Bruno-

CROA (sans dessin) de la Centième

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Bonjour à tous ! Je viens vous raconter ma centième observation depuis que je vis en rase campagne. Je n'ai pas fait de dessin (pas eu le courage) donc il n'y aura que du texte.

 

Ça fait presque deux ans et demi que je vis dans une petite maison bâtie au bord d'une aire d'observation herbeuse (les gens appellent ça une maison avec un jardin, mais je ne jardine pas, à part la tonte de la pelouse − quand elle poussait). Je prends toujours des notes d'observation et je tiens un calendrier : hier soir, c'était ma centième. Depuis son retour, je sors le 495 mm quand je suis sûr de faire une nuit complète. Or ce soir j'avais un programme qui nécessitait le 300 mm, et j'avais très sommeil, je ne savais pas combien de temps j'allais tenir.

 

Je vais parler rapidement de mon programme d'observation au 300 mm. En 2018, j'ai fait une liste des objets relativement faciles que je n'ai toujours pas observés. C'est la base de mon programme au 300 mm depuis lors : la compléter. Aujourd'hui elle ne comprend plus que des objets à faible déclinaison, à quelques exceptions près. En juin dernier, j'ai créé un fichier où j'ai mis les références de mes observations (pour consulter mes notes aux brouillons − je ne les remettrai jamais au propre) : date, lieu, télescope, ceci pour chaque objet, avec rangement par constellation. Je me suis aperçu que pas mal d'objets vus au 200 mm n'avaient jamais été ré-observés. Du coup j'ai fait la liste des objets relativement faciles vus au 200 mm mais pas au 300 mm. Dedans, il y avait plein d'amas ouverts du ciel d'été et d'automne.

 

En fait, cet hiver j'avais consacré pas mal de temps aux amas ouverts, j'ai donc pu ré-observer ceux vus au 200 mm et en découvrir de nouveaux. Je ne sais plus trop pourquoi j'ai fait ça. En tout cas il restait à refaire la manipe sur les amas d'été et d'automne. J'ai fait ça tout le mois de juillet et début août. Je suis parti de M24 et M25, pas plus bas), et j'ai remonté la Voie Lactée soirée après soirée jusqu'à Cassiopée. Au passage j'en ai découvert de nouveaux. J'ai terminé lundi dernier (avec NGC 103 et 136). Bien sûr je n'ai pas observé que des amas ouverts ! Par exemple j'ai profité de mon passage dans l'Aigle pour dessiner deux ou trois nébuleuses planétaires, et quand je suis passé dans le Lézard j'ai observé trois faibles galaxies.

 

Donc, depuis lundi, le programme de l'été était terminé. Que faire mercredi soir ? J'ai  d'abord pensé aux amas NGC déclassés (ce ne sont que des astérismes), parfois ils sont jolis. J'en ai repéré quatre près d'Altaïr, ça me fera gagner du temps. J'ai préparé aussi des galaxies faibles mais en groupe,  notamment un groupe dans le Verseau. Et puis j'ai eu l'idée : l'amas de galaxies de Persée ! En fait c'était un de mes objectifs à l'automne dernier (au 300 mm) car je me suis rendu compte que, à part une unique observation au Mewlon 210 mm en 1997, je n'étais plus jamais repassé par là. Mais la soirée où j'ai voulu m'y consacrer, le ciel s'est couvert alors que je venais de pointer Algol. Scrogneugneu !

 

Ce qui est prévu à présent :

− L'amas de galaxies de Persée au 300 mm, avec un dessin de la région centrale si possible.

− Et la prochaine nuit où il fera beau, re-belote au 495 mm.

 

Je précise que je suis en vacances pour deux semaines et que j'ai fait deux nuits complètes samedi-dimanche puis lundi-mardi. J'ai du sommeil en retard. Hier soir, j'avais sommeil. Et si je dormais ? Il y aura d'autres occasions. Je consulte Meteoblue : après cette nuit les nuages reviennent et je devrais attendre samedi 03/09. Hein ? Je n'aurais donc plus qu'une seule nuit de vacances !

 

Du coup, malgré le sommeil, je devais sortir, puisque la manipe sur Persée doit se faire en deux fois. Et elle doit se faire en fin de nuit, pour que Persée soit assez haute, donc pendant les vacances.

 

J'ai sorti le télescope peu après le coucher du Soleil, j'ai contôlé la collimation au cheshire : zut, il y a une petite retouche à refaire. Un petit tour de vis. OK c'est bon. Peu après 22h je suis ressorti. Il faisait chaud ! Pour gagner du temps j'ai fait toutes les observations directement au XW 7 mm sauf la dernière. Parti d'Altaïr et en suivant les cartes d'Uranometria j'ai pointé NGC 6837 : pas super détaché, mais c'est plutôt joli. À ce moment là, la Voie Lactée était déjà pas mal détaillée à l'œil nu mais je crois que la nuit n'était pas tout à fait complète (de peu). Ensuite : NGC 6840 et son voisin 6843, et NGC 6858 pour terminer. À noter que les étoiles étaient empâtées. Rondes, mais empâtées. Je ne les voyais pas trembler, c'est juste qu'elles étaient moches. Sur les quatre « amas », seul 6843 est trop mal détaché pour être pris pour un vrai amas. NGC 6858 est bien détaché mais ne ressemble pas trop à un amas : il est allongé. Et même 6837 et 6840 ne sont pas terribles, il faut avouer.

 

À gauche d'Altaïr, il y a le Dauphin, et je sais (pour avoir préparé la liste récemment) qu'il y a un duo de galaxies que j'ai vu au 200 mm, jamais au 300 mm Je tourne deux pages de l'atlas et je cherche les deux galaxies, elles sont au sud de le constellation. Je vais partir d'Epsilon. Je la regarde à l'oculaire, et elle a une drôle de tête : elle est grosse, pas moyen de faire une vraie mise au point, et elle a une teinte jaune-vert. Allons bon, c'est quoi ce truc ? Mais occupons-nous du duo de galaxies. Tiens, il y une autre galaxie pas loin : NGC 6956. À tout hasard je la pointe : elle est visible. Et elle est amusante : il y a une étoile pas faible, disons moyenne, juste à droite de la galaxie, même un peu à l"intérieur. J'ai vérifié tout à l'heure : ce n'est pas une supernova, on la voit sur les photos. Mais elle gêne l'observations ! La galaxie est ronde et plus grande en vision décalée, c'est classique.

 

Ensuite j'ai visé NGC 6928-30. 6928 est nettement plus facile et montre des « détails » (une région centrale au milieu d'un bulbe allongé, et un allongement qui se poursuit plus loin en vision décalée), tandis que 6930 est juste une tache allongée uniforme. Je n'ai pas vu 6927.

 

Un peu plus à gauche sur l'atlas (mais à droite au chercheur) débute la constellation de Verseau, avec le petit groupe que j'avais noté : celui de NGC 6962. Je suis parti de 71 de l'Aigle, grosse étoiles jaune (un poil orangée). De là, je suis arrivé assez facilement à la région où se trouve le groupe de galaxies, et j'ai vu aussitôt NGC 6962. Et deux ou trois taches floues de plus dans le champ. Là, l'atlas n'aide pas : il dessine six galaxies collées les unes contre les autres. Je retourné à la maison chercher le Night Sky Observer's Guide à la page Aquarius : il y a un dessin du groupe NGC 6962, sauvé ! Grâce au dessin, j'ai pu identifier les quatre compagnes de 6962. Mais Uranometria en indique cinq (six galaxies au total). Eh bien j'ai vu un petit rond flou minuscule en bas du champ, légèrement hors du dessin. J'ai noté ça hier soir et j'ai vérifié à l'instant : c'est bien la sixième galaxie ! Il y a donc six galaxies dans le même champ : une de plus que le Quintette ! (Mais pas aussi serrées.)

 

Pause ! Il est presque minuit et j'ai sommeil. Je me souviens avoir rallumé l'ordinateur pour consulter Meteoblue au cas où leurs prévisions auraient changé. Non : cette nuit est la dernière avant la dernière nuit de mes vacances dans dix jours. Zut, je n'ai pas le droit d'aller me coucher, je dois attendre 4h pour Persée, mais j'ai sommeil !

 

Je suis ressorti une heure plus tard pour aller voir Jupiter. Il fallait que je reste debout, que je fasse quelque chose, que je stoppe ma pause. J'ai pointé Jupiter avec le XW 7 mm : horreur ! calamité ! Ah, je comprends pourquoi les étoiles étaient si moche : j'ai le pire ciel de l'année niveau turbulence. Jupiter ne tremble pas mais refuse d'être mise au point ! On ne voit rien sur la planète. Oui, on voit deux bandes et on devine que, si on pouvait faire la mise au point, il y aurait autre chose à voir. Visiblement le ciel aimerait que j'aille me coucher. Pas question : ça repousserait à la dernière nuit de mes vacances la manipe au 300 mm, et aux calendes grecques la manipe au 495 mm.

 

Dans Andromède il y a amas ouvert que je n'ai jamais observé au 300 mm (et qui est sur Uranometria) : NGC 956. Je l'ai oublié dans mon programme de cet été, parce que j'avais fait ma sélection par constellations. Et sur la même page de l'atlas, il y a une poignée de galaxies de magnitude 12 (trop faibles pour être dans ma liste de 2018) que je n'ai jamais observées, ça va me faire gagner du temps. Ainsi, toujours avec le Pentax XW 7 mm, j'observe NGC 956 (amas visible au chercheur comme une petite tache floue, facile à l'oculaire mais pauvre et mal détaché, donc pas terrible) puis les galaxies NGC 679, 687, 753 et 759 (j'avais déjà vu 753 au 200 mm, jamais au 300 mm, et je ne connaissais pas les deux autres). Ensuite je vise au chercheur 59 And pour les deux galaxies suivantes. 59 And est une étoile double qui a la particularité d'avoir une autre étoile double comme voisine, toutes deux ayant une séparation semblable (même situation que γ Del). De là je vais voir NGC 828 (tache floue ronde faible près de la voisine double) puis 818 (belle galaxie allongée mais assez faible).

 

Bon, et l'amas de Persée ? Encore trop bas. Il est quasiment 2h du matin et Aldébaran se lève. Bien que très bas, il est déjà brillant, c'est de bon augure pour la transparence. Dommage que, côté turbulence, ce soit à ce point infâme ! Pause !

 

Et je reviens à 3h30, malgré le sommeil, malgré mes bâillements. J'ai décidé de ne pas attendre 4h, après tout explorer l'amas de Persée risque d'être long. Je sors : hé ! Mais la constellation est déjà bien haute ! Pourtant, allez savoir pourquoi, je commence par pointer Jupiter, lui aussi bien haut (presque plein sud). Et là je ne comprends plus − mais je m'en plains pas : Jupiter est magnifique ! Ah, voilà, elle veut bien qu'on fasse la mise au point dessus ! Elle est terne, mais il y a des détails dans les bandes. Au-dessus de la SEB il y a une bande fine, puis une bande moins fine juste au-dessus, et celle-ci montre bien ses nodosités. L'ombre d'un satellite est en train de passer sur le disque (et s'apprête à en sortir), ombre contrastée dont on peut distinguer le disque et son diamètre. C'est dingue : le temps de faire une pose et le ciel s'est calmé ! Ça valait le coup de ne pas s'enformir.

 

Tiens, le petit insecte lumineux bleu-vert (comme une nébuleuse planétaire) qui m'a tenu compagnie tout l'été a déménagé : il était à ma gauche, il est maintenant à ma droite (là où il était la première fois que je l'ai vue, en fait).

 

Bon, après un long bâillement et les yeux qui peinent à rester ouverts, je décide qu'il est temps d'aller découvrir l'amas de Persée ! Je pars d'Algol et j'avance minutieusement. Hier j'ai préparé une carte avec le logiciel Guide. J'y suis entrée par le nord, par NGC 1265, avant de plonger au cœur et d'en sortir par l'ouest (côté Algol). Et là, les galaxies s'enchaînent. J'en avais vu 7 au Mewlon 210, cette nuit j'en ai vu 18 J'ai vu presque toutes les NGC et même un IC (mais pas les UGC). La liste complète dans l'ordre de parcours : NGC 1250, 1265, 1281, 1278, 1277, 1275, 1272, 1273, 1274, 1282, 1283, 1294, 1293, 1260, 1267, 1268, 1270, IC 310. NGC 1275 est la plus facile, et nettement. Même NGC 1272, malgré sa magnitude similaire, est nettement plus faible. La plus rigolote est NGC 1277 : une petite tache floue informe, très faible, juste à côté de NGC 1278, qui est bien plus grande et nettement moins faible. Les plus faibles sont NGC 1281, 1283, 1268 et IC 310 je dirais.

 

À présent, le dessin ! Juste la région centrale, hein. Mis j'ai sommeil et je n'ai pas le courage. Il y a trop d'étoiles à placer. Et j'ai sommeil (déjà dit ?).

Mais avant de me coucher, puisque Jupiter est redevenue intéressante, je décide de terminer sur Jupiter avec la tête binoculaire et les deux oculaires 12 mm (grossissement résultant de ×200).

 

Devinez quoi ?

 

C'est redevenu moche. En fait pas autant qu'au début. On voit bien toutes les bandes, mais les détails sont plus difficiles. En plus l'ombre est sortie, c'est moins drôle. Et puis par courts instants, durant moins d'une seconde, l'image devient riche. C'est assez frustrant à suivre (oh ! que c'est beau ! zut, c'est déjà fini... ça peut revenir, non ?... allez, calme-toi !... non ?... bon, j'arrête ?... oh ! c'est sup... zut, fini...)

 

Je m'aperçois que j'ai vraiment sommeil. Mais le ciel est beau, Orion se lève et Rigel est à ras de l'horizon et pourtant déjà si brillante. Du coup je remets le XW 7 mm pour M42 : c'est pas mal du tout ! Elle est très basse, quelque part entre 5 et 10° de hauteur, mais on voit la forme générale, la couleur, l'aspect éclatant du Trapèze (seulement 4 étoiles).

 

Et maintenant, au lit ! Sauf que la Baleine est plein sud et je sais qu'il y a des galaxies à voir dedans dans ma liste de 2018. Je retourne chercher ma liste de 2018. Voilà : NGC 720 et NGC 908 sont de magnitude 10,2 − presque dignes de Messier (qui s'est arrêté à 10,0 sur les galaxies). Je trouve facilement NGC 720 en partant du couple ζ-χ Cet, facile à reconnaître au chercheur. Elle est intéressante, c'est une galaxie allongée classique avec un petit centre brillant, et la vision décalée la révèle plus grande.

 

Pour NGC 908, par contre, j'en ai bavé. Elle est plus bien plus basse, aux confins d'Éridan et du Fourneau. J'ai dû repartir de ζ-χ Cet pour le pointage, et quand je suis arrivé au chercheur dans la bonne zone, à l'oculaire il n'y avait rien : la région venait de passer derrière l'arbre (pour le tube, pas pour le chercheur !). Alors que la Lune venait de se lever en très fin croissant et que la nuit menaçait de se terminer, je me suis dépêché de porter le télescope cinq mètres sur la gauche et de refaire tout le pointage dans l'urgence. Au chercheur comme sur la carte, les étoiles étaient peu nombreuses. Déjà, j'ai remplacé le XW 7 mm pour le Nagler 9 mm. Puis, rapidement (mais sans paniquer), j'ai fait le cheminement final, pour tomber sur une grande et faible tache floue allongée sans détail. Eh oui : la nuit venait de se terminer, et en plus on est en-dessous de -20° de déclinaison, du coup c'est comme si elle avait perdu 2 magnitudes. À refaire !

 

Ensuite je me suis dépêché de tout remballer, je me suis couché, et aussitôt endormi !

 

Mine de rien, pour cette Centième, j'ai « découvert » 30 nouveaux objets (30 objets que je ne connaissais pas encore). J'ai vérifié : je n'avais pas fait mieux depuis 2004 et une séance consacrée aux galaxies de la Vierge hors amas. Ah, dans un 300 mm c'est sans fin !

 

Bon, rendez-vous les 03-04 septembre pour l'amas de Persée au 495 mm ! :)

Modifié par Bruno-
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un beau CROA! il y a des nuits qui marquent et qu'on n'attendait plus...la patience paie quand on arrive à vaincre le sommeil.

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Un vrai croa marathon, quel régal. Merci Bruno !

J'ai eu peur quand tu parlais de turbulence parce que les galaxies de l'amas de Persée sont petites et peuvent passer pour des étoiles (et vice versa) lorsque les conditions sont moins bonnes que la moyenne, mais l'amélioration t'a évité ce problème.

 

 

Modifié par yapo

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Oui, je crois que je suis passé au travers, vu qu'en fin de séance ça s'est un peu dégradé. Mais c'est fou comme la turbulence peut passer d'infâme à très bonne ! D'ailleurs j'ai vu la différence sur les étoiles.

 

 (Là il fait beau, contrairement à la prévision météo qui annonçait des nuages bas, si ça dure je vais peut-être pouvoir « faire » la Baleine.)

 

(Finalement non. J'ai attendu minuit pour commencer les observations, avec un quintette dans Pégase, celui de NGC 7550 − je n'en ai vu que trois − et des espèces de voiles sont arrivés juste après. L'horizon est moche, j'ai perdu du temps inutilement pour chercher en vain NGC 7184 en croyant que le chercheur était embuée, en fait c'est le ciel qui était voilé. La Voie Lactée est à peine visible dans le Cygne et ça a l'air d'empirer. Je suis resté pour un peu Jupiter, mais le ciel était moyen. Bon, la prochaine fois, ce sera après les orages...)

Modifié par Bruno-

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Oui même remarque que Yann pour l'impact de la turbulence sur les petites galaxies forcément présentes dans ce genre de groupe (ou d'amas).

Je l'ai ausculté aussi au T300 cet automne, un joli sujet à cette ouverture qui montre déjà pas mal de monde ...mais difficilement des détails.

Le presque 500 devrait exceller à ce jeu là !

Par contre je suis moins combatif que toi face au sommeil, après minuit j'ai du mal c'est pour cela que je pause de fin mai à mi juillet environ le CP ! :D

Je choisis donc en général des objets de saison

Pour moi la Baleine et le Verseau sont au programme cet automne (objets du NSOG) mais je redoute la Baleine de part la faiblesse de beaucoup de ses galaxies située bas sur l'horizon. Ce dernier étant souvent un peu embrumé chez moi, même le 300 y peine.

De toute façon j'ai souvent vu la différence à la lunette entre chez moi et mon autre site entre Gap et Sisteron ultra pur jusqu'à l'horizon : c'est impressionnant ! On croit gagner des cm d'ouverture !

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De mon côté, les deux derniers automnes ont été très frustrants, je préfère prendre de l'avance ! :)

 

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