Astro52

Conseil filtres OIII, L-eNhance en visuel, Orion Ultrablock...

Messages recommandés

Bonjour,

 

Bien que je fasse essentiellement de la photographie, je me pose la question de compléter mes accessoires pour l'observation visuelle.

 

Bien sûr, le visuel n'est pas ma priorité, et mon C8 n'est pas d'un très grand diamètre, mais comme je vais habiter 5 mois et demi par an sous un ciel assimilable à de la classe 1 sur l'échelle de Bortle une fois l'éclairage éteint (soit une grande partie de la nuit), et avec une vue sur la région du Sagittaire bien meilleure qu'en France à 30° et quelque de latitude, la tentation de mettre l'oeil à la sortie du tuyau, et d'en faire profiter les autochtones, est grande.

 

J'envisage d'abord d'acheter un oculaire de 32mm avec un champ de 52°, il y en a un pas cher chez Skywatcher. Le grossissement optimal sur les galaxies étant d'un tiers de diamètre, je suis toujours le cul entre deux chaises, entre l'eudiascopique de 25mm, bon mais un peu trop sombre, et le 40mm fourni, de piètre qualité à fortiori, qui donne une image trop petite avec trop de fond de ciel. Le contraste sera plus optimal pour l'oeil humain sur les galaxies, tandis que le champ de vision réel devrait être augmenté de 4% par rapport au 40mm et d'un peu plus de 20% par rapport au 25mm.

 

J'ai un filtre CLS-Astronomik qui avait ma préférence jusque-là. Il respecte assez bien la qualité d'image, même s'il n'obscurcit pas totalement le ciel.

J'ai un filtre Orion Ultrablock de 2010, qui pour moi était un OIII de mauvaise qualité, et je le trouvais jusque-là peu convaincant même s'il augmente le contraste davantage que le CLS.

 

Les courbes de transmission que l'on trouve aujourd'hui sur internet pour le Orion Ultrablock ne sont pas dégueu, mais de mémoire quand j'ai ouvert le paquet en 2010 il y avait une petite courbe de transmission assez peu flatteuse, notamment à cause d'une transmission très imparfaite dans les bandes OIII. Je ne pense pas que j'arriverai à remettre la main dessus. Mon Orion Ultrablock est-il donc identique ou inférieur au Orion Ultrablock d'aujourd'hui ? Mystère.

 

Toujours est-il que lors du voyage de cette année, j'ai pu tester pendant les observations avec les gens du gîte différentes options sur différents objets. Et force est de constater que la puissance du Orion Ultrablock l'emportait souvent, malgré la grande qualité du ciel et le petit diamètre, pour montrer des détails dans les nébuleuses. La Trifide, la Lagune, les dentelles du cygne... presque jamais, si ce n'est sur des objets comme M27, le CLS trop permissif ne semblait pouvoir s'imposer.

 

Donc en plus de mon oculaire de 32mm dont l'achat est décidé, faut-il mettre à niveau mes filtres pour l'observation des nébuleuses ? Et avec quoi ?

Un OIII Astronomik, bien étroit et bien haut en transmission des bandes OIII ?

Un Optolong L-eNhance pour le visuel, pour avoir le H-beta comme sur le Orion Ultrablock et un peu de H-alpha là où il y aurait assez de signal pour activer un peu la vision de jour ? Sachant que je ne l'utiliserai pas en photo car la roue à filtres est pleine.

Un Optolong L-Xtreme pour le visuel, pour sacrifier le H-beta au profit d'un ciel encore plus sombre ?

 

Et enfin, même si je suis à peu près sûr que la réponse sera négative, existerait-il un vrai filtre anti-airglow, qui serait utile à l'observation des galaxies dans un ciel de classe 1 ?

Les filtres SkyGlow semblent conçus pour absorber les longueurs d'onde des lampes à vapeur de mercure et de sodium, pas les longueurs d'onde de la pollution lumineuse naturelle. Je n'ai jamais vu de filtre complètement ouvert, qui absorberait seulement à 558 nm, 589 nm et 630 nm. Pourtant ça serait bien utile sur les galaxies pour ceux qui ont la chance d'observer loin des lumières artificielles.

 

Merci !

 

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pars du principe que c'est pour du Va (visuel authentique) parce que comme on a tendance à confondre actuellement… ;)

 

Lorsque j'ai eu l'occasion de me servir d'un Meade 2080 (analogue au C8) pendant 1 ou 2 ans, j'utilisais un Ultima de 23mm (éminemment confortable, 87x, champ moyen), un Meade Achromatic de 25mm (étroit et pas très bon), un Celestron Plössl de 40mm (sensation semblable à ce que tu décris du tien), un Meade SWA de 13.8mm (très bon avec son grand champ et son grossissement moyen, 145x, excellent sur les galaxies et petits objets) et éventuellement un super plössl de 6.4mm (310x, pour grossir encore plus). Si ton Eudiascopic te semble trop sombre, je ne sais quoi te conseiller sachant que personnellement, hormis pour les grands objets, je passais mon temps à 145x… Si tu n'as pas une grande expérience en visuel, je te conseille d'explorer à plus fort grossissement pour habituer ta vision et acquérir les réflexes de l'observateur visuel (authentique).

 

Il y a 1 heure, Astro52 a dit :

Un OIII Astronomik, bien étroit et bien haut en transmission des bandes OIII ?

Un Optolong L-eNhance pour le visuel, pour avoir le H-beta comme sur le Orion Ultrablock et un peu de H-alpha là où il y aurait assez de signal pour activer un peu la vision de jour ? Sachant que je ne l'utiliserai pas en photo car la roue à filtres est pleine.

Un Optolong L-Xtreme pour le visuel, pour sacrifier le H-beta au profit d'un ciel encore plus sombre ?

Plutôt l'OIII. Ou bien un UHC (ou mieux, le NPB qui est un UHC bien sélectif, à commander aux USA chez DGM optics), un peu plus généraliste qui englobe le Hbeta. Je ne connais aucun observateur sérieux qui utilise des Optolong (mais je ne connais pas tout le monde…).

 

Il y a 1 heure, Astro52 a dit :

Et enfin, même si je suis à peu près sûr que la réponse sera négative, existerait-il un vrai filtre anti-airglow, qui serait utile à l'observation des galaxies dans un ciel de classe 1 ?

Si, si, il y a un filtre adapté : le grossissement optimal. Qui s'optimise en fonction de la dimension du détail que tu recherches. (qui doit atteindre 1.5° de dimension apparente dans ton oculaire, voir l'explication longue ici).

 

 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai utilisé plusieurs années un C8. J'avais trois oculaires Super Plössl Meade : 32 mm - 15 mm - 6,4 mm. Sur les galaxies, je préférais le 15 mm. Quand il y a juste une faible tachouille à voir, il faut grossir. Alors oui, si c'est pour M31 ou M33, le 32 mm est préférable. Mais dans l'Amas Virgo où ça grouille de petites galaxies, je trouvais que ça grouillait mieux au 15 mm.

 

(Et pour les amas globulaires, c'est évident : un 15 mm fera mieux qu'un 32 mm.)

Modifié par Bruno-
  • J'aime 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 33 minutes, yapo a dit :

ou mieux, le NPB qui est un UHC bien sélectif, à commander aux USA chez DGM optics

 

 

Si je ne devais garder qu'un filtre , ce serait celui-là (qui laisse aussi passer le H-alpha ;))

 

 

npb.png.60b9ddbc96da567bb70c7d5c7d0d40db.png

 

 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonsoir,

 

Un Eudiascopic 35 ou un Ultima 35 en occasion pour remplacer le 40mm de piètre qualité dont tu parles ?

 

Et à compléter en effet par un 15mm (Eudiascopic là aussi ou TVO Plossl).

 

Bonne soirée.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos réponses.

 

Je reste toutefois dans mon idée de mettre un grossissement intermédiaire entre le 25mm et le 40mm. J'ai déjà un 15mm dans la même gamme que le 25mm. Il peut être préférable sur certains objets. Mais pas les galaxies. Je comprends qu'on préfère un grossissement un peu plus élevé sur les galaxies dans un ciel un peu pollué, mais là c'est pour le village, en l'absence de toute lumière artificielle.

 

Je retiens le filtre OIII Astronomik qui sera sans compromis sur la qualité et la sélectivité. Si je veux un filtre plus ouvert j'ai le CLS qui reste correct, étant donné la qualité du ciel, tant qu'on vise pas trop bas.

 

Je n'ai pas compris l'histoire du grossissement optimal, il faudra que je regarde à tête reposée. Ce n'est pas un filtre anti-airglow ? De toute façon le grossissement optimal dépend de chaque objet, donc autant avoir une gamme d'oculaires complète.

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation

certains objets trop peu contrastés par rapport au fond de ciel ne peuvent d'ailleurs être détectés par l'œil quel que soit le diamètre de l'instrument utilisé, la seule solution étant alors d'augmenter ce contraste par un filtre. Le filtre doit notamment atténuer les 2 raies oxygène émises naturellement par l'atmosphère à 557,7 et 630 nm.

 

Ca confirme mon intuition. Mais un tel filtre peut-il être acheté quelque part dans le commerce ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 20 heures, Astro52 a dit :

Je comprends qu'on préfère un grossissement un peu plus élevé sur les galaxies dans un ciel un peu pollué, mais là c'est pour le village, en l'absence de toute lumière artificielle.

Salut,

même sous un ciel de montagne il faut prévoir de grossir un peu sur la plupart des galaxies, le conseil de Bruno d'exploiter ton 15 (ou autre focale 15<F<20) sur ton C8 est donc très judicieux.

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour rejoindre ce que disent Bruno et Fred, je dirais même que tu peux aller au 13mm qui était celui qui me servait le plus sur les galaxies que ce soit avec l'ETX ou le 250. Un nagler 13 allie le champ et le grossissement.

  • J'aime 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ca correspond pour moi au Nagler 12 T4 (à défaut du Nagler 13 de génération plus récente et plus léger et petit) utilisé sur le C8 et les autres SC de plus grande taille. Autre possibilité, si budget moins important, un Hyperion 13mm qu'on peut sans doute trouver aussi en occasion.

 

Pour un oculaire entre 25 et 40mm, tu as le TeleVue Plossl aussi en 32mm dont le prix a bien augmenté ces dernières temps. A budget moindre, les Plossl de base sur des budgets autour de 40 euros surement. Et même des Super Plossl Meade série 4000 (Japon pour les premières séries) qu'on voit passer en occasion régulièrement.

 

Cdt.

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci.

 

Je ne ressens vraiment pas le besoin d'un oculaire entre le 9,7mm et le 15mm, qui pour moi ne servirait guère que sur M57.

Le Televue est vraiment cher pour moi, je ne fais du visuel que très très rarement. Je vais rester sur un petit budget pour cet oculaire intermédiaire dont le besoin se fait sentir.

 

Par contre je reste sans réponse sur l'inexistence de filtres anti-airglow. Est-ce que ça n'existe pas parce que c'est techniquement irréalisable, ou parce que les fabricants ont considéré que c'était un trop petit marché. Je ne sais pas où on peut trouver des spécialistes capables de répondre sur la faisabilité de la conception d'un filtre. J'ai fait des études supérieures de traitement de surface, mais c'était il y a 20 ans, et je n'ai pas gardé de contacts dans ce milieu.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Astro52, voici une réponse possible, j'ai fait des études < sur le sujet ! On peut toujours fabriquer un tel filtre anti airglow, surtout s'il s'agit de couper proprement la raie OI à 557,7nm mais ce sera certainement un multi bande onéreux si tu passes par le sur mesure. Le plus économique serait d'obtenir un filtre interférentiel passe bas si tu es prêt à couper la fenêtre orange et rouge (peu de perte en visuel si l'on reste sur des sujets nébuleux émissifs). Mais si tu  envisages une observation de galaxies, il te faudra le multi bandes. Dans ce dernier cas, l'avantage va être vraiment subtil car tu retrouveras du contraste rien qu'en montant en G. A voir aussi si tu es un aficionado de l'observation des galaxies (type NGC 253) sous les 15° de hauteur, là où l'airglow est le plus intense dans un site parfait. Essaie de voir chez Hutech, certains multi bandes LPS la coupaient en grande partie. L'Orion skyglow imaging le fait également. C'est juste un "abstract" sur le sujet...    Fabrice M.

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour cette réponse Sky runner.

 

Tu veux dire qu'il y a des entreprises à qui on pourrait fournir un filtre L standard et qu'elles ajouteraient des bandes d'absorption sur mesure ? Tu connais des entreprises qui font ça ? Quand tu dis onéreux, c'est de quel ordre ? Je ne cherche pas forcément une solution onéreuse pour bricoler aujourd'hui, mais ça peut m'intéresser pour des projets ultérieurs où budget il y aurait.

 

Les nébuleuses à émission ont déjà leurs filtres. C'est pour les galaxies qu'il y a une marge de progression dans le ciel dont je vais bénéficier au Maroc.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut Olivier,

 

Comme dit par Sky Runner, la raie la plus pénible de l'Airglow est celle de 5577A, très intense en spectroscopie. Elle s'enlève au traitement en soustrayant le fond de ciel, bon aussi en spectroscopie les poses sont longues de 10 à 30 minutes.. A l'oeil ça sera vraiment génant ? Peut être avec un ciel très pur... Avec l'activité solaire qui reprend est ce que cela peut jouer dessus et renforcer cette raie ?

 

Sinon question filtre j'ai mesuré les filtres L_Pro et L_eNhance, attention ne pas prendre le L_Pro car il laisse passer la longueur d'onde 5577A voir le trait rouge sur le graph (j'ai prit la lumière solaire pour le test d'ou le corps noir solaire que l'on retrouve).

 

Le L_eNhance pourrait faire mais est ce que tu vas voir quelque chose sur les galaxies si tu prends un filtre bande très étroite ?? Normalement un spectre de galaxies (hors raies intenses) ont quand même un beau continuum sur tout le visible..

L_pro.png

filtre_l_enhance_20211112_616_EBE.png

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut Etienne,

 

Oui, l'airglow est gênant en visuel, notamment à faible grossissement. Tu t'en rends bien compte dans un ciel sans lumière artificielle, hors des poussières zodiacales et de la Voie Lactée, où le fond de ciel est loin d'être complètement noir alors que ça ne tient plus qu'à l'airglow. Notamment la bande des 557,7 nm puisque celle des 630 nm correspond à une zone où les bâtonnets commencent à avoir une sensibilité assez faiblarde.

Une plus forte activité solaire peut augmenter l'airglow, mais à considérer aussi qu'en pratiquant l'astronomie en hiver à 30° de latitude, le Soleil va très loin sous l'horizon, presque au Nadir, ce qui contribue à la diminution de l'airglow qui s'opère au fur et à mesure de la nuit.

 

Pour les nébuleuses, encore une fois, je vais prendre un filtre OIII.

La question du filtre pour les galaxies renvoie à l'idée d'un filtre conçu pour laisser passer "tout sauf..." car tout filtre qui s'attaquerait en même temps aux lumières artificielles sera contre-productif sur les galaxies dans un ciel de classe 1.

 

 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Malgré mes études, je ne sais pas précisément qu'est-ce qui fait qu'un traitement arrête ou laisse passer telle ou telle longueur d'onde, même si j'en ai une vague idée. Et du coup je ne sais pas avec quels mots clés rechercher ces infos, ni où m'adresser pour trouver des étudiants ou professeurs qui seraient compétents là-dedans.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Intéressant Astro52, ta remarque du fond naturel parasite pour une observation de galaxies à faible G sous latitude subtropicale. Je vois bien la gêne possible si tu tentes les grandes naines galactiques à très faible brillance de surface. Au Maroc, tu auras plus la possibilité d'individualiser cette pâleur du fond de ciel surtout si tu désires coûte que coûte observer ras les pâquerettes ou manque de bol au coeur du Gegenschein ou dans les parties les plus brillantes de la lumière zodiacale. Normalement, le "fond diffus" des astronomes est une source d'émission thermique plutôt très gênante en observation IR extragalactique. Les questions que tu poses devraient trouver leurs réponses dans toute ma série d'articles que j'ai publiés dans Astrosurf. Tu as parfaitement raison, certains termes peuvent être obscurs, j'en ai francisé beaucoup d'entre eux. Voici quelques conseils : ratisse tous les filtres du marché pour voir si un profil te satisfait pour ta coupure airglow. Si Ok, facture à 10 exposant 2 euros. Si tu veux du sur mesure, facture entre 10^3 et 10^4 euros et parfois parcours du combattant ou fermeture de porte. Lors de ta recherche, tu devrais tomber sur le DGM Optics GCE comme Galaxy Contrast Enhancement, je ne m'en sert pas pour les galaxies car tout le jaune est shunté (y compris la raie majeure OI) mais s'avère être un très bon filtre pour le planétaire, aussi bon que le magenta.

Pour faire court, si tu débutes en photonique, tu auras de la lecture jusqu'à Noël (Astrosurf mag du n°48 au 75), sinon, je te conseille les 2 articles suivants :

- Le filtre anti-OIII pour l'exemple de choix entre un multibandes ou un "notch"   n°70

- Filtres : l'aventure du "sur mesure" n°71

Côté professionnel, regarde côté Chroma bien fourni en gamme de filtres, je ne serai pas surpris que tu puisses y trouver un filtre très approchant. Dans ce cas, la facture pourra être sous les 10^3 si tu n'es pas trop regardant du coulant.     Fabrice M.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 07/09/2022 à 19:42, Astro52 a dit :

comme je vais habiter 5 mois et demi par an sous un ciel assimilable à de la classe 1 sur l'échelle de Bortle une fois l'éclairage éteint (soit une grande partie de la nuit), et avec une vue sur la région du Sagittaire bien meilleure qu'en France à 30° et quelque de latitude

Serions nous voisins ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour vos réponses.

 

Sky runner,

Je ne suis pas pressé, je fais essentiellement de la photo, le visuel c'est pour le grand public et juste histoire de dire... de toute façon ce n'est pas mon C8 qui va rivaliser sur les galaxies avec ce que j'ai vu dans un 740 mm ! Donc j'ai le temps, cette recherche de filtre concernerait des projets à plus long terme, avec des diamètres qui font davantage sens en ciel profond. Si je peux effectuer un premier test dans mon télescope actuel pourquoi pas, si le coût est raisonnable. S'il l'est moins, ça renvoie donc à plus tard, mais le dossier n'est pas définitivement clos pour autant. Le développement encore récent des dobson supérieurs à 400 mm va mettre un jour ou l'autre la question sur la table. Si tu as un dobson de 600 ou 700 mm à 30.000 € dans un ciel de classe 1, et qu'un filtre permet d'augmenter d'une magnitude le contraste entre fond de ciel et objet observé sur 60% des objets observables, même si le filtre coûte 2000 € au final il aura sa place dans le projet global au regard du budget global et du résultat en termes d'observations. On gueulera que c'est trop cher pour un filtre, mais au bout du compte on l'achètera. Alors que si tu restes sur un Dobson de 400mm à 2000 €, dans un ciel de classe 3 ou 4 où le filtre sera moins efficace en gain de contraste, pas sûr qu'il soit intéressant s'il coûte le prix du télescope... mais pour 10 fois moins cher peut-être...

Reste la question de départ : est-ce techniquement possible ? Peut-on faire un filtre ouvert avec une bande d'absorption étroite comme il existe dans l'autre sens des filtres à bande passante étroite ? Ou bien est-ce que toute absorption a nécessairement une certaine largeur ? Ou une largeur certaine, en l'occurrence...

 

Mehdi,

Je ne sais pas, tu es où ?

Je serai de retour en janvier à Tamlakout, ou Tamallakout, dans le Djebel Siroua, à un quart d'heure en voiture du village de Anzal, ou Anezal, ou Anzel, siège de la commune de Siroua, sur la route reliant Ouarzazate à Tazenakht.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sky runner,

Il y aurait aussi une raie Na D à 589 nm où c'est une pollution artificielle ?

 

https://aas.aanda.org/articles/aas/full/1998/01/ds1449/node6.html

 

img181.gif

 

img182.gif

 

Ou bien elle est négligeable faute de quoi il faudrait aller taper la Hg vers 435 nm ? Ou bien c'est les lampes au mercure de l'époque ? C'est bien naturel le mercure dans l'atmosphère ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tiens Astro52, pour affiner ton étude de transparence de ton ciel local, tu peux effectivement tenir compte de la nature des lampes artificielles. Je ne sais au Maroc s'il reste des installations d'ampoules à vapeur de mercure ou des lampes sodium basse pression. Certainement que ci. C'est seulement dans les très bons sites que l'on peut distinguer visuellement l'airglow dans les basses hauteurs sur l'horizon des nuisances même lointaines dû à l'impact de fuites de lumière vers le ciel. En photo, c'est plus facile, la colorimétrie nous aide. Il y a également des conditions atmosphériques particulières où les traces de pollution lumineuse peuvent être plus prononcées sur l'horizon. C'est lorsque des particules sèches trainent dans l'air (vagues de chaleur, calima, hygrométrie très basse) ou carrément l'opposé lorsque des masses d'air humide trainent sous la couche d'inversion, les particules hygroscopiques jouant leur rôle de diffuseur. Dans ces 2 cas, des halos lointains de ville d'habitude invisibles peuvent apparaître. Encore une fois, vos capteurs modernes de caméra ultra sensibles le détecteront facilement et même sans sécheresse ou forte humidité (exemple vécu à travers le Sony A7 ou même les derniers Canon). C'est toujours intéressant de faire un 360° sur tout l'horizon de son ciel local avec ces appareils, surtout pour ceux qui opèrent sous les 20°, pas mon cas. Fabrice M.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant