babar001

RC à prismes sur apo f/d petit

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Oui c'est l'idée, je pense que c'est ça qui en vaut la peine pour remettre à jour ce que l'on pense des diélectriques "standard" ou mieux pour de l'observation à fort grossissement. En particulier un à 150€ tu as de quoi faire pencher la balance sur ce que vend TS Optics même si ce n'est qu'un exemplaire, ce ne sera pas une statistique incontestable.

Nous ici on s'en fout, on est pas vendeur, donc pas soumis aux sourires vis à vis de la concurrence.

Un peu d'ordre ça fait pas de mal.

Je dois dire que ça fait un moment que je ne tiens plus compte des chiffres pseudo-scientifiques annoncé par le marketing sur les sites de vente astro et que ça déteint sur mon discours. J'ai pas non plus la bourse de Rotschild et quand je tiens objectivement un bon matériel, je le garde.

Modifié par lyl

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Pour celles et ceux que cela intéresse, je parle ICI de l'intérêt du choix d'un RC à prisme avec une Lunette ED d'origine asiatique (et même Achromat).

Traduction de l'article original inclue.

 

Mon propos n'est pas de dire qu'un RC à miroir est meilleur ou moins bon qu'un RC à prisme, c'est juste d'indiquer que contrairement à ce qui a été affirmé, un RC à prisme peut présenter un grand intérêt selon l'instrument utilisé et l'objectif recherché./

J'utilise les deux.

Modifié par zirkel 2
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Myriam, que veux-tu dire ? : « je ne tiens plus compte des chiffres pseudo-scientifiques annoncé par le marketing sur les sites de vente astro »

 

Le l/12 annoncé par TS sur le RC est correct, je l’ai vérifié.

 

Plus généralement, il est déjà très rare d’obtenir des bulletins de contrôle de nos instruments pour connaître les qualités de surface et/ou celle de l’onde en sortie. Et souvent cette option est payante. Pourtant, tous les fabricants pourraient accéder facilement à des interféromètres et autres Shack-Hartmann.

 

Quant à la diffusion des surfaces, il ne faut pas rêver. Elle est très difficile à mesurer et à interpréter. La connaissance du TIS n’est que la partie émergée de l’iceberg et avec on ne va pas loin. Il faut mesurer la BRDF (on est très bien équipé à l'Institut d'Optique), mais les surfaces optiques posent des problèmes car la dynamique des mesures est énorme et il faut des résolutions angulaires élevées. On peut aussi utiliser un microscope AFM (on en a plusieurs ici), mais après le lien avec l’indicatrice de diffusion est également très compliqué.

Je te conseille de lire les travaux de Harvey et Shack qui font autorité dans ce domaine de la diffusion des surfaces. Il font le lien entre la rugosité RMS et la FTM. Tous les pros utilisent leur théorie et ses résultats pour spécifier les optiques quand c’est nécessaire. Et on retrouve aussi cette théorie dans OpticStudio (et probablement Code V).

Je te conseille aussi l’excellent « Surfaces optiques - Méthodes de fabrication et de contrôle, recherches » de JP. Marioge, ancien chercheur de l’Institut d’Optique. Tout y est, y-a-plus qu’à, mais c’est le plus dur. Mais si tu veux aller plus loin, on peut faire des mesures (d'ailleurs j'attends toujours tes objectifs...).

 

Thierry.

 

PS : on commence à être au sujet sur ce fil d'ailleurs, même si c'est très intéressant.

Modifié par ThierryC14
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Le 29/01/2022 à 18:47, ThierryC14 a dit :

je ne tiens plus compte des chiffres pseudo-scientifiques annoncé par le marketing sur les sites de vente astro »

Ni plus ni moins ce que j'ai dis : c'est du marketing de dire l/12 de surface  car ça vaut à peu près l/8 front d'onde sur un renvoi à 45°.

Prendre des façons différentes d'énoncer les faits pour grossir les chiffres, moi ce que j'en dis...

Pour la diffusion, C.Amra aussi est utile à lire. Et probablement le test de contraste de phase mais je n'ai pas ce qu'il faut, pas eu le besoin pour le moment, les observations vont très bien, c'est le juge de paix.

Modifié par lyl
suppression référence à des échanges privés.

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"Ni plus ni moins ce que j'ai dis : c'est du marketing de dire l/12 de surface  car ça vaut à peu près l/8 front d'onde sur un renvoi à 45°."

Il faudrait savoir si cette spec est constante dans un lot. J'ai surement eu un peu de chance avec le mien.

Quelque chose du style "mieux que l/8" serait plus correct.

Il y a quelques années, j'ai acheté un lot de petit achromats identiques chez Newport Microcontrôle, spécifiés au fameux l/4 qui soit dit en passant ne veux rien dire (je pourrai détailler pourquoi plus tard).

J'ai passé le lot au Zygo et la qualité allait du cul de bouteille au très très bon.

Ensuite bien-sûr, quand on monte en gamme, on demande un bulletin et il n'y a plus de surprise.

Mais en tout cas, pour la rugosité, nos fabricants de matériels astro ne sont pas prêts de la spécifier. Essayons déjà d'obtenir des WFE, ce sera bien.

Et je pense pour dire vrai que l'immense majorité des astrams s'en fout. Chacun fait avec son budget. On parle d'un hobby.

Thierry.

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il y a 55 minutes, ThierryC14 a dit :

Quant à la diffusion des surfaces, il ne faut pas rêver. Elle est très difficile à mesurer et à interpréter. La connaissance du TIS n’est que la partie émergée de l’iceberg et avec on ne va pas loin. Il faut mesurer la BRDF (on est très bien équipé à l'Institut d'Optique), mais les surfaces optiques posent des problèmes car la dynamique des mesures est énorme et il faut des résolutions angulaires élevées.

Le sujet de la diffusion est un point important en coronographie solaire, que la diffusion soit instrumentale ou atmosphérique. On qualifie quelque fois la diffusion par l'intensité mesurée à 5 arsec du limbe solaire (côté ciel bien sûr ..).

Sur ce principe, je m'étais amusé il y a quelque temps à comparer la diffusion d'un hélioscope et de différent filtres solaires pleine ouverture en utilisant le Soleil comme source. L'idée consistait à analyser le profil d'intensité depuis le bord du Soleil jusqu'au fond du ciel. Ce n'était pas hyper facile à réaliser. Mais cela donnait des résultats intéressants.

 

 

 

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Merci Christian, tres intéressant ! 

Pour info, je travaille entre autre avec l'OMP sur le projet C3 qui sera le plus grand coronographe du monde. 

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il y a 23 minutes, ThierryC14 a dit :

Pour info, je travaille entre autre avec l'OMP sur le projet C3 qui sera le plus grand coronographe du monde. 

Tiens, tiens. Bonne nouvelle :)

Côté USA, il y avait le projet COSMO avec une lentille de 1 m. J'ai l'impression que c'est au point mort. Ils avait étudiés avec un luxe de détail les questions de diffusion par lentille ou et par miroir superpoli. Juste pour dire que l'on n'est pas complètement hors du sujet ;)

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Pour ma part c'est plutôt les passages des satellites de Jupiter près du disque qui me préoccupe.

Quelques chiffres :

image.png.b5f754902fc336ed807b0036c76f2dd1.png

Je suppose que c'est à prendre en ratio avec la magnitude la plus fréquente de Jupiter : -2.5 (le pic étant à ~ -2.9, mais le cortège doit suivre)

Par rapport à Callisto, ça fait 10^((2.5+5.6)/2.5) ~ 1700 fois.

L'oeil quand on pousse les grossissements, distingue une différence de 2 à 3 %, ce qui implique que la diffusion autour du disque jovien doit être limitée.

Un ratio de diffusion de 1/10 serait intolérable, noyant Callisto dans un halo plus puissant avec un ratio de 170 pour 1, bien trop fort par rapport au 33 pour 1 à 50 pour 1 (les possibilités de l'oeil à pupille réduite. <1mm)

 

En soit obtenir une diffusion verre + images fantôme (même sans antireflet de 1% sur la bande) serait dans la limite. Et plus, même Frauhöfer avait trouvé le moyen pour ses doublets de gérer les images fantômes de l'entreverre.

 

Suivant C.AMRA, vers l'an 2000, les bons traitements anti-reflets sont plutôt à 10-4 par face.  En théorie, c'est suffisant pour les anti-reflets de transparence.

Pour les filtres interférentiels de qualité à grand nombre de couches on était à 10-3 . 1/1000, pas énorme non plus.

 

Les optiques en transmission n'ont en pratique pas de diffusion suffisamment élevée même après plusieurs traversées pour atteindre ce pauvre niveau de 1/30.

 

Alors pourquoi les premiers diélectriques posaient problèmes ? Fabriqués avec les pieds ?

Modifié par lyl

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