SKA (Square Kilometer Array)

[jackbauer 2 13 729]

ALMA à côté c'est de la gnognote, voici SKA, nouveau super mega projet international en preparation : http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/apr08/PrepSKA.fr.pdf
et http://www.insu.cnrs.fr/a2566,phase-preparatoire-plus-grand-projet-radioastronomie-ska-est-lancee.html

[Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 14-04-2008).]

[Fourmi103 286]

Ah ben ils ont pas froid aux yeux dis-donc . Et faudra attendre longtemps avant que cette merveille puisse voir le jour . C'est un beau projet, mais on n'a pas encore fini Alma. Ils vont vite, je trouve .

[jackbauer 2 13 729]

Gigantesque, démesuré ! Mais j'imagine aussi, plus simple à construire que l'EELT de 42m...

[frédogoto 2 005]

parie ma couille gauche que si le projet se declanche il finirat avec moin de 50 % de la surface initialement prevue... avec un depassement de budget d'au moins 50 % aux devis initiaux...

[Ce message a été modifié par frédogoto (Édité le 17-04-2008).]

[vaufrèges 0]

Je note Fredo que tu ne paries QUE la couille gauche...
Donc, il subsiste chez toi un léger doute...

Perso, je ne parie ni l'une, ni l'autre car ici, on n'en est qu'à la phase préparatoire sur 3 ans (qui coûte déjà la modique somme de 22 millions de roros).

Le projet : Surface collectrice d'un kilomètre carré, 4000 antennes paraboles ainsi que 200 000 m2 de "tuiles" qui sont des petites antennes en réseau phasé, et 200 stations réparties sur 3000 kilomètres.

Est-ce que les 12 pays déjà impliqués pourront assurer le ralliement d'autres pays participants ?
La réussite d'un tel projet réside certainement dans la définition d'un projet ambitieux et fédérateur, et enfin dans les capacités de financement.

Il est remarquable qu'aucun pays asiatique (par exemple) ne se soit joint à ce projet. Il y a sans doute de multiples bonnes et mauvaises raisons à celà, mais on peut craindre effectivement que ce projet ambitieux finisse, à terme, par être un peu lourd à porter par les seuls pays actuels.

[jackbauer 2 13 729]

C'est le 29 fevrier prochain que sera désigné le lieu où sera construit ce modeste instrument...
Les deux concurrents : Australie et Afrique du Sud
Et oui il faut un peu de place pour répartir les antennes sur 3.000 km !
http://www.skatelescope.org/

[Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 15-01-2012).]

[Superfulgur 16 087]

Ca n'a rigoureusement rien à voir avec Alma... C'est pas parce qu'on a des antennes blanches dans les deux projets qu'il y a un quelconque rapport...

Alma fonctionnera, en gros, entre 0.1 et 3 mm, SKA (j'ai plus les chiffres, à vérifier) plutôt entre 10 et 30 centimètres, soit à des longueurs d'onde 100 à 1000 fois plus grandes !!!!!!!!!!!!!!!!!

[biver 6 574]

Et les contraintes de site n'ont rien a voir....:
ALMA fuit la vapeur d'eau, SKA les telephones portables, GPS et autres bordels anthropologiques qui polluent le spectre radio dans ce domaine la - peu importe vraiment la meteo, pour SKA, et la precision des antennes / alignements,... n'est que proportionnelle a la longueur d'onde, donc moins couteuse sans doute.

Nicolas

[Superfulgur 16 087]

Oui, à 1 mètre de longueur d'onde (je crois que SKA va jusque là...) à la limite tu peux mettre une batterie de casseroles comme récepteurs, çà marcherait aussi bien, lambda/10, çà correspond à 10 centimètres !

Alma, c'est une autre chanson..........

[jackbauer 2 13 729]

https://www.skatelescope.org/news/french-consortium-joins-skao/

 

La France est devenue le 12ème membre de l’organisation SKA, par l’intermédiaire d’un consortium.

Celui-ci est composé du CNRS, de l’Observatoire de Paris, de l’observatoire de Côte d’Azur, des universités de Bordeaux et Orléans. Figurent aussi 7 compagnies privées ((Air Liquide, ATOS-Bull, Callisto, CNIM, FEDD, Kalray, TAS).

[jackbauer 2 13 729]

https://www.skatelescope.org/news/skao-is-born/

 

Traduction automatique :

 

SKO is born

Siège mondial de SKAO (SKA Observatory), Jodrell Bank, Royaume-Uni, jeudi 4 février 2021 – 

L’Observatoire SKA, une nouvelle organisation intergouvernementale dédiée à la radioastronomie, a été lancé aujourd’hui à l’issue de la première réunion du Conseil de l’Observatoire.

Le nouvel Observatoire, connu sous le nom de SKAO, est la deuxième organisation intergouvernementale au monde à se consacrer à l’astronomie. Basée au Royaume-Uni sur le terrain du site du patrimoine mondial de l’UNESCO de Jodrell Bank avec des sites en Australie et en Afrique du Sud, SKAO est chargée de construire et d’exploiter les deux réseaux de radiotélescopes les plus grands et les plus complexes jamais conçus pour répondre à des questions fondamentales sur notre univers.  

« C’est un moment historique pour la radioastronomie », a déclaré catherine Cesarsky, nommée première présidente du Conseil de la SKAO. « Derrière l’étape importante d’aujourd’hui, il y a des pays qui ont eu la vision de s’impliquer profondément parce qu’ils ont vu les avantages plus larges que leur participation à SKAO pourrait apporter pour construire un écosystème de science et de technologie impliquant la recherche fondamentale, l’informatique, l’ingénierie et les compétences pour la prochaine génération, qui sont essentiels dans une économie numérique du XXIe siècle. »
Le télescope de SKAO en Afrique du Sud sera composé de 197 antennes de 15 mètres de diamètre situés dans la région de Karoo, dont 64 existent déjà et sont exploités par l’Observatoire sud-africain de radioastronomie (SARAO), tandis que le télescope australien sera composé de 131 072 antennes de deux mètres de haut situées sur l’Observatoire de radioastronomie Murchison de l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO). 

La création de SKAO fait suite à une décennie de travaux détaillés de conception d’ingénierie, de priorisation scientifique et d’élaboration de politiques sous la supervision de son prédécesseur, l’Organisation SKA, soutenue par plus de 500 ingénieurs, plus de 1 000 scientifiques et des dizaines de décideurs politiques dans plus de 20 pays; et est le résultat de 30 ans de réflexion, de recherche et développement depuis le début des discussions sur le développement d’un radiotélescope de prochaine génération.

« Aujourd’hui marque la naissance d’un nouvel Observatoire », a déclaré le Professeur Philip Diamond, nommé premier Directeur général de la SKAO. « Et pas n’importe quel observatoire – c’est l’une des installations méga-scientifiques du XXIe siècle. C’est l’aboutissement de nombreuses années de travail et je tiens à féliciter tous les membres de la communauté SKA ainsi que nos gouvernements et institutions partenaires qui ont travaillé si fort pour y parvenir. Pour notre communauté, il s’agit de participer à l’une des grandes aventures scientifiques des décennies à venir. Il s’agit de compétences, de technologie, d’innovation, de rendement industriel et de retombées, mais fondamentalement, il s’agit d’un merveilleux voyage scientifique que nous entamons maintenant.
La première réunion du Conseil SKAO fait suite à la signature du traité SKA, officiellement connu sous le nom de Convention instituant l’Observatoire SKA, le 12 mars 2019 à Rome, et à sa ratification ultérieure par l’Australie, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni et à son entrée en vigueur le 15 janvier 2021, marquant la date de naissance officielle de l’observatoire.

Le Conseil est composé de représentants des États membres de l’Observatoire, ainsi que de pays observateurs qui aspirent à rejoindre la SKAO. Parmi ceux-ci figurent les pays qui ont participé à la phase de conception de la SKA comme le Canada, la Chine, la France, l’Allemagne, l’Inde, l’Espagne, la Suède et la Suisse, et dont l’adhésion future à la SKAO est attendue dans les semaines et les mois à venir, une fois leurs processus nationaux terminés. Des représentants d’organismes nationaux au Japon et en Corée du Sud complètent la liste des observateurs sélectionnés au Conseil de la SKAO.

Lors de sa première réunion, le Conseil de la SKAO a approuvé des politiques et des procédures qui ont été préparées au cours des derniers mois – couvrant, entre autres, la gouvernance, le financement, les questions programmatiques et rh. Ces autorisations sont nécessaires pour transférer le personnel et les actifs de l’Organisation SKA à l’Observatoire et permettre à cette dernière de devenir une entité fonctionnelle.

« Les prochains mois nous occuperont très occupés, avec, espérons-le, de nouveaux pays officialisant leur adhésion à la SKAO et la décision clé attendue du Conseil de la SKAO nous donnant le feu vert pour commencer la construction des télescopes », a ajouté le Professeur Diamond.

 

SKAO commencera le recrutement en Australie et en Afrique du Sud au cours des prochains mois, travaillant aux côtés de partenaires locaux CSIRO et SARAO pour superviser la construction, qui devrait durer huit ans, avec des opportunités scientifiques précoces à partir du milieu des années 2020.

 

 

Modifié 5 février 2021 par jackbauer 2

[arnaud18 219]

Bonjour,

 

https://www.observatoiredeparis.psl.eu/l-observatoire-de-paris-psl-4445.html

 

On va sans doute avoir un pied dedans 

 

Arnaud 

[jackbauer 2 13 729]

https://www.cieletespace.fr/actualites/feu-vert-pour-lancer-la-construction-des-2-plus-grands-observatoires-radio-du-monde-skao

 

Feu vert pour lancer la construction des 2 plus grands observatoires radio du monde : SKAO

 

C'est parti pour la construction de quelque 131000 antennes radio en Australie et 133 radiotélescopes de 12 m en Afrique du Sud. Le SKA Observatory a enfin donné son feu vert à la construction effective des deux plus grands observatoires radio de demain, et i faut désormais compter avec la France dans ce projet.

Les États membres du SKA Observatory (SKAO) viennent enfin d’approuver la construction des deux réseaux de radiotélescopes les plus ambitieux jamais construits. À l’horizon 2029, 133 paraboles seront déployées en Afrique, en plus des 64 déjà existantes de l’observatoire MeerKAT, et 131 072 antennes seront installées en Australie pour observer le cosmos à basse fréquence. Le projet a pris du retard car le déploiement était prévu pour 2024 initialement. Ces installations vont ouvrir une nouvelle fenêtre sur l’observation de l’Univers avec une production gigantesque de données, estimée à 710 Po par an, soit près d’un milliard de fois la taille d'u disque dur de 1 Go qui équipe couramment nos ordinateurs.

 

(suite de l'article de C&E avec le lien)

[jackbauer 2 13 729]

La construction de l'immense observatoire sur deux continents (Australie et Afrique) est enfin lancée

 

 

[arnaud18 219]

Le plus grand défi sera la maintenance des antennes 

 

Arnaud