Sjoerd Rutten

Le Soleil et la météo

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Cette affaire de l'Antarctique c'est comme si toute la France était en train de geler sous la neige, mais que dans le Bas-Rhin il fasse beau, et que l'on déclare: la France est en plein réchauffement... On atteint le comble du ridicule et de la désinformation.

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pour un coup je suis complètement dacord : c'est n'importe quoi, des infos filtré, tronqué, incomplète alarmiste a deux balle : ça vaut pas un clic de souris.
mais j'ai une question tout conne : on fait comment pour mesurer une élévation de 0.5 mm de océans ?

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".... c'est comme si toute la France était en train de geler sous la neige, mais que dans le Bas-Rhin il fasse beau..."

Elle est bien bonne... Joël, c'est ton fantasme ça ?? Avoue !!

******* *******

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C'est ton côté pervers!!...

Ce serait pas du "dérèglement climatique" ça... mais plutôt le début de l'apocalypse !!

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Joël, c'est vrai que février à été très chaud par ici (Agen même ), on a dépassé les 20° début février, avec prés de trois semaines de très beau temps entre fin janvier et mi février, sur le reste de la france, je crois que ce n'était pas trop mal non plus...

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illisible sur fond gris clair

[Ce message a été modifié par frédogoto (Édité le 28-03-2008).]

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dis donc joel : as tu lu l'article dans son l'intégralité ???
voila des gens bien raisonable, sans réel partis pris et dont les conclusion modérée me plaisent énromement
"L'élévation du niveau des mers
Bernard Simon

[ Observation du phénomène | Causes | Les prévisions | Conséquences ]

Observation du phénomène


Observation marégraphique
Avec plus de cent années d'enregistrements de marégraphes, seuls Brest et Marseille possèdent, en France, les données requises pour mettre en évidence une variation à long terme du niveau de la mer. En effet, les fluctuations locales des niveaux moyens annuels sont telles que la tendance ne peut être détectée que si la durée des observations est voisine du siècle.

En ces deux sites, le niveau moyen a augmenté d'environ 12 cm en 100 ans
. Mais ces exemples ne sont pas représentatifs de l'ensemble des observations de longue durée disponibles de par le Monde. Celles-ci révèlent effectivement une augmentation moyenne de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an, mais la dispersion autour de ces valeurs est importante. Par ailleurs, les observations disponibles ne constituent pas un bon indicateur de l'évolution globale en raison de la répartition très inhomogène des observatoires, situés en majorité dans les régions tempérées de l'hémisphère nord.

La très forte variabilité d'un site à l'autre est imputable principalement à des mouvements verticaux de la croûte terrestre, que les marégraphes ne peuvent évidemment pas détecter.

[...]

Causes


Actuellement, on peut dire seulement que le niveau global des mers est probablement en train de monter, mais on ne sait pas avec précision de combien, ni si cette montée est en train de s'accélérer. En attendant des mesures plus nombreuses et plus précises, l'analyse des causes possibles peut fournir une aide précieuse pour comprendre le phénomène et éventuellement tenter de prévoir son évolution.

Effet de serre
L'origine de l'augmentation du niveau des mers est généralement attribuée au réchauffement climatique dû à l'effet de serre dont le principal agent est le gaz carbonique atmosphérique. Les faits sont les suivants :

* La concentration en gaz carbonique a progressé de 25% depuis le début de l'ère industrielle. Elle croît actuellement au rythme de 0,4 à 0,5 % par an.
* La température moyenne de l'atmosphère s'est élevée de 0,5°C depuis le début du siècle.
* La dernière décennie est la plus chaude jamais enregistrée.

Cet échauffement a une influence sur le niveau des mers par l'intermédiaire de divers processus.

Fonte des glaces continentales
Le volume d'eau stocké dans les glaciers de montagne représente l'équivalent de 30 à 50 cm du niveau de la mer. Sa contribution à l'élévation a été de 1 à 4 cm au cours du siècle passé. Elle pourrait atteindre une dizaine de centimètres au cours du prochain siècle.

Fonte des glaces polaires
Le volume d'eau stocké dans les glaces polaires représente environ l'équivalent de 80 m du niveau de la mer. Son comportement face à l'effet de serre est l'un des plus controversés ; mais depuis les scénarios catastrophe avancés dans les années 80 et largement diffusés par la presse, les estimations sont régulièrement revues à la baisse.

La possibilité d'une désintégration de la calotte Antarctique de l'ouest, qui a alimenté cette polémique, n'est plus guère attendue avant plusieurs siècles. Il semble au contraire établi que la calotte glaciaire Antarctique ait tendance à s'engraisser. Elle est en effet généralement soumise été comme hiver à des températures largement négatives et un léger réchauffement de l'atmosphère ne permettrait pas de provoquer une fonte des glaces significative. Au contraire, un accroissement de la température provoquerait un accroissement de l'humidité entraînant des chutes de neige plus abondantes et donc un stockage d'eau au détriment des océans.

La calotte glaciaire du Groenland renferme quant à elle l'équivalent de 7 m d'eau à l'échelle des océans. Elle est beaucoup moins froide qu'en Antarctique, et malgré quelques facteurs stabilisants, devrait présenter une contribution positive à l'évolution du niveau des mers. Néanmoins, le bilan des contributions Antarctique-Groenland semble devoir être légèrement négatif.

Dilatation thermique (effet stérique)
L'échauffement de l'atmosphère se transmet à l'océan par divers processus physiques tels que le rayonnement, la conduction, la diffusion d'eau de précipitation ou de ruissellement. Un accroissement de 1°C de la température d'une colonne d'eau de mer à 15°C de 1000 m d'épaisseur entraînerait une augmentation de niveau de 16 cm. Mais l'échauffement homogène d'une telle couche d'eau n'est pas réaliste. La diffusion vers les couches profondes de l'échauffement de surface est un processus très complexe qui doit être intégré dans le cadre plus vaste de la circulation océanique à l'échelle de l'Océan mondial. Elle pourrait par exemple prendre la forme d'une moindre production d'eaux profondes froides d'origine circumpolaire.

La contribution de ce phénomène à l'élévation du niveau des mers au cours du siècle passé est estimée à 4 ±2 cm. Elle pourrait être d'une quinzaine de centimètres dans les 50 années à venir.

Mouvements de la croûte terrestre
Les mouvements du sol sont d'origine isostatique, tectonique ou anthropique. Ils sont évidents à l'échelle de plusieurs milliers d'années durant lesquelles les cycles de glaciation et déglaciation entraînent aux latitudes élevées, des mouvements verticaux dus à la charge des glaces accumulées, pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. Encore aujourd'hui, le " rebond élastique " consécutif à la dernière déglaciation qui s'est terminée il y a 7000 ans se fait sentir de manière très sensible. Ainsi, dans le golfe de Bothnie, le niveau apparent de la mer baisse d'un mètre par siècle. L'analyse des niveaux moyens semble montrer un basculement autour d'un pivot passant par l'Écosse et le sud de la Scandinavie. La France subirait de ce fait une subsidence (1) qui serait le contrecoup de ce rebond élastique.

À une échelle plus locale, une étude du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) semble montrer que des comparaisons de nivellements faits à des époques différentes mettent en évidence des mouvements verticaux d'origine tectonique.

L'activité humaine peut également avoir localement une influence très importante. C'est le cas par exemple dans le Golfe du Mexique en raison de l'exploitation des champs pétroliers qui provoque une subsidence. Dans le delta du Mississippi, le problème est aggravé par l'exploitation des nappes aquifères et le compactage des sédiments du fleuve.

Ces mouvements de la croûte terrestre ne sont pas actuellement connus avec précision, mais la situation devrait notablement s'améliorer dans les années à venir grâce aux techniques spatiales.

Les prévisions


Si l'élévation du niveau des mers est réellement due à l'élévation de la température de l'atmosphère, toute tentative de prévision doit nécessairement être précédée d'une modélisation de l'évolution climatique. Or dès ce stade, des incertitudes importantes apparaissent dont l'une des principales est l'estimation des émissions futures des gaz à effet de serre. Il apparaît également que l'effort de modélisation doit être renforcé, car les modèles actuels ne rendent pas compte parfaitement des évolutions passées. En effet, rien ne permet de dire que l'échauffement observé est le début de l'effet de serre, prédit par les modèles. L'échauffement de l'atmosphère depuis le début du siècle est conforme à la variabilité naturelle du climat. De plus, les modèles prévoient un certain réchauffement des pôles, qui n'est absolument pas constaté. Au contraire, certaines régions circumpolaires se refroidissent.

En fait, les prévisions d'une montée globale du niveau de la mer varient en fonction de la date de leur publication. Si on se base sur les prévisions pour l'année 2100, depuis les scénarios catastrophiques du début des années 80, où certaines publications faisaient état d'une augmentation globale de 3,5 m, on assiste à une régulière révision à la baisse des estimations. Paradoxalement, on a pu constater, au début des années 90, une augmentation relative de l'incertitude (écarts entre prévisions hautes et prévisions basses) ; mais il semble que l'on s'achemine actuellement vers un resserrement des écarts des estimations au voisinage d'une augmentation de niveau d'une cinquantaine de centimètres à l'horizon 2100.

Conséquences


Il n'est pas possible d'être exhaustif sur les conséquences d'une élévation du niveau des mers. Elles sont en effet extrêmement variées selon le type de côte, le peuplement, l'amplitude du phénomène. On peut cependant distinguer trois grands effets : des submersions d'espaces précédemment hors d'atteinte de la mer, des érosions accrues et des salinisations d'eaux souterraines.

Mais gardons nous d'une vue simpliste, car la côte n'est pas passive face à l'élévation du niveau de la mer. Les végétations des marais maritimes et des mangroves favorisant le taux d'accrétion sédimentaire peuvent, localement, compenser cette évolution. Les changements climatiques peuvent modifier le régime des fleuves et le bilan sédimentaire littoral. Celui-ci est par ailleurs souvent gravement affecté par l'effet de piégeage des barrages et des travaux de régulation sur les fleuves. De même, la cause du recul des plages souvent constaté réside essentiellement dans un déficit sédimentaire dont l'origine est parfois naturelle, mais surtout et trop souvent anthropique : évitons de mettre sur le compte de l'élévation passée les conséquences de constructions hasardeuses ou d'extractions inconsidérées.

Il est néanmoins hors de question de vouloir minimiser le problème. Il existe réellement et il est grave. Les marges d'incertitude sur l'évolution future du phénomène sont si importantes qu'il serait éventuellement possible de douter de sa réalité. Avant d'agir, on pourrait attendre le moment où l'on aura acquis une certitude, mais le moment venu, il risque d'être un peu tard et des mesures tardives coûteront probablement beaucoup plus cher que des mesures prises à temps."
"
CQFD : donc agissons dans le meilleur des cas on respirera un air plus sain, dans le pire des cas on evitera au bangladesh et bien lente noyade

même avec la grande incertitude qui entoure l'évolution du climat, on ne fait que gagner à moins polluer.

[Ce message a été modifié par frédogoto (Édité le 28-03-2008).]

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Oui j'ai lu et alors? Ils ne se sont intéressants que pour la mesure du niveau des océans, car c'est leur job, pas pour la cause du réchauffement climatique, qui n'est pas leur métier.

Ils nous annoncent au pire + 50cm pour dans 100 ans. On est loin des scénarios catastrophe du GIEC! De plus, cela suppose que le réchauffement continue, alors que l'on sait qu'il est stoppé depuis 9/10 ans.

Ps: J'aime pas qu'on me mente, même pour mon soi-disant bien...

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 28-03-2008).]

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Fredo, je ne pige pas très bien le coup du H-Alpha, mais bon, je devine... Ne mélange pas tout. Le site du Shom prend des précautions de langage vis-à-vis de la thèse dominante, avec des mots que je n'approuve pas. Le Shom m'intéresse cependant car la mesure du niveau des océans c'est son job, point à la ligne. Au passage tu remarqueras qu'avec le Shom, je ne donne pas que des liens vers des sites "sceptiques"... Idem pour le NASA GISS, que je cite souvent, où travaille le père du global warming...

Je le répète donc: je suis d'accord avec toi pour le côté "polluons moins". Je suis pour moins de pollution de l'air, de l'eau, de la terre. Je ne jette jamais un papier dans la nature et ce depuis les scouts dans les années soixante... Ok? Car là on sait que c'est pas bon. Pas besoin de preuves compliquées.

Mais pour le climat, je ne vois pas pourquoi il faudrait agir dans un sens extrêmement lourd sur le plan économique et social, alors que la thèse du réchauffement anthropique est gravement suspecte. Ce qui m'intéresse c'est la vérité scientifique. Or les "réchauffistes" ne sont pas convaincants du tout. Je trouve les "solaristes" bien plus convaincants. C'est tout.

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Joël, les solaristes plus convaincants, c'est tout de même un peu fort!j'aurais plutôt dit "tout aussi convaincants"

Pour ceux qui suivent la thèse "Danoise" depuis quelques temps(1998) Là non plus il n'y a pas de preuves avérées et d'ailleurs les fameuses vidéo de Svensmark quelques posts plus haut sont aussi coupables de sensationalisme et de biaisage que la vidéo très show biz(quelques post avant encore)qui nous promet un cycle 24 explosif.

A la lecture de ce forum, ajoutée la lecture des sceptiques en ajoutant les arguments des "réchauffistes" on peut se dire: "Balaizes ceux qui peuvent se faire une opinion tranchée". Certains font un boulot génial en relativisant les info péremptoires des médias mais pour ma part, j'essaye de ne pas tomber dans le travers que je dénonce,je reste sceptique autant pour les "solaristes" que pour les "anthropistes " D'ailleurs il me semble
que quelqu'un (Serge?)a dit en se désolant dès le début de ce forum un truc du genre plus on s'intéresse au sujet plus on tend vers une position centrée.

Poutant la thèse des solaristes me séduit franchement mais juste pour sa beauté formelle(pour l'instant)!T'imagines la production de nuages liés aux rayons cosmiques
eux mêmes modulés par les champs magnétiques combinés du soleil et de la terre! ça a tout de même une autre gueule que le réchauffement lié aux prout des vaches, des voitures et des usines...mais...??


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Oui Stanley je comprends tes doutes. Je ne les partage pas totalement mais un peu, sur la thèse solariste, qui c'est vrai est fort élégante...

Sinon des nouvelles de l'été en Antarctique. La surface des glaces n'y a jamais été aussi grande depuis plus de 30 ans. En cette fin d'été austral, la surface de l'Antarctique a augmenté d'environ 1,5 à 1,8 millions de km2 par rapport à la moyenne 1979-2000:

Qu'est-ce que ça va être quand l'hiver va débuter d'ici peu...

Le site de référence: http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/

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En tous cas moi je rigole beaucoup quand je parle de tout ça à mes potes musicos-écolo-prout-prout qui croient tous que le co2 est le grand responsable du réchauffement qui se refroidit... C'est drôle de constater que tous ces artistes soi disant anar ou rebelles gobent en bloc toutes les thèses du GIEC.

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quote:
En tous cas moi je rigole beaucoup quand je parle de tout ça à mes potes musicos-écolo-prout-prout qui croient tous que le co2 est le grand responsable du réchauffement qui se refroidit...

Ah bon ? J'en fréquente beaucoup aussi des musicos, des pros, pas des amateurs, et ils ne me semblent pas plus naïfs que le reste de la population, peut être plutôt moins même.
La semaine dernière j'ai entendu Sarko et G.Brown dire que la lutte contre le réchauffement serait un des plus importants combats de l'Europe, et ils avaient vraiment l'air d'y croire, bien que non musicos-écolo-prout-prout...

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oui c'est vrai ça! on ne voit pas bien le lien mucico écolo?? musico picolo, là je vois !!(en passant, je suis musico) bon c'est vrai que picolo va avec tout! on pourrait facilement faire astro picolo par ex. Mais musico ecolo franchement! ou alors les intruments sont faits avec du carton recyclé?
ah zut! sorry webmaster j'aurais du poster dans délire!...tant pis c'est fait .

[Ce message a été modifié par stanley (Édité le 31-03-2008).]

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Salut collègue,

Il m'arrive de faire le piccolo, mais pas de piccoler, je ne touche pas aux drogues dures...

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quote:
et ils avaient vraiment l'air d'y croire

Normal. C' est leur boulot, d' avoir l' air d'y croire.

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Devant tant de compétences la lecture de certains posts est difficile mais néanmoins compréhensible.

Juste une question de néophyte : le réchauffement doit-il être nécessairement associé au CO2 ?

Le méthane (rejet de flatulence du bétail) et autre gaz que les volcans rejettent peuvent-ils être aussi responsables ?


jeanlg

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Kaptain, ton article ne cite pas ses sources scientifiques. J'observe en lisant entre les lignes qu'on parle encore de la péninsule, au moins partiellement.

Si tu veux des sources, en voici deux autres qui disent la même chose mais en parlant températures: http://www.junkscience.com/MSU_Temps/RSSSPol.html http://www.junkscience.com/MSU_Temps/UAHMSUSPol.html

Ici une courbe de l'institut Hadley, un "réchauffiste anthropique" de première, qui concerne l'Antarctique sans la péninsule : http://www.junkscience.com/MSU_Temps/AntAexPenan.html
Le Hadley center avec une courbe qui concerne que la péninsule: http://www.junkscience.com/MSU_Temps/AntAPenan.html

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L'excellent journal "La Provence" nous annonce aujourd'hui le début à Marseille du Festival "Science Frontières"...

Le titre est assez savoureux - Je cite : "Le changement climatique souffle le chaud et le froid"...
A noter le subtil glissement sémantique, de plus en plus usité, de l'expression "réchauffement" vers celle de... "changement"...

On apprend que ce festival, organisé autour de forums, colloques, débats, réunira pas mal de scientifiques.

Mais on insiste surtout sur la présence éminente des hautes personnalités suivantes : Anémone, Marc Jolivet, Jérôme Bonaldi, Patrice Devret, Catherine Chabaut, etc...

Nul doute qu'avec ces pointures, la connaissance avance à grands pas...

Mais ce qui est encore plus remarquable, c'est le commentaire préalable de l'organisateur du festival - Je le cite :

"Cette année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que nous savons depuis un mois qu'un même réchauffement climatique s'est produit il y a 55 millions d'années et que la terre s'en est remise" - (c'est fou le CO2 anthropique émis à cette époque ! ).

"La mauvaise, c'est que le réchauffement actuel n'est pas le fait exclusif de l'homme" - (tiens donc !?) - "mais la conséquence de bouleversements connexes que nous ne pouvons maîtriser..." - fin de citation -

LE SCOOOOP !!!! ... Et qu'en termes choisis ces choses là sont dites..

Ca donne surtout l'impression qu'après tant de déclarations péremptoires et définitives, devant certaines évidences, certains tendent maintenant à moduler leur discours vers un peu plus d'humilité...

Tant mieux, mais n'est-ce pas un peu tard ?..

[Ce message a été modifié par vaufrèges (Édité le 02-04-2008).]

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Kaptain écrit : mais comment se fait-il qu'il y ait autant d'infos contradictoires ?

L'info contradictoire que tu nous cites Kaptain et qui est une traduction d'un article de "The observer "est illustrée par des images du "Larsen B ice shelf's collapse!"

Ces photos ont été largement utilisées après 2002 pour démonter les effets spectaculaires du "global warming".
en antartique.

Mais d'autres hypothèses ont été émises et mériteraient d'être citées dans l'article en particulier celle de l'influence de volcans sous marin.

http://www.nsf.gov/discoveries/disc_summ.jsp?cntn_id=109683

dans lequel on trouve le paragraphe suivant:


"In 2004, Domack began a 3-year study of the causes of the Larsen B ice shelf's collapse, seeking to determine whether it was a unique event or part of a cycle that goes back thousands of years. The research team set off in April 2004 aboard the research vessel Laurence M. Gould.
Although thick ice prevented the crew from accessing the area of the ice shelf's collapse, the team made
an exciting finding. After examining data gathered from mapping, sampling and underwater video,
they announced the discovery of an active underwater volcano in the Antarctic Sound."

et aussi par ex:

"Altogether about 300 square km of grounded ice have now been lost at the outlet glaciers of the former Larsen-A and Larsen-B Ice Shelves. According to Rott, the significant decrease in area in the remnant southern section of Larsen-B and the stagnant ice shelf around the Seal Nunataks, a group of 16 volcano vents emerging from the Larsen Ice Shelf, coupled with the number of increasing rifts suggests the complete disintegration of Larsen-B in the near future."

à lire entre autres à l' adresse: http://www.esa.int/esaEO/SEMBDIN0LYE_index_2.html

Ce n'est pas que je refuse de croire à ce qu'écrit l'observer c'est que je trouve, compte tenu des connaissances sur les autres raisons de réchauffements locaux de l'immense continent antartique,que comme d'habitude il en est fait une présentation biaisée dans le sens du global warming! Par omission des hypothèses contradictoires.

De là à dire que "the observer" marche avec "the guardian" dans le clan rechauffiste, c'est aussi un pas que je franchis allègrement(si j'ose dire).

[Ce message a été modifié par stanley (Édité le 02-04-2008).]

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