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Didymos et Dimorphos ( Mission Dart )

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il y a 7 minutes, Kaptain a dit :

Effectivement il y a quelques débris...:/

cette image m'épate vraiment, que l'on puisse avoir un effet aussi notable c'est dingue. 

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iKZz7WSA.png

 

(Photo déjà postée par Symaski62 page précédente) 

 

 

Modifié par jackbauer 2
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Il semblerait que l'astéroïde Dimorphos soit devenu actif, il a maintenant une queue...comme les comètes !

 

 Effectivement, Alain Maury a aussi fait une image depuis le Chili avec un télescope de 45 cm et presque 2H de poses. On voit une queue de 6 minutes d'arc:

image001.png.60a391f631f1cd113d1b7f859d0cff5e.png

 

Modifié par JPMasviel
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... "actif" pendant les quelques secondes de l'impact... La/les queues formés sont a priori juste les débris éjectés par l'impact et la queue "principale" n'est elle pas orienté quelque part dans la direction attendue des effets de gravité solaire + pression de rayonnement attendus?

J'attends de voir si on peut vraiment parler d'activité soutenue...

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Cela pourrait-il confirmer que ces astéroïdes ne sont que des cailloux et de la poussière vaguement agglomérés, d'une cohésion fragile due à la faible gravité ? 

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Il y a 5 heures, Kaptain a dit :

Du site d'Hawaï cité plus haut :

 

9D9AE38F-774B-42BE-BF7D-4815EC4F31B5.gif.9097e7ac58bbf3c97e85819973aa48ed.gif

 

Effectivement il y a quelques débris...:/

 

Petite précision, il s'agit en fait d'un télescope en Afrique du Sud (qui fait parti du réseau ATLAS, base à Hawaï).

 

J'ai pris des images cette (pas bon pour mon sommeil) et on voit la queue ! Je vous poste ça plus tard....

 

jf

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(traduction automatique)

 

https://esawebb.org/news/weic2215/

 

Webb et Hubble capturent des vues détaillées de l’impact DART


Pour la première fois, Webb et Hubble font des observations simultanées de la même cible


Le 27 septembre 2022 à 01:14 CEST, DART s’est intentionnellement écrasé sur Dimorphos, la lune d’astéroïdes dans le système de double astéroïde de Didymos. C’était le premier test au monde de la technique de l’impact cinétique utilisant un vaisseau spatial pour dévier un astéroïde en modifiant l’orbite de l’objet. DART est un test pour défendre la Terre contre les dangers potentiels d’astéroïdes ou de comètes.

Les observations sont plus qu’une simple étape opérationnelle pour chaque télescope – il y a aussi des questions scientifiques clés relatives à la composition et à l’histoire de notre système solaire que les chercheurs peuvent explorer en combinant les capacités de ces observatoires.

Les observations conjointes de Webb et de Hubble permettront aux scientifiques d’acquérir des connaissances sur la nature de la surface de Dimorphos, la quantité de matériau éjectée par la collision et la vitesse à laquelle elle a été éjectée. De plus, l’observation de l’impact sur un large éventail de longueurs d’onde entre Webb et Hubble révélera la distribution de la taille des particules dans le nuage de poussière en expansion, aidant à déterminer s’il a jeté beaucoup de gros morceaux ou principalement de poussière fine. La combinaison de ces informations aidera les scientifiques à comprendre l’efficacité avec laquelle un impact cinétique peut modifier l’orbite d’un astéroïde.

 

Webb capture le site d’impact avant et après la collision
Webb a effectué une observation de l’emplacement de l’impact avant la collision, puis plusieurs observations au cours des heures suivantes. Les images de la caméra proche infrarouge (NIRCam) de Webb montrent un noyau serré et compact, avec des panaches de matériau apparaissant comme des mèches s’éloignant du centre de l’endroit où l’impact a eu lieu.

L’observation de l’impact avec Webb a présenté aux équipes d’opérations de vol, de planification et de science des défis tout à fait uniques. En raison de la vitesse de déplacement de l’astéroïde dans le ciel, les équipes ont travaillé dans les semaines précédant l’impact pour permettre et tester une méthode de suivi des astéroïdes se déplaçant plus de 3 fois plus rapidement que la limite de vitesse initiale fixée pour Webb.

Les scientifiques prévoient également d’observer l’astéroïde dans les mois à venir en utilisant l’instrument dans le moyen infrarouge (MIRI) de Webb et le spectrographe proche infrarouge de Webb (NIRSpec). Les données spectroscopiques fourniront aux chercheurs un aperçu de la composition chimique de l’astéroïde.

Webb a observé l’impact sur cinq heures au total et a capturé 10 images. Les données ont été recueillies dans le cadre du programme d’observation du temps garanti 1245 de Webb dirigé par Heidi Hammel de l’Association des universités pour la recherche en astronomie (AURA).

 

Les images de Hubble montrent le mouvement des éjectas après l’impact
Hubble a également réussi à capturer des observations de la lune avant l’impact, puis à nouveau 15 minutes après que DART ait rencontré la surface de Dimorphos. Les images de la caméra à grand champ 3 de Hubble montrent l’impact en lumière visible. Les éjectas de l’impact apparaissent sous forme de rayons s’étendant du corps de l’astéroïde. Le pic d’éjecta plus audacieux et ventilé à gauche de l’astéroïde est l’endroit où DART a frappé.

Certains des rayons semblent être légèrement incurvés, mais les astronomes doivent examiner de plus près ce que cela pourrait signifier. Dans les images de Hubble, les astronomes estiment que la luminosité de Didymos a augmenté de 3 fois après l’impact, et sont également particulièrement intrigués par la façon dont cette luminosité est ensuite restée stable, même huit heures après l’impact.
Hubble surveillera Dimorphos dix fois de plus au cours des trois prochaines semaines. Ces observations régulières et relativement à long terme à mesure que le nuage d’éjectas se dilate et s’estompe au fil du temps brosseront un tableau plus complet de l’expansion du nuage de l’éjection à sa disparition.

Hubble a capturé 45 images dans le temps qui a immédiatement précédé et suivi l’impact de DART avec Dimorphos. Les données de Hubble ont été collectées dans le cadre du programme d’observateurs généraux du cycle 29 16674.

 

 

webb hubble.jpg

Modifié par jackbauer 2
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L'évènement suivi par l'observatoires des Makes à la Réunion (que je connais, ainsi que son directeur )

 

 

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Il y a 7 heures, jldauvergne a dit :

que l'on puisse avoir un effet aussi notable c'est dingue. 

oui!!

Après les image donnent une impression d'agregats de petites roches plus que d'un seul morceau comme on voit souvent

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Quelqu'un a-t-il fait une courbe de lumière (magnitude en fonction du temps) de l'ensemble didymos+dimorphos+nuage de poussières?

A priori Dimorphos devait être autour de 18 avant impact (14.7 pour Didymos - JPL), mais après...?

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C'est tout l'imaginaire collectif sur les petits astéroïdes qui part en c...., où on les imaginait plutôt des cailloux monolithiques que des tas de gravier. Ca va être bon pour le bâtiment ça, plus besoin de concasser, tout est prêt à l'emploi, il n'y a plus qu'à trier des petits, des moyens et des gros graviers! xD 

 

Si ça se trouve Tunguska, c'était un  tas de gravier qui est tombé, et qui expliquerait peut être en partie qu'on ne trouve pas de cratère. 

 

A près bien sûr, les petits astéroïdes monolithiques de taille hectométrique et kilométrique doivent exister et en grand nombre certainement. Je pense qu'il faudra regarder les densités mesurées pour tous les géocroiseurs afin de déterminer et quoi faire pour la déviation de ceux qui seraient menaçant. 

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Sur l'image du télescope James Webb, il n'est pas évident de distinguer les jets de matière des aigrettes. À 8h c'est un jet avec certitude, et je dirais à 3h aussi, car si c'était une aigrette il y en aurait une à l'opposé. Mais le reste, ce sont des aigrettes, n'est-ce pas ?

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Il y a 1 heure, biver a dit :

Quelqu'un a-t-il fait une courbe de lumière (magnitude en fonction du temps) de l'ensemble didymos+dimorphos+nuage de poussières?

A priori Dimorphos devait être autour de 18 avant impact (14.7 pour Didymos - JPL), mais après...?

 

ça nous vient du froid :

 

 

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il y a une heure, Adamckiewicz a dit :

ce type d'astéroïde doit se disloquer plus facilement ?

Bennu est apparenté aux chondrites de type CI, parmi les plus rares (composition proche de la photosphère du Soleil, excepté l'hydrogène et l'hélium).

Si on liste toutes ces météorites dans nos collections, ça pèse pas bien lourd (mention spéciales au français qui enregistrent un excellent taux de récupération avec Alais et la fameuse Orgueil, visez la colonne "mass" pour voir le peu de matériaux récupéré pour cette classe, on imagine mieux pourquoi quand on voit la surface de Bennu.

 

CI.JPG.b91bfb811bdc37e52d4f40a4d66e32a9.JPG

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il y a 59 minutes, BERNARD GAUTIER a dit :

C'est tout l'imaginaire collectif sur les petits astéroïdes qui part en c...., où on les imaginait plutôt des cailloux monolithiques que des tas de gravier. Ca va être bon pour le bâtiment ça, plus besoin de concasser, tout est prêt à l'emploi, il n'y a plus qu'à trier des petits, des moyens et des gros graviers! xD 

 

Bernard :  Salarié chez Lafarge ? Unibéton ? Cemex ? ...

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Bonjour, c'est dommage qu'il n'y avait pas une seconde sonde pour prendre une video de l'impacte.

 

 

 

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Une image prise le 29 septembre depuis la France, avec un simple T20 cm :

image.png.712af870c31709688a3ec0f953fcd52a.png

plus de détails ici:

 

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Plus de 3 jours après l'impact c'est toujours actif :

 

 

Pendant ce temps LICIAcube nous a pris en photo depuis 13 millions de km :

 

 

Modifié par jackbauer 2
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Ah, du coup je reste sur ma faim. Je croyais que le petit LiciaCube avait pris plein de photos après l'impact et qu'on devait juste attendre un peu pour nous les présenter, apparemment il en a prise une au moment de l'impact où on ne voit rien et une autre cinq jours après mais il est trop éloigné (*). J'espère que j'ai raté quelque chose. J'ai envie de savoir si le petit astéroïde existe toujours...

 

-----

(*) Ah mais non, ce n'est pas Didymos et son compagnon, c'est la Terre et la Lune ! Les Italiens ont construit une petite sonde pour prendre une (une, pas deux ni trois mais 1 !) photo de l'impact épicétou (parce ce que photographier la Terre et la Lune à cette distance n'a strictement aucun intérêt). Qu'il retourne à nouveau sa caméra pour vérifier si le petit astéroïde existe toujours, c'est la moindre des choses ! Là c'est comme un automobiliste qui viendrait d'assister à un crash entre deux camions sur l'autoroute et qui regarderait exprès ailleurs : j'ai rien vu, j'ai rien entendu, j'ai rien vu, j'ai rien entendu, tiens je vais photographier le convoi exceptionnel qui passe sur l'autre voie.

Modifié par Bruno-

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il y a 54 minutes, Bruno- a dit :

'ai envie de savoir si le petit astéroïde existe toujours...

 Oui il est encore intègre mais il semble avoir une activité cométaire, comme les télescopes au sol l'indiquent (voir plus haut)

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Il y a 6 heures, Bruno- a dit :

une autre cinq jours après mais il est trop éloigné

 

Il y a 5 heures, jackbauer 2 a dit :

Oui il est encore intègre

Est-ce qu'on a une image/echo radar (?) qui montre encore Dimorphos séparé de Didymos et en grande partie intègre?

Parce que la plupart des images à distance montrent que 60% du flux lumineux vient de quelque chose qui est 40x plus étendu que Dimorphos (les 40% c'est la magnitude de Didymos)...?

Modifié par biver
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Le 29/09/2022 à 23:23, VNA1 a dit :

Bonjour, c'est dommage qu'il n'y avait pas une seconde sonde pour prendre une video de l'impacte.

 

Hé ben si !

Par un heureux hasard, il se trouve que la sonde italienne LiciaCube ( Light Italian Cubesat for Imaging of Astéorids ) qui passait par la, a réussi à shooter l'événement.:D

 

https://cosmosmagazine.com/space/liciacube-first-dart-images/

 

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    • Par COM423
      Bonsoir,
       
      Le mois dernier, je vous avais proposé le compte-rendu d'une observation en mode rapide de M40, juste avant que le ciel ne se voile totalement, dans des conditions non optimales mais que je considérais alors comme suffisantes pour tirer le portrait d'un banal couple d'étoile, cette 40ème entreé du célèbre catalogue ne résumant en fait à 2 étoiles !
      Sauf qu'en traitant les images, j'ai trouvé dans le champ :
      de belles galaxies qui méritaient largement un peu plus de poses, et une étrange nébulosité rouge dans le coin supérieur gauche de l'image  
      Toute cette première partie est relatée dans ce post :
       
      Cela faisait donc de bonnes raisos pour y retourner, et j'ai craqué dès la première nuit de cette lunaison de février
       
      Le mystère de la nébulosité est levé, il s'agit juste de reflets :

      soit :
      liés à 70 Uma (V=5.5) présente dans le champ, soit, plus vraisemblablement, à Megrez alias Delta Uma de V=3.3 située à 01°06' de 70 Uma...  
      Avec l'ajout de poses supplémentaires, le gain sur les trois belles galaxies du champ est appréciable :
       
      * De gauche à droite : NGC 4284 et NGC 4290 et UGC 7534 dans le cadre de droite :

       
      je ne l'avais pas remarqué sur le compositage avec les seules images du mois de janvier, mais le champ contient aussi une grande concentration de petites galaxies faibles juste au-dessus de l'étoile HD 107949 :

      On les retrouve sur la carte Simbad :

       
      çà ressemble à un cluster de galaxies, mais je n'ai pas trouvé de nomenclature associée.
      ==> si quelqu'un a des infos, je suis donc preneur !
       
      Voici le résultat du compositage des deux sessions d'images, ramené à un échantillonnage de 2"/pixel plus en adéquation avec le FWHM de l'image, c'est du bio sans réduction d'étoiles ou réelle atténuation du bruit, j'ai juste adouci la transition pour les bouts inférieur et supérieurs de l'image finale qui comporte moins de poses que la zone de recouvrement centrale(*) :
      (*): à cause la possible nébulosité sur le haut de l'image, la cession de février a été cadrée plus vers le haut que celle de janvier
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
      Sur deux nuits les 13/14 janvier puis 03/04 février 2024
      53 poses de 02 min à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 46 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
      Un visiteur est venu se balader en ce matin du 4 février au-dessus de 70 Uma :

      Il est connu, il s'agit de (36273) 2000 AM68, il était de V=17,4.
       
      Et voilà, au départ je n'aurais jamais pensé consacrer tant de temps à M40, mais j'ai finalement pris un grand plaisir à imager cet objet et espère vous l'avoir fait partager
      Très bon week-end à toutes et tous.
    • Par COM423
      Bonsoir,
       
      Je vous propose ce soir une petite conjonction assez photogénique entre la comète à sursauts, 29P/Schwassmann-Wachmann 1, et la galaxie spirale NGC 2595, plus quelques galaxies plus faibles :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
       
      Nuit du 15 au 16 janvier 2024, de 00h15 à 03h00 utc
       
      71 poses de 2min à -15°C, Temps d'intégration de 02 h22 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
       
      29P/SW1 présente une très large chevelure résultant des sursauts à répétition du mois de décembre où elle fut particulièrement active, et elle a d'ailleurs eu un nouveau sursaut de 2 magnitudes le soir mème (!) :

      © Richard MILES, BAA : https://britastro.org/section_information_/comet-section-overview/mission-29p-2/latest-lightcurve-plot-of-29p
       
      Elle s'étend sur 5.3' de diamètre avec une coma interne plus marquée de 1.3' de diamètre.
      On devine aussi une petite et faibe extension de 30" vers PA=43° :

       
      Voici le résultat des mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 11.5 (rayon d'ouverture de 5') magnitude nucléaire : m2 = 16.3 (rayon d'ouverture de 6")  
      La zone s'avère également riche en astéroîdes de passage, j'i annoté la trace laissée par quatre d'entre eux particulièrement bien visible
       
      Bonne soirée et très bon ciel à vous
       
    • Par jfleouf
      Salut à tous,
       
      Depuis quelques temps je me suis remis à fond dans les observations d'occultation d'étoiles par des astéroïdes et je crois bien être tombé sur une chouette observation. Le 14 Janvier vers 6h UTC, l'astéroïde (10424) Gaillard (magnitude 18) occultait l’étoile UCAC4 558-046959 (magnitude 12.96)  et ma maison se situait dans la zone de 7km de large. Un événement à priori anodin, mais qui peut permettre d'affiner l'astrométrie de l'astéroïde ainsi que ses dimensions. OccultWatcher me donnait 76% de probabilité d'observer une occultation (les imprécisions dans l'astrométrie des astéroïdes fait qu'on a une marge d'imprécision plus ou moins grande dans la prédiction de leur position et ces occultations servent entre-autres à affiner ceci) avec une durée max de 0.7 secondes (le diamètre estimé de cet astéroïde est de 6.5 km et il se baladait à la vitesse de 0.64" par minute).
       
      Grosse surprise pendant l'enregistrement : je vois l'étoile disparaître deux fois, avec une réapparition d'une fraction de secondes entre les deux. Voici la courbe de lumière tirée de l'analyse du fichier .ser avec PyMovie. C'est fait avec une ASI533MM sur un C11 F/1.9 (échantillonnage = 1.44" par pixel). Shutter speed = 90ms et gain à 95% (oui, je sais, c'est bourrin)
       
      (Juste un petit bout de la courbe, centré sur la double occultation)

       
      Il y a deux explications possibles pour ce genre de courbe : (1) l'étoile cible est une binaire serrée ou (2) l'astéroïde est binaire. Je me suis fait une analyse assez détaillée pour conclure que ça ne peut pas être une étoile binarie. Le détail est ici (en anglais, sorry...): https://jfgout.github.io/occultations/gaillard-20240114.html
       
      En gros, si c'était une étoile binaire on devrait toujours voir le signal d'une des deux composantes. Et là, la chute de signal est bien plus importante que la division par deux attendue dans le pire des cas (= un système binaire avec 2 étoiles de même magnitude).
       
      Bref, je pense bien avoir observé une occultation par un astéroïde binaire  
       
      A noter que cet astéroïde est nommé pour Boris Gaillard, un astronome amateur qui avait bossé sur le programme informatique de détection d’astéroïdes utilisé par les découvreurs (http://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?object_id=10424). Découvreurs qui ne sont autres que les membres du projet ODAS (OCA-DLR Asteroid Survey  https://fr.wikipedia.org/wiki/OCA-DLR_Asteroid_Survey). Une affaire bien française donc.
       
      Ça serait sympa de faire passer l'info à Boris Gaillard. Je ne le connais pas, mais une petite recherche sur google me fait penser que certains ici doivent le connaitre, notamment @Laurent51. Donc si vous connaissez Boris Gaillard, merci de lui faire suivre cette info  
       
      Je vais aussi envoyer un petit mail à Alain @maury pour lui signaler cette observation, vu qu'il me semble que c'est lui le découvreur/nomeur de cet astéroïde.
       
      Bonus: le GIF de la double occultation :
       

       
      Et l'image de repérage pour ceux qui ont du mal :
       

       
      JF
       
       
    • Par COM423
      Bonjour,
       
      Je vous propose aujourd'hui un long compositage sur ... l'amas DoDz 1 dans le Bélier et quelques tâchouilles de fond de ciel
       
      Au départ, j'avais espoir de capturer la comète périodique 39P/Oterma donnée à la mag 21.1 (le 05 janvier dernier), passée au périhélie le 10 juillet 2023 puis au périgée 5 mois plus tard.
       
      Pas facile à cette magnitude mais je pensais le challenge atteignable, pour paraphraser @exaxe17, moi aussi :
      "j'aime bien tenter des trucs! sur un malentendu cela pourrais passer un jour!"
       
      39P était alors observable pendant près de 5h et, en plus, elle se déplaçait très lentement (0.02"/min) ce qui facilitait grandement l'analyse de l'image compositée sur elle !
       
      Malheureusement, elle ne ressort pas malgré le long temps d'exposition, je suis donc déçu et, en même temps, content d'avoir tenté le coup quand même histoire de n'avoir aucun regret !
       
      A défaut de comète, le compositage montre les traînées de deux astéroïdes de mag 18 à 18.5, et donc en vedette l'amas DoDz 1 (groupe d'étoiles à gauche de l'astéroîde Seine)
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
       
      Nuit du 11 au 12 janvier 2024, de 17h29 à 22h32 utc
       
      141 poses de 2min à -15°C, Temps d'intégration de 04 h42 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
      39P/Oterma se trouve dans le cadre dessiné au milieu de l'image.
      La magnitude limite du compositage est vers V=20,6, çà s'est donc joué de peu, sans doute à cause de la forte humidité de la nuit
       
      Si on regarde de près, il y a un vague signal à la position attendue :

      mesuré à V=21,6 mais c'est tellement dans le bruit de fond qu'il est totalement impossible de valider une telle détection...
       
      A moins de 10° de là, brillait fièrement le coupable principal de cet échec : la planète Jupiter comme pour me narguer
       
      En effet, si elle est devenue aussi faible c'est parce que le 12 avril 1963, la comète est passée à 0.095 ua de Jupiter à peine, ce qui a eu pour conséquences :
      d'augmenter la distance périhélique de 3.39 à 5.47 ua, et la période orbitale de 7,9 à 19,4 ans  
      Avant cet évenement, c'était une comète nettement plus accessible !
      Quand elle fut découverte en 1943, elle était de magnitude 15,  sa période était alors  de 8 ans seulement. Elle fut d'ailleurs observée aux deux passages suivants, en 1950 puis 1958.  
      Mais la comète n'a pas été retrouvée lors de son passage suivant, en 1983, et finalement imagée lors de celui d'après, en 2002, mais à la magnitude 22 !
       
      Pour ce passage, elle a été observée dès la fin 2019, mais totalement hors de portée de nos instruments amateurs, à la magnitude 24
       
      Ce début d'année représentait vraiment la meilleure opportunité, pour ce passage, mais c'était un poisson trop gros un astre trop faible pour mon T20cm 
       

       
      Je l'avais déjà tentée en septembre 2021, sur 3 nuits consécutives, mais sans résultat probant...
       
      On ne gagne pas à tous les cas, il faut savoir l'accepter en attendant de gagner au loto pour monter en diamètre
       
      Très bon week-end à toutes et tous
    • Par FranckiM06
      Bonjour à tous,
      Alors par chance hier j'ai eu le ciel découvert durant toute la nuit (chose qui n'était pas prévu du tout par météoblue) alors j'en ai profité pour continuer mon avancement de mon futur panorama . 
      Pour cette nébuleuse sombre IC 2087, j'ai pu faire 105 x 180s avec la petite FS60 et la 2600MC + le filtre UV/IR/L. Et ce matin en faisant le traitement, j'ai découvert (grace à Stéphane) COM423 que c'était en fait l'astéroide 389 industria qui passait par là . Il fût découvert en 1894 par Auguste Charlois. 
       

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