thesmiths

Version 3.7 du logiciel de spectrohéliographie

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Notre version du logiciel de spétrohéliographie (SHG) est basée sur celle de Valérie Desnoux (Sol'Ex spectroheliography processing).

 

La nôtre est peut-être plus adaptée à ceux qui veulent empiler des images, bien qu'elle manque de certaines fonctions spécialisées (comme Dopplergram).

 

Les fichiers du code source Python peuvent être trouvés ici : 

 

Solex_ser_recon_EN version 3.7 Python source

 

Un fichier exécutable Windows a également été créé (taille du fichier seulement 112 MB) et peut être trouvé ici : 

 

Solex_ser_recon_EN version 3.7 Windows exe

 

L'exécutable Windows fonctionnera sous Windows 10 et 11. Il n'est pas nécessaire que Python soit installé sur l'ordinateur. Il devrait fonctionner de la même manière que le code source Python v3.7, mais sans possibilité d'apporter des modifications au code. Pour la plupart des gens, cette version exécutable Windows sera plus pratique à utiliser.

 

Pour utiliser le logiciel, veuillez consulter le fichier README :

 

Solex_ser_recon_EN/README

 

L'interface utilisateur de la version la plus récente de notre logiciel ressemble à ceci :

 

636a68a5cb8b4_SHGsoftwareGUI.JPG.38aca07f3131e402c61af9cc543e5673.JPG

 

Il est possible de n'utiliser que la sortie d'un seul scan SHG et les résultats d'un seul scan peuvent être très bons. Pour ceux qui souhaitent un meilleur rapport signal/bruit, l'empilage est toujours utile et nous avons élaboré un document qui met en évidence notre flux de travail d'empilage : 

 

SHG stacking workflow

 

Vous trouverez ci-dessous un exemple d'image SHG empilée, prise avec notre SHG et utilisant notre logiciel de reconstruction :
 

file.php?id=73357

 

H-alpha from October 8, stack of 17 frames, non-inverted and inverted. 106mm / 720mm triplet refractor; 2400 l/mm grating 50mm x 50mm; 9 micron wide 12mm long chrome on fused quartz slit; ZWO 183MM camera 1x1 binning; collimator lens 135mm f3.5 and camera lens 150mm f4, both Asahi Pentax Super-Takumar M42 SLR lenses : SHG spectrometer

 

J'ai téléchargé une vidéo de l'un des fichiers qui ont servi à créer l'image H-alpha ci-dessus. C'est l'un des 26 scans acquis, dont 17 ont été traités dans AS!3 pour créer une image empilée. Le fichier SER original mesurait 3304 x 150 pixels et a été acquis à 290 fps. La vidéo téléchargée est affichée à 50 images par seconde, et est donc ralentie d'un facteur 6 environ, ce qui permet de mieux discerner certains détails. Le scan a été effectué à une fréquence sidérale de 13x, ce qui signifie qu'il faut 120/13 = 9,2 secondes pour traverser le disque solaire (la vidéo dure environ 1 minute) :

 

Solar Hydrogen Alpha Line

 

Pour ceux qui s'inquiètent des virus informatiques : SHG software release version 3.7

 

Modifié par thesmiths
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Bonjour,

 

Merci !
Excellent pour le Halpha.

Pour l'Helium j'ai une difficulté et je n'obtiens pas le résultat espéré ...

 

Ce serait super que quand on demande un décalage de pixels, une ligne courbe style "polynome fit" soit tracée à l'endroit de ce décalage. Il serait alors facile de verifier ce qu'il se passe, surtout sur un scan près du bord - où la raie He est visible. J'ai tracé une ligne rouge à la main pour illustrer ...
 

2023-06-22-0616_8-SW-L-Sun_Halpha_ZWO ASI174MM_spectral_line_data.jpg

2023-06-22-0616_8-SW-L-Sun_Halpha_ZWO ASI174MM_spectral_line_dataDecalage.jpg

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3 hours ago, sweiller said:

For Helium, I have difficulty and I don't get the expected result. It would be great if when we ask for a pixel offset, a curved line style "polynomial fit" is drawn at the place of this offset. It would then be easier to verify what is happening, especially on a scan near the edge - where the He line is visible. I drew a red line by hand to illustrate.

 

Drawing an extra line would not be difficult to do. But the graph with the polynomial fit is generated just once. I guess it could be generated for each pixel shift -- normally people would generate a sequence of shifts using the command x:y. Let me think about that. But the way the graph is created, I don't think you would actually see the Helium line because the graph is an average over all the frames. There is not one from just near the edge. 

 

For more up to date suggestions how to image Helium, I refer you to this post I did on Solarchat, which has information from Valerie (using INTI) and from me (using our version v3.7): Some tips on imaging the Helium line

 

I present here a nice Helium D3 image taken recently by Maurice in Australia using version v3.7 and the strategy I describe in the link. He used a 100mm f/9 telescope with a custom made SHG. For more on his instrument see here:  Maurice's 100mm f/9 Big SHG from Down Under

 

file.php?id=82389

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By the way, we are finalising a new version of our software, to be called, presumably v3.8. We have included some suggestions from users, in particular Jean-Francois. The improvements are small but useful (see below). If you have some additional ideas for improvements or new features, post them here.

 

1. Improved spectral line fitting for, in particular, Calcium.

2. Improved ellipse fit that does not get confused by sunspots.

3. An additional CLI command to cancel ellipse correction (currently possible through the GUI by entering 1, 0)

4. Improvement in transversalium correction to reduce "shadows" created by very bright features (e.g. Calcium) or very dark features (e.g. sunspots).

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    • Par banjo
      bonjour,
      il parait que demain on aurait une éclaircie , j'ai préparé le matos dans les trouées de nuages 
      vent assez fort , D-erf interne + filtre Ha 7nm pour contenir la turbulence 
      Paul
       
       

    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
    • Par soleil rouge
      Taches solaires et zones actives du 17 Avril 2024
      Réfracteur 185 mm apo Askar - Fabry Perot Coronado prototype PST - Barlow 2.5 x Televue et Camera player one 




    • Par astrogatel
      Bonjour à tous 
       
      Voici donc un petit gif qui retrace mon lot de consolation (eclipse partielle) suite a l'annulation de mon voyage au Texas pour cause de mauvais temps.
      Un merci particulier à @ALAING pour son aide précieuse dans l'utilisation du logiciel iris. 
      Voici ce que j'ai fait :
      - creation de la sequence sur IRIS des 726 images (une toutes les 10s).
      - Reduction 30% , puis leger masque flou.
      - Alignement (registration images planetaires apres avoir defini une zone contenant la tache non occultee par la lune)
      - Conversion des fit en bmp.
       
      Creation du gif avec le logiciel pipp
      Insertion a mes videos sur youtube
       
      Bonne reception
       
      Nicolas
    • Par astrogatel
      Bonjour à tous
       
      Avec un peu de retard j'ai le plaisir de vous présenter ma petite animation de l'eclipse du 14 octobre dernier depuis la californie.
      Elle n'est pas tres longue mais elle m'a pris pas mal de temps (324 images , une toutes les 30s). J'ai bien essayé d'utiliser des logiciels pour aligner les images mais ça ne marchait pas bien. Du coup j'ai tout fait a la main. 
      Le gif est a 20 images/s c'est à dire que le phénomène est acceleré 600 fois.
       
      Je joins aussi un montage "realiste" du rapprochement lune jupiter du 27 oct dernier. J'ai pris une image au 300mm pour avoir la position exacte des astres, puis je les ai imagés avec la FS102 (800mm) et le 7DMII. Il y a 3 images différentes , lune . jupiter , satellites.
       
       
      Pour finir, un lever de pleine lune sur le port d'Oakland sous le Bay bridge le 29 octobre depuis San Francisco.
       
      Bonne réception
       
      Nicolas
       
       
       





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