jackbauer 2

Hakuto-R & Rashid : objectif Lune

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Il y a 19 heures, jackbauer 2 a dit :

Le voyage sera long puisque l'arrivée de Hakuto et Rashid est prévue pour le mois d'avril prochain

 

donc une mission à couteaux tirés

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Nouvelle date de lancement fixée à dimanche prochain 11 décembre (problème avec la fusée Falcon 9)

 

 

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Lancement réussi ce matin :

 

 

photos de la maquette :

 

 

FjsIikKXkAEpi-f.jpg

FjsIn3RXgAAExUl.jpg

 

 

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"...Bonjour de l'orbite lunaire ! Après la manœuvre d'insertion orbitale lunaire réussie de la semaine dernière, cette image de la Lune a été capturée par notre caméra montée sur l'atterrisseur lors de la mission HAKUTO-R 1. D'autres vues époustouflantes à venir!..."

 

 

 

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Bonjour, est ce un "Musk" Japonais?

Une colonie humaine après 2040?

C'est tout de même plus proche que Mars, mais quand même?

 

https://ispace-inc.com

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C'est demain mardi que le petit lander va tenter de se poser sur la Lune ! (il sera 18h40 en France)

 

Une photo prise le 15 avril :

 

Fudr-szaAAANcjp.jpg

 

 

 

En bas à gauche est indiqué le lieu d'alunissage :

 

FudV_qbWYAAFQF7.jpg

 

Le site d'alunissage dans le cratère Atlas (87 km de diamètre) :

 

st_rashid_atlas.jpg

 

Large extrait d'un article sur le site de S&V :

https://www.science-et-vie.com/ciel-et-espace/le-rover-emirati-rashid-va-se-poser-sur-la-lune-pour-une-mission-ephemere-103218.html


Les missions scientifiques du rover Rashid
Côté Lune, les Émirats se préparent aujourd’hui à alunir grâce à une collaboration exemplaire du new space. Leur rover Rashid, développé au Mohammed Bin Rashid Space Centre, fait 70 centimètres de haut (mât déployé) et 50 centimètres de côté et contient plusieurs instruments scientifiques.

 

Tout d’abord, trois caméras « CASPEX » développées en France, permettant d’obtenir des images de haute résolution (full HD) qui vont imager la texture du sol lunaire (le « régolithe »). L’une d’elles est équipée d’un microscope de moins de 100 micromètres de résolution, et les trois caméras verront le sol en couleur, dans les longueurs d’onde visibles, fournissant les premières briques d’informations spectrales à une distance d’un mètre seulement (les précédentes images prises depuis le sol, par les missions Apollo, étaient en noir et blanc).
Ensuite, Rashid contient une caméra infrarouge pour l’imagerie thermique : il s’agit d’imager la température du sol est ses variations pour mieux comprendre les inhomogénéités de températures dans le cratère Atlas.

 

Il s’agit ensuite d’étudier les poussières lunaires qui décollent de la surface à cause du vent solaire et des rayonnements électromagnétiques – un phénomène appelé « décollement électrostatique » qui a affecté les missions Apollo car la poussière lunaire s’infiltre partout. Des « sondes de Langmuir », ou sondes électrostatiques, vont mesurer donc la densité électronique du plasma qui provoque le décollement de ces poussières.

Enfin, des polymères sont attachés aux roues du rover. Le régolithe lunaire doit adhérer à ces « pneus », ce qui permettra de l’analyser plus en détail grâce aux caméras.


La mission de Rashid est une mission éphémère. En effet, une journée lunaire dure 14 jours terrestres, suivis de 14 jours pendant lesquels il fait nuit, et on n’est pas sûrs que les instruments se « réveilleront » après avoir été privés d’énergie solaire pendant deux de nos semaines terrestres.

 

La mission est coordination au sol par le Mohammed Bin Rashid Space Centre, d’où des scientifiques, notamment français, travailleront avec des ingénieurs pour sélectionner les terrains géologiques à étudier. De son côté, le centre d’opération du CNES à Toulouse a mis en place un « segment sol » pour la mission afin de traiter des images du rover, permettant aux experts qualité image de calibrer les images pour fournir des données optimisées à la communauté scientifique.


Trois caméras françaises sur le rover émirati, l’histoire d’une rupture technologique de l’imagerie spatiale
Au début des années 2000, le CNES constate que la technologie phare des capteurs d’images utilisée pour les missions d’imagerie spatiale, les charge coupled devices (CCD), devient de moins en moins pérenne face à la montée des capteurs d’images CMOS qui ont aujourd’hui envahi le marché commercial (smartphone, vision industrielle et automotive). L’avantage de la technologie CMOS réside dans sa miniaturisation, leur faible consommation électrique et la possibilité d’ajouter des fonctions de traitement avancées en périphérie des pixels.

Pour qualifier la technologie CMOS en environnement spatial, de nombreuses années de test ont été nécessaire. Une à une les étapes sont validées et les capteurs d’images CMOS s’imposent pour les futures missions spatiales. En 2014, les scientifiques sont convaincus est soutiennent le CNES dans la réalisation de caméras génériques et très intégrées utilisant les capteurs d’images CMOS. En moins de trois ans, une nouvelle génération de caméras voit le jour, du prototype jusqu’au modèle de vol. C’est la naissance de CASPEX : CAmera for SPace EXploration.
Cette caméra équipe l’instrument optique du premier nanosatellite du CNES, Eyesat, lancé fin 2019.

L’instrument SuperCam du rover Persevrance de la NASA est aussi équipé d’une caméra CASPEX à base de capteurs CMOS. Et avec Rashid, CASPEX pourrait bientôt être la première caméra française à prendre des clichés de haute résolution sur la Lune.

Vers 2024, la mission franco-germano-japonaise MMX va partir pour chercher à se poser sur l’une des lunes de Mars, Phobos. Son rover sera équipé de quatre caméras CASPEX, deux caméras pour la navigation par stéréovision et deux autres pour scruter le sol.

Enfin, des versions multispectrales (avec 9 et 25 canaux de couleur) équiperont le futur rover Rashid2 qui devrait aller sur la Lune en 2025. Une nouvelle version de CASPEX avec un capteur 4K est également en cours de développement aujourd’hui et une version infrarouge de CASPEX verra même le jour en 2023 pour équiper de futures missions spatiales.

 

Une video en français :

 

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C'est aujourd'hui à 18h40 que la sonde japonaise va tenter de se poser sur la lune. Rappelons que seuls les américains, les soviétiques et les chinois y sont parvenus !

Ispace deviendrait la 1ère société privée à se poser sur un autre corps du système solaire !!!

 

 

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"...Ispace dit tenter de rétablir la communication avec l'atterrisseur Hakuto-R, qui aurait dû arriver sur la surface lunaire il y a cinq minutes..."

 

 

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Mauvais signe ? o.O ... Après Israël et l'Inde ...

 

IMG_20230425_184224.thumb.jpg.caa66b2b2b4357ce76df85af68219543.jpg

Modifié par BobMarsian

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Peu d'espoir. Un miracle ?

Triste pour eux :(

 

IMG_20230425_191048.jpg

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:(

"...le contrôle de mission HAKUTO-R annonce un atterrissage raté après environ 20 minutes d'efforts pour tenter d'établir une communication avec l'atterrisseur. L'espace est difficile et ils ont accompli beaucoup de choses. Félicitations..."

 

https://twitter.com/CNSpaceflight/status/1650910003526782976

 

Encore une mission au cimetière....

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https://twitter.com/TechSpatiales/status/1650968148777074689

 

"...D'après les mesures Doppler faites sur la fréquence porteuse du signal de Hakuto-R, les dernières 90s de descente correspondent à une chute libre verticale de l'atterrisseur. Les données affichées dans le live étaient donc de la simu, pas de la télémétrie..."

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Il y a 7 heures, royaltiz a dit :

:ph34r: ... Du coup "crash" ou pas ?

 

Il faut demander à un spécialiste du spatial du Forum, perso, pour les vols au décollage des fusées de Space X, je connais absolument toutes les terminologies techniques, mais là, sur la Lune, je sais pas...

 

 

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Bonjour,


Un point très complet, à ce jour, avec l'article de Stephen Clarck sur Spacellightnow :


https://spaceflightnow.com/2023/04/25/japanese-company-says-commercial-spacecraft-likely-crashed-on-moon-landing-attempt/


Traduction automatique corrigée :


20230425hakutolanding.jpg


Des dirigeants d'ispace (en bas à gauche) regardent à Tokyo l'animation de la séquence d'atterrissage de Hakuto-R mardi . Crédit : ispace


Un petit vaisseau spatial a tenté de devenir la première sonde financée par des fonds privés à accomplir un atterrissage contrôlé sur la Lune. Il est probablement tombé sur la surface lunaire après avoir manqué de carburant mardi, selon la société japonaise ispace, qui a géré cette mission.


Le centre de contrôle  a perdu la communication avec l'atterrisseur Hakuto-R quelques instants avant son atterrissage prévu dans le cratère Atlas, un bassin d'impact de 87 kilomètres sur la face visible de la lune. Le vaisseau spatial était en approche finale pour un atterrissage automatisé à 12 h 40 HAE (16 h 40 UTC) mardi.


Des images diffusées depuis le centre de contrôle d'ispace à Tokyo ont montré des regards nerveux sur les visages d'ingénieurs réunis pour surveiller la télémétrie du vaisseau spatial. Les sourires et les bavardages parmi les dirigeants d'ispace se sont transformés en attente silencieuse lorsque les contrôleurs au sol ont cessé de recevoir le flux de données en direct de l'atterrisseur Hakuto-R, un vaisseau spatial de la taille d'une voiture qui avait été lancé en décembre depuis Cap Canaveral par une fusée SpaceX Falcon 9.


Takeshi Hakamada, fondateur et PDG d'ispace, a déclaré quelques minutes après la tentative d'atterrissage que les équipes au sol avaient reçu des communications du vaisseau spatial jusqu'à la "toute fin" de la séquence de descente, mais n'avaient pas pu rétablir le contact.


"Nous devons donc supposer que nous n'avons pas pu réussir l'atterrissage sur la surface lunaire", a déclaré Hakamada.
Un affichage de données, sur la diffusion Web en direct d'ispace, a semblé montrer que les dernières données de télémétrie confirmée indiquait que l'atterrisseur était à une altitude de 90 mètres et descendait à 33 kilomètres par heure. En cas de succès, un atterrissage aurait fait d'ispace la première entreprise à poser un vaisseau spatial financé par des fonds privés sur la surface d'un autre corps planétaire.


Dans un communiqué publié plus tard mardi, ispace a indiqué qu'un atterrissage réussi n'avait pu être réalisé.


Une analyse préliminaire des données du vaisseau spatial  indique que le carburant restant estimé était "au seuil inférieur", puis que la vitesse de descente de l'atterrisseur a rapidement augmenté. Si le vaisseau spatial a manqué de carburant, les moteurs de l'atterrisseur se seront éteints, le faisant chuter inexorablement sur la surface.


"Sur cette base, il a été déterminé qu'il y a une forte probabilité que l'atterrisseur ait finalement effectué un atterrissage brutal sur la surface de la lune", nous dit ispace dans un communiqué.


La société  déclare que ses ingénieurs examinaient les données pour clarifier les détails des événements qui ont conduit à l'échec de la mission. 


20230425ispacemcc.jpg


Les ingénieurs du centre de contrôle regardent leurs écrans avec des visages nerveux quelques instants après la perte du contact avec l'atterrisseur Hakuto-R. Crédit : ispace


Hakamada a créé l'entreprise qui est devenue ispace en 2010. Après des démarrages, des arrêts et des changements d'objectifs importants, la première mission d'alunissage d'ispace - appelée Mission 1 - a finalement été lancée en décembre.


Le but initial  d' Hakamada était la poursuite du Google Lunar X Prize, le concours qui offrait un  prix de 20 millions de dollars à la première équipe financée par fonds privés à poser un atterrisseur sur la lune. Le groupe d' Hakamada, appelé Hakuto, avait travaillé sur la conception d'un rover lunaire pour aller sur la lune sur un autre atterrisseur. Mais le prix Google Lunar X s'est terminé en 2018 sans gagnant, ce qui a conduit certaines équipes à se dissoudre ou à travailler à un nouvel objectif.


Hakamada a réorienté les efforts d'ispace pour concevoir et développer son propre atterrisseur lunaire, un redémarrage que la société appelle Hakuto-R. Hakuto signifie « lapin blanc » en japonais.


Malgré l'échec de l'atterrissage, Hakamada s'est dit « très fier » de l'équipe d'ispace. La société japonaise a un autre atterrisseur lunaire dont le lancement est prévu pour une mission 2 en 2024. De plus, une mission 3 avec un vaisseau spatial plus grand est aux premiers stades de développement pour un lancement en 2025. La mission 3 tentera d'atterrir de l'autre côté de la Lune , accompagné de deux petits satellites relais de communication pour permettre le contact entre l'atterrisseur et la Terre.


Hakamada explique que la mission 1 d'ispace, malgré l'atterrissage raté, est une "grande réussite" pour fournir l'expérience et les connaissances nécessaires aux préparatifs de la mission suivante (on a déjà entendu ce genre d'argument il n'y a pas longtemps ). Les ingénieurs ont acquis "des données et un savoir-faire précieux" tout au long du vol d' Hakuto-R, jusqu'aux derniers instants de la séquence d'atterrissage, selon ispace.


"Nous continuerons", affirme Hakamada. "N'abandonnez jamais la quête lunaire."


La tentative d'atterrissage  d'ispace était la deuxième fois qu'un vaisseau spatial financé par des fonds privés tentait d'atterrir sur la lune. La mission israélienne Beresheet, développée par une organisation à but non lucratif, s'était écrasée lors d'une tentative d'alunissage en 2019.


Forte aujourd'hui d'un effectif de plus de 200 collaborateurs, ispace s'est financée par ses fonds propres et des emprunts bancaires. Les investisseurs d' Hakamada comprennent Suzuki, Japan Airlines, la Banque de développement du Japon, Konica Minolta, Dentsu et de nombreux fonds de capital-risque et d'actions.


"Pour les startups, le financement est vraiment important", indique Jumpei Nozaki, directeur financier d'ispace. "Nous sommes très fiers et très chanceux d'avoir pu collecter plus de 300 millions de dollars jusqu'à présent pour soutenir non seulement cette mission, mais aussi les deux suivantes."


La société indique qu'elle "se spécialise dans la conception et la construction d'atterrisseurs et de rovers lunaires", dans le but "d'étendre la sphère humaine dans l'espace et de créer un monde durable en fournissant des services de transport à haute fréquence et à faible coût vers la lune". (Remarque personnelle : ne se foutrait-on pas un peu de la gueule du monde)

 


Après son lancement en décembre, le vaisseau spatial Hakuto-R a emprunté une route plus longue mais plus économe en carburant vers la lune que la trajectoire directe suivie par les missions Apollo de la NASA ou du vaisseau spatial Orion du programme Artemis dirigé par les États-Unis. L'atterrisseur Hakuto-R, qu'ispace nomme conception de "série 1", avait parcouru une distance d'environ 1,38 million de miles  en février, devenant le vaisseau spatial à financement privé et à exploitation commerciale le plus éloigné de l'histoire spatiale.


Le vaisseau à énergie solaire a ensuite été rapproché de la lune par les forces gravitationnelles, puis il a effectué un autre allumage moteur, le 21 mars, pour se mettre en orbite lunaire. Un autre allumage de 10 minutes, le 13 avril, a mis le Hakuto-R sur une orbite circulaire de 60 milles d'altitude, se préparant pour la tentative d'atterrissage de mardi.


Le système de propulsion de l'atterrisseur, fourni par la société aérospatiale européenne ArianeGroup , se compose d'un moteur principal pour fournir la majeure partie de la poussée nécessaire pour ralentir dans la phase d'atterrissage. Il y a aussi six plus petits propulseurs "d'assistance" regroupés autour du moteur principal, qui fournisse des impulsions pour une décélération supplémentaire. Huit propulseurs du système de contrôle de réaction donne un contrôle d'orientation pour le vaisseau.


Le moteur principal s'est allumé environ une heure avant l'heure d'atterrissage pour une manœuvre de freinage afin de ralentir suffisamment la vitesse  pour que le vaisseau quitte son orbite. Plus près de la surface, l'atterrisseur a effectué une manœuvre de cabrage pour orienter son moteur principal vers la surface, suivie d'une phase finale de descente pour se guider vers le site d'atterrissage dans le cratère Atlas.


Selon ispace, les données de l'atterrisseur Hakuto-R ont indiqué qu'il était dans l'orientation verticale attendue lorsque les contrôleurs au sol ont perdu le contact. Quelques instants avant l'atterrissage, le moteur principal était censé s'éteindre, permettant aux impulsions des six propulseurs d'assistance de contrôler le taux de descente jusqu'à la surface lunaire.
Quatre amortisseurs des pieds du vaisseau auraient alors aidé pour l'atterrissage à proprement parlé.


Un logiciel de guidage, de navigation et de contrôle développé par Draper, basé au Massachusetts, contrôlait la séquence d'atterrissage automatisé d' Hakuto-R. Les panneaux solaires de l'atterrisseur avaient été fournis par Sierra Space, basée au Colorado.


En imaginant que l'atterrissage ait réussi, le vaisseau spatial avait été conçu pour fonctionner pendant environ 10 jours en surface, suffisamment longtemps pour déployer les deux charges utiles mobiles des Émirats arabes unis et du Japon. Le lander avait été conçue pour relayer les signaux de communication des charges utiles déployables vers la Terre. La mission se serait terminée lorsque le soleil se serait couché sur le site d'atterrissage au début de la nuit lunaire de deux semaines.


Hakuto-R transportait environ 11 kilogrammes de charges utiles de ses clients. De loin, la plus grande des charges utiles perdues lors de la tentative d'atterrissage fût un rover des Émirats arabes unis développé par le Centre spatial Mohammed Bin Rashid. Alors que ce rover occupait la majeure partie de la capacité de charge utile, il était tout de même de petite taille, mesurant seulement 53 sur 53 centimètres.


Le rover lunaire des Émirats arabes unis, nommé Rashid, pesait environ 10 kilogrammes en gravité terrestre. Il aurait quitté le vaisseau spatial Hakuto-R quelques jours après l'atterrissage, puis aurait inspecté le site à l'aide de caméras françaises et d' imageurs microscope et thermique pour étudier les roches et les sols. Le rover avait deux sondes Langmuir pour mesurer l'environnement plasmique sur la lune, qui peut soulever des particules de poussière et les déplacer en surface.


Les ingénieurs ont également intégré de petits échantillons de différents matériaux sur les quatre roues du rover, dans le cadre d'une expérience technologique visant à évaluer dans quelle mesure les matériaux résistent à la roche abrasive et à la poussière lunaire.


Mais avec ce crash, le programme lunaire des EAU devra attendre une future opportunité pour explorer la lune.


L' échec a également bousillé un minuscule robot mobile développé par l'Agence japonaise d'exploration spatiale et la société japonaise de jouets Tomy, une expérience de démonstration de la technologie des batteries à semi-conducteurs, un système d'imagerie à 360 degrés de Canadensys, un ordinateur de vol à intelligence artificielle de Mission Control Space Services, et un démonstrateur du système de navigation autonome de NGC Aerospace.


20230424ispacemoon.jpg


L'atterrisseur lunaire Hakuto-R a saisi cette vue de lever de Terre à une altitude d'environ 60 100 kilomètres au-dessus de la surface lunaire. Crédit : ispace


Des missions dirigées par le gouvernement des États-Unis, de l'Union soviétique et de la Chine ont atterri sur la Lune, mais jusqu'à présent, aucune entreprise commerciale n'a encore accompli de grandes choses sans soutiens  gouvernementaux.
Outre les charges utiles montées sur l'atterrisseur, ispace visait à remplir un contrat avec la NASA avec la première mission Hakuto-R. La NASA a attribué des contrats en 2020 pour acheter du régolithe lunaire à des sociétés commerciales, et conclut un accord de 5 000 $ à ispace. Tous ces accords était relativement modestes.


L'initiative fait partie du programme Artemis Moon de la NASA qui souhaite conclure des contrats avec des sociétés commerciales pour leur fournir des ressources, telles que des minéraux et de l'eau. Cela pourrait contribuer à l'établissement d'une future base lunaire. Le transfert de propriété du sol lunaire d'une société privée à la NASA, aiderait les responsables des deux parties de la transaction, à résoudre les problèmes juridiques et réglementaires.


Alors que la tentative de la mission 1 d'ispace était une mission purement commerciale, ispace travaille avec Draper et d'autres sociétés spatiales pour développer un atterrisseur robotique plus grand qui transporterait jusqu'à une demi tonne de fret sur la lune, pour la NASA. Draper et ispace ont remporté l'année dernière un contrat de services commerciaux de charge utile lunaire avec la NASA, dans le cadre CLPS, pour livrer plusieurs instruments scientifiques US sur la Lune en 2025  par la mission 3 d'ispace.


Mais les deux premières missions CLPS  seront pilotées par les sociétés Astrorobotic et Intuitives Machines. Ces deux sociétés prévoient de lancer leurs premiers atterrisseurs lunaires développés par fonds privés, plus tard cette année. L'atterrisseur Peregrine d'Astrobotic, basé à Pittsburgh, sera lancé lors du premier vol de la nouvelle fusée Vulcan de United Launch Alliance, tandis que la première mission Intuitive Machines, appelée IM-1, enverra l'atterrisseur Nova-C  sur la Lune sur une fusée Falcon 9 de SpaceX.


Avec ce crash d'ispace, Astrobotic et Intuitive Machines ont maintenant une chance d'entrer dans l'histoire en tant que première entreprise privé à réussir un atterrissage en douceur sur la lune.


Condoléances des concurrents :


"Nous félicitons l'équipe d'ispace d'avoir franchi un nombre important d'étapes  vers cette tentative d'atterrissage d'aujourd'hui", a tweeté Astrobitic. "Nous espérons que tout le monde reconnaît qu'aujourd'hui n'est pas le jour où il faut hésiter à atteindre la frontière lunaire, mais une chance d'apprendre de l'adversité et d'aller de l'avant."


"Depuis le lancement de Hakuto-R jusqu'à sa descente et son approche de la surface lunaire, ispace a démontré son expertise dans l'exploration spatiale et son engagement à repousser les limites de ce qui est possible", déclare Steve Altemus, président et chef de la direction d'Intuitive, basé à Houston. Machines. "Les technologies développées et testées par ispace continuent d'ouvrir la voie à de futures avancées dans l'exploration spatiale et jettent une lumière positive sur l'économie lunaire émergente."

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