SBrunier

Corot : çà y est, c'est parti !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Geoffrey Marcy met au point actuellement le ROCKY PLANET FINDER à l'observatoire de Lick (un telescope automatique entièrement dédié à leurs travaux) J'ai lu que leur spectromètre aura une precision de 2 miles/heure (3km/h)
Je ne sais pas s'il est plus performant que HARPS, mais il ne sera pas, je pense au point avant quelque temps !

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Dann le dernier Ciel&Espace, le spectographe Harps est présenté comme le plus précis au monde grace à la chambre à vide dans lequel il est enfermé qui offre une stabilité thermique à 0,1 °C près.
Michel Mayor estime qu'il peut enregistrer des déplacements de 30cm/seconde à des centaines d'années lumière.

Donc il est encore plus performant que le futur instrument de G. Marcy...

Par ailleurs, dans cet article, Michel Mayor confirme bien que les noms des étoiles cibles qu'il choisit restent secrètes.

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Ca continue !!!!!!!!!!!!!!!!

L'équipe de Mayor vient de détecter une "planète océan", essentiellement composée d'eau liquide !!!!!!!!!!

S

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Oups, çà va trop vite, j'ai pas eu le temps de tout lire, c'est plutôt une planète "sauna" excusez moi, constituée de vapeur d'eau, puis de glace d'eau, sous pression, chaude.

L'important, c'est l'eau, évidemment, on est très près de l'annonce d'une planète avec de l'eau liquide...

S

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Je vous mets un lien vers notre "press release" dès que je l'ai mis en ligne - car, eh oui, nous avons détecté le transit (les 2 premiers même) à l'obs. de Saint-Luc

Fred, un peu débordé ce matin

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Dernières nouvelles :

Point clé Centre de Mission COROT, le 24 Juillet 2007

Après une séquence initiale d'observation vers l'anticentre galactique en janvier et février, puis une plus courte de 3 semaines de fin avril à début mai vers le centre, la mission COROT est désormais au milieu de sa première séquence d'observation de longue durée. Le télescope est en effet pointé depuis mi-mai vers une zone du centre galactique, dans la constellation de l'Aigle, qu'il observera en permanence jusqu'à la mi-octobre.


Un point clé d'avancement des activités du centre de mission COROT s'est tenu le 24 juillet au CNES de Toulouse, en présence de tous les acteurs concernés. Les objectifs du point clé ont été atteints, et à cette occasion il a pu être relevé que :

Le satellite fonctionne toujours remarquablement bien
Les produits de niveau 0 livrés par le CNES aux laboratoires scientifiques, ainsi que les produits de niveau 1 en cours d'élaboration au LESIA, confirment les excellentes performances de l'instrument. Un jeu complet de douze mille courbes de lumières, correspondant à un mois d'observation, a déjà pu être élaboré.


Fin octobre le satellite sera retourné à nouveau dans la direction de l'anticentre galactique, pour entamer une deuxième séquence d'observation de longue durée.


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Vivement octobre !!! :

Posté par Michel le Lundi 13 Août 2007 à 00:00:29 (techno-sciences.net)

Corot, un bel été sous la Voie Lactée

Pour peu que vous preniez vos vacances dans un endroit suffisamment
éloigné des lumières de la ville, l'été est la saison idéale pour
observer la Voie Lactée, ce brouillard d'étoiles barrant le ciel et
qui est en réalité le plan de notre galaxie vu par la tranche. C'est
justement dans cette direction qu'observe en ce moment Corot, le
chasseur d'exoplanètes du CNES.

Dans les heures encore douces qui suivent le crépuscule, juste
au-dessus de votre tête, vous ne pourrez pas manquer un immense
triangle marqué par 3 étoiles très brillantes, et dont l'angle le
plus aigu pointe vers le sud-est. Ce sont les "3 Belles d'été":
Deneb, de la constellation du Cygne, Véga, de la Lyre, et la
troisième, celle qui marque justement le sommet de l'angle le plus
aigu, Altaïr, de la constellation de l'Aigle.

C'est tout près de cette étoile, en plein coeur de la Voie Lactée,
que Corot a tourné son regard depuis le 9 mai dernier.

Corot à l'affût de 12 000 soleils

Dans un petit rectangle de ciel où vous seriez bien en peine de
distinguer la moindre étoile à l'oeil nu, la vue perçante de Corot
lui en révèle plus de 12 000 ! Là, le satellite du CNES reste
inlassablement à l'affût de la moindre baisse de luminosité de ces
étoiles, laquelle pourrait trahir le passage d'une lointaine cousine
de la Terre devant son soleil.
[img]http://img91.imageshack.us/img91/300/corotchampvisionmr2.jpg[/img]
Champ de vision de Corot, juste sur l'équaleur céleste
(le petit rectangle)

Corot regardera encore ainsi sans ciller dans la direction de
l'Aigle (Aquila) jusqu'au 15 octobre, date à laquelle il se
retournera vers l'extérieur de la Galaxie pour éviter d'être ébloui
par le Soleil. Il pointera alors un nouveau champ stellaire dans la
région qu'il avait déjà explorée entre février et Mars, et où il
avait découvert sa première exoplanète (voir notre news).

Des performances qui durent

Sur le plan opérationnel, Corot continue d'enchanter les techniciens
qui veillent à son fonctionnement. La qualité des données qu'il
recueille est excellente, se révélant encore meilleure que prévue.
Les données affluent, tant sur la voie exoplanètes
qu'astérosismologie, et les équipes s'affairent à traiter dans les
meilleurs délais cette gigantesque quantité de données. Comme le
confie Philippe Laudet, chef de projet Corot en phase d'exploitation
"le volume de données à traiter est énorme. Mais grâce à
l'implication totale des équipes du CNES et des laboratoires
associés, les données attendues sont livrées en temps et en heure
aux scientifiques."

Et c'est peu dire que la communauté scientifique est impatiente de
recevoir ce que les ingénieurs CNES appellent dans leur jargon les
"produits de niveau 1". Ces "produits" ne sont rien d'autre que les
données de Corot, mais soigneusement traitées et raffinées de façon
à ce qu'elles puissent être interprétées sans ambiguïtés par les
scientifiques.

Pour les données recueillies entre février et mars, la livraison
complète devrait intervenir en octobre. On peut d'ores et déjà
parier que, sur le front de la découverte des exoplanètes, l'automne
sera chaud.

Source: CNES - 09/08/2007

[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 14-08-2007).]

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La 1ère moisson de nouvelles planètes nous est promise pour le 10 decembre !!! Les nouvelles sont très encourageantes (extrait de Flashespace) :

31.10.07 CoRoT : 300 jours en orbite

Après 300 jours passés en orbite, le petit télescope spatial du CNES CoRoT se porte bien. Il vient d'achever sa première longue séquence d'observations (150 jours) vers le centre galactique et s'est retourné vers l'anti-centre, afin de tourner le dos au soleil, le 15 octobre. Après les opérations de pointage fin réalisées depuis le centre de Toulouse, il a entamé sa deuxième longue séquence d'observations le 23 octobre. Celle-ci devrait se poursuivre jusqu'en mars prochain.

Le 10 décembre, les scientifiques du projet CoRoT réunissent au siège du CNES leurs homologues co-associés pour leur présenter les résultats. On peut s'attendre à de belles annonces en perspective. En effet, depuis l'annonce de sa première exoplanète appelée Corot - Exo-1b et la détection des premières oscillations dans une étoile de type solaire, silence radio !

Activité scientifique

Et pourtant, le satellite n'est pas resté inactif. Son bilan est remarquable. Depuis le début de sa mission, CoRoT a observé 3 régions du ciel soigneusement sélectionnées. Une zone en direction de la constellation de la Licorne (Monoceros) pendant 60 jours, suivis d'une courte période (26 jours) et d'une très longue période (150 jours) de pointages dans la direction opposée, vers la constellation de la Queue du Serpent (Serpens Cauda).

On citera :

- Les observations effectuées par CoRoT montrent que pratiquement toutes les étoiles observées oscillent ;
- CoRoT découvre des exoplanètes selon une fréquence uniquement contrainte par la rapidité à mettre en œuvre les gros télescopes au sol chargés de confirmer chaque détection ;
- Il a détecté des oscillations de type solaire dans des étoiles de type solaire à un niveau jamais atteint jusqu'à présent, à l'exception des observations de notre propre Soleil ;
- Enfin, il observe toutes sortes d'activités sur une large gamme de fréquences, des oscillations multimodes à la signature de mouvements erratiques superficiels et de rotations différentielles tel que le montrent les différentes périodes de passage des tâches solaires à des latitudes différentes.

CoRoT obtient des 'courbes de lumière', c'est-à-dire qu'il mesure la lumière émise par un très grand nombre d'étoiles avec une précision et sur une durée inégalées. Au cours de chaque série d'observations, plus de 12 000 courbes de lumière ont ainsi été obtenues, avec des données pratiquement ininterrompues (il y a quelques interruptions de très courtes durées consécutives à la re-orientation régulière des panneaux solaires par exemple).

On peut désormais affirmer que CoRoT permettra des avancées majeures dans les deux disciplines scientifiques, enjeux majeurs de l'astronomie, auxquelles il est dédié : la recherche de planètes telluriques hors de notre système solaire et la photométrie stellaire de très grande précision pour 'voir'l'intérieur des étoiles.

Rappelons que l'impact scientifique de CoRoT repose sur ses 3 principales caractéristiques de performances, jamais atteintes auparavant, et dépassant les spécifications originales :

- La précision de fonctionnement du satellite, qui est définie par les lois de la physique et non par les caractéristiques de l'instrument. Ainsi, la précision des données est essentiellement limitée par le bruit photonique sur toutes les échelles de magnitude ;
- La durée des observations effectuées pour une même étoile ; - la continuité de ces observations, pratiquement ininterrompues au cours de ces très longues périodes.



[Ce message a été modifié par jackbauer (Édité le 31-10-2007).]

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C'est pas trop tôt, mais dans le dernier Ciel & Espace (décembre), Alexander Wolszczan vient d'être enfin reconnu comme premier découvreur d'une planète extrasolaire (en 1992)...

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Il faut dire qu'il a fallu du temps (des années) pour confirmer ; de plus un pulsar est un cadavre d'étoile et ne rentre pas dans la même catégorie que les autres...
Reste que l'existence de ces planètes pose une énigme : ont-elles survécu à l'explosion en supernova de leur étoile-hôte ou se sont-elles formées des débris du cataclysme ?
Et pour finir, répondent-elles à tous les critères de définition fixés par l'IUA, histoire de pimenter un peu le débat ?

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Il existe un autre pulsar (PSR B1620-26) autour duquel orbite un compagnon de la masse de Jupiter, en orbite très excentrique. Dans ce cas là il est à peu près certain qu'il s'agit d'un objet capturé postérieurement à la formation du pulsar (il est situé dans un amas globulaire, M4, au sein duquel ce type de capture apparaît très probable étant donnée la densité d'étoiles et autres corps au sein de celui-ci).

Sinon, à ma connaissance, l'UAI s'est bien gardé de définir le terme de planète extrasolaire : il est bien trop tôt pour avoir une idée précise du bestiaire complet de ces objets.

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1ers résultats annoncés ce mardi 18/12 semble t-il :

[Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 18-12-2007).]

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Selon toute vraisemblance, ce n'est pas lors d'un séminaire que les résultats seront annoncés. Ils le seront vraisemblablement simultanément par communiqué de presse et conférence de presse suite à la parution des articles. S'ils sont soumis à Nature (ce qui serrait logique), il y a obligation d'embargo par la revue avant publication, et difficulté de savoir à la semaine près quand les résultats pourront être annoncés. Donc les éventuels séminaires risquent d'être plus là pour faire monter la mayonnaise que pour faire les grosses annonces. Bref, il ne reste plus qu'à espérer que COROT ne fera pas la même chose que les gens de WMAP qui ont tenu en haleine le reste du monde pendant de très longs mois, repoussant sans cesse le moment de l'annonce en raison de problèmes techniques dans le traitement des données.

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Jeudi ? Mais c'est le jour de sortie de Nature ! Pourtant ça me parait un peu tôt pour que les résultats soient déjà publiés.
La semaine dernière j'ai assisté à une conf donnée par Marc Olivier et il disait que les données traitées venait d'être envoyées aux scientifiques. Trois semaines pour traiter les données, écrire un article et le faire publier (avec les aller-retour éditeur + référés) c'est pas possible.
Mais bon, peut-être que d'autres données étaient déjà disponibles bien avant. Bref, on verra Jeudi.
En tout cas Marc Olivier (très bon conférencier au passage) était très enthousiatse donc j'attends avec impatience de lire ce qui se sera dit à cette conférence de presse.

jf


[Ce message a été modifié par jfleouf (Édité le 18-12-2007).]

[Ce message a été modifié par jfleouf (Édité le 18-12-2007).]

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Il faut relever le titre du séminaire auquel a participé Annie Baglin, qui dirige les opérations :
"Du coeur des étoiles aux planètes habitables"
... ce qui semble dire que COROT (et les télescopes au sol) ont déniché des planètes telluriques dans la "zone habitable" d' étoiles classe M ou peut-être K !
Il faut s'attendre, hélas aux erreurs d'interprétation de la presse généraliste du style : "des mondes habitables découverts dans la galaxie"
Bon tout cela nous ouvre l'appêtit, combien de nouvelles planètes découvertes faut-il espérer pour Noël : 20, 40 plus ??

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C'est pas sûr du tout !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Peut-être 2 ou 3 seulement : le suivi des objets au sol est très long et compliqué... Avec aussi peu d'objets, il pourrait n'y avoir aucune annonce "à sensation"...

Je crois que la prochaine moisson, dans 6 mois, sera beaucoup plus importante...

S

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hum hum... Moi j'ai mon Ciel & espace de septembre 2007 où Annie Baglin affirme ceci :
"avec Corot nous aurons découvert d'ici à deux ans une centaine de nouvelles planètes à transit !"
Ce qui nous fait 100/4 semestres = 25, dont un nombre indéterminé de telluriques.... J'espère que je ne vais pas avoir mon Noël gâché nom d'une pipe !!! Si les télescopes au sol ne parviennent pas à finir le travail à quoi bon...
Las américains ont pris leur devant en demandant à Mayor une nouvelle version de HARPS qui sera installé sur un 4m aux Canaries ; Mais KEPLER ne sera lancé qu'en 2009 avec des périodes d'observation très longues, ça laisse le temps aux copains pour engranger les résultats et quelques "faits marquants" en principe...

[Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 19-12-2007).]

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Bonjour

A l' IAP, le mardi 8 janvier :

« À la quête des autres Terres »

par François Bouchy Astrophysicien à l'Institut d'astrophysique de Paris

sur les premiers résultats COROT

cieux clairs

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Jackbauer : ton hypothese est fausse : question d'orbite sur un certain nombre de période, donc quand c'est trop court, c'est trop court

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fredogoto a raison...

J'ai un mauvais feeling, on en saura plus aujourd'hui, je pense que l'obs de Paris va annoncer les résultats, ou "le" résultat... Je crois, j'espère que la moisson sera beaucoup plus importante après les prochains "runs" du satellite, dans 6 mois et un an...

Il faut juste patienter, mais là, çà se passe pas vraiment comme prévu et espéré, apparemment...

S

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Bien sûr notre impatience croît proportionnellement aux capacités vérifiées de l'outil... et cette attente s'avère frustrante !

Mais il n'y a rien d'anormal à ce que les résultats tardent : les procédures de vérification sont longues et doivent être d'autant plus minutieuses et délicates que la sensibilité de l'instrument en orbite est grande.

D'autre part si l'attente cible à présent plus particulièrement des planètes telluriques, les transits observables pour des orbites plus longues sont statistiquement moins nombreux par unité de temps ; la durée d'observation indispensable à une confirmation augmente avec la distance de la planète présumée à son étoile, détections par COROT et vérifications au sol comprises...
Sauf coup de bol imprévisible et aléatoire, ça ne peut aller vite.

Les vrais résultats, et les plus passionnants, vont forcément débarquer en décalé, avec une montée en puissance par accumulation des données : comprenons la méthode et ses lenteurs induites, restons confiants, et soyons patients.

Nous avons la chance de pouvoir vivre cette formidable aventure en direct, d'en percevoir toutes les difficultés, mais de les savoir surmontables.
Ces détections sont des prouesses observationnelles, encore impensables voici quelques années.

Jubilons !

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