Huitzilopochtli

LUCY, une odyssée chez les Troyens

Messages recommandés

Il y a 10 heures, Skyraph a dit :
Il y a 22 heures, BobMarsian a dit :

Image déjà postée sur le précédent fil, il y a plus de trois ans et demi, mais bon

3 jours je comprendrais mais 3 ANS et sur un autre fil, ça ressemble à du bashing inutile.

 

Mais ça c'est pas du bashing !! xD

 

Juste une douce caresse ! Ici, comme dit dans un autre fil, c'est le village gaulois, les poissons pas frais volent régulièrement ! xD

 

Si tu veux connaitre le vrai bashing, je te donne des noms, tu pourras t'y frotter ! :D Enfin, non, je les donne pas, je vais m'en prendre une si je fais ça...

 

Sur le fond, je comprends que quand on s'est donné le mal il y a quelque temps de poster une photo on ressente l'envie de dire, gentiment comme ici, "déjà fait"...

 

Voilà, voilà, ce que j'en dis, c'est pour la paix du forum... ;)

 

Jacques

 

 

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Il y a 7 heures, starjack a dit :

Si tu veux connaitre le vrai bashing, 

 

b.s. et ce n'est pas un "Bachelor of Science!"  ;-)

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Il y a 1 heure, starjack a dit :

Mais ça c'est pas du bashing !! 

Moi j'aime beaucoup :)

 

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Le 21/10/2021 à 22:29, Huitzilopochtli a dit :

Cette animation permet d'appréhender plus facilement la trajectoire de Lucy ainsi que les points de rencontre avec quatre des sept cibles de sa mission principale

 

Malgré leurs grosses bécanes, y z’ont dû phosphorer un moment pour nous pondre ça les artistes trajectographistes ! :)

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Il y a 6 heures, Alain MOREAU a dit :

Malgré leurs grosses bécanes, y z’ont dû phosphorer un moment pour nous pondre ça les artistes trajectographistes ! :)

 

Tu ne crois pas si bien dire. 

En effet, pour ne pas dépasser le plafond max de l'enveloppe budgétaire allouée à cette mission, la Nasa a dû recalculer en catastrophe cette trajectoire en fonction de la vertigineuse augmentation du prix des carburants.

Avec le litre de gasoil à un euro soixante et vu la consommation du bouzin, y'avait urgence.

Et quand nous avons appris qu'ils ne pourraient pas bénéficier de la prime de 100 euros distribuer parcimonieusement et exclusivement aux "pauvres de France", nous crûmes tout perdu . :$

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https://blogs.nasa.gov/lucy/2021/10/27/lucy-stable-in-cruise-mode/


Traduction automatique non corrigée :


Le vaisseau spatial Lucy reste en mode croisière, qui est le mode de vol standard pour le vol aller et permet une autonomie substantielle pour le vaisseau spatial. Le vaisseau spatial a exécuté avec succès plusieurs petites manœuvres planifiées, qui n'ont eu aucun effet négatif sur le seul panneau solaire qui n'est pas complètement déployé . 


Plus récemment, la position du vaisseau spatial a été ajustée le 26 octobre pour permettre à l'équipe de mesurer la quantité de courant électrique qui traverse le panneau solaire partiellement déployé.et ainsi comprendre à quel point ce réseau est proche de la position complètement verrouillée. L'analyse indique que la baie est déployée entre 75 % et 95 %. Il est actuellement maintenu en place par une longe, spécialement conçue pour aider à déployer les tableaux lors du déploiement.


Une équipe d'intervention en cas d'anomalie continue de travailler pour déterminer ce qui a causé le non-déploiement complet du panneau solaire. La NASA et SwRI évaluent une gamme d'options, y compris la possibilité de laisser le réseau dans son état actuel. Toute tentative de redéploiement en toute sécurité de la baie se produirait au plus tôt le 16 novembre.


Tous les autres systèmes fonctionnent normalement.
 

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51 mètres carré, 18 kilo watts proche de la terre, mais une fois sur place, seulement 500 watts sera développés, si les panneaux solaires sont complètement ouvert. C'est donc apparement important. Bien que ce ne soit  qu'un des deux panneaux, ce dernier est ouvert entre 75 et 95%.

 

https://spacenews.com/nasa-investigating-issue-with-lucy-solar-array/

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La cause du problème de déploiement du panneau solaire de Lucy est identifiée.


par Jeff Foust —25 janvier 2022


https://spacenews.com/cause-of-lucy-solar-array-deployment-problem-identified/


Les ingénieurs ont identifié la raison pour laquelle l'un des deux panneaux solaires de  Lucy ne s'est pas déployé complètement, après le lancement. La NASA étudie toujours s'il est nécessaire de résoudre ce problème.


Lors d'une réunion le 25 janvier du groupe d'évaluation des petits corps de la NASA, Hal Levison, chercheur principal de Lucy au Southwest Research Institute, s'est dit confiant sur le fait que le panneau solaire, qu'il soit entièrement déployé ou non, n'affectera pas la capacité du vaisseau dans le cadre de sa mission d'étude de plusieurs astéroïdes troyens.


Peu de temps après son lancement, le 16 octobre, Lucy devait déployé deux grands panneaux solaires circulaires, chacun de 7,3 mètres de diamètre. Les panneaux sont conçues pour se déployer comme des éventails, mais avec une rotation complète, et se verrouiller une fois en place. Alors qu'un des panneaux, désigné comme -Y, s'est complètement déployé, l'autre, +Y, ne s'est ouvert que partiellement sans se verrouiller.


lucy-solararray.jpg


Les ingénieurs pensent qu'ils savent pourquoi l'un des deux panneaux solaires du vaisseau spatial Lucy n'a pas réussi à se déployer complètement, mais étudient toujours s'il faut essayer de le redéployer. Crédit : Lockheed Martin


"Nos techniciens ont travaillé jour et nuit depuis le lancement pour essayer de comprendre ce qui se passe, et je pense que nous le savons désormais", déclare Levison. Le panneau +Y, plutôt que de s'ouvrir sur 360 degrés, le serait sur 347 degrés. Dans cette configuration, le vaisseau spatial génère quand même plus de 90% de la puissance attendue. "Cette capacité n'est pas un problème pour Lucy, et ce ne le sera pas non plus tout au long de sa mission si nous devions l'exploiter telle quelle."


Les panneaux se déploient lorsqu'un moteur tire sur une longe, faisant pivoter son extrémité autour d'un axe central. Levison explique que la raison la plus probable pour laquelle le panneau ne s'est pas verrouillé est que, pour une raison quelconque, il y a eu une perte de tension dans la longe pendant le déploiement. De ce fait le câble (la longe) a dû s'enrouler autour de l'arbre moteur. Il resterait environ 75 centimètres de longe à tirer.


"Cela correspond aux données recueillies, nous avons donc une très grande confiance dans ce diagnostique", affirme-t-il .

 

Une cause possible de la perte de tension, a-t-il ajouté, est une "interaction dynamique" entre les deux réseaux lors du déploiement.


Les chefs de mission envisagent deux alternatives. La première consiste à redémarrer les moteurs et d'essayer de ramener le segment de longe restant afin que le panneau puisse se verrouiller en place. "Le déploiement est déjà très largement réalisé, donc je pense que si nous pouvons tirer un peu plus fort, nous pourrons peut-être le verrouiller", dit-il . Le moteur de déploiement peut tirer plus fort, mais les ingénieurs veulent évaluer les risques de le faire avant  une nouvelle tentative.


L'autre option consiste à conserver le panneau tel quel, alors qu'i peut générer suffisamment de puissance sans être complètement déployé, Levison dit que les ingénieurs souhaitaient étudier son intégrité dans cette configuration pendant le fonctionnement du moteur principal. "L'analyse semble bonne jusqu'à présent. Nous devrions être en mesure de faire pendant  certains des allumages du moteur principal prévus.


Il n'y a pas d'urgence à décider de redéployer le panneau ou de le laisser tel quel. "Nous avons beaucoup de temps car nous ne devons pas allumer le moteur principal avant un certain temps", indique-t-il. "Nous prenons notre temps pour examiner attentivement les options."


Cette évaluation correspond à la dernière mise à jour de la NASA sur la mission , publiée le 12 janvier. Il a déclaré que le plan actuel de la mission "envisageait une tentative de verrouillage à la fin avril", mais que les ingénieurs étudiaient toujours la possibilité de laisser le panneau dans son état actuel, non verrouillé.


Levison a ajouté que " les autres éléments du vaisseau spatial, y compris ses instruments, fonctionnaient tous de façon nominale." :D

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Après Orus, c'est au tour du troyen (également au point de Lagrange L4) Leucus (ou Leucos, Leukos) qui sera visité en avril 2028, d'être mesuré par occultations stellaires :

 

"Size and Shape of (11351) Leucus from Five Occultations"
Marc W. Buie (Southwest Research Institute, Boulder, Colorado) et al.
The Planetary Science Journal (24/9/2021) https://iopscience.iop.org/article/10.3847/PSJ/ac1f9b

 

===> ellisoïde triaxiale :  63,8 × 36,6 × 29,6 km
===> albédo  pV = 0,037 ± 0,001  (3,7 % !)

 

De mémoire, dans le Système Solaire, il me semble pas avoir vu d'objets mesurés aussi sombres !
       - Mercure : 14,2 %
       - Lune : 13,6 %
       - 67P/Churyumov-Gerasimenko : 6,2 %
       - (101955) Bennu : 4,6 %
       - (162173) Ryugu : 4,06 %

Réf. :
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103501967235?via%3Dihub
https://opg.optica.org/ao/abstract.cfm?uri=ao-47-27-4981
https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2015/11/aa26307-15.pdf
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0019103520304759
https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2020DPS....5240503Y/abstract

 

Autres posts sur le même sujet dans l'ancien fil "LUCY & PSYCHE, futures missions de la NASA" :
05/01/2020 :
http://www.astrosurf.com/topic/20470-lucy-psyche-futures-missions-de-la-nasa/?tab=comments#comment-1757670

05/10/2020 :
http://www.astrosurf.com/topic/20470-lucy-psyche-futures-missions-de-la-nasa/?tab=comments#comment-1908068

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En attendant un 1er résultat d'occultation stellaire, une publication qui précise certains paramètres du couple Eurybates-Queta, tirés d'observations faites par Hubble. Ils seront les premiers troyens visités par Lucy en août 2027.

 

"The orbit and density of the Jupiter Trojan satellite system Eurybates-Queta"
Michael E. Brown (Caltech, Pasadena, Calif.) et al.
https://arxiv.org/abs/2106.02079 (3/6/2021) ---> The Planetary Science Journal

 

Quelques infos extraites de l'abstract :
Troyen de Jupiter (L4) :  (3548) Eurybates & son satellite Queta
Orbite de Queta :  a = 2350 ± 11 km - P rév. = 82,46 ± 0,06 jours - e = 0,125 ± 0,009
===> masse d'Eurybates = 1,51 ± 0,03 × 10E17 kg ===> densité = 1,1 ± 0,3 g/cm³
Sa faible densité suggère qu'il s'agit d'un membre typique de la population troyenne.
Eurybates est le corps parent de la seule grande famille collisionnelle parmi les objets troyens de Jupiter.


Historique des messages sur Eurybates et sa lune dans le fil "LUCY & PSYCHE, futures missions de la NASA" :

10/1/2020 - Découverte du satellite + photo d'Hubble :
   https://twitter.com/colkin/status/1215359504134606848 - Cathy Olkin (09/1/2020)
http://www.astrosurf.com/topic/20470-lucy-psyche-futures-missions-de-la-nasa/?tab=comments#comment-1760202

15/1/2020 - S/2018 (3548) 1  -  MPEC 2020-A113 :

  https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20AB3.html (10/1/2020)
http://www.astrosurf.com/topic/20470-lucy-psyche-futures-missions-de-la-nasa/?tab=comments#comment-1762763

24/9/2020 - https://iopscience.iop.org/article/10.3847/PSJ/abac54 (PSJ) Keith S. Noll et al. (04/9/2020)
http://www.astrosurf.com/topic/20470-lucy-psyche-futures-missions-de-la-nasa/?tab=comments#comment-1902757

18/10/2020 - (3548) Eurybates I = Queta  -  MPEC 2020-T164 :

  https://minorplanetcenter.net/mpec/K20/K20TG4.html (15/10/2020)
http://www.astrosurf.com/topic/20470-lucy-psyche-futures-missions-de-la-nasa/?tab=comments#comment-1913767

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Le 30/10/2021 à 22:55, VNA1 a dit :

51 mètres carré, 18 kilo watts proche de la terre, mais une fois sur place, seulement 500 watts sera développés, si les panneaux solaires sont complètement ouvert. C'est donc apparement important. Bien que ce ne soit  qu'un des deux panneaux, ce dernier est ouvert entre 75 et 95%.

 

Je n'avais pas vu ce message à l'époque.

Il faut comprendre de quoi on parle. La Terre est à une U.A. du Soleil, les Troyens sont sur l'orbite de Jupiter donc à 5 U.A.

L'éloignement du Soleil explique à lui seul une puissance produite 5² = 25 fois plus faible, soit de passer à 18kW / 25 = 0.72 kW = 720 W.

 

Ensuite, 75% d'ouverture d'un des deux panneaux, dans le pire des cas, et l'autre déployé à 100% ça donne 87.5% de la surface nominale, donc une puissance de 0.875 x 720 = 630 W. 

Je ne sais pas pourquoi ils arrivent à 500 mais on est dans le même ordre de grandeur. J'ai probablement négligé des facteurs de second ordre que je ne connais pas.

 

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Après Patrocle - Ménétios (2001) et Eurybate - Queta (2018, annonce janv. 2020), un troisième couple de troyens (parmi ceux visités par Lucy) vient d'être mis en évidence lors d'une occultation stellaire observée en mars dernier.
Détecté a environ 200 km, au niveau du plan équatorial de Polymèle, il mesure 5 km vs 27 x 13 km pour Polymèle et baptisé provisoirement "Shaun" de la série anglaise d'animation "Shaun le mouton" des créateurs de “Wallace et Gromit”.
Au compteur, donc, ça fera 8 troyens + 1 MBA que Lucy rencontrera entre 2025 et 2033, sacré programme !

 

Source :  https://spaceflightnow.com/2022/06/14/nasa-making-progress-deploying-stuck-solar-panel-on-lucy-asteroid-probe/

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Le découvreur de Lucy, fossile australopithèque qui a inspiré le nom de cette mission, est parti rejoindre les étoiles...

 

 

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Il y a eu beaucoup de livres écrits sur la découverte de Lucy, mais je recommande plus particulièrement celui de Raymonde Bonnefille.

 

Elle a vécu ces expéditions des années 1970 de l'intérieur et décrit très bien la personnalité des différents protagonistes, dont Y. Coppens, qui a d'ailleurs préfacé son livre. Elle était impressionné par la capacité de Coppens à dialoguer pacifiquement avec certaines tribus  a priori animées d'intentions plutôt belliqueuses. Coppens était aussi à l'aise avec les membres de peuplades d'Afrique de l'est qu'avec des Présidents de la République.

Raymonde Bonnefille a aussi très bien connu Donald Johanson, dont le nom a été donné à un astéroïde qui sera visité pas la mission LUCY.

LUCY9782738141644.jpg.ece8c5d453307480892b7d0fd374e959.jpg

https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/archeologie-paleontologie-prehistoire/sur-les-pas-de-lucy_9782738141644.php

 

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Le 22/06/2022 à 20:43, jackbauer 2 a dit :

Le découvreur de Lucy, fossile australopithèque qui a inspiré le nom de cette mission, est parti rejoindre les étoiles...

 

A voir ou revoir, son probable dernier interview du 4 février sur la chaîne LCP Public Sénat, à l'esprit intact malgré ses 87 ans :

 

 

https://www.publicsenat.fr/article/societe/yves-coppens-son-dernier-grand-entretien-a-la-television-214425

 

Chercheur ô combien attachant, humble, posé, cultivé, avec toujours une pointe d'humour, il nous manqueras beaucoup à la manière par exemple d'un Théodore Monod ...

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Le 17/06/2022 à 02:26, BobMarsian a dit :

Détecté a environ 200 km, au niveau du plan équatorial de Polymèle, il mesure 5 km vs 27 x 13 km pour Polymèle et baptisé provisoirement "Shaun" de la série anglaise d'animation "Shaun le mouton" des créateurs de “Wallace et Gromit”.

 

En complément, un diagramme et un graphique provenant du Goddard Space Flight Center (NASA), tirés de l'occultation stellaire du 27 mars dernier :

 

220327_Polymele-occult_new-sat-Shaun_diagram_NASA-Goddard-SFC_2.png.5a657e9bbc6599f914d10abcc76bce97.png

220327_Polymele-occult_new-sat-Shaun_graphic_NASA-Goddard-SFC_2.png.d9290251a1eb59d50b5d1c8bd56dfcbf.png

    125 miles ~ 200 km  -  17 miles ~ 27 km  -  3 miles ~ 5 km

 

https://www.nasa.gov/feature/goddard/2022/nasa-s-lucy-team-discovers-moon-around-asteroid-polymele
https://www.space.com/trojan-asteroids-lucy-mission-9th-target

 

Le JWST peut-il les séparer en imagerie sachant que Polymele se situe actuellement à 5,34 UA de la Terre (en diminution) ? Je pense que oui surtout en mode coronographique, voire aussi avec la combin. VLT/SPHERE ...

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Bonjour, 


Aujourd'hui, LUCY frôle la Terre pour le premier de ses trois flyby de notre planète. On en parle plus loin...


Mais il y a déjà quelques mois, sans que nous l'évoquions ici, le problème survenu sur l'ouverture d'un de ses panneaux solaires était réglé par l'association de plusieurs équipes techniques :  


https://www.nasa.gov/feature/goddard/2022/nasa-team-troubleshoots-asteroid-bound-lucy-across-millions-of-miles


Après le lancement réussi du vaisseau spatial Lucy par la NASA, le 16 octobre 2021, un groupe d'ingénieurs s'est réuni  à Titusville, en Floride. Lucy n'était qu'à quelques heures de son voyage de 12 ans, mais un défi inattendu se présentait pour la toute première mission de survol d'astéroïdes troyens.


Les données  indiquaient que l'un des panneaux solaires de Lucy alimentant les systèmes du vaisseau spatial, conçu pour se déployer comme un éventail, ne s'était pas complètement déployé puis verrouillé. L'équipe cherchait une solution à ce problème.
Les équipes de la NASA et des partenaires de la mission se sont rapidement réunies pour envisager un dépannage. Au téléphone, des membres de l'équipe de la zone de soutien de mission de Lockheed Martin de Denver, étaient en contact direct avec le vaisseau spatial.


Les échanges étaient calmes, mais intenses. À une extrémité de la pièce, un ingénieur était assis, les sourcils froncés, pliant et dépliant une assiette en papier mimant la façon dont les  panneaux solaires circulaires de Lucy fonctionnent.


Il y avait tellement de questions. Que s'était-il passé ? Le panneau s'était-il ouvert totalement ?  Y avait-il un moyen de le réparer ? Lucy sera-t-il capable d'effectuer en toute sécurité les manœuvres nécessaires pour accomplir sa mission scientifique sans un réseau entièrement déployé ?


Avec Lucy accélérant déjà et s'éloignant dans l'espace, les enjeux étaient élevés.

 


En quelques heures, la NASA avait réuni l'équipe d'intervention prévue en cas d'anomalie sur le vaisseau, composée de membres du Southwest Research Institute (SwRI) de San Antonio, les opérateurs de mission du Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, Maryland, les ingénieurs du constructeur d'engins spatiaux Lockheed Martin et de Northrop Grumman à San Diego, concepteur et constructeur du système de panneaux solaires.


"Il s'agit d'une équipe talentueuse, fermement engagée dans le succès de Lucy",  déclare Donya Douglas-Bradshaw, ancienne chef de projet Lucy. "Ils ont le même courage et le même dévouement qui nous ont permis de réussir le lancement lors de la pandémie COVID"


Unis dans l'enquête pour s'assurer que Lucy atteigne son plein potentiel, l'équipe a commencé une étude approfondie et exhaustive pour déterminer la cause du problème et développer la meilleure solution.

  
Étant donné que le vaisseau spatial était par ailleurs parfaitement sain, l'équipe ne se précipitait pas.


"Nous avons des gens incroyablement talentueux, mais il était important de leur donner le temps de comprendre ce qui s'était passé et comment aller de l'avant", dit Hal Levison, chercheur principal de Lucy au SwRI. "Heureusement, le vaisseau spatial était là où il était censé être, fonctionnant nominalement et, surtout, en sécurité. Nous avions le temps.


Restant concentrée pendant de longues journées et nuits, l'équipe a étudié les options. Pour évaluer la configuration du panneau solaire de Lucy en temps réel, l'équipe a allumé les moteurs du vaisseau  et a recueilli des données sur la façon dont les forces faisaient vibrer le panneau solaire. Ensuite, ils ont introduit les données dans un modèle détaillé de la motorisation du réseau (éléments l'ensemble du panneau solaire) pour en déduire à quel point le réseau était rigide, ce qui a permis de découvrir la source du problème.


Enfin, ils se sont rapprochés de la cause initiale : une longe conçue pour ouvrir l'énorme panneau solaire de Lucy était probablement enroulée sur sa bobine. 


Après des mois de brainstorming et de tests supplémentaires, l'équipe de Lucy a opté pour deux solutions potentielles.
Dans l'une, ils tireraient plus fort sur la longe en faisant fonctionner le moteur de déploiement de secours en même temps que son moteur principal. La puissance des deux moteurs devrait permettre à la longe coincée de s'enrouler davantage et d'engager le mécanisme de verrouillage de la matrice. Bien que les deux moteurs n'aient jamais été destinés à fonctionner en même temps, l'équipe a utilisé des modèles pour s'assurer que le concept fonctionnerait.


lm_lucy_solar_array_tvac.jpg


Les immenses panneaux solaires de Lucy ont terminé leur première série de tests de déploiement en janvier 2021 dans une chambre à vide thermique à Lockheed Martin Space. Crédits : Espace Lockheed Martin


La deuxième option : utiliser le réseau tel qu'il était, presque entièrement déployé et générant plus de 90 % de sa puissance attendue.


"Chaque option comportait une part de risque pour atteindre les objectifs scientifiques", explique Barry Noakes, ingénieur en chef pour l'exploration spatiale lointaine de Lockheed Martin. "Une grande partie de nos efforts consistait à identifier des actions proactives qui diminueraient les risques dans les deux scénarios."


L'équipe a cartographié et testé les résultats possibles pour ces deux options. Ils ont analysé des heures de séquences de test du réseau, construit une réplique au sol de l'assemblage de sa motorisation et testé la réplique au-delà des limites pour mieux comprendre les risques d'une nouvelle tentative de déploiement. Ils ont également développé un logiciel spécial  pour simuler le comportement de Lucy dans l'espace et évaluer les effets  potentiels qu'une tentative de redéploiement pourrait avoir sur le vaisseau spatial.


"La coopération et le travail d'équipe avec les partenaires de la mission ont extraordinaire", plastronne Frank Bernas, vice-président, des composants spatiaux et activités stratégiques chez Northrop Grumman.


Après des mois de simulations et de tests, la NASA a décidé d'aller de retenir la première solution, une tentative en plusieurs étapes pour redéployer complètement le panneau solaire. À sept reprises en mai et juin, l'équipe a commandé au vaisseau spatial de faire fonctionner simultanément les moteurs de déploiement des panneaux solaires principaux et de secours. L'effort a réussi, tirant sur la longe, et ouvrant et tendant davantage le panneau.


La mission estime maintenant que le panneau solaire de Lucy est ouvert entre 353 degrés et 357 degrés (sur 360 degrés au total pour un panneau entièrement déployé). Bien que le réseau ne soit pas complètement verrouillé, il est soumis à beaucoup plus de tension, ce qui le rend suffisamment stable pour que le vaisseau spatial fonctionne selon les besoins  opérationnels de la mission.


Le vaisseau est maintenant prêt et capable de franchir la prochaine grande étape, une assistance gravitationnelle terrestre en octobre 2022. Lucy devrait arriver à proximité de sa première cible astéroïdes en 2025.


Par Lauren Duda  Space Lockheed Martin

 

Lucy de la NASA passera tout proche de milliers d'objets en orbite lors de son flyby.


https://www.nasa.gov/feature/goddard/2022/nasa-s-lucy-to-fly-past-thousands-of-objects-for-earth-gravity-assist


Les ingénieurs de la mission suivront sans cesse le vaisseau spatial Lucy  alors qu'il se prépare à plonger près de la Terre, le 16 octobre, pour utiliser la gravité de notre planète et se rediriger vers les astéroïdes troyens de Jupiter.


Mais ils suivront également de près quelque chose d'autre : plus de 47 000 satellites, débris et autres objets encerclant notre planète. Une probabilité supérieure à 1 sur 10 000 que Lucy entre en collision avec l'un de ces objets obligera les ingénieurs de mission à ajuster légèrement la trajectoire du vaisseau.


Bien qu'un ajustement soit peu probable et que les collisions soient rares, les risques augmentent à mesure que le nombre d'objets en orbite terrestre augmente , selon les experts de la NASA.

 


La Station spatiale internationale, par exemple, s'est écartée des débris spatiaux 31 fois depuis 1999, dont trois fois depuis 2020.


"L'orbite terrestre basse est de plus en plus encombrée, donc cela doit faire partie des considérations , en particulier pour les missions qui frôle le globe terrestre, comme Lucy", expose le Dr Dolan Highsmith, ingénieur en chef du groupe d'analyse des risques de la conjonction au centre de vol spatial à Greenbelt, Maryland. Le groupe détermine les probabilités de collisions entre le vaisseau spatial  et les objets en orbite autour de la Terre. Le Johnson Space Center de la NASA à Houston fait de même pour les engins spatiaux avec équipage, comme la station spatiale.


Mais Lucy a encore un long chemin à parcourir avant d'arriver aux troyens en 2027. La prochaine assistance gravitationnelle est l'une des trois sur lesquelles le vaisseau s'appuiera pour se catapulter vers ses cibles dans l'espace lointain.


Lorsque Lucy se rapprochera de la Terre pour sa première assistance gravitationnelle, il naviguera à 350 km au-dessus de la surface. C'est inférieur à l'altitude de la station spatiale et suffisamment bas pour que le vaisseau spatial soit visible à l'œil nu depuis l'ouest de l'Australie pendant quelques minutes à partir de 18h55 heure locale (10h55 UTC). En descendant, Lucy survolera la zone la plus encombrée de l'orbite terrestre, qui est surveillée par le 18 ème Escadron de contrôle spatial de l'US Space Force. 


Les ingénieurs ont commencé l'analyse des risques pour Lucy, une semaine avant l'approche terrestre du vaisseau spatial. Commencer le processus plus tôt rendrait les prédictions de collision inutiles, explique Highsmith : "Plus vous prédisez dans le futur, plus vous êtes incertain quant à l'emplacement d'un objet."


Déterminer les positions des engins spatiaux, ainsi que celles des satellites en orbite et des débris, est un défi, en particulier lorsqu'il s'agit d'anticiper loin dans l'avenir. C'est en grande partie parce que le Soleil joue un rôle majeur en exerçant des forces sur ces objets, de plus l'activité solaire est difficile à prévoir. Par exemple, la quantité de plasma et de rayonnement qu'il émet affecte aussi la densité de l'atmosphère, et donc l'intensité du frottement qui agira sur Lucy et la ralentira.


Ainsi, plus l'évaluation de la collision est proche de l'heure de survol de la Terre, mieux c'est. La NASA envoie quotidiennement les données de trajectoire à l'escadron de la Force spatiale. Si l'escadron détermine que Lucy pourrait croiser quelque chose, le groupe de Highsmith calculera la probabilité d'une collision et travaillera avec l'équipe de mission pour l'en préserver.


"Avec une mission d'une telle valeur, vous devez vraiment vous assurer que vous avez la capacité de vous écarter d'un éventuel danger",  déclare Highsmith.


Les ingénieurs de navigation ont deux options de manœuvre prêtes au cas où le vaisseau  aurait besoin d'éviter un objet. Les deux manœuvres nécessitent l'allumage de moteur pour accélérer le vaisseau spatial, qui parcourt environ 12 km par seconde. Chaque manœuvre peut déplacer l'approche la plus proche de Lucy vers la Terre de 2 secondes ou 4 secondes, respectivement.
"C'est suffisant pour éviter tout ce qui pourrait poser problème", affirme Kevin E. Berry, chef de l'équipe de dynamique de vol de Lucy de la NASA Goddard.

 

Le vaisseau spatial Lucy de la NASA se prépare à survoler la Terre (C'est aujourd'hui, date où j'écris ce post).


Le 16 octobre à 7 h 04 HAE, le vaisseau spatial Lucy, la première mission vers les astéroïdes troyens de Jupiter, effleurera l'atmosphère terrestre, passant à seulement 350 kilomètres  de la surface. En passant devant la Terre lors du premier anniversaire de son lancement, Lucy gagnera une partie de l'énergie  dont elle a besoin pour voyager vers cette population d'astéroïdes, jamais visitée auparavant.


Les astéroïdes troyens sont piégés en orbite autour du Soleil à la même distance que Jupiter, soit loin devant ou derrière la planète géante. Lucy en est actuellement à un an d'un voyage de douze ans. Cette assistance gravitationnelle placera Lucy sur une nouvelle trajectoire pour une orbite de deux ans, date à laquelle elle reviendra sur Terre pour une deuxième assistance gravitationnelle. Cette deuxième assistance donnera à Lucy l'énergie dont elle a besoin pour traverser la ceinture d'astéroïdes principale, où elle observera l'astéroïde Donald Johanson, puis se rendra dans l'essaim d'astéroïdes troyen principal. Là, Lucy survolera six astéroïdes troyens : Eurybates et son satellite Queta, Polymele et son satellite (encore sans nom), Leucus, et Orus.


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Cette illustration montre le vaisseau spatial Lucy passant devant l'un des astéroïdes troyens près de Jupiter. Crédits : Institut de recherche du sud-ouest


Pour cette première assistance gravitationnelle, Lucy semblera s'approcher de la Terre depuis la direction du Soleil. Bien que cela signifie que les observateurs sur Terre ne pourront pas voir Lucy dans les jours précédant l'événement, Lucy pourra prendre des images de la Terre et de la Lune presque pleines. Les scientifiques de la mission utiliseront ces images pour calibrer les instruments.


La trajectoire de Lucy l'amènera  très près de la Terre, plus bas que la Station spatiale internationale, ce qui signifie que Lucy traversera une région pleine de satellites et de débris en orbite autour de la Terre. Pour assurer la sécurité du vaisseau spatial, la NASA a développé des procédures pour anticiper tout danger potentiel et, si nécessaire, exécuter une petite manœuvre pour éviter une collision.


"L'équipe de Lucy a préparé deux manœuvres différentes", explique Coralie Adam, chef adjoint de l'équipe de navigation de Lucy chez KinetX Aerospace à Sim Valley, en Californie. "Si l'équipe détecte un risque de collision avec un satellite ou un débris, alors, 12 heures avant l'approche la plus proche de la Terre, le vaisseau spatial en exécutera une, modifiant l'heure de l'approche la plus proche de deux à quatre secondes. C'est une petite correction, mais c'est suffisant pour éviter une collision potentiellement catastrophique.


Lucy passera la Terre à une altitude si basse que l'équipe a dû inclure l'effet de traînée atmosphérique, lors de la programmation de ce survol. Les grands panneaux solaires de Lucy augmentent cet effet.


"Dans le plan initial, Lucy allait en fait passer à environ 45 km plus près de la Terre", explique Rich Burns, chef de projet Lucy au Goddard Space Flight Center. "Cependant, lorsqu'il est devenu clair que nous devions peut-être exécuter ce survol avec l'un des panneaux solaires déverrouillés , nous avons choisi d'utiliser un peu de nos réserves de carburant pour que le vaisseau spatial passe  à une altitude légèrement plus élevée, réduisant ainsi la perturbation de la traînée atmosphérique sur les panneaux solaire.

 


Le vaisseau spatial Lucy de la NASA effectuera un survol exceptionnellement proche de la Terre le 16 octobre 2022. Crédits : Centre de vol spatial Goddard de la NASA


Vers 6 h 55 HAE, Lucy sera d'abord visible pour les observateurs au sol en Australie-Occidentale (18 h 55 pour ces observateurs). Lucy passera rapidement au-dessus, clairement visible à l'œil nu pendant quelques minutes avant de disparaître à 7 h 02 HAE quand le vaisseau spatial passera dans l'ombre terrestre. Lucy continuera au-dessus de l'océan Pacifique dans l'obscurité et émergera de la "nuit" à 7 h 26 HAE. Si les nuages le permettent, les observateurs du ciel dans l'ouest des États-Unis devraient pouvoir observer Lucy à l'aide de jumelles.


"La dernière fois que nous avons vu le vaisseau spatial, il était enfermé dans le carénage de la charge utile en Floride",  déclare Hal Levison, chercheur principal de Lucy. "C'est excitant que nous puissions nous tenir ici dans le Colorado et revoir le vaisseau spatial. Mais cette fois, Lucy sera dans le ciel.


Lucy s'éloignera alors rapidement de notre voisinage, passant prêt de la Lune et prenant quelques images de calibrage supplémentaires avant de continuer dans l'espace interplanétaire.


"Je suis particulièrement enthousiasmé par les dernières images que Lucy prendra de la Lune", a déclaré John Spencer ( Intervenant régulier sur UMSF), scientifique adjoint  du projet au SwRI. "Compter les cratères pour comprendre l'histoire des collisions des astéroïdes troyens est la clé de la science que Lucy mènera, et ce sera la première occasion de calibrer la capacité de Lucy à détecter les cratères en la comparant aux observations précédentes de la Lune par d'autres missions spatiales. .”
 

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Bonjour,


La sonde spatiale Lucy prend des images de la Lune pour préparer ses observations futures.


https://www.nasa.gov/image-feature/goddard/2022/nasa-s-lucy-spacecraft-views-the-moon


Cadre unique des hauts plateaux du centre lunaire


image3_lunarhighlands.png


Lucy a capturé cette image de la surface de la Lune le 16 octobre 2022, environ 6,5 heures après avoir survolé la Terre pour sa première des trois assistances gravitationnelles. L'image a été prise alors que Lucy se trouvait entre la Terre et la Lune, à environ 260 000 km de la Lune, elle montre donc une perspective familière aux observateurs basés sur Terre. L'image est celle d'un patch de 1200 km de large près du centre du dernier quartier de lune. De nombreux cratères familiers sont visibles, y compris le cratère relativement récent d'Arzachel, juste à gauche du centre. L'escarpement de faille proéminent appelé "mur droit" est visible coupant à travers les plaines de lave en bas à gauche.


L'image, qui est réalisée en combinant dix expositions distinctes de 2 millisecondes de la même scène pour maximiser la qualité de l'image, a été rendue plus nette. Chaque pixel représente environ 1,3 km. Elle est prise avec LORRI (Lucy LOng Range Reconnaissance Imager), l'imageur haute résolution. Crédit : NASA/Goddard/SwRI/JHU-APL/Tod R. Lauer (NOIRLab)


Mosaïque Terminator


image2_mosaic.png?itok=gtpHGVVM


Cette mosaïque de la surface de la Lune du 16 octobre 2022, entre 7,5 et 8 heures après avoir survolé la Terre. À son approche la plus proche, le survol a amené le vaisseau spatial à moins de 360 km de la Terre, passant sous l'altitude de la station spatiale internationale. Lucy se trouvait en moyenne à environ 230 000 km de la Lune lorsque ces images ont été prises.


On peut y voir un secteur centré près du terminateur du dernier quartier de lune. La vue comprend les hautes terres accidentées et fortement cratérisées du sud près du bas de la mosaïque et l'ancien bassin d'impact rempli de lave Mare Imbrium vers le haut de l'image. Le cratère brillant de Copernic est bien visible près du bord gauche de la mosaïque.


Cette mosaïque est composée de 5 poses distinctes de 1 milliseconde. Notez que l'image couvrant la partie la plus élevée du bord de la lune a été prise à un moment antérieur, ce qui a entraîné une petite incohérence dans l'agencement des poses. Chaque pixel représente environ 1,2 km.


Mosaïque LORRI (Lucy LOng Range Reconnaissance Imager). Crédit : NASA/Goddard/SwRI/JHU-APL/Tod R. Lauer (NOIRLab)


Cadre unique de Mare Imbrium


image1_imbrium_subframe.png?itok=Cxh3RfB
L'image montre une bande de terrain lunaire d'environ 1000 km de large, dominée par l'ancien bassin d'impact rempli de lave Mare Imbrium. Les montagnes des Apennins, qui font partie du bord du bassin d'Imbrium, qui ont été le site d'atterrissage de la mission Apollo 15 en 1971, dominent la partie inférieure droite de l'image. Lucy se trouvait à environ 230 000 km de la Lune lorsque l'image a été prise. 


L'image, qui est une exposition unique de 1 milliseconde, a été rendue plus nette. Chaque pixel représente environ 1,1 km.
Image a été prise avec LORRI. Crédit : NASA/Goddard/SwRI/JHU-APL/Tod R. Lauer (NOIRLab)


Lucy sera la toute première mission à explorer les astéroïdes troyens de Jupiter, deux populations d'astéroïdes qui devancent et suivent Jupiter sur son orbite. L'équipe de Lucy utilisera l'enregistrement des cratères sur ces astéroïdes pour mieux comprendre l'histoire de notre système solaire. En comparant ces images lunaires avec celles prises par d'autres engins spatiaux, comme le Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA, l'équipe en apprendra davantage sur la capacité de Lucy à détecter de petits cratères, et sera ainsi mieux préparée à interpréter les données recueillies sur les surfaces encore inexplorées des astéroïdes troyens.
 

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Du rab' pour la mission ! La NASA a décidé de rajouter un petit astéroïde d'environ 700m au programme, qui sera "approché" de 450 km le 1er novembre de cette année, histoire de tester les instruments. Son nom : 1999 VD57 (sélectionné par  Raphael Marschall de l'observatoire de Nice)

 

https://www.nasa.gov/feature/goddard/2023/nasa-s-lucy-team-announces-new-asteroid-target

 

 

2b.jpg

Modifié par jackbauer 2
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Le 6/28/2022 à 09:34, BobMarsian a dit :

Le découvreur (Yves Coppens) de Lucy, fossile australopithèque qui a inspiré le nom de cette mission, est parti rejoindre les étoiles...

 

Bonjour, y a quelque chose qui cloche? Ou alors je ne comprend pas?

Le nom "Lucy"  a une très bonne et amusante explication.

 

"Donald Johanson

When and where was Lucy found? Lucy was found by Donald Johanson and Tom Gray on November 24, 1974, at the site of Hadar in Ethiopia. They had taken a Land Rover out that day to map in another locality."

 

 

 

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