soleil rouge

serpent solaire double étalon PST 29 sept 2022 lunette 150 mm

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Voici un long serpent solaire réalisé avec mon nouveau système halpha 

Double étalons PST et camera Touptek couleur et lunette 150 mm apo F/D 8

La réunion du prototype PST optimisé avec un étalon pst standard me permet de contempler le soleil avec un relief incroyable .

Ce long serpent  de plasma était comme suspendu sur la surface comme s'il était palpable et vivant , un moment intense d'émotion en contemplant ce spectacle .

 

 

 

double etalon pst lunette 150 mm 29 sept 2022.png

20220929171639807__200r_24T_43reg.png

serpent solaire 29 septembre 2022.png

Modifié par soleil rouge
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Extra , un relief incroyable presque palpable, une belle progression de ton système ce double PST bravo pour ces images uniques.:x

 

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un montage créatif pour des nouvelles images créatives, la recette : "oser - vouloir - savoir " ...dans les profondeurs de l'Halpha.

bravo André, tu es une source d'inspiration et  un esprit libre. Indispensable pour s'affranchir du dogme académique des "thèseux".

ça donne des images inédites , hors des clichés battus. bravo a ceux qui expérimentent et inspirent sur ce forum solaire.

Ca me donne envie de jouer au petit train avec une lunette de 150 + ERF 110 interne + solarmax 40 + modif PST + modif PST  ,

que j'ai en stock et faire l'accordeur de violon.

j'ai hâte de tester ton montage en visuel sur le terrain !

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Belle série André,

une question : le deuxième étalon as tu conservé les lentilles ?

Paul

 

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oui tout à fait, je n'ai pas touché les lentilles, car avec mon étalon optimisé sans bague de réglage je n'est pas besoin de le faire ni de lui ajouter de glasspath devant lui pour le tirage, car il rentre entièrement dans le tube optique comme un oculaire et je n'est pas de problème de mise au point. et sa conception optique et légèrement différente avec les étalons PST commercialisé ensuite .

on a comme deux étalons collés l'un contre l'autre , mais plus fins et n'ayant pas de turner pour trouver la bande passante.

 

du coup le deuxième étalon et juste a la sortie du Crawford , j'ai une distance entre les deux étalons de 25 cm et un filtre entre les deux booster de contraste et polarisant et aussi un filtre halpha de 12 Angström.

j'harmonise le halpha en tournant simplement la bague de réglage du deuxième étalon l'autre étant toujours bien calé , du coup cela est très facile;

j'observe en premier avec le premier étalon optimisé qui me donne déjà des images très contrasté puisque la zone halpha est très étendu et me permet d'avoir le disque solaire dans son intégralité en halpha avec la lunette de 80 mm de 500 mm de focale 

cet étalon étant autour de 0.6 Angström.

avec la lunette de 150 mm j'ai un spot d'environ 40% du disque , donc je l'utilise pour déjà bien observer ce qui est intéressant , puis je n'ai plus qu'à viser le deuxième étalon a la sortie et j'ai ainsi un double stack sans contrainte, juste à harmoniser la bande passante et le spot se déduit a 20% mais  le soleil apparait sous un autre aspect , plus rien n'a voir, tout n'est que relief , tout est en 3D , les filaments sont de long tube parcourant la surface , la surface est un océan avec des creux et des vagues .

c'est fascinant , les photos sont juste ce que je vois en visuel avec la résolution de 150 mm, c'est extraordinaire.

je pense être en dessous de 0.4 Angström

il me faudra une caméra plus sensible pour améliorer encore les images.

 

  • Merci 1

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Bonsoir André ,

merci pour la description du montage.

Paul

 

 

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Bonsoir André ,

merci pour la description du montage.

Pau

 

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    • Par FRANGEUL Michel
      Bonjour
      Soleil ce matin 19/04/24 à 8H10 TU au SOL'EX
      La grande protubérance d'hier semble détachée du disque solaire
       
      Conditions:
      SOL'EX en mode sunscan
      - petite lunette 50mm/210mm de focale diaphragmée à 28mm avec un filtre Baader ND3 en entrée, filtre Baader H-alpha 6,5nm et caméra ASI178mm binning 1
      - Mode Sunscan (même si tout est monté sur une monture équatoriale à fourche d'un ancien C8, le balayage est en mode diurne avec arrêt du moteur)
      - Traitement JSOL'EX et léger masque flou sous GIMP
       
      Michel


    • Par Pulsar59
      hello,
       
      une seule éclaircie de moins de 3 minutes, donc le temps de faire la MAP, un scan unique, toujours avec le triplet de 80, ASI178MM, AZEQ6.
      Belle protu en bas à gauche, j'en montre un recadrage
       
       



    • Par banjo
      bonjour,
      il parait que demain on aurait une éclaircie , j'ai préparé le matos dans les trouées de nuages 
      vent assez fort , D-erf interne + filtre Ha 7nm pour contenir la turbulence 
      Paul
       
       

    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
  • Évènements à venir