Recommended Posts

Posted (edited)
Il y a 5 heures, banjo a dit :

quî on un traitement " jaune "  , je n'y connaît pas grand chose , mais je pense que c'est pour corriger le chromatisme bleu

Non, c'est le centrage pour la transparence maximale. Ca tourne bien en dessous de 4% (probablement 0.8-1% pour le bleu en trait. multi-couches : c'est quasiment invisible.

Le traitement sert surtout pour diminuer le reflet de l'entreverre. Ca sert pour augmenter le contraste, ici en planétaire (jaune/jaune-orange)

C'est l'astuce moderne pour faire des entreverres très minces et diminuer ainsi la couleur latérale pour les objectifs grand champ. (id est  plus que le diamètre apparent lunaire)

Fraunhöfer au début du 19eme faisait des entreverres plus large pour disperser le reflet mais lui n'avait pas le traitement ad hoc et surtout le ratio f/D étant très long, les objectifs avaient un champ plus réduit : pas assez pour voir le chromatisme latéral induit.

Je résume pour les doublets :

ancien : sans traitement AR : entreverre large, effet secondaire négatif -> chromatisme latéral apparent, mais le reflet est suffisamment dispersé pour ne pas gêner. Ex. objectif de la famille Clark.

vintage : traitement MgF2 simple, réduction à 0.5mm max 1mm d'entreverre,-> champ moyen # on commence à aligner le traitement sur le besoin de contraste maximal : jaune en visuel photopique, vert en photographique ou visuel champ profond

moderne : on réduit encore l'entreverre et traitement multi-couches -> grand champ bien corrigé.

Edited by lyl
  • Thanks 1

Share this post


Link to post
Share on other sites
Posted (edited)
Il y a 1 heure, lyl a dit :

vintage : traitement MgF2 simple, réduction à 0.5mm max 1mm d'entreverre,-> champ moyen

merci pour ces precisions , sur d'autres objectifs de la marque il est parfois précisé MgF2  , pas sur le mien.

d'ailleur je viens de voir ce tableau est ça me perturbe vraiment 

la tache d"airy = 6.378µm

le RMS radius =30    !!!! 5fois la tache ????

GEO radius =60   !!! 9 fois la tache ????

c'est une vrai bouse ???

le rapport strehl  à 0.94 ??? 

Paul

istar.jpg.03f5532387fdb760834a64976bed52fd.jpg

 

Edited by banjo

Share this post


Link to post
Share on other sites
Posted (edited)
Il y a 23 heures, banjo a dit :

c'est une vrai bouse ???

Non absolument pas, c'est la phoenix en BAK1-SF5, ce n'est pas une lunette planétaire et surtout, c'est un instrument destiné à apporter de la luminosité avant tout et un pic de strehl visuel entre les raies e et D. Ce n'est pas destiné à pousser le grossissement au maximum théorique. On utilise pas une 200mm comme une 80 ou 100mm, la limitation atmosphérique terrestre se fait déjà bien sentir à partir de 130mm. On joue donc sur les capacités de l’œil.

Le spot diagram est destiné à une évaluation en grand champ : faire par exemple x100 avec un oculaire de 18mm à 27mm type erflé de 65° pour regarder 40'-60' d'arc de champ sur le ciel. On est à 2-3mm° de pupille, au max de la sensibilité couleur et de la précision de l'oeil (faible astigmatisme)

Si tu veux l'évaluation en lunaire ou planétaire, il faut se dire que sur toutes ces gros achromats on ne monte pas à 2.5D : c'est stupide.

Je peux compléter à une évaluation à 1.3/1.5D (x 260-x300 -> spot à moitié du maximal visuel pour montrer que la petite règle du 3x à 4x le disque "utile" est respectée, il faut quand même filtrer les extrêmes (bleu et rouge profond)

 

° : tu augmentes le disque d'Airy en proportion et tu constates que les spots sont contenus : c'est de l'interprétation "classique" comme pour les instruments d'observatoire pour lesquels Danjon et Couder indiquait qu'il faut caler le pic à 565nm voire plus bas pour bénéficier du piqué maxi (contraste de l'oeil) sur les retours plus" "jaune" ou chaud des planètes. Tu joues sur le pouvoir d’accommodation de l’œil pour allez chercher le détail coloré. (ce que le capteur photo ne sait pas faire, vive la persistance rétinienne/mémoire visuelle)

 

Ressenti à focus 565nm, 2mm de pupille, disque : 2x Airy.

orange = raie d

bleu clair = turquoise-cyan 515nm

violet = 610nm

C'est propre à= x200, beau en CP à x100, au delà il faut réduire la bande couleur.

Et la lunette peut faire 1.2° sans perte de correction au bord. (genre Hypérion asphérique 36mm)

image.png.ed11d61145ee0de5936b9d03f68a77f8.pngimage.png.a8be097e45cd887ad5a7e83af2122fa1.png

 

Et la voilà en focus scotopique super grand champ 1.2°, 4x Airy, c'est optimal pour Oiii (plus concentré que F sur le spot) - H-alpha

On ne perd pas une miette de luminosité et détail sur les nébuleuses

image.png.4ba393ad58886f5cba6f6533abe50a82.png

 

En visuel, tout est relatif : 55um Rms sur 36mm sur le plan focal ça surpasse largement la précision de l’œil (>650x650 en densité d'information).

Edited by lyl
  • Thanks 2

Share this post


Link to post
Share on other sites
Posted (edited)

merci lyl ,

mais c'est la 204/1800 achro utilisée surtout en Ha et en bande G en photo  .

pour le Ha ça me semblait pas trop moche mais pour le 430nm j'ai jamais été convaincu 

je sais que je peux te faire confiance pour le choix des verres (mais tu ne pense pas que ça pourrait etre  BK7/FS2 avec un tel résultat ) , mais je comprend pas pourquoi pour les spots c'est meilleur avec la 204 f/6 que sur la 204/ f8.8 suivant Istar ????

je croyais bêtement que si on allongeait la focale , le spot serait meilleur .

 

peut-on afficher sur OSLO edu qu'une bande (par exemple le ha 656nm seul ) dans le spot la superposition est trop " foullie " 

Paul

désolé pour la pollution du message initial 

 

istar 204 F/5

istar2.jpg.3ab3a211b0d520fcf2977e8cca34a9cd.jpg

 

Istar 204 f8.8

istar.jpg.eded493aedeed9eed398717ff735b97e.jpg

 

Edited by banjo

Share this post


Link to post
Share on other sites
Posted (edited)
Il y a 3 heures, banjo a dit :

peut-on afficher sur OSLO edu qu'une bande (par exemple le ha 656nm seul ) dans le spot la superposition est trop " foullie " 

Paul

désolé pour la pollution du message initial 

Et du coup c'est quoi la(les) question(s) ?

Fait une liste plus claire, je ne sais plus sur quelle formule tu veux des détails. (P.E. nouveau post)

Edited by lyl
  • Thanks 1

Share this post


Link to post
Share on other sites
Posted (edited)
Il y a 10 heures, lyl a dit :

Fait une liste plus claire, je ne sais plus sur quelle formule tu veux des détails. (P.E. nouveau post)

Bonjour Lyl,

Ok je vais ouvrir un nouveau message , ou si tu veux en MP , je vais essayer d'être plus clair et développer d'avantage .

Merci pour ton implication super sympa.

Paul

 

Edited by banjo

Share this post


Link to post
Share on other sites

bilan des opérations

après nettoyage des 2 lentilles et montage à sec, j'ai poussé le grossissement jusqu'à 100X avec un ortho de 5mm

l'image est ciselée mais on a l'impression que j'ai placé devant l'objectif un filtre jaune d'une certaine densité

j'ai donc gagné par rapport au montage original collé

mais les lentilles montrent une teinte jaune dans la masse surtout le flint; peut-être apparait il plus jaune car il est beaucoup plus épais

la seule utilisation que je vois est en solaire lumière visible avec filtre baader ou hélioscope

essai à venir : le suspense continue!!!

Share this post


Link to post
Share on other sites

Create an account or sign in to comment

You need to be a member in order to leave a comment

Create an account

Sign up for a new account in our community. It's easy!

Register a new account

Sign in

Already have an account? Sign in here.

Sign In Now



  • Similar Content

    • By guy03
      Bonjour
      Hier soir, j'ai encore eu avec ma barlow de x1.5 Antares (en 31.75) et l'autre de 1.6 (en 2 pouces) une Antares également, un gros reflet lumineux au centre de l'image sur l'écran de l ordi. J'ai ce soucis qu'avec la lune. Avec le C11 je rencontrais ce probléme et là avec le C14 c'est idem bien sûr! Quand je fais ma mise au point je vois un gos donuts lumineux avec un rond noir au centre (l ombre du secondaire) comme une étoile défocalisée . Avec la barlow de x2 je n'ai pas ce soucis. Je n'arrrive pas à piger d'où vient le probléme.....j'ai cela que sur la lune! Merci de vos lumiéres. Je joints une image . Par rapport à l image quand la mise au point est faite je n'ai plus le rond fonçé au centre du halo mais le halo lui est bien présent!!!

    • By christian viladrich
      Salut à tous,
       
      Juste pour le fun, je me suis amusé à mesurer la courbe de transmission de ma vénérable fluo 55 mm f/8 qui date de 1988 (environ ...). Elle a fait pas mal d'éclipses de Soleil celle-là
       
      Pour rappel, comme je ne peux pas mesurer la transmission absolue, mais seulement la transmission relative, j'ai normalisé le pic de transmission à 100%. Voici ce que cela donne :

       
      C'est pas mal du tout pour l'époque.
       
      Le zoom entre 800 et 1000 nm montrent les oscillations de transmission résultant du traitement multi-couches.
       
      Çà me fait penser qu'il faudrait que je mesure la lame du C8. Celestron ne fournit que la transmission entre 450 et 700 nm.
       

       
      Fait juste que je trouve un moyen de ne pas abîmer la lame lors de la mesure ...
       
    • By christian viladrich
      Salut à tous,
      Voici la mesure de la transmission de deux Barlow UV et d'une autre "visible" :
       

       

       

       
       
      Il n'y a pas de différence très significative entre le traitement des Barlow U et non UV.
       
      A noter que le site Internet de Siebert indique la transmission suivante pour ses Barlow UV :

       
      Cela ne peut en aucun cas être la transmission du traitement anti-reflet. Au mieux, c'est la transmission d'un des verres utilisés dans la Barlow.
       
    • By Arnaud17
      Bonjour à toutes et à tous,
       
      Je suis en train de chercher un Newton de 300-350mm ouvert à f/4. J’ai vu que Teleskop Service propose une gamme appelée ONTC avec miroir chinois de GSO « testé ». Le tube est en carbone et le PO est à sélectionner parmi une gamme assez vaste. Quelqu’un a-t-il déjà utilisé / testé un instrument de cette gamme? Quel retour quant à la qualité optique et mécanique ? Je prévois une utilisation assez large de l’instrument : en spectro basse résolution avec un Alpy, en ciel profond avec un Wynne ASA et en planétaire avec un Powermate x4.
       
      Merci pour votre retour si vous avez effectivement eu un télescope de cette gamme en main.
       
      Arnaud
    • By bricodob300
      Bonsoir
      Je viens de trouver sur le net la modification qu'avait apporté Clyde Bone à  la très  ancienne formule optique  de Mersenne :
      Je trouve cela vraiment intéressant,  particulièrement le fait que la partie du ciel hors axe soit accessible au miroir de renvoi Nasmith et vienne se "superposer " à l'image issue du primaire dans le réfracteur. 
      En plus d'être intéressant je trouve cela marrant : un réflecteur qui fonctionne mieux s'il on lui colle un refracteur au cul, de quoi en réconcilier certains... (ou pas)
      Pour ceux qui maitrisent les logiciels de design optiques,  je serai curieux de connaître la tolerance des delta de fd, bien que  le secondaire peut être la calote de l'outil du primaire si je ne dis pas de bêtises ...
      Et autre question : j'imagine que ce qui détermine le projet et donc la taille des miroirs va être le rapport fd du réfracteur, peut on faire confiance au fabricant s'il affirme que la lunette est à fd 5 c'est bien du 5 et non 5.1 ou 4.9 ? Car 2 champs qui se superposent ça ne doit pas être évident 
      On peut lire un peut plus loin qu'il lui faut pas loin d'une journée pour la collim ! Mais lors de rencontres astro qui dures plusieurs jours, cela en vaut la peine, quelle persévérance ! Pour simplifier un peu, il me semble qu'on pourrait se passer du deuxième miroir plan en acceptant que le réfracteur soit orthogonal au telescope, de plus cela ferai une surface de moins...
      Qu'en pensez vous ?
       
       
      Source : https://televue.com/televueopticstalk/2019/07/11/clyde-bone-and-his-two-unusual-mersenne-telescopes/
       
      (Traduction approximative )
       
      Bases du télescope Mersenne de Clyde
      La lumière est collectée par un grand miroir primaire parabolique (1) situé au bas de l'instrument qui produit un cône de lumière vers le haut, comme dans un réflecteur newtonien.
      Un miroir secondaire paraboloïde convexe de rapport focal égal au primaire (2) est carré dans le tube vers le haut. Les foyers de ces deux miroirs coïncident (confocal). Cela amène les cônes de lumière à « annuler » leur sortie du secondaire et à devenir un cylindre (rayons parallèles) de lumière.
      Ces rayons parallèles se dirigent vers le miroir primaire mais sont interceptés par un miroir plat diagonal devant le primaire (3). Cela reflète la lumière à angle droit sur l’axe d’altitude de la monture.
      Un dernier miroir plat à l'extérieur du tube (4) réfléchit à nouveau la lumière à angle droit parallèle au sol. Cette fonctionnalité permet de visualiser depuis une position assise, quelle que soit la hauteur de visée de la lunette. Ceci est souvent appelé une conception Mersenne-Nasmyth.
      Enfin, la lumière traverse un réfracteur à champ plat à 4 éléments f/5 (5) qui « voit » les rayons parallèles comme une lumière venant de l'infini ─ comme si on regardait directement le ciel ─ et un L'oculaire est utilisé pour agrandir l'image du réfracteur (6).
      Étant donné que les rayons lumineux entrant dans le réfracteur sont parallèles, le rapport focal final est le même que celui du réfracteur - f/5 dans ce cas.
      Alors, qu'est-ce que ça fait
      de regarder à travers l'un
      de ces télescopes ?
      "En fait, c'est assez
      normal jusqu'à ce que vous
      commenciez à faire un panoramique.
      Ensuite, c'est magique.
      – David Nagler
      Une autre caractéristique est qu'à faible puissance, le réfracteur « voit » la lumière hors axe (lignes brunes dans le diagramme) passant autour du secondaire, rebondissant à travers les méplats et dans l'objectif du réfracteur sans rencontrer le miroir primaire ou secondaire. Cette lumière « périphérique » est essentiellement ce que le réfracteur « verrait » s’il était dirigé uniquement vers le ciel. Le résultat est une cible fortement agrandie au centre d’un champ de faible puissance ! Le système agit comme son propre chercheur ! David Nagler décrit la superposition des champs de faible et de forte puissance comme se mélangeant presque imperceptiblement — jusqu'à ce que vous déplaciez la lunette pendant l'observation. L’effet est alors « époustouflant ». En effectuant un panoramique, vous voyez des objets se déplacer lentement au bord du champ, puis passer soudainement à une « explosion d'ouverture » rapide dans le champ central de haute puissance.
      Bases du télescope Mersenne de Clyde
      La lumière est collectée par un grand miroir primaire parabolique (1) situé au bas de l'instrument qui produit un cône de lumière vers le haut, comme dans un réflecteur newtonien.
      Un miroir secondaire paraboloïde convexe de rapport focal égal au primaire (2) est carré dans le tube vers le haut. Les foyers de ces deux miroirs coïncident (confocal). Cela amène les cônes de lumière à « annuler » leur sortie du secondaire et à devenir un cylindre (rayons parallèles) de lumière.
      Ces rayons parallèles se dirigent vers le miroir primaire mais sont interceptés par un miroir plat diagonal devant le primaire (3). Cela reflète la lumière à angle droit sur l’axe d’altitude de la monture.
      Un dernier miroir plat à l'extérieur du tube (4) réfléchit à nouveau la lumière à angle droit parallèle au sol. Cette fonctionnalité permet de visualiser depuis une position assise, quelle que soit la hauteur de visée de la lunette. Ceci est souvent appelé une conception Mersenne-Nasmyth.
      Enfin, la lumière traverse un réfracteur à champ plat à 4 éléments f/5 (5) qui « voit » les rayons parallèles comme une lumière venant de l'infini ─ comme si on regardait directement le ciel ─ et un L'oculaire est utilisé pour agrandir l'image du réfracteur (6).
      Étant donné que les rayons lumineux entrant dans le réfracteur sont parallèles, le rapport focal final est le même que celui du réfracteur - f/5 dans ce cas.
      Alors, qu'est-ce que ça fait
      de regarder à travers l'un
      de ces télescopes ?
      "En fait, c'est assez
      normal jusqu'à ce que vous
      commenciez à faire un panoramique.
      Ensuite, c'est magique.
      – David Nagler
      Une autre caractéristique est qu'à faible puissance, le réfracteur « voit » la lumière hors axe (lignes brunes dans le diagramme) passant autour du secondaire, rebondissant à travers les méplats et dans l'objectif du réfracteur sans rencontrer le miroir primaire ou secondaire. Cette lumière « périphérique » est essentiellement ce que le réfracteur « verrait » s’il était dirigé uniquement vers le ciel. Le résultat est une cible fortement agrandie au centre d’un champ de faible puissance ! Le système agit comme son propre chercheur ! David Nagler décrit la superposition des champs de faible et de forte puissance comme se mélangeant presque imperceptiblement — jusqu'à ce que vous déplaciez la lunette pendant l'observation. L’effet est alors « époustouflant ». En effectuant un panoramique, vous voyez des objets se déplacer lentement au bord du champ, puis passer soudainement à une « explosion d'ouverture » rapide dans le champ central de haute puissance.
      @lyl

  • Upcoming Events