Voici premières images réalisés avec une Lunt de 60 mm BF 12 avec crayford première génération que je viens d'acquérir sans pressure Turner
l'image est très belle avec un ensemble homogène avec un vision très détaillé de la surface et des protubérances.
photo réalisé sans montage directement au foyer de la lunt
Cette petite lunette solaire est très pratique pour visualiser la globalité du soleil, voir la turbulence et réaliser des photographies de l'ensemble de notre Etoile et surtout ultra transportable .
Bon le mauvais temps est là et bien installé sur la pointe bretonne. Donc y’a plus qu’à prendre des photos de l’engin et vous les partager en attendant de le baptiser sous un ciel plus clair. J’ai possédé quelques gros dobs, structures et miroirs artisanaux par le passé jusqu’à 22’’, et j’ai un 18’’ à venir d’ici quelques mois….Bref je connais ce que le diamètre associé à une bonne optique permet d’obtenir en termes de qualité d’observation d’un point de vue qualitatif et quantitatif. Et donc me voilà avec un diamètre somme toute assez modeste avec cette lulu de 150 mm. C’est clairement un achat un peu irrationnel mais que voulez-vous….Le peu de fois où j’ai regardé dans quelques lunettes j’ai toujours été marqué par l’esthétique des images……alors et bien je me suis lancé en choisissant un diamètre conséquent pour une lunette, et une optique a priori qui semble tenir la route d’après les retours même si ce n’est pas du très haut de gamme. Mais avec un bon dob a coté, cela fait un joli tandem. Bien sûr je vois son utilisation dans le cadre de l’observation planétaire et lunaire en priorité. A ce titre une bino maxbright 2 viendra compléter l’ensemble. J’ai fait l’acquisition d’une azeq6 en occas ici même (merci Skypgo35), qui me permettra de l’utiliser pour du visuel essentiellement en mode altaz. Il sera peut être aussi utile d’acquérir une colonne rallonge pour eviter d’être allongé au sol (Alberic si tu me lis 😉). La première observation à laquelle je pense sera de tester l’ensemble avec la détection des petits cratères dans Platon….En tout cas, c’est une belle bête …….et dire que j’avais un ptit mak 150 (😉 Kaptain) dernierement qui faisait bien le job pour un encombrement mini……irrationnel je vous dis….
bonjour,
sous un ciel pas trop coopératif je me suis essayé à la mosaïque de 4 planches , mais le ciel trop changeant à un peu gâché l'ensemble.
difficile de passer après Philippe
Paul
L’occasion de retrouver les copains dans un petit gite fleurant bon la nature et le crottin, où l’on entend les clarines des bêtes à viande ou les gazouillis annonciateurs du printemps, concert de grives, mésanges, pic noir et autres pipits.
Première nuit et quelques heures après le crépuscule, de quoi visiter les comètes du soir, dont la C2020 V2 (ZTF) en vadrouille dans le Triangle. Image pâle mais néanmoins intéressante où l’on distingue une longue queue rectiligne et ténue accompagnée de quelques jets notables, l’un à droite légèrement incurvé, un autre à gauche moins marqué avec un angle un peu plus ouvert et enfin un qui double le départ de la queue. De plus, l’on ressent comme un rayonnement à partir du noyau. Déjà les nuages envahissent le ciel et invitent à bâcher les instruments.
Le lendemain sera pitoyable, j’ai la crève – il s’avèrera que c’est le COVID - je suis bon à rien, incapable de pointer et retrouver les champs stellaires, je suis envahi par l’humidité et elle aura définitivement le dessus, j’abdique, je plie et dans la maladresse, je fais tomber mon télescope endommageant le chercheur. Ce sera vite réparé le lendemain car l’avantage d’un télescope minimaliste tel que le mien c’est qu’il n’y a pas grand-chose à casser : https://magnitude78.astrosurf.com/t400-carbone-acceuil/
Je me rattrape sur les observations solaires. D’abord avec la Lunt 50 double stack des amis Noël. Un Soleil vraiment explosif où tout mériterait un dessin de détail, tant en surface avec des réseaux de filandres et de tâches remarquables que sur le limbe parcouru de nombreuses protubérances. L’une est vraiment imposante et complexe. Une zone de jets, une grande draperie, des sortes d’arbrisseaux aplatis et des filoches qui s’évanouissent au loin.
Il y a là un instrument d’exception, la grande lunette de l’ami Jean-David, énorme triplet apochromatique CFF de 185mm à F/D6.6, équipée d’un prisme de Herchel et d’un oculaire Morpheus de 9mm offrant un grossissement de 150x. Observer dans un tel instrument est une première pour moi. La vision est à la hauteur de ce prestigieux matériel et je m’arrête sur la formation la plus imposante, la tâche AR3256. La complexité de la structure est inimaginable, quasi intranscriptible quand parfois la turbulence disparait. La zone centrale sombre montre des bords déchiquetés en forme de plumes, la petite zone la plus à gauche est comme hérissée de fines aiguilles. Vient ensuite une zone grisâtre rayonnante ponctuée de bouts de filoches, de grains, de minuscules plumets. Ça m’évoque par endroits comme la chair d’une figue.
Peut-être la suite à venir, en fonction du ciel et de la forme du moment.... en tout cas pas ce soir.....