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quel coquinou, ce Nicolas ! incroyable.

J'observais la planète dans la même configuration, même jour même heure, quelque part en Provence

et je n'avais à l'oculaire qu'une image des plus molle, avec juste une vague perception floue des "continents" et un vaste nuage polaire, mais aucun détail, pas l'ombre d'un soupçon de pétouillettes à glaner, bien loin de ce qu'on peut généralement observer avec un mars à 15'' de diamètre apparent.

J'ai le sentiment que 2022 sera une année sans planète pour moi ! désolé pour les datas xD

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il y a 53 minutes, serge vieillard a dit :

je n'avais à l'oculaire qu'une image des plus molle, avec juste une vague perception floue des "continents" et un vaste nuage polaire, mais aucun détail, pas l'ombre d'un soupçon de pétouillettes à glaner, bien loin de ce qu'on peut généralement observer avec un mars à 15'' de diamètre apparent.

 

Ça alors !!! :|:o:/

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Le seeing n'était pas optimal et les pétouillettes fugaces... mais quelques tachouilles noires plus nettes au bord du voile polaire nord - c'est là qu'il faut passer du temps à l'oculaire... J'espère qu'on retrouvera des bon seeings d'octobre dans le mois qui vient de l'opposition o.O

Alors coup de mou du côté Marseillais ou provençal? O.o

Nicolas

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il y a une heure, biver a dit :

J'espère qu'on retrouvera des bon seeings d'octobre dans le mois qui vient de l'opposition o.O

 

A bon, la fenêtre d'il y a dix jours du 12 novembre soir en IDF, tu l'as loupé Nicolas ? :o Mince alors ! Sans doute occupé par les RCE.

Si tu l'as loupé, j'ai mal pour toi car je pense que tu aurais pu compter au moins un bon seeing pour novembre. Etant justement un observateur particulièrement très sporadique donc me jugeant très sévèrement "inexpérimenté" en toute modestie, j'aurai aucunement loupé pour rien au monde cette fenêtre providentielle là dans mon agenda, bénéficiant d'une heureuse convergence entre nuit bonne et un samedi, soit l'accès sécurisé au terrain du club pour y planter tranquilou mon Dob T203/1200. Chercheur embué en 15 min, le tube dégoulinant au bout d'une heure. Content ce soir là que ce soit mon Newton et non le C8 si j'avais espéré objectif plus audacieux que le visuel car la frustration aurait été garantie de ne pas pouvoir dépasser le stade de la mise en température. N'étant toutefois pas à ma première soirée d'observation depuis 30 ans, je me suis rappelé que çà sentait quand même rudement bon toute cette rosée ravageuse. Et effectivement, les 300x passaient tranquille, les 400x auraient pu passer sans problème sur Mars pour 200 d'ouverture. Sur le terminateur de la Lune, les 480x auraient pu y passer. Les pétouillettes de Mars fugaces mais clairement identifiables. C'était beau, contrasté, magnifique. Une occasion de saluer par la même occasion Pierre et Serge quand ils parlent des "grossissements qui font peur" car effectivement les soirées impossibles à oublier où on peut bien grossir en toute relativité avec le diamètre et la qualité optique de l'instrument à pas loin de 2xD ou au-delà, ceci ne donne plus envie de quitter le terrain de jeu...Sauf peut-être la déception qui n'en était pas une de baigner finalement copieusement dans l'eau (chaise, tube, valise, bonnet, anorak, pantalon compris), de ne pas pouvoir se lancer dans LE dessin souhaité par ce terrible paradoxe d'un terrifiant manque de sec pour la feuille et d'être tout de même contraint de remballer ! :S

 

il y a une heure, biver a dit :

quelques tachouilles noires plus nettes au bord du voile polaire nord

 

Vues ! ;) Et je dirais même, pour mes yeux, qu'elles avaient une couleur bleu-violet foncé.

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Il y a 1 heure, biver a dit :

Alors coup de mou du côté Marseillais ou provençal?

Yhaaa ! pas de planètes ici car bien merdouilleuses, mais un peu de ciel profond qui sent le thym et la farigoulette, post à venir.

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Il y a 2 heures, serge vieillard a dit :

Yhaaa ! pas de planètes ici car bien merdouilleuses

 

A se demander si c'est l'habitude d'observer qui rend plus exigeant ou si c'est réellement le drame météorologique en ce moment.

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Salut Nicolas,

Superbe dessin de Mars, que nous avons aussi observé 150 km plus à l'est de chez toi vendredi dans la nuit au 460mm avec les copains de l'asso. On a quand même chaussé le filtre rouge sur la bino à 400 X pour contrer la turbu. Et la froide humidité était bien au rendez-vous...

 

Merci

Lolodobs le dévoreur de monde 👽

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Il y a 12 heures, lolodobs a dit :

On a quand même chaussé le filtre rouge sur la bino à 400 X pour contrer la turbu.

 

Le grossissement tout juste résolvant sur un 460mm, c'est vrai que çà doit en mettre plein les yeux, surtout en bino. Le filtre rouge doit en plus effectivement très bien passer sur une optique lumineuse pareille. A 203mm d'ouverture pour ma part, j'y préfère l'orange pour une simple logique question de transmission pour éviter l'effet "trop rouge".

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Il y a 11 heures, biver a dit :

Voilà un dessin de Mars moyen (j'ai pas vraiment profité du gros gabarit utilisé...):

 

Comme toujours, même quand le seeing est moyen, tu t'en sors avec brio.

Excellent comme d'habitude...

 

Il y a 12 heures, biver a dit :

Mais j'ai aussi fait quelques images avant... pour un T407 c'est pas génial, mais c'est proche du visuel:

 

Toujours au Sony Alpha7s avec ses aptitudes vidéo très intéressantes, je présume...?

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Il y a 3 heures, A-FIOCRET a dit :

Toujours au Sony Alpha7s avec ses aptitudes vidéo très intéressantes, je présume...?

Non, cette fois-ci je teste une nouvelle acquisition (ASI178MC). L'A7s en vidéo manque de résolution (17µm/pixel) et la compression donne des artefacts. Avec l'A7s j'ai plutôt fait des rafales de 300-400 images à F/D34, qui donnait ça le 19 novembre dernier (avec aussi quelques artefacts de compression (c)Sony)mars-191122-0h55m0-t407f34mf8as10pc.jpg.a01aca749b6dc12462b8d93e18731c1f.jpg:

 

Nicolas

 

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Ca doit quand même pas être facile de maintenir la planète dans le champs étroit de la caméra avec un Dobson ?

 

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Ca fait des films de 25s maxi à F/4 8.6 et 12s à F/D 17.2...: il faut le doigté du suivi manuel exigé aussi quand on fait du visuel de x700 à x1400.... ;)!

Mais pour la mise au point aux petits oignons, c'est peut-être pas dans l'univers des possibles :(

Nicolas

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il y a 14 minutes, CASTOR78 a dit :

Ca doit quand même pas être facile de maintenir la planète dans le champs étroit de la caméra avec un Dobson ?

 

Nicolas vient de répondre mais disons que çà dépend du Dobson @CASTOR78. S'il est motorisé sur les deux axes comme certains Dobsons du commerce ou alors posé sur une table équatoriale bien stable, la planète est correctement maintenue dans le champ et tu peux filmer relativement longtemps en une vidéo unique comme si tu utilisais un équatorial. En planétaire, la rotation de champ est dérisoire et si elle existe, elle se corrige très bien. S'il n'est pas motorisé, ceci reste possible mais c'est très sport. C'est un peu le même principe que en observation visuelle avec un oculaire à grand champ apparent (80° voire 100°), tout dépend de la taille du capteur en mm du détecteur et de l'échantillonnage possible, à savoir observer/filmer en laissant la planète dériver d'elle-même sur le capteur. J'avais vu une démonstration il y a quelques années sur un dobson non motorisé. En faisant préférentiellement plusieurs passages et en additionnant ensuite les meilleures images de ces passages dans un délai contenu, on parvient à en sortir quelque-chose. Mais c'est vrai que tout ceci exige un sacré doigté avec une mise au point difficile.

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Super dessin quand même et belle correspondance avec l'image, le dessin étant plus détaillé.

J'ai la même zone au T300 récemment mais du coup je sais pas si je vais le montrer ...O.o J'en ai beaucoup moins, et tout semble lissé par rapport à ton dessin

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Quelqu'un est sorti sur Mars hier soir ? quand les rafales de vent se sont calmées, curieusement à la FC-100 le disque était très net, mais fort peu de détails dessus hormis une sorte de barre marquée au S ...pourtant en 2020 la lulu en montrait bien plus ...et ce n'était pas un souci de turbulence car à la même heure Jupiter était très fine, contrastée et détaillée dans les bandes ...Ca rejoint un peu le dessin au 300 mou du genou dont je parle ci-dessus, et idem en 2020 le même 300 sortait des détails d'autre envergure ...Pourtant pas spécialement de tempête de sable ou autre au vu de ce que sort Nicolas :D

En fait cela faisait comme une turbu qui aurait affecté les détails sur le disque, mais pas les bords très nets et tranchés

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il y a 32 minutes, etoilesdesecrins a dit :

En fait cela faisait comme une turbu qui aurait affecté les détails sur le disque, mais pas les bords très nets et tranchés

une turbu hyper-rapide alors ?....J'ai eu le même problème au 200 mm : bords nets mais intérieur comme écrasé....descendre, descendre pour avoir juste un soupçon de détail un peu contrasté....j'vas m'acheté un Mewlon plutôt ! xD

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le couillon, je viens de me rendre compte que c''était sûrement Mare Sirenum la grande tâche allongée contrastée au S, donc assez normal à la 100 de ne pas voir grand-chose au-dessus car le globe est assez peu fourni en formation à ce niveau :D

Ceci dit PEV77 les divers types de turbu peuvent engendrer un tel rendu, mais là Mare Sirenum était encore bien contrastée et définie à 211 X, et d'autres infimes tâches commençaient à apparaître.

En descendant en Gr tout cela devenait petit-petit !

Par contre aucune nuance saumon perçue à ce D, c'est bien du jaune -orangé pur

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Le 05/12/2022 à 16:06, etoilesdesecrins a dit :

c''était sûrement Mare Sirenum la grande tâche allongée contrastée au S, donc assez normal à la 100 de ne pas voir grand-chose au-dessus car le globe est assez peu fourni en formation à ce niveau :D

Ok au 200 mm pas vu grand-chose mais à la 100 mm... oui j'aurai dû sortir ma 100 mm ! :o>:(

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Il y a 2 heures, PEV77 a dit :

Ok au 200 mm pas vu grand-chose mais à la 100 mm..

 

C’est fou tous ces 200mm qui voient flous...

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Il y a 17 heures, A-FIOCRET a dit :

C’est fou tous ces 200mm qui voient flous...

pas tort ! à la 100 mm on aperçoit toujours qq chose même petit...pourtant là le miroir est pas en cause (plutôt bon sans valoir celui d' un mewlon) alors ? l'année a été bien perturbée contrairement à l'année dernière (où Jupiter s'est parfaitement dévoilé à X 360 ) et même celle d'avant...un périple cévenol en octobre n'a pas démenti ce fait : l'image semblait écrasée malgré des bords nets, c'était décevant.

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C'était pas non plus énorme comme vision, la "moustache" de la présumée mare sirenum assez frappante, pour le reste c'était des ombres fugitives très ténues sur le disque. Réobservation le lendemain car 2 soirs clairs d'affilée, il n'y avait pas de formation plus marquée que d'autres, mais le tout était un peu plus facile que les dites "ombres fugitives" de la veille. Bref un pâle magma difficile à détricotter

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    • Par Adamckiewicz
      Nuit prévue avec les copains du club, des dobsonneux (T300, T350, T610 et mon T400), et un photographe avec un newton 200mm.
      Col d'Issarbe, 1400m d'altitude. 9° en début de soirée, pas une seule plaque de neige en montant....
      Très peu d'humidité (50%) mais un ciel gâché en début de soirée par des cirrus et surtout des fumées d'écobuages.
      Les télescopes sont prêts vers 19h.
      La soirée commence avec une superbe lumière zodiacale qui s'étend presque jusqu'à Jupiter!
       
      J'avais prévu un programme dans l'Eridan, le lieux et la date s'y prêtant bien, mais après une observation de NGC 1232, j'ai compris que ca ne le ferait pas. J'observe NGC1637 plus haute, mais qui semble loin de son potentiel. Puis un regard vers la flamme, où je retrouve les détails si bien rendus dans les dessins que j'ai pu voir ici récemment, notamment celui de Sky runner  . 
      Puis je me suis rabattu comme les copains vers des objets plus hauts, il faut jongler avec des passages importants de chute de transparence localement.
      Vers 22h Jupiter nous offre un spectacle magnifique à 515x en binoculaire, avec une image très stable et contrastée. Le suivi grâce à la table est évidemment très appréciable!!
      Je dessine ensuite M82, en monoculaire à 400x et en binoculaire à 300x, après une première tentative d'observation décevante vers 21h.
       

       
      Ensuite je m'oriente vers le clown, d'abord pas en grande forme, mais qui s'améliorera pendant la soirée. on a pu passer la bino 515x, un peu gênés cependant par le vent, puis en monoculaire à 800x en fin de nuit , une fois le vent retombé, ce qui m'a permis d'ajouter quelques détails au dessin.
       

       
      Philippe nous signale la présence du Gegenschein entre l'amas de la crèche et le Lion, assez nettement visible !!!
       
      Laurent me montre ensuite ngc2403, une galaxie très interessante, spirale désordonnée difficile à décortiquer, au dessus de m82. On distingue une zone HII (en haut) et une autre peut être, plus discrète en tous cas, au bout du bras à gauche :
       

       
      Puis je me tourne vers le Lynx pour observer NGC2683 qui m'avait laissé un très bon souvenir au c8 dans des conditions bien moins bonnes. Elle est maintenant proche du zénith. Il n'y a pas de bande d'absorption visible, mais une partie plus claire sur le haut du bulbe  
       

       
      Ensuite je profite de la montée du Lion pour observer NGC 2903, qui montre une quantité de détails assez impressionnante
       

       
      Enfin, pendant la dernière heure, je me régale devant M51, principalement à 200x mais quelques apports d'informations à 400x.  Il ne faut pas hésiter à grossir pour faire apparaitre les ponts de matières, bandes d'absorption ...
       

       
      (le dessin et tourné à 90° antihoraire par rapport à la vue au télescope)
       
      Je finis tranquillement par M5 qui éclate les rétines à 300x en binoculaire, avant de ranger le matériel.
       
      Encore une fois, et @jldauvergne sera content, le suivi a été un énorme apport cette nuit encore!!! (et quel bonheur de pouvoir aller siroter un coup, observer une nébuleuse dans le score des copains, soulager le chatouille de la vessie comme disait l'autre.... et retrouver sa cible encore dans l'oculaire  )
       
      et merci aux conseils de @serge vieillard sur le papier! C’est nickel, ça tient super bien pendant l’observation, et pas besoin de reprendre le dessin ensuite ( quelques retouches sur les étoiles et parfois un peu d’estompe). Et au scanner le rendu est mieux  
    • Par serge vieillard
      Yo !
      quel beau Soleil aujourd'hui, constellé de plein de petites protus. Voici en bas la plus remarquable, observée entre 13h30 et 14h locale. Juste au-dessus, un formidable champ de spicules affirmées, certaines commençant à apparaitre comme de petits jets, d'autres en arches en formation (à 15h locale)
       
       


    • Par xavierc
      Dobson Factory Mirrosphère 508/1920
      Dans le virage Est des Rencontres Astrociel, à la station de ski de Valdrôme (26)
       
      11 dessins : 10603 à 10613

      Si besoin, échelle de visibilité des objets : http://xcamer2.free.fr/astrodessins/Echelle_Ciel_Extreme.html

      Je suis opérationnel à 22h04, en avance sur la nuit totale.
      Il fait bon sans le manteau.
      Seuls Nicolas Biver et un autre astronome restent dans le virage, ça sent la fin des Rencontres Astrociel.
      Autre signe, la montée de la phase de la Lune. Le croissant lunaire est là mais caché par les arbres.

      Je regarde d'abord une galaxie du Serpent.

      Observation 10603 : NGC5921.
      Elle est assez faible à 85x.
      A 201x, son centre ponctuel et marqué ressort.
      Je remarque aussi deux difficiles renforcements en vision décalée VI4 à 5.
      Elle est trop sombre à 276x.


      Un groupe de jeunes visiteurs est passé.

      Je cible une nébuleuse planétaire d'Hercule.

      Observation 10604 : PK51+9.1.
      Je la remarque à 85x par sa forte réponse au filtre Oxygène 3 et sa teinte verdâtre car autrement elle est ponctuelle.
      Elle ne réagit quasiment pas au filtre HBêta.
      Elle est encore ponctuelle à 201x, mais toujours colorée.


      J'anime 20 minutes sur la nébuleuse de la Lagune pour le groupe passé qui ne trouvait plus personne pour montrer des objets dans les instruments.
      Puis je reprends mes observations, avec un amas globulaire du Sagittaire.

      Observation 10605 : NGC6642.
      Suffisamment brillant pour être vu au chercheur 9x50 comme très faible et un peu flou, il est à 85x assez faible, bleuté et semble résolu.
      Ses étoiles faibles à VI3 se distinguent mieux à 201x. Il est pas mal cet amas globulaire.


      Mes visiteurs vont voir mon voisin du nord.

      Je tourne le télescope sur une nébuleuse planétaire du Sagittaire.

      Observation 10606 : NGC6629.
      Considérablement faible, un peu floue et verdâtre à 201x, elle arbore un centre plus brillant malgré la très forte turbulence.
      Elle présente une forte réponse au filtre Oxygène 3 et une faible au HBêta, on ne peut pas être bon partout!


      Je fais un tour sur le parking côté nord-ouest pendant 20 minutes à 0h10, il y a plus de monde qui observe par là-bas.

      Je réobserve une nébuleuse planétaire du Dauphin, puis une autre dans la Flèche, dessinées les premières années avec ce Dobson.

      Observation 10607 : NGC6891.
      La nébuleuse est évidente à 85x, assez brillante, verte et fortement rehaussée par le filtre Oxygène 3, et faiblement en HBêta.
      A 631x, avec une turbulence forte de 4 sur 5, son étoile centrale se détache difficilement de la première zone, par contre pas d'anneau vu cette fois-ci dans cette zone contrairement à l'ancienne observation.


      Observation 10608 : NGC6879.
      Encore une nébuleuse tête d'épingle!
      Considérablement faible, elle est ponctuelle à 85x, puis un peu floue et verdâtre à 201x.
      A 631x, malgré la turbulence très forte, elle me semble plus floue que les étoiles alentours, y compris de même brillance.
      Elle m'est confirmée par sa réponse très forte au filtre Oxygène 3 et très faible au HBêta.


      La turbulence est décidément trop forte pour de bons résultats sur ces petits objets.

      Je fais une pause sur la bâche à 1h35, l'heure habituelle de mon coup de barre pendant ces vacances.
      Bien pratique et moelleuse cette bâche!

      Je pars à la chasse de galaxies Shakbhazian de Pégase et des Poissons.
      Elles ne sont pas indiquées sous ce nom de catalogue dans Sky Safari Pro, mais je les ai retrouvées dans ce logiciel avec leurs coordonnées précédemment en journée, et marque donc sur leurs fiches papier (des pdf de Rainer Vogel) le PGC équivalent. Du coup, la recherche est rapide dans le logiciel.

      Observation 10609 : Shakhbazian 361.
      Il n'y a rien à voir à 85x, poussons à 201x.
      Ah, je détache 3 galaxies du fond du ciel, et à 276x le compteur monte à 5.
      J'ai donc recensé PGC3090431 et PGC98459 vues VI2, PGC1538596 VI1 à 2, PGC1539366 VI4 vue qu'à 276x, et PGC1540666 très faible d'abord vue à 276x puis à 201x.


      Observation 10610 : Shakhbazian 4.
      Une des galaxies du groupe est vue à 85x, sinon tout le reste à 276x.
      Le groupe est difficile, seules 2 galaxies sont sûres, PGC1238686 VI4 et PGC1239527 VI3.


      Observation 10611 : Shakhbazian 40.
      Je repère à 85x plusieurs de ses membres.
      D'après les documents et Sky Safari Pro, c'est aussi Abell 193, dont au total je verrai 7 galaxies plus ou moins facilement à 276x :
      UGC967 VI3, PGC94306 très faible à VI1, IC1695 faible, PGC94352 et PGC94337 VI2, PGC94341 VI3 et PGC94311 très faible à VI1.


      Fatigué à 4h40, je dessine une galaxie des Poissons hors catalogues exotiques.

      Observation 10612 : NGC524.
      Condensée, bleutée, elle est assez faible à 85x, et très diffuse.
      Je note peu de traces de spirale à 201x.


      J'ai mal aux pieds avec les marches de l'escabeau.
      Je redéplace le télescope plus au nord pour enfin voir la comète P1 Nishimura dans les Gémeaux.

      Observation 10613 : comète C/2023 P1 Nishimura.
      Elle pête celle-là, découverte très récemment comme indiqué par Nicolas Biver le spécialiste des comètes.
      Dommage qu'elle plonge vers le Soleil!
      Elle est assez brillante à considérablement brillante et bleue à 85x, sur fond de ciel bleu aussi.
      A 201x, elle est diffuse, tout comme son noyau.


      Je remballe à l'aube à 5h30.
       
    • Par vaufrègesI3

       
       
       
               20 ans après l’atterrissage : comment les rovers jumeaux de la NASA ont changé la science martienne
       
                               
       
       
      https://mars.nasa.gov/news/9535/20-years-after-landing-how-nasas-twin-rovers-changed-mars-science/
       
       
       
      Ce mois-ci marque le 20ième anniversaire de l’atterrissage de Spirit et Opportunity sur Mars, dans le cadre d’une mission dont l’héritage s’étendra loin dans le futur.
      En janvier 2004, les rovers jumeaux de la NASA nommés Spirit et Opportunity ont atterri de part et d’autre de Mars, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle ère d’exploration robotique interplanétaire. Ils sont arrivés de manière spectaculaire à trois semaines d’intervalle, chacun niché dans un groupe d’airbags qui ont rebondi sur la surface environ 30 fois avant de s’arrêter et de se dégonfler. La mission des rovers de la taille d’une voiturette de golf : rechercher des preuves que de l’eau a déjà coulé à la surface de la planète rouge.
      Leurs découvertes allaient réécrire les manuels de science, y compris la découverte d’Opportunity peu après l’atterrissage des célèbres « myrtilles » – des cailloux sphériques de l’hématite minérale qui s’étaient formés dans l’eau acide. Plusieurs années après le début de la mission, Spirit, imperturbable mais traînant maintenant une roue endommagée, a découvert des signes d’anciennes sources chaudes qui auraient pu être des habitats idéaux pour la vie microbienne il y a des milliards d’années (si tant est qu’il en ait jamais existé sur la planète rouge).
      Les scientifiques soupçonnaient que Mars avait depuis longtemps été radicalement différente du désert glacial qu’elle est aujourd’hui : des images orbitales avaient montré ce qui ressemblait à des réseaux de canaux sculptés par l’eau. Mais avant Spirit et Opportunity, il n’y avait aucune preuve que l’eau liquide avait formé ces caractéristiques.
      « Nos rovers jumeaux ont été les premiers à prouver l’existence d’une Mars primitive humide », a déclaré l’ancien scientifique du projet Matt Golombek du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui a géré la mission Mars Exploration Rover. « Ils ont ouvert la voie à l’apprentissage d’encore plus de choses sur le passé de la planète rouge avec des rovers plus grands comme Curiosity et Perseverance. »
       
      Un héritage durable
       
      Grâce en partie à la science recueillie par Spirit et Opportunity, la NASA a approuvé le développement du rover Curiosity de la taille d’un SUV pour déterminer si les ingrédients chimiques qui soutiennent la vie étaient présents il y a des milliards d’années sur ce qui était autrefois un monde aquatique. (Le rover a découvert peu de temps après son atterrissage en 2012 qu’ils l’étaient.)
       
      Perseverance, qui est arrivé sur la planète rouge en 2021, s’appuie sur le succès de Curiosity en collectant des carottes de roche qui pourraient être apportées sur Terre pour vérifier les signes d’une vie microbienne ancienne grâce à la campagne Mars Sample Return, un effort conjoint de la NASA et de l’ESA (Agence spatiale européenne).
       
      Alors qu’ils travaillaient sur Spirit et Opportunity, les ingénieurs ont développé des pratiques d’exploration de la surface qui se poursuivent aujourd’hui, y compris l’utilisation de logiciels spécialisés et de lunettes 3D pour mieux naviguer dans l’environnement martien. Et après avoir perfectionné des années d’expertise au cours des voyages des rovers jumeaux sur la surface rocheuse et sablonneuse de Mars, les ingénieurs sont en mesure de planifier des trajets plus sûrs et plus longs, et de mettre rapidement en place les plans quotidiens beaucoup plus complexes nécessaires à l’exploitation de Curiosity et Perseverance.
       
      Les membres de l’équipe scientifique sont également devenus plus habiles dans leur rôle de géologues de terrain virtuels, s’appuyant sur des années de connaissances pour sélectionner les meilleurs moyens d’étudier le terrain martien à l’aide des « yeux » robotiques et des outils portés par leurs partenaires itinérants.
       
      Marathon martien
       
      Conçu pour durer seulement 90 jours, Spirit a atterri le 3 janvier ; Opportunity le 24 janvier. Les rovers d’exploration de Mars ont persévéré pendant des années – dans le cas d’Opportunity, près de 15 ans, pour finalement succomber à une tempête de poussière enveloppant la planète en 2018. Cette durabilité a dépassé les rêves les plus fous des scientifiques et des ingénieurs, qui ne s’attendaient qu’à une exploration localisée sur une distance ne dépassant pas 600 mètres.
       
      Au lieu de cela, grâce à leurs substituts robotiques à longue durée de vie, l’équipe a eu la chance de parcourir une grande variété de terrains martiens. Opportunity, le premier rover à parcourir une distance de la longueur d’un marathon sur une autre planète, couvrirait finalement près de 45 kilomètres au total – la distance la plus longue parcourue sur une autre planète.
       
      « C’était un changement de paradigme auquel personne ne s’attendait », a déclaré l’ancien chef de projet John Callas du JPL. « La distance et l’échelle de temps que nous avons parcourues ont été un saut de portée qui est vraiment historique. »
       
      La chance de voir tant de choses a été essentielle pour révéler que non seulement Mars était autrefois un monde plus humide, mais aussi qu’elle abritait de nombreux types d’environnements aquatiques différents – eau douce, sources chaudes, piscines acides et salées – à des moments distincts de son histoire.
       
      Une inspiration continue
       
      Les jumeaux itinérants ont également inspiré une nouvelle génération de scientifiques. L’une d’entre elles était Abigail Fraeman, qui était une lycéenne invitée au JPL la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. Elle a pu observer l’excitation lorsque le premier signal est revenu, confirmant qu’Opportunity avait atterri en toute sécurité.
       
      Elle a poursuivi une carrière de géologue martienne, retournant au JPL des années plus tard pour aider à diriger l’équipe scientifique d’Opportunity. Aujourd’hui scientifique adjointe du projet Curiosity, Fraeman appelle de nombreux collègues proches de nombreuses personnes qu’elle a rencontrées la nuit de l’atterrissage d’Opportunity.
       
      « Les personnes qui ont fait fonctionner nos rovers jumeaux pendant toutes ces années forment un groupe extraordinaire, et il est remarquable de voir combien d’entre eux ont fait de l’exploration de Mars leur carrière », a déclaré Fraeman. « Je me sens tellement chanceuse de pouvoir travailler avec eux tous les jours alors que nous continuons à nous aventurer dans des endroits qu’aucun humain n’a jamais vus dans notre tentative de répondre à certaines des plus grandes questions. »
       
      Meilleurs résultats scientifiques
      https://mars.nasa.gov/mer/mission/science/results/
       
      'Myrtilles' martiennes
      https://mars.nasa.gov/resources/6944/martian-blueberries/
       
      Spirit détecte des preuves surprenantes d’un passé plus humide
      https://www.jpl.nasa.gov/news/mars-rover-spirit-unearths-surprise-evidence-of-wetter-past
       
       
       
    • Par xavierc
      Bonne année pour commencer!
       
      Dobson Factory Mirrosphère 508/1920
      Dans le virage Est des Rencontres Astrociel, à la station de ski de Valdrôme (26)
       
      11 dessins : 10592 à 10602

      Si besoin, échelle de visibilité des objets : http://xcamer2.free.fr/astrodessins/Echelle_Ciel_Extreme.html

      Je me suis installé à 21h50, le début de nuit nautique est tout juste passé, il va falloir attendre un peu pour que le ciel s'assombrisse bien.
      Mon premier sujet est un nuage obscur du Sagittaire déjà observé avec moins de diamètre.
      Je dessinerai d'abord le champ d'étoiles autour le temps qu'il se détache avec la nuit astronomique.

      Observation 10592 : Barnard 90.
      Le nuage obscur est sombre et aux limites floues à 85x.


      Je suis en tee-shirt au début.
      Pierre anime pour une visiteuse.

      Je dessine une nébuleuse planétaire du Sagittaire.

      Observation 10593 : NGC6565.
      Elle est visible à 85x, et répond très bien au filtre Oxygène 3, ce qui aide à la repérer.
      De plus elle a un diamètre apparent à ce grossissement.
      Elle est assez faible à considérablement faible à 201x.
      Il y a trop de turbulence pour grossir plus (turbulence forte de 5  sur 5).


      Pierre anime maintenant pour un groupe de public.

      Je regarde un amas globulaire du Sagittaire.

      Observation 10594 : NGC6553.
      Bleuté et assez brillant à 85x, il commence à se résoudre à 201x, toutefois limité par la turbulence de laquelle je me suis déjà plaint.


      Je connais un coup de barre à 23h30, me repose un peu puis passe à une galaxie du Serpent.

      Observation 10595 : NGC5936.
      La galaxie est vue facilement à 85x, considérablement faible.
      A 201x et 276x, une barre se distingue avec des nodosités.


      Je rends visite à quelques galaxies d'Hercule.

      Observation 10596 : NGC6555.
      Assez faible et diffuse à 85x, elle dévoile à 201x et 276x un centre discret et des nodosités dures.


      Observation 10597 : NGC6610.
      A 85x, elle est facile et assez brillante, bleutée ciel.
      A 201x, elle reste facile et condensée.


      Fatigué, je dors sur la bâche à 1h50, puis me relève à 2h25.
      J'avais bien besoin d'énergie pour dessiner des amas ouverts du Petit Renard!

      Observation 10598 : NGC6830.
      Tache floue faible au chercheur 9x50, l'amas ouvert est bien détaché à 85x, assez fourni à 201x.


      Observation 10599 : NGC6882.
      L'amas est pauvre mais rehaussé de trois étoiles brillantes colorées dont la jaune 19 Vul.


      Pierre anime encore pour une dame à 3h, quel charmeur! D'ailleurs des visiteurs jusqu'à cette heure, c'est rare.

      Je croque une galaxie de Pégase.

      Observation 10600 : NGC7217.
      Bleutée ciel et assez faible à 85x, elle affiche son centre bien plus brillant à 201x, mais je ne note pas de détails dans le diffus halo faible à VI1.


      Je pointe une galaxie d'Andromède.

      Observation 10601 : NGC214.
      La galaxie est assez faible à 85x, tandis qu'à 201x je soupçonne un bras VI5.


      Je termine par un groupe de galaxies Hickson de la Baleine.

      Observation 10602 : Hickson 13.
      Il n'est pas trop difficile pour un groupe Hickson.
      2 galaxies sont suspectées à 85x et une troisième est vue à 201x.
      PGC5732 est très faible, PGC5735 est VI1 et diffuse, et PGC5736 est VI2.


      J'ai mal aux pieds à 5h, à force d'être debout sur l'escabeau.
      L'aube est là, ainsi que la fatigue.
      Je regarde Jupiter et l'ombre de Io vers la Grande Tache Rouge, malgré la turbulence importante.
      Je remballe mes petites affaires à 5h06 et rebâche le télescope.
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