image étant faible, sur les bords c'est pas top (à moins qu'il ne s'agisse d'un autre problème...). De toutes manières, j'ai vendu ce C9.
J'ai une ASI174 et je me dis qu'un Newton désaluminé pourrait être un bon plan. Après quelques recherches sur le net, j'ai quelques questions :
- Quel est le diamètre à ne pas dépasser pour pouvoir imager le plus souvent possible, c'est à dire sans attendre le seeing qui n'arrive que 2 fois par an ?
- Y a-t-il un F/D optimum ?
- Je vois le plus souvent des Newton désaluminé de 200 à 250 mm de diamètre. Est-ce qu'un Newton basique comme celui-ci ferait l'affaire ? Si ce n'est pas le cas, qu'est-ce qui ne va pas ?

- Ca se règle comment la collimation d'un Newton désaluminé ?

 

Voilà pour mes premières interrogations et merci à ceux d'avances pour vos retours !
Jean-Marc

Modifié par Jean-Marc_M

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Il y a 1 heure, Jean-Marc_M a dit :

Ca se règle comment la collimation d'un Newton désaluminé ?

bonjour,

comme un newton aluminé , d'abord le secondaire puis le primaire  , puis sur le ciel une étoile brillante (véga) ,de jour assez coton il me semble que le mieux est de faire une image de la surface et essayer de voir ou la surface est ok , et de la centrer .

pour le newton solaire fd/6 ou mieux fd/8 serait top .

Paul

 

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Salut Jean-Marc,

En complément à ce que dit Paul, l'autre point important, c'est que la qualité optique du miroir joue sur le résultat. Autrement dit, un bon miroir donnera plus souvent de bonnes images.

200 mm est probablement un bon compromis.

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@banjo @christian viladrich Merci à vous deux pour vos réponses, super clair !

 

Un bon miroir est un miroir d'artisan ou un miroir industriel peut-il suffire ou du moins sortir un résultat honorable. Par exemple celui-ci en industriel : https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p10565_TS-PHOTON-8--F6-Advanced-Planeten-Newton-mit-Quarzglas-Hauptspiegel.html

J'imagine qu'un tube blanc est préférable voire une structure ouverte pour être au top mais bon, je n'en suis pas (encore) là:)

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"Newton désaluminé" -->> Oui

"diamètre" -> pas de conseil. Essayer sur ton site.

"F/D" 6 ou 8, pour collimater facile

"Ca se règle comment la collimation d'un Newton désaluminé" j'utilise un laser vert puissant  de Howie Glatter. Je ne sais pas si il est encore fabriqué. Pour le primaire, j'utilise la technique du "barlow laser".

"J'imagine qu'un tube blanc est préférable voire une structure ouverte" J'ai une structure ouverte et en non aluminé, ça tient la route.

 

Alexandre

  • Merci 1

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howie glatter en vert (532 nm) toujours fabriqué, collimation de jour possible, meme en mode "holographic" pour centrage du secondaire, ou "barlowté"  c'est la rolls des laser, usinage ultra précis, collimation du laser usine indéboulonable, au prix fort ! 

600 € au double coulant 1.25 et 2"

la version "orange" centrée 650 nm plus polyvalente, fonctionne parfaitement de jour avec l'avantage d'un mode " non-lasing" avec variateur évitant l'eblouissement de l'oeillet ou du repère sur le primaire. ( le non-lasing n'est pas possible avec les diode laser verte trop puissante). 400 €

éviter le laser "rouge"centrée 635 nm (moins Lisible et trop faible de jour.)

un achat " a vie", qui perdra peu de sa valeur.

 

 

  • Merci 1

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Bonjour,

pour le diametre , je confirme que le site est très important.

pour le solaire un point important est l'état de surface du miroir , si c'est à faire pour moi et suivant les moyens je ferais reprendre un miroir par quelqu'un qui puisse faire du super polissage .

autre point important le diamétre du secondaire plus le f/d sera grand plus il pourra être petit et permettra le cas échéant de diaphragmer ton primaire sans avoir trop d'obstruction.

un autre point que je pense Christian ou Alexandre pourront nous confirmer , c'est l'influence de la turbulence avec un miroir prés du sol et avec une structure ouverte.

Enfin attention au poids et bras de levier il faut une bonne monture.

Paul

 

   

  • Merci 1

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Moi qui partais avec l'idée de simplement prendre un Newton industriel pour le désaluminer, je vois que je suis un peu à côté de la plaque. Mon site n'est également pas le site de rêve, terrasse d'appartement avec dalles béton/gravillons qui doivent certainement limiter le diamètre de l'instrument. Ma Lunt 60 Ha ne s'en rend pas compte, avec un 200 ou 250 en lumière blanche ça doit être une autre histoire !

En tous cas merci pour vos réponses précises et je vais m'attaquer à la lecture du gros pavé "Astronomie solaire" :)

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je pense que 90% des astam y compris moi font avec des miroirs du commerce , le mieux tu te fait prêter un tube de 200mm une feuille d'astrosolar et tu essayes sur ta terrasse , il vaut parfois mieux une terrasse en hauteur qu'un site pourri et là je sais de quoi je parle vu que le mien est particulièrement mauvais  mais j'arrive à exploiter parfois les 200mm .

Si c'est Ok ça devrait aller en désaluminé 

Laisse pas tomber le projet , l'activité va en croissant avec un pic entre 2025/27 

Paul

 

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il y a 29 minutes, banjo a dit :

Laisse pas tomber le projet , l'activité va en croissant avec un pic entre 2025/27 

Et c'est bien ça l'origine de l'idée :)

Ma petite Lunt 60 ne va pas me suffire et je trouve les tâches et la granulation spectaculaires ! Il me reste du temps pour construire quelque chose qui tiendra à peu près la route.

L'astrosolar j'ai testé sur mon ex C9 XLT, c'est pas mal mais instinctivement je pense qu'un miroir désaluminé ferait mieux en résolution tout comme en champ corrigé. Bonne idée de tester d'autant plus que j'en ai la possibilité !

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    • Par Pulsar59
      hello,
       
      une seule éclaircie de moins de 3 minutes, donc le temps de faire la MAP, un scan unique, toujours avec le triplet de 80, ASI178MM, AZEQ6.
      Belle protu en bas à gauche, j'en montre un recadrage
       
       



    • Par banjo
      bonjour,
      il parait que demain on aurait une éclaircie , j'ai préparé le matos dans les trouées de nuages 
      vent assez fort , D-erf interne + filtre Ha 7nm pour contenir la turbulence 
      Paul
       
       

    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par soleil rouge
      Taches solaires et zones actives du 17 Avril 2024
      Réfracteur 185 mm apo Askar - Fabry Perot Coronado prototype PST - Barlow 2.5 x Televue et Camera player one 




    • Par astrogatel
      Bonjour à tous 
       
      Voici donc un petit gif qui retrace mon lot de consolation (eclipse partielle) suite a l'annulation de mon voyage au Texas pour cause de mauvais temps.
      Un merci particulier à @ALAING pour son aide précieuse dans l'utilisation du logiciel iris. 
      Voici ce que j'ai fait :
      - creation de la sequence sur IRIS des 726 images (une toutes les 10s).
      - Reduction 30% , puis leger masque flou.
      - Alignement (registration images planetaires apres avoir defini une zone contenant la tache non occultee par la lune)
      - Conversion des fit en bmp.
       
      Creation du gif avec le logiciel pipp
      Insertion a mes videos sur youtube
       
      Bonne reception
       
      Nicolas
  • Évènements à venir