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By BREIZH
bonjour a tous
avec cette météo plus que pourrie, on fini par désespérer
hier soir ciel bouché encore une fois, je voulais tenter une derniere fois notre visiteuse
du coup, dodo, puis 4:00 du mat , mon gros chaton veut sortir , je descend, et oh miracle
plus un nuages , la lune est couchée , et il y a des miriades d'etoiles
allez zou , je sors la monture , branche le PC , direction M42 et LA ROSETTE , avec mon nouveau setup
5mn chrono , m42 est sur l'ecran, je me dis qu'il faut faire vite avant l'arrivée des nuages
bon des images basiques, mais je voulais tester le 135 couplé a la 585, une premiere pour moi
samyang 135mm/4
ZWO585
Filtre l-enhance
et c'est parti pour des poses de 15 sec ( je ne fais plus d'autoguidage )
200x15 sec pour M42
200x15 sec pour NGC 2237
j'ai bien fais , a 6:30 les gros nuages ont fait leur apparition alors que je tentais la tete de cheval
beaucoup de trame sur les images malheureusement
vivement un ciel clement, j'ai tellement de cibles en tete
acqisition avec ASI STUDIO
SIRIL + un peu de cosmétique sous photoshop
bonne journée
olive
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By llacote
Salut tout le monde ! 🙂
Voici une image grand champs du couple IC1805/1848 et de leur compagnon, le double amas de persée, prise toujours en plein ville (Btl 7)
Prise de vue : canon 6D défiltré
Optique : obj. canon 200mm EF2.8, fermé à 4.5
Monture : Star Adventurer GTI
Poses : 157 poses de 1min à 1600 iso, sans suivi (env 2h37) (même si la monture supporte des poses plus longues de 2 ou 3min sans suivi à cette focale, avec la pollution et le la qualité du ciel, c'était cramé).
Traitement : Siril + Starnet + PS
Ca manque de poses et d'un bon filtre anti-pollution.
Une brute (1min/iso1600)
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By BobSaintClar
Konnichiwa, ami(e)s de l'Orient !
Je reviens d'un rassemblement d'astronomes amateurs japonais et comme lors de mes précédents compte-rendus, je ne sais trop où poster mon texte : dans les annonces d'évènements à venir ? Dans la rubrique astronomie pratique ? Dans le groupe Binoculaires et grosses paires ?
Peu importe, je vais choisir Astrophotographie : après tout, j'en fais !
Officiellement, l'évènement devait commencer le Vendredi 8 au soir et se conclure le lendemain Samedi à minuit mais en pratique, il a perduré jusqu'au Dimanche matin. Pour ma part, j'étais logé dans un petit hôtel confortable et bon marché, quand nombre d'astronomes campent ou dorment - s'ils dorment - dans leurs voitures. Je participais pour la troisième fois à ce festival, et je serais venu bien plus souvent si la COVID n'avait ruiné les éditions 2019 - 2020 - 2021 et 2022 ! Ledit festival est cher à mon coeur parce que, d'une part, il est le plus proche de mon domicile - deux heures de route et c'est plié - et d'autre part, il a lieu à la plus belle saison du Japon : l'automne ! En automne, un peu comme au Canada, la végétation s'embrase de mille couleurs par vagues qui remontent et en altitude, et en latitude pendant presque deux mois... C'est un feu d'artifice pour les sens, un pur enchantement ! Vous en jugerez sur pièces, toutes mes photos en extérieur - la plupart prises au smartphone, j'avoue - donnent un vague aperçu du véritable show que nous offre dame Nature !
Le site
Le petit hôtel qui me logeait (nommé "Boulogne"...)
Le terrain dédié à l'installation des campeurs, dans la partie haute du site. Nous sommes Vendredi, la plupart des astrams sont encore sur la route (ou au boulot)
A la base, l'endroit est une station de sports d'hiver. Nous sommes donc en altitude (1450m), loin des villes, isolés d'une vallée agricole peu polluée. Lors d'une édition précédente (peut-être ma première), il y avait quelques arpents de neige ci et là... mais pas cette fois.
Le rassemblement est dispersé sur tout le site : campeurs, car-campeurs et résidents de maisons d'accueil (chalets, petits hôtels) installent leur matériel dans sa partie haute, d'autres se postent au plus près du bâtiment principal (l'hôtel Re-ex, trop cher à mon goût de français radin) ou en contrebas d'un funiculaire, à coté d'un grand hall dédié aux expositions et aux exposants officiels (Pentax, Olympus, Vixen, Takahashi, Swarovsky, SVBony, etc.)
la partie basse du festival. Notez le rail dans la pente, il supporte un petit funiculaire (absurdement lent) qui nous évite de marcher, euhh... 3 minutes, en gros ?
Matez-moi ces couleurs d'outre-espace
Coté météo, dès Vendredi matin, on nage dans le grand bleu. Le reste du week-end sera à l'avenant :
Photographie prise Samedi en cours de journée, près de l'hôtel Re-ex (derrière moi, le touriste en rouge)
Bien que les journées soient ensoleillées, les nuits sont froides : en novembre, dès lors qu'on monte en altitude, il gèle ! A partir de 23h et jusqu'à 8-9 heures, les feuilles mortes croustillent sous nos pas, les doigts se recroquevillent dans leurs gants, les oreilles et le bout du nez commencent à piquer ! habitué à ces conditions, je m'étais parfaitement équipé et je n'ai pas souffert des températures négatives. Bon en même temps, si vous voulez imager les Pléiades ou Orion...
Mais parlons matos !
Le festival aux étoiles de Koumi n'est pas thématique, c'est un rassemblement d'astrams de tous bords ! Si vous connaissez un peu le Japon, vous savez à quel point ses habitants cloisonnent leurs existences : selon que vous êtes censés ou non être quelqu'un, quelque chose ou quelque part, tout se passera au mieux... ou pas ! Or donc, nous avons affaire à un évènement inclusif où les adeptes de la prise de vue, de l'observation visuelle, du tout commercial ou du fait main, sont bienvenus sans autre forme de procès. Par conséquent, j'ai vu un peu de tout, dans les proportions habituelles : une majorité de lunettes, un bon quart de télescopes, quelques binoculaires et une poignée d'instruments étranges ou... abâtardis. Je vous présente le tout en vrac ou presque, disons en "montant en gamme" :
Les instruments
On va taper d'emblée dans le WTF avec cette déclinaison improbabl, pardon, cet hommage au premier télescope de newton :
J'ai déniché ce truc sur le parking où je m'étais déjà installé. S'il y a du bizarre dans le coin, vous pouvez être sûr(e) que je vais l'attirer comme un aimant...
Vous pensez que la monture est équatoriale, avec un moteur planqué sous la bouboule ?
Ici, un amateur de maquettes réduites présente sa propre perception du dobson : quand John (l'éponyme) l'avait conçu dans l'idée d'aller taquiner les grands diamètres, notre bricoleur du Dimanche (littéralement) a renversé le concept
Lorsque je lui ai demandé s'il avait taillé le miroir (c'est un 350. 350 dixièmes de millimètres), il m'a dit sans rire qu'il provenait de chez Edmund optics. Sérieusement ??
Notez le petit chercheur, à base de monoculaire 5x15 (parce que oui, forcément, il faut un chercheur), et l'oculaire, une loupe d'entomologiste (vous savez, ce genre-là)
Le bouzin vu de près :
"Est-ce le plus petit dobson du monde ?" Ai-je demandé, benêt que je suis. Que nenni ! Le bricoleur fou n'allait pas s'arrêter en si bon chemin et m'a rapidement détrompé en sortant de sa poche - si, si - l'instrument suivant :
Croyez-le ou non, ce véritable (!) dobson serrurier de 150 (dixièmes de millimètres), doté d'un secondaire de 50 (!!), produit une image parfaitement visible à travers l'oculaire (une loupe de bijoutier aussi "grosse" que le primaire).
Mais la question qu'on se pose tou(te)s restera sans réponse : le barillet du primaire, il est flottant 24 points ou astatique à lames de chrysocale ?
J'ai regardé la lune à travers cet instrument, elle apparaît bien nette, grossie environs trois fois. Trop fort !
Un pot-pourri - sans mauvais esprit - des créations du bonhomme, qui ne manque ni de talent (banal, dans ce pays) ni d'originalité (beaucoup plus rare) :
Il manque cependant sa pièce maîtresse, de mon point de vue : la voici !
C'est un T450 évidemment fait maison. Appréciez le travail du bois, un ébéniste n'aurait pas fait mieux ! J'aime bien la petite table (de nuit) intégrée, avec la grille de maintien des documents posés (cartes, livres)
Sans transition, passons au plus gros télescope bricolé de l'évènement, un instrument que je connais déjà pour l'avoir croisé dans d'autres rassemblements : un T660 à F3,3
Les pros l'auront tout de suite repéré : l'autocollant "fluorite" collé sur la cage nous garantit un réflecteur dépourvu de tout chromatisme
Je ne vous montre que les instruments "intéressants", c'est-à-dire sortant de l'ordinaire...
Vous vous doutez bien qu'aux alentours, j'étais cerné par les lunettes chinoises ou taka, les schmidt-cassegrain et les newton classiques. Simplement, on s'en balec
Tiens, celui-là, je me demande s'il est unique ou commercialisé :
Le coté hyper-léché de l'ensemble, les haches très proprement découpées et le système d'attache des tubes (notez qu'il y en a six, la classe) à la cage m'incitent à penser qu'il s'agit d'un télescope du commerce. Seul le Po m'a l'air un poil cheap.
Je n'ai pas trouvé son propriétaire, je reste sur ma faim ! Vous avez déjà vu ce genre de bête ? Ca doit être compact, tout démonté...
Ce télescope - je crois que c'est un newton court de 250 - n'a rien d'extraordinaire en soi, c'est juste l'habillage qui m'intrigue : j'en vois plein, de ces couvertures en polystyrène aluminisé.
Ca sert à quoi ? Pour l'isolation phonique, si le ventilateur est trop bruyant ?
Sinon, j'adore la monture : c'est une Panther TTS160, une altaz avec goto et suivi qui peut supporter 30kg de charge. Exactement ce qu'il me faudrait pour mes binos ! Mais à près de 7000 euros la chose, ce sera dans une prochaine vie
On revient sur du "fait main" avec ce dobson à la structure tout alu (sauf la base). C'est fou ce qu'on peut faire avec deux vélos et la litière du chat !
(Les branches de l'araignée m'ont l'air faiblardes, mais je m'avance, je n'ai pas regardé dedans)
Un Questar, c'est rare : en voici deux !
J'ai retrouvé avec plaisir le propriétaire de ces deux modèles, rencontré ici même, lors de la précédente édition (l'an dernier, de mémoire)
Encore un tube intriguant : un télescope à FD long (10 ?), sans aucune indication - pas de marque, rien d'écrit nulle part, pas de proprio dans les parages - sur une monture fameuse... au siècle dernier (Pentax MS-4)
Avouez, on aimerait bien en savoir plus...
Un astronome en culottes courtes nous propose sa création :
Un petiot qui partage la même passion que son papa, c'est beau...
Plus WTF, tu meurs : un télescope Schiefspiegler (à vos souhaits)
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, c'est un réflecteur sans obstruction. Une explication dans la langue de Goethe s'impose : Durch die Anordnung der Spiegel ist keine Abschattung durch einen Fangspiegel vorhanden und ist deshalb wie ein Refraktor obstruktionsfrei. Wie die anderen Spiegelteleskope ist auch der Schiefspiegler ohne Farbfehler. Das Öffnungsverhältnis liegt üblicherweise bei f/20 und daher wird er in erster Linie zur Beobachtung heller Objekte wie Sonne, Mond und Planeten verwendet.
Etonnant, non ?
Et un concept étrange de plus :
Sur une monture à fourche un zeste surdimensionnée trône une lunette de... 40. Du coup, je me dis que l'ensemble supporte surtout l'oculaire, ce qui explique l'échelle ?
Autre hypothèse (ma préférée) : le proprio a tout claqué dans la monture (et l'oculaire), puis s'est retrouvé à sec au moment d'acheter l'instrument
Vous avez aimé le dobson de 15 mm et le Schield... schielen... la chose sans obstruction ? Vous adorerez le tri-télescope solaire :
(Je n'avais pas remarqué le serre-joint, il serre quoi ?)
Donc l'idée (dixit le jeune homme qui l'a conçu et parlait vaguement anglais), c'est de "réunir sur une même monture trois instruments dédiés à l'observation du soleil".
Ok très bien.
Pourquoi pas.
(...)
Mais moi, je suis comme vous : quand j'ai vu l'engin, en bon bourrin d'occidental mal dégrossi, j'ai forcément demandé "Pourquoi les trois instruments ne pointent-ils pas dans la même direction ?"
Et là, malaise. Le sourire du gars se fige, il reste silencieux une dizaine de secondes (c'est grave long, en pleine discussion) et finit par me répondre d'un air gêné "Uhh... I don't know"
J'ai vite embrayé sur autre chose avant qu'il ne remette ses choix de vie en question !
(à suivre, je ne voudrais pas abuser de votre temps de cerveau disponible )
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By FrancoisGAP
Voici un premier traitement rapide de NGC 1333, une nébuleuse par réflexion pleine de mystères dans la constellation de Persée ! 🌌 Pour l’instant, avec 12 heures d’intégration, c’est un aperçu qui demande encore pas mal de temps de pose pour vraiment capturer les IFN (Integrated Flux Nebula) environnants et affiner chaque détail.
Dès que la météo le permettra, je vais ajouter plusieurs heures pour obtenir une image plus riche et détaillée.
Vous pouvez déjà voir cette première version et suivre le projet sur mon site : https://planetediy.fr/astrophotography-nebula-ngc1333/
Détails techniques
Nombre total de poses : 241 x 180 secondes
Temps total d’intégration : Environ 12 heures
Filtre utilisé : Clear
Équipement utilisé :
Télescope : TS-ONTC HYPERGRAPH 10″
Correcteur Réducteur : 0,85×3″ (focale effective de 863 mm, F/D 3,4)
Caméra : ZWO ASI2600MC DUO
Monture : EQ8R-Pro sur pilier en acier DIY
Focalisation : ZWO EAF
Traitement des données : PixInsight, Adobe Photoshop (PSD)
Clear skies à tous !
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By SPICA
Coucou à toutes et tous,
Je reposte ici parce que les visites sur le groupe poses courtes restent un peu confidentielles.
Voici la bulle, NGC7635 pour les intimes, en 9 minutes et 15 secondes chrono. Si !
Ca provient de notre camp d'été 2024 au Restefond, avec Berthe et surtout Pépin le Bref car Berthe (T560F3.6) a désormais un époux qui la dépasse de 40mm mais surtout est équipé d'une motorisation Alt/Az:
Un très chouette dobson fabriqué par l'ami Fred, sur une idée de l'ami Gilles, son heureux propriétaire, avec un miroir Mirrosphère de 600mm et qui galope à F3.3.
On lui a mis dans le PO une ASI2600MM avec sa roue à filtre LRGBHaOIII et un paracorr type 2. On a réglé le backfocus au mieux. Pas de réglage de tilt (faut oser à 3.3 avec un APSC). MAP à la main avec le masque de Hartman triangulaire de Berthe.
Bien sûr aucune préparation. C'était nos premières photos en pauses courtes avec ce dobson. On a évidemment essuyé quelques galères qui en auraient fait abandonner plus d'un, surtout perdus dans le noir à 2700m d'altitude par 5°C. Mais on avait la foi des astronomes chevillée au corps.
Il a fallu parfois développer des trésors d'imagination pour trouver des solutions avec ce qu'on avait. Là-bas, c'est un peu comme sur l'île déserte: il faut tout emporter.
Exemple: un tendeur improvisé en ficelle et piquet de tente !
Les batteries des ordinateurs se vidaient à la vitesse de l'éclair, ce qui explique le peu de poses. Sans compter le pelletier de la 2600 qu'on a réglé à 0°C soit 5°C en dessous de l'ambiante seulement, histoire de sucer un peu moins.
On s'y est mis à plusieurs: Gilles qui a amené Pépin. Ma pomme pour la caméra et le traitement final. Et Vincent qui nous a traité la luminance (Ha) avec l'incroyable bXt sans quoi le rendu n'aurait rien à voir. Et aussi une marmotte mécanicienne.
On a subit un échec cuisant concernant le prétraitement avec les darks, malgré plusieurs tentatives depuis juillet. Un constat: on ne sait pas faire des darks pour des brutes faibles en pauses courtes. Il bouffent le peu de signal présent. Donc on a fini par faire sans.
Si on a bien eu droit à une nuit complète dans le brouillard, on a aussi eu droit à une semaine avec un seeing fabuleux. Dans Berthe on a pu observer la nébuleuse Saturne avec la bande, les deux boules et la centrale entourée des entrelacements internes en vision directe quasi-permanente à 463x. On aurait pu grossir encore. On a cherché toutes les barlows qu'on avait mais rien qui s'adaptait.
Pour dire qu'on n'était pas monté là haut pour des prunes.
Le ciel magique du Restefond:
L'ambiance minérale des carrières:
Quelques détails que je trouve complètement dingues au regard du résultat.
Comme tout débutant qui se respecte, on a mis le gain à donf et pauses de 1s pour tout le monde. Pas de dark, ni flat.
Température capteur: 0°C
ASI2600MM
Couche Ha: 3'45"
Couche OIII: 3'
R,G,B: 50s par couche
Jeté 1/4 des prises pour faire bonne mesure et surtout faire comme les pros.
600F3,3 plus paracorr II donc F/D 3.8 in fine pour f= 2277mm
Echantillonnage 0.34"/pixel.
Résolution théorique du primaire dans le vert:0.2"
Aucune idée de la valeur du seeing mais il était sacrément bon par rapport au standard de la plaine française.
Le suivi n'était quand même pas de premier ordre compte-tenu du bricolage qu'on a dû faire sur place et des mises au point restantes à faire sur ce sujet.
Bref à refaire absolument, mais mieux préparé.
Pour rire (mais pas que), la lutte inégale Pépin contre Hubble. Enfin on a un truc qu'Hubble n'a pas: les mêmes aigrettes que le James Webb. Classe, non?
Furious, isn't it?
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Until 10:00 PM
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15 November 2024 08:00 PM
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