cedric

L'abominable OWL le retour...

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je trouve un peu dommage que le design soit maintenant limité à 42m... Les Européens se lancent dans les ELT bien après les américains, avec un diamètre plutôt équivalent... Avec un diamètre de 100m, on aurait vraiment pris un pas d'avance. Mais bon, si la recherche d'un design et la réalisation de celui-ci est trop compliquée et coûteuse, c'est sûr que c'est une solution de réduire le diamètre...

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bonjour
OWL à 100m dépassait le G€.....
outre quelques difficultés d'ingenierie, c'est comme
au supermarché 9.99 €....c'est un prix psychologique

1/4 de page bien documenté dans Le Monde daté du 2/12
cieux clairs

[Ce message a été modifié par bruno beckert (Édité le 01-12-2006).]

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Le projet US de 30 m prévoit une mise en service pour 2012... Et le projet DARWIN vise 2015/2020 ; l'ELT européen va arriver après bien des découvertes !!!

Voici l'article du Monde :

e géant a perdu plus de la moitié de sa taille, mais les astronomes européens ne lui mesurent pas leur soutien. Réunis en colloque à Marseille, ils ont réservé un accueil enthousiaste, jeudi 30 novembre, au projet de télescope "extrêmement grand" (E-ELT) présenté par l'Observatoire européen austral (ESO). Les nouveaux plans ne contiennent certes plus la promesse faramineuse d'un miroir de 100 mètres de diamètre, longtemps envisagé. Avec une proposition à 42 mètres de diamètre, ils ouvrent toutefois sur une nouvelle génération d'appareils terrestres au sein de laquelle l'ESO espère maintenir son avance européenne en offrant un digne successeur à son Very Large Telescope (VLT), devenu, dans son désert chilien, l'observateur des cieux le plus efficace actuellement.


Le futur E-ELT ne servira pas seulement à galvaniser les fiertés continentales, encore moins à "faire joujou avec de la technologie dernier cri", selon l'expression du coordinateur du projet à l'ESO, Guy Monnet. Il doit surtout prolonger cet âge d'or de l'observation céleste qui a fait bondir les connaissances des astronomes depuis une vingtaine d'années. Avec sa puissance décuplée par rapport à la classe des 8-10 mètres, le nouvel outil pourrait permettre d'apercevoir les lueurs allumées dans le cosmos par les toutes premières galaxies ou de tirer le portrait de planètes extrasolaires ressemblant de plus en plus à notre Terre.


MIROIR FRAGMENTÉ


Forte du consensus scientifique exprimé à Marseille, la directrice générale de l'ESO, Catherine Cesarsky, doit maintenant convaincre le conseil des douze Etats membres de l'organisme de lancer la "phase B" des études techniques du projet. Ce pourrait être chose faite dès mercredi 6 décembre, ou, au plus tard, en janvier. La décision finale de construction pourrait alors être prise à la fin de 2007, en vue d'une ouverture du chantier avant 2010 pour une mise en service avant 2018. A condition que les membres de l'ESO se soient mis d'accord sur le site d'implantation du télescope et surtout sur le financement d'un projet estimé à plus de 800 millions d'euros. A condition aussi que les ingénieurs parviennent à régler les difficultés soulevées par l'ouvrage, sans se laisser submerger par sa complexité.

C'est cette crainte qui a poussé l'ESO à abandonner son projet de télescope de 100 mètres (OWL), en décembre 2005. Un panel d'experts avait certes validé les principes retenus. Mais il avait fait remarquer que les risques de dépassement des coûts et des délais ne rendaient pas ce chantier réaliste avant plusieurs dizaines d'années. Avant de se lancer dans la construction du télescope d'après-demain, l'ESO s'est donc résolue à concevoir celui de demain. Plusieurs principes issus d'OWL ont toutefois été retenus. Par exemple, le miroir d'environ 1 200 m2, sera composé d'un millier de segments hexagonaux, qui devront s'ajuster au micron près, sur le modèle développé par le télescope américain Keck.

Cette filiation a permis de gagner du temps. Car deux rivaux sont en cours d'étude en Amérique du Nord. L'un de 30 mètres (TMT), et l'autre, le Giant Magellan Telescope, de 21,5 m. L'astronomie mondiale peut-elle se permettre une telle rivalité entre des concepts aussi coûteux ? "Les télescopes de cette génération auront tellement d'objectifs scientifiques différents qu'il y a la place pour plusieurs, dit Mme Cesarsky. Ce n'est pas comme en physique des particules où l'investissement d'un seul accélérateur peut suffire. En revanche, je milite pour qu'un accord avec les Américains permette d'obtenir une complémentarité entre les instruments qui équiperont les télescopes."

Jérôme Fenoglio

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