c'est une binaire pas serrée du tout, facile à séparer dans tout instrument de diamètre sup à 50 mm (46" d'écartement angulaire) avec 4 magnitudes d'écart :  3,4  et 7,8 deux autres compagnons faibles (mag 9,5) sont visibles dans un C8 à 67" et à  86". ce 1er cliché a été fait en argentique le 15 juillet 1986 , pose de 2s au foyer d'un C8, sur de la diapo Fujichrome 400 iso, qui conservée à l'abri de la lumière, n'a pas vieilli en 35 ans   Beta de la Lyr est aussi une variable bien connue qui varie entre 3,4 (presque tout le temps ) et 4,3 quand elle est au maximum elle a à peu près le même éclat que sa voisine Gamma de la Lyr il est donc très facile de repérer le minimum en levant simplement les yeux aux ciel. la vue 2 montre la constellation de la Lyre, avec le minimum de Beta  Lyr le 20-8-20221 (photo sur pied fixe de qq secondes) le lendemain elle est quasiment retournée au maximum (suivi équatorial d'une minute). Beta de la Lyre est le prototype de binaires à éclipses, avec des étoiles qui sont plutôt des ellipsoïdes, donc des étoiles très étirées à cause d'une rotation rapide sur elles-mêmes (ce qui se traduit spectralement par des raies larges : effet Doppler). sa période de variation est de 12,91 jours.   De plus elle fait partie de la classe spectrale de type Be donc certaines raies (hydrogène atomique, raies de Balmer) sont en émission (vue 3) elle est de type    B 7 V e  B :  étoile éclat blanc bleuté, un peu plus chaude que le type A, c'est pour cela qu'elle est du sous type 7  ; on va de B0 à B9 e :  raies en émission  (souvent enveloppe d'hydrogène étendue et très chaude) V :  étoile dite naine comme le soleil (G2 V) alors que les supergéantes comme Betelgeuse sont de la classe I le spectre a été fait le 20-8-2021 au dobson de 450 mm ouvert à 4 ,  15s de pose à 400 iso ( APN derrière un spectro à prisme)