Bonjour,
je vous propose une galaxie ou plutôt un couple dans le Lion , NGC3226-27 faites en Février puis enfin complétées en Mars
Sur les nuits du 18/02 et du 20/03 avec un SQM correct mais un seeing supérieur à 2.5" ce qui fait perdre beaucoup de résolution sur le noyau : échantillonnage à 0.65/px
Du coup pas hyper satisfait mais la forme générale est splendide j'ai pas résisté. Et les extensions sont là ...
Poses de 31 x 5' pour la luminance , 25min par couche RVB en sub de 5' sous NINA
T200 F/D5.2 Paracorr 2 ZWO 533MM et filtres Baader old school.
AZ-EQ6 domptée par PHD2 et une Altair 290MM pour le guidage au DO.
Voilà j'espère qu'elles vous plaisent .
Je n'ai pas poussé le traitement pour supprimer les aigrettes en bas à droite de la brillante voisine Algieba
A+
Plus de détails sur la belle association https://fr.wikipedia.org/wiki/NGC_3227
L’occasion de retrouver les copains dans un petit gite fleurant bon la nature et le crottin, où l’on entend les clarines des bêtes à viande ou les gazouillis annonciateurs du printemps, concert de grives, mésanges, pic noir et autres pipits.
Première nuit et quelques heures après le crépuscule, de quoi visiter les comètes du soir, dont la C2020 V2 (ZTF) en vadrouille dans le Triangle. Image pâle mais néanmoins intéressante où l’on distingue une longue queue rectiligne et ténue accompagnée de quelques jets notables, l’un à droite légèrement incurvé, un autre à gauche moins marqué avec un angle un peu plus ouvert et enfin un qui double le départ de la queue. De plus, l’on ressent comme un rayonnement à partir du noyau. Déjà les nuages envahissent le ciel et invitent à bâcher les instruments.
Le lendemain sera pitoyable, j’ai la crève – il s’avèrera que c’est le COVID - je suis bon à rien, incapable de pointer et retrouver les champs stellaires, je suis envahi par l’humidité et elle aura définitivement le dessus, j’abdique, je plie et dans la maladresse, je fais tomber mon télescope endommageant le chercheur. Ce sera vite réparé le lendemain car l’avantage d’un télescope minimaliste tel que le mien c’est qu’il n’y a pas grand-chose à casser : https://magnitude78.astrosurf.com/t400-carbone-acceuil/
Je me rattrape sur les observations solaires. D’abord avec la Lunt 50 double stack des amis Noël. Un Soleil vraiment explosif où tout mériterait un dessin de détail, tant en surface avec des réseaux de filandres et de tâches remarquables que sur le limbe parcouru de nombreuses protubérances. L’une est vraiment imposante et complexe. Une zone de jets, une grande draperie, des sortes d’arbrisseaux aplatis et des filoches qui s’évanouissent au loin.
Il y a là un instrument d’exception, la grande lunette de l’ami Jean-David, énorme triplet apochromatique CFF de 185mm à F/D6.6, équipée d’un prisme de Herchel et d’un oculaire Morpheus de 9mm offrant un grossissement de 150x. Observer dans un tel instrument est une première pour moi. La vision est à la hauteur de ce prestigieux matériel et je m’arrête sur la formation la plus imposante, la tâche AR3256. La complexité de la structure est inimaginable, quasi intranscriptible quand parfois la turbulence disparait. La zone centrale sombre montre des bords déchiquetés en forme de plumes, la petite zone la plus à gauche est comme hérissée de fines aiguilles. Vient ensuite une zone grisâtre rayonnante ponctuée de bouts de filoches, de grains, de minuscules plumets. Ça m’évoque par endroits comme la chair d’une figue.
Peut-être la suite à venir, en fonction du ciel et de la forme du moment.... en tout cas pas ce soir.....
Voici un champ remarquable situé dans la constellation du Dragon et dont le sujet principal est ce trio de galaxies de morphologies différentes :
- a gauche la galaxie spirale vue par la tranche NGC 5981
- au centre la galaxie elliptique NGC 5982
- a droite la galaxie spirale barrée vue de face NGC 5985
Ces trois galaxies se situent entre 100 et 140 millions d'années-lumière de la Terre et de nombreuses autres galaxies plus éloignées sont visibles dans tout le champ.
On relève en outre dans cette zone la présence de cirrus galactiques (IFN) que l'on voit rarement sur les photos (une seule image trouvée sur internet), car beaucoup plus faibles que dans d'autres régions de la constellation du Dragon connues pour leurs IFN brillants.
Ici le long temps d'exposition a permis de révèler ces voiles de poussières entourant notre galaxie et éclairés par la lumière de celle-ci, et le traitement de les mettre en valeur sans exagération car ils restent cependant extrêmement moins brillants que les galaxies visibles dans l'image.
17h30 d'exposition en février 2023 avec :
Lunette Takahashi TOA130
Monture EQ6-r pro
Camera ZWO ASI 2600mm + filtre LRGB Antlia
Suite (et bientôt fin) de cette série d'apprentissage en mode poses courtes.
NGC 3198 est une galaxie spirale barrée relativement rapprochée et située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 879 ± 15 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 13,0 ± 0,9 Mpc (∼42,4 millions d'a.l.)1. NGC 3198 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788.
La classe de luminosité de NGC 3198 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. De plus, c'est possiblement une galaxie du champ, c'est-à-dire qu'elle n'appartient pas à un amas ou un groupe et qu'elle est donc gravitationnellement isolée.
Si on se base sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 3198, on obtient une valeur de 106,4 M (2,5 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve.
(source Wikipedia)
Les infos:
Newton Skywatcher 150/750 + correcteur de coma Skywatcher
Player One Neptune-c II IMX464 + filtre IRcut.
Monture HEQ5 kit courroie Rowan
Autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2
Acquisition NINA