J'ai une question pour les photographes utlisant des boîtiers reflex avec capteur défiltrés qui ont fait réaliser l'opération "à coeur ouvert" de leur matériel par un prestataire.
Avez vous un voire plusieurs contacts à me communiquer.
J'ignore à quelle sauce vous avez été mangés cet été mais au Japon, cette saison - d'ordinaire pénible, mais supportable - fut dantesque : nous n'avons pas eu de nuit claire sur près de trois mois. Excédé par l'attente, un joyeux drille du club qui m'héberge et moi-même avons tenté l'aventure en moyenne montagne hier soir, appâtés par des prévisions météo un poil moins dégueulasses que les autres : une alternance de nuages et d'éclaircies étaient attendues, nous avions bon espoir de pouvoir viser dans les trous !
Las ! Ce que le bulletin ne précisait pas, c'est que des nuages d'altitude doublés d'une brume tenaces (brume qui a viré brouillard en fin de nuit) allait pourrir la transparence des trous susdits. Bref, les conditions furent médiocres. Et pourtant ! Nous étions tellement en manque que cela nous a suffit, et nous avons fait tout ce qui était humainement possible pour engranger quelques visions... et quelques images.
Mon collègue opérait avec une FSQ106 montée sur une EM200, j'augure qu'il aura des résultats supérieurs aux miens : j'ai utilisé mon Seestar, qui commençait à s'empoussiérer dans le garage. Je n'ai jamais pu poser plus de 20mn d'affilée (de temps réel, pas de temps de pose), dans un ciel qui ne méritait pas notre attention : au mieux, la voie lactée était visible dans ses grands contours, sans aucun détail. Au bino 150, les nébuleuses apparaissaient fadasses, filtrées ou non. Même les amas manquaient de pep's...
Bref, place aux images. Je vous les montre surtout parce que c'est tout ce que j'aurai pu faire en trois mois, sur une seule (mauvaise) nuit !
Je vais tenter de vous les présenter dans l'ordre chronologique (sachant que les conditions se sont progressivement dégradées, jusqu'à ce que nous remballions tout vers 1h30, lorsque Jupiter lui-même n'a plus réussi à percer la couche de crasse) :
0/ Juste pour le fun : la comète 13P/Olbers
Deux images cumulant une pose totale de... 4 minutes ! C'est tout ce que la météo m'a permis de faire avant que la belle disparaisse derrière les crêtes. Dois-je préciser que ce n'est pas assez ?
1/ M22, amas superbe s'il en est. Je l'ai pris lorsque la voie lactée - moribonde - était encore visible. Pour lui, j'ai pu poser 20 minutes sans interruption : le record de la soirée !
2/ M16 : la soirée commence à partir en sucette. Après 16 minutes de pose (je voulais rester 1h sur cette nébuleuse...), elle disparait derrière une enfilade de nuages
3/ La nébuleuse Helix. Vu les conditions, fallait oser !! Je voulais poser deux heures dessus, j'aurai pu l'enregistrer pendant 18 minutes.
Elle baignait dans un tel halo de pollution lumineuse que je n'ai pas cherché à l'observer.
4/ Les Pleiades, en mosaïque (deux images assemblées).
Temps de pose approximatif pour chaque image : 5 minutes. En réalité, je suis resté trois quarts d'heure dessus, c'est vous dire à quel point j'ai tapé dans les nuages
Voilà, fin du calvaire !
Il y a quand même une bonne nouvelle : je ne ferai jamais pire.
Vaut-il mieux une LUNT LS 60MT avec BF600 ou Lunt Ls40t avec bf1200, pour du visuel mais surtout pour de l'astrophoto. Il y a 1000 euros entre les deux. Le diamètre est forcément en faveur de la 60 mais le BF est en faveur de la 40...
Je me doute de vos réponses mais je veux être sûr....
Merci !
une image de début juin sur un sujet délicat surtout à 15 bornes de Roissy : Mandel-Wilson 2 près de M82
Les IFN sont légion dans ce coin mais il faut en principe un bon ciel
Ici 20 heures LRGB quand même, il faut ce qu'il faut.
Je mets une version starless (ce que je ne fais jamais), mais sur ce genre de sujet je trouve que ca a un intérêt.