Avec un peu de retard j'ai le plaisir de vous présenter ma petite animation de l'eclipse du 14 octobre dernier depuis la californie.
Elle n'est pas tres longue mais elle m'a pris pas mal de temps (une toutes les 30s). J'ai bien essayé d'utiliser des logiciels pour aligner les images mais ça ne marchait pas bien. Du coup j'ai tout fait a la main.
Le gif est a 20 images/s c'est à dire que le phénomène est acceleré 600 fois.
Je joins aussi un montage "realiste" du rapprochement lune jupiter du 27 oct dernier. J'ai pris une image au 300mm pour avoir la position exacte des astres, puis je les ai imagés avec la FS102 (800mm) et le 7DMII. Il y a 3 images différentes , lune . jupiter , satellites.
Pour finir, un lever de pleine lune sur le port d'Oakland sous le Bay bridge le 29 octobre depuis San Francisco.
Réveil ce matin à 5h, et souvenir d'avoir rêvé d'avoir fait des captures lunaires, alors je me lève pour réaliser mon rêve
Ca tombe bien le télescope avait été sorti sur la terrasse le soir, au cas où...
Un seeing assez bizarre: de parfaitement net à 300x à gros bouillons, c'est surement des phénomènes thermiques spécifiques aux terrasses couvertes quand il fait froid. Mais les moments de bons seeings étaient rares
Trois captures pour une mosaique.
Bien le bonjour,
Avec cette météo pourrie, tôt ce matin même, et avant de partir au boulot, j'ai réussi à trouver un créneau pour faire une capture de la Mer des Crises.
Le matériel utilisé est le suivant : Dobson Orion XT10g + Caméra Player One Mars-CII IMX462MM + Filtre Rouge Baader + Televue Powermate 2,5x
Film SER de 5000 images / 750 images retenues / Traitement : AstroSurface
Dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on pu admirer la lune caracoler haut dans le ciel au moment de sa phase pleine. L'occasion pour moi d'enfin réaliser un fantasme germé depuis plusieurs mois malgré un ciel charriant des masses nuageuses à grande vitesse. Heureusement, j'ai pu profiter de quelques courtes mais belles trouées aux alentours de minuit alors que j'étais sur le point d'abandonner. Fondamentalement, la Lune est un astre qui ne m'intéresse guère et que je ne shoote qu'occasionnellement car un astre mort qui ne bouge pratiquement pas faute à une atmosphère et une tectonique absentes. Cela dit, son riche relief et ses structures topographiques constituent un vaste sujet d'étude. Un second point d'intérêt réside dans la diversité chimique de son sol qui se traduit par une différenciation des constituants minéraux abondants en fonction du type de terrain. C'est ainsi qu'un oeil exercé ou qu'un appareil photo couleur réussiront à capter des couleurs sur notre satellite naturel. Car, surprise, la lune n'est pas gris monochrome ! Selon la nature du sol, des teintes allant du rouge au bleu en passant par le jaune, le vert ou d'autres encore deviennent évidentes en poussant la saturation d'une image couleur. Elles correspondent par exemple pour le brun rougeatre à du minerai de fer ( rouille ) ou encore pour le bleu à de l'oxyde de titane. Mais qu'en est-il maintenant lorsque l'on sort du spectre visible ( oui, bon, vous avez remarqué que j'aime bien sortir du spectre visible... ) ? Autrement dit, à quoi ressemble la Lune en ultraviolet ou en infrarouge ? Les couleurs en tant que telles n'existent plus puisque c'est en-dehors des capacités de l'oeil humain que d'en percevoir. Mais l'on voit très nettement les contrastes à l'origine de ces teintes. Et ce ne sont pas les mêmes entre l'UV et l'IR. En superposant les images, on voit clairement la différence.
Pour ne pas faire les choses à moitié, j'ai choisi de faire mes prises de vues entre l'UV proche, autour 380 nm,...
... et l'IR autour un micron...
Mais on peut rester plus proche du spectre visible dans le bleu ou le rouge profond. Il n'y a plus d'apport de contraste en allant plus loin. Ci-après, un gif animé des 2 images précédentes pour obtenir une superposition plus confortable.
Setup utilisé : SW 150/750 sur HEQ-5, caméra ZWO ASI 533MM, filtres Chroma Bessel U et SLOAN Y'. Logiciels : AS!4, Astrosurface, GIMP, PIPP.
Dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on pu admirer la lune caracoler haut dans le ciel au moment de sa phase pleine. L'occasion pour moi d'enfin réaliser un fantasme germé depuis plusieurs mois malgré un ciel charriant des masses nuageuses à grande vitesse. Heureusement, j'ai pu profiter de quelques courtes mais belles trouées aux alentours de minuit alors que j'étais sur le point d'abandonner. Fondamentalement, la Lune est un astre qui ne m'intéresse guère et que je ne shoote qu'occasionnellement car un astre mort qui ne bouge pratiquement pas faute à une atmosphère et une tectonique absentes. Cela dit, son riche relief et ses structures topographiques constituent un vaste sujet d'étude. Un second point d'intérêt réside dans la diversité chimique de son sol qui se traduit par une différenciation des constituants minéraux abondants en fonction du type de terrain. C'est ainsi qu'un oeil exercé ou qu'un appareil photo couleur réussiront à capter des couleurs sur notre satellite naturel. Car, surprise, la lune n'est pas gris monochrome ! Selon la nature du sol, des teintes allant du rouge au bleu en passant par le jaune, le vert ou d'autres encore deviennent évidentes en poussant la saturation d'une image couleur. Elles correspondent par exemple pour le brun rougeatre à du minerai de fer ( rouille ) ou encore pour le bleu à de l'oxyde de titane. Mais qu'en est-il maintenant lorsque l'on sort du spectre visible ( oui, bon, vous avez remarqué que j'aime bien sortir du spectre visible... ) ? Autrement dit, à quoi ressemble la Lune en ultraviolet ou en infrarouge ? Les couleurs en tant que telles n'existent plus puisque c'est en-dehors des capacités de l'oeil humain que d'en percevoir. Mais l'on voit très nettement les contrastes à l'origine de ces teintes. Et ce ne sont pas les mêmes entre l'UV et l'IR. En superposant les images, on voit clairement la différence.