a s p 0 6

Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

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quote:
Je n'ai jamais dit que le contraire concernant que la terre est une machine thermique en contact avec différentes sources.
Ce n'est pas toi qui est l'auteur de cette page qui recense les "phénomènes naturels qui influencent le climat" : http://la.climatologie.free.fr/phenomene-climat/phenoclimatique.htm
dans lequel tu cites, outre l'activité solaire, "El Nino et La Nina" ?

Le comportement de l'atmosphère est extrêmement instable, c'est ce qui rend sa modélisation très difficile et donc contestable. Mais ces instabilités, pour autant, ne sont pas des causes de ce comportement.

Mais enfin, je désespère de te faire changer d'un iota sur ce sujet comme sur la prétendue influence du mouvement du barycentre du soleil

Alors soit cohérent et va jusqu'au bout : le déplacement de l'anticyclone des Açores, l'apparition de cyclones, la mousson, le Mistral, le vent d'autan (le noir et le blanc), etc, etc, ... sont toutes des "phénomènes naturels qui influencent le climat" ...

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dans l'article du figaro cité par Williams :

"A l'opposé d'El Niño, La Niña se caractérise par une hausse des températures de surface de la mer des secteurs central et oriental du Pacifique"

!!! plutôt une baisse des températures, non ?


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> Ce n'est pas toi qui est l'auteur de cette page qui recense
> les "phénomènes naturels qui influencent le climat" :
> http://la.climatologie.free.fr/phenomene-climat/phenoclimatique.htm
> dans lequel tu cites, outre l'activité solaire, "El Nino et La Nina" ?
> Le comportement de l'atmosphère est extrêmement instable, c'est ce qui
> rend sa modélisation très difficile et donc contestable. Mais ces
> instabilités, pour autant, ne sont pas des causes de ce comportement.
>
> Mais enfin, je désespère de te faire changer d'un iota sur ce sujet
> comme sur la prétendue influence du mouvement du barycentre du soleil
>
> Alors soit cohérent et va jusqu'au bout : le déplacement de
> l'anticyclone des Açores, l'apparition de cyclones, la mousson, le
> Mistral, le vent d'autan (le noir et le blanc), etc, etc, ... sont
> toutes des "phénomènes naturels qui influencent le climat" ...
--------------------------------------------------------------------


Mais ChiCyg regarde bien, le climat c’est une moyenne des phénomènes météorologiques sur une certaine périodes (la température, la pluviométrie (sous forme solide ou liquide), l'ensoleillement, les vents, la composition de l'air, la pression atmosphériques etc.…). L’évolution climatique c’est donc la variation de la températures, de la pluviosité, des caractéristiques des vents qui affectent une région,… sur une certaine durée. Mais il faut voir que les CYCLONES sont des dépressions (PRESSION ATMOSPHERIQUE basse) avec de fort VENT et PRECIPITATIONS… Donc le cyclone qui est un phénomène climatique qui est composé de divers facteurs météorologiques.

Et se qui influencent l’évolution du climat à court terme c’est principalement :

- l’échange d’énergie entre océan et atmosphère par les variations des températures de la surface des eaux comme l’El Nino, la Nina et bien d’autres oscillations le font ;

- la variation d’énergie solaire arrivant au sol comme les CFC des éruptions volcaniques peuvent le faire en reflétant l’énergie solaire vers l’espace quand les CFC sont émis jusque dans la stratosphère ;

- et voir d’autres

Et donc quand certaines parties climatiques sont influencées biensûr ça influencent des parties du climat aussi suivant se que c’est, voir question d’équilibre...
Par exemple si il y a plus ou moins de cyclones qui est un évènement climatique alors ça influence la MOYENNE de la pluviométrie, des vents… donc la moyenne d’autres facteurs métorologiques. Et se qui influence les cyclones sont principalement la variation de la température de la surface des eaux et donc dans le Pacifique et voir une part dans l’Atlantique El Nino ou La Nina etc…

Donc suivant se que je viens de dire et sans tenir compte d’autres éléments pour ne pas tout mélanger alors :

- les oscillations océaniques sont une des 1ère cause de l’évolution du climat à court et moyen terme influençant les cyclones…

- les cyclones sont en 2ème catégorie de l’évolution du climat influençant les précipitations, le vent…

- l’évolution des facteurs météorologiques (précipitations, le vent…) sont une variation climatique dû surtout à une des 1ère cause de l’évolution climatique par les oscillations océaniques qui influence une 2ème catégorie de l’évolution du climat (les cyclones, tempêtes...)

Donc ça montre que le climat s’influence lui-même et que tu tournes en rond suivant se que tu dis.


> dans l'article du figaro cité par Williams :
> "A l'opposé d'El Niño, La Niña se caractérise par une hausse des
> températures de surface de la mer des secteurs central et oriental du Pacifique"
>
> !!! plutôt une baisse des températures, non ?
--------------------------------------------------------------

Tout à fait ils se sont trompés.

Williams

[Ce message a été modifié par williams (Édité le 21-01-2011).]

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Mais non enfin, ça se refroidit on vous dit !
quote:
Selon une étude publiée en octobre par des scientifiques australiens, les coraux du sud-est asiatique et de l'océan Indien meurent en masse, victimes du pire phénomène de mortalité en 10 ans provoqué par le réchauffement des eaux. Le phénomène actuel est comparable à celui de 1998, quand des eaux plus chaudes avaient affecté les barrières de corail du monde entier.(ats / 21 janvier 2011 08:09)

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Et si on coupait la poire en deux en disant que ça ne se réchauffe pas mais que ça ne se refroidit pas non plus?

Non?

Ok ok...

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williams a écrit :
quote:
Mais ChiCyg regarde bien, le climat c’est une moyenne des phénomènes météorologiques sur une certaine périodes
Le climat c'est le climat. Pour l'appréhender on recourt à des moyennes (températures, pluviosité, ...) sur une certaine période. On voit bien que c'est un problème : tout étant hautement instable, sur une période trop courte on peut toujours se dire que le résultat (trop chaud ou trop froid) est le fruit du hasard et non pas d'une tendance. Sur une période longue on masque toute tendance. D'où les débats infinis sur la réalité du réchauffement.
quote:
les oscillations océaniques sont une des 1ère cause de l’évolution du climat à court et moyen terme influençant les cyclones…
Non, ces oscillations climatiques sont le résultat du fonctionnement chaotique de la machine thermique que constitue l'atmosphère, les océans et les continents.

Par exemple, certains pensent à raison ou à tort, que le Gulf Stream pourrait s'arrêter si le réchauffement continuait parce que son "moteur" serait en panne. Le Gulf Stream est le résultat des flux thermiques complexes entre atmosphère et océan d'un hémisphère à l'autre.

De même il est probable que El Nino et La Nina soient renforcés par le réchauffement (ou peut-être au contraire affaiblis). Ces phénomènes sont des instabilités qui sont "nourries" par les échanges entre atmosphère, océan et sol. Ils sont les résultats de ces échanges chaotiques pas les causes.

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Williams a écrit :
>> les oscillations océaniques sont une des 1ère cause de l’évolution du
>> climat à court et moyen terme influençant les cyclones…
>> ---------------------------------------------------------------------

ChiCyg a écrit :
> Non, ces oscillations climatiques sont le résultat du fonctionnement
> chaotique de la machine thermique que constitue l'atmosphère, les
> océans et les continents.
------------------------------------------------------------------

ChiCyg, attention les oscillations OCEANIQUES sont la variations de la SST des océans alors que l'oscillations CLIMATIQUES sont plutôt la variation des précipitations, températures... donc ce qui représente le climat.

Donc je n'ai pas dis le contraire quand tu dis ces oscillations CLIMATIQUES sont le résultat du fonctionnement chaotique de la machine thermique que constitue l'ATMOSPHÈRE, les OCEANS et les CONTINENTS donc leurs conséquence. Car au message précédents je t'ai dis que les oscillations OCEANIQUES sont une des 1ère cause de l’évolution du CLIMAT à court et moyen terme influençant les cyclones…

Donc vu que tu tentes de faire croire que je me trompe, de me contredire en redisant se que je dis alors je finis la discussion la dessus car si non on n'en finira plus de tourner en rond.

Williams

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quote:
ChiCyg, attention les oscillations OCEANIQUES sont la variations de la SST des océans alors que l'oscillations CLIMATIQUES sont plutôt la variation des précipitations, températures... donc ce qui représente le climat.
Pourquoi fais-tu cette distinction ? Les températures des océans et les températures de l'atmosphère sont interdépendantes. Les unes et les autres sont les résultats du fonctionnement de la "machine thermique".
quote:
Donc vu que tu tentes de faire croire que je me trompe, de me contredire en redisant se que je dis alors je finis la discussion la dessus car si non on n'en finira plus de tourner en rond.
Je n'ai pas vraiment l'impression qu'on dise la même chose . Mais si c'est le cas c'est parfait, nous sommes d'accord : El Nino et la Nina ne font pas partie des causes des changements climatiques elles sont des conséquences.

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Williams a bien compris je pense, peut-être pourrait-il écrire

"l'ENSO cause et conséquence du climat"

car c'est aussi les deux à la fois n'est-ce pas ?

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> Williams a bien compris je pense, peut-être pourrait-il écrire
> "l'ENSO cause et conséquence du climat"
>
> car c'est aussi les deux à la fois n'est-ce pas ?
------------------------------------------------------------------

C'est ce que je dis depuis par exemple quand j'ai dit le 20-01-2011 21:33 : "Donc ça montre que le CLIMAT S'INFLUENCE LUI MEME et que tu tournes en rond suivant se que tu dis."

Puis au message du 20-01-2011 à 10:23 j'ai dis : " Je n'ai jamais dit le contraire concernant que la terre EST UNE MACHINE THERMIQUE en contact avec différentes sources. Puis c'est ce que je dis aussi que ce phénomène climatique est lié à l'instabilité du COUPLAGE DE L'ATMOSPHERE-L'OCEAN."

Alors que le lendemain ChiCyg me redit à son message comme si je l'avais contredis : "NON, ces oscillations climatiques sont le résultat du fonctionnement chaotique de la MACHINE THERMIQUE que constitue l'atmosphère, les océans et les continents. "

Ceci montre qu'il tente de faire croire que je dis l'inverse et donc c'est une façon de dire que seul lui a raison et que j'ai tors alors qu'on dit tout les deux la même chose et qu'on tourne en rond ! ! !

De plus dans mon site vous avez ceci comme ce schéma que j'ai réalisé il y a longtemps où on voit ici ainsi qu'une video du CNRS dans mon site [URL=http://la.climatologie.free.fr/enso/ENSO-PDO.htm]http://la.climatologie.free.fr/enso/ENSO-PDO.htm que les causes viennent des conséquences et... et les conséquences viennent des causes car la climatologie est un phénomene nature d'équilibre comme je l'ai dit au message du 20/12/2012 à 21h33 en disant : "Et donc quand certaines parties climatiques sont influencées biensûr ça influencent des parties du climat aussi suivant se que c’est, VOIR QUESTION D'EQUILIBRE...".

Dans cette autre vidéo http://www.youtube.com/watch?v=1oKIJIfpR6U en parlant de El Nino on dit même : "son influence bouleverse tout le climat", les perturbations climatique PROVOQUEES par El Nino, La Nina....." etc

I-->pression atmos->influence vent->influence SST+thermocline-I
/\
I____________________________________________________I


Donc pourquoi toujours me contredire et faire croire aux autres que je me trompe alors que je dis la même chose que vous ??

Williams

[Ce message a été modifié par williams (Édité le 24-01-2011).]

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Le site Climate4you, tenu par un scientifique norvégien, est une mine d'infos sur le climat, avec notamment beaucoup de courbes, qu'il est important de connaître:
Le site: http://www.climate4you.com/
Le webmaster: http://www.geo.uio.no/english/geogr/staff/olehum.html

La courbe des températures ci-dessous, est tirée des données du célèbre CRU du Hadley Centre, un organisme peu suspect de scepticisme climatique (c'est lui qui a été piraté dans l'affaire des mails de décembre 2009):

Ci-dessous, notre scientifique norvégien a construit une courbe montrant la relation entre CO2 (en abscisse) et températures (en ordonnée):

A chacun d'en tirer ses conclusions. Il y aurait bien d'autres choses à dire certes, bien plus marquantes, mais cela fera l'objet d'une prochaine annonce.

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 24-01-2011).]

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C'est bien Joël Cambre, tu as bien compris que, surtout, il faut savoir sortir les courbes qui confortent la thèse qu'on défend. Sur le site que tu nous recommandes, on trouve celle-ci que tu as bien eu raison de ne pas choisir, elle est, comment dire ? un peu moins probante, non ? :

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personnellement je cherche à établir un graphique pour prouver la relation entre pluviométrie, activité solaire et indice aa. Albert Nodon avait le premier observé cela.

Cela vous paraît saugrenu ou pas ?

Je précise que j'ai trouvé le lien bien plus marqué avec l'indice aa qu'avec les taches solaires pour la latitude de Bordeaux.

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ChiCyg tu ne change pas toi... Nos deux courbes viennent de la même source... Ma courbe couvre 52 ans de durée, la tienne 32 ans, c'est tout. La mienne a l'avantage d'afficher des tendances, la tienne non. Mais on constate la même chose: La corrélation (qui n'est pas causalité) entre courbe de CO2 et des températures, ne fonctionne que de 1978 à 1998. Avant et après non*. La mienne montre l'avant et l'après 1978-1998, la tienne ne montre que l'après. Finalement ta courbe contient moins d'informations, sauf sur un point cependant: elle intègre les données des 4 instituts, mais rapportées pour une fois à une même période de référence, de janvier 1979 à décembre 1988. Du coup l'on voit bien que l'année la plus chaude fut 1998. Paul Clark obtient le même résultat que notre Norvégien de Climate4you sur son site Wood for Tress ici : http://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1978/offset:-0.15/plot/gistemp/from:1978/offset:-0.24/plot/uah/from:1978/plot/rss/from:1978

* C'est bien pourquoi l'on trouve Kevin Trenberth, l’un des spécialistes les plus en vue du GIEC, qui a déclaré (dans un des courriels piratés du CRU) au sujet de la stagnation des températures récentes : « The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. » Jochem Marotke, directeur de l’institut de météorologie Max Planck de Hambourg a reconnu de son côté : « On ne peut pas nier qu’il s’agit du sujet scientifique le plus brûlant du moment. On ne sait vraiment pas pourquoi cette stagnation arrive maintenant. »

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williams a écrit :
quote:
[...] que les causes viennent des conséquences et... et les conséquences viennent des causes
non, ce que tu décris est une rétroaction. Exemple : un sol couvert de neige. Une augmentation de température va faire fondre un peu de neige et découvrir un peu de sol qui aura un albedo moins fort et se réchauffera donc encore plus en faisant fondre la neige autour qui va permettre au sol de se réchauffer et donc de faire fondre encore plus de neige ... On peut dire que c'est la fonte de la neige qui est la cause du réchauffement et le réchauffement la cause de la fonte de la neige. On n'est pas bien avancé : c'est une boucle de rétroaction, point.

Ce qu'il faut comprendre, c'est le départ, la cause du réchauffement initial qui a permis d'amorcer la boucle. Quelle cause extérieure l'a déclenchée. La boucle elle-même après c'est de la mécanique.

Joël Cambre a écrit :

quote:
Nos deux courbes viennent de la même source...
Bien sûr, c'est ce que j'ai écrit. Ce qui est marrant, c'est que ce sont les mêmes courbes, et pourtant, même en masquant la période 1958-1979, elles ne donnent pas vraiment la même impression parce que les tendances ou les moyennes qui sont superposées aux données brutes ne sont pas les mêmes. Ca incite à un peu de prudence sur l'interprétation au feeling des courbes, non ?

Tiens, que penses-tu de cette page ? http://data.giss.nasa.gov/gistemp/graphs/
Y disent comme ça que 2010 est l'année la plus chaude, plus que 1998 et 2005.

sari, je ne commente pas les transparents que tu cites, j'en ai marre de ferrailler contre les moulins à vent juste un truc j'ai pas compris ce que venait faire le 3ème auteur Kjell Stordahl de la compagnie Telenor Norway ("Telenor is the leading provider of mobile communications in Norway.")

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> Ce qu'il faut comprendre, c'est le départ, la cause du réchauffement
> initial qui a permis d'amorcer la boucle. Quelle cause extérieure l'a
> déclenchée. La boucle elle-même après c'est de la mécanique.

----------------------------

Oui mais dire qu'elle est le point départ de la cause est délicat a voir tout de même car on peut toujours vouloir aller plus loins aussi (la cause de la cause...).

Donc pour les oscillations océaniques il est impossible de dire quel est la cause extérieure qui les a déclenchée. Et les chercheurs ne le savent pas justement. De plus ces oscillations existe depuis des siècles voir même avant le réchauffement suivant les données paléoclimatiques (cernes,...) : par exemple la PDO => http://la.climatologie.free.fr/enso/pdo-1565-1985.png

Puis certain des facteurs de l'évolutions du climat ont commencé avant celle de l'homme. Donc l'homme n'est pas la cause du réchauffement entre 1976 et 1998 dans l'évolution du climat, c'est donc un facteur de plus sur l'évolution du climat depuis environ un siecle.

Williams

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ChiCyg, ce que je pense de cette page, que je connais bien, pour l'avoir fréquentée (parmi bien d'autres) depuis 3 ans? Voilà: c'est le GISS dont le patron est James Hansen, père du réchauffement anthropique et conseiller d'Al Gore, connu aussi pour avoir préconisé dans un discours de traîner les dirigeants des compagnies d'énergie fossile devant les tribunaux pour crime contre l'humanité et contre la nature. Hansen a aussi déclaré que : "Insister sur les scénarios extrêmes peut avoir été justifié à un moment où le public et les décideurs étaient relativement inconscient du problème du réchauffement global. Maintenant cependant, il est nécessaire d'avoir des scénarios climatiques démontrablement objectifs conformes à la réalité du moment." Bref c'est un institut militant, loin de l'esprit d'objectivité que devrait avoir un organisme scientifique recherchant la vérité. Plus factuellement, c'est le seul institut qui a une courbe qui dépasse plusieurs fois (3 fois : en 2001, 2006 et 2010) le pic de 1998. Pour tous les autres instituts le pic de températures de 1998 n'est pas dépassé, même pour le très pro-Giec HadCRUT3 britannique d'East Anglia... On peut en avoir une idée ici avec ce comparatif (le GISS est en rouge, le HadCRUT3 a des croix, et le UAH MSU est en bleu : http://junkscience.com/MSU_Temps/All_Comp.png

Perso je préfère les courbes qui ne font pas appel, même partiellement, aux mesures des stations terrestres, et qui sont donc moins susceptibles d'être contestées, car pas entachées de l'effet de chaleur urbain, dont on sait par des études qu'il est mal corrigé ou pas du tout pour la majeure partie des stations mondiales. Il y en a deux: celles venant des satellites de l'UAH et du RSS ici: http://junkscience.com/MSU_Temps/MSUvsRSS.html

Ta courbe était intéressante car comme elle uniformisait l'anomalie de températures, du coup, même pour le GISS, le pic de 1988 restait inviolé... Mais tu a raison, Trenberth et Marotke, ainsi que Jones (patron du HadCRUT3), tous trois travaillant pour le GIEC, ont du rêver quand ils ont déclarés tous les trois que la stagnation des températures depuis 1998 et même avant pour Jones (1995), était un vrai problème, inexplicable par les modèles.

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 28-01-2011).]

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Une présentation faite au CERN en juin 2009 sur le rôle du Soleil dans le climat. On est en plein dans le sujet là :

- Le pdf ici: http://indico.cern.ch/getFile.py/access?resId=0&materialId=slides&confId=52576

La vidéo ici: http://mediaarchive.cern.ch/MediaArchive/Video/Public/Conferences/2009/52576/52576-0753-kbps-480x360-25-fps-audio-64-kbps-44-kHz-stereo.flv

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quote:
pas entachées de l'effet de chaleur urbain, dont on sait par des études qu'il est mal corrigé ou pas du tout pour la majeure partie des stations mondiales.

Je ne fais que passer, c'est marrant de suivre en pointillé et de voir Joël ressasser toujours les mêmes conneries, et distiller toujours la même désinformation. Primo, les climatologues tiennent compte de cet effet, deuxio, les thermomètres sont loin d'être tous en ville, et pour finir la Terre c'est 70% d'océans.
Bref c'est un effet faible mais comptabilisé.

[Ce message a été modifié par jldauvergne (Édité le 10-02-2011).]

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jldauvergne, tu fais encore une fois preuve de ta mauvaise foi habituelle, bien connue sur ce forum suite à un certain post... D'abord tu ne réponds pas à mon dernier point sur la conférence du CERN sur le rôle du Soleil dans le climat, et puis tu abordes l'effet de chaleur urbain en affirmant péremptoirement que c'est pris en compte. Si tu avais creusé la question (comme je l'ai fait depuis 3 ans) tu saurais que c'est un vrai problème et pas un fantasme.

Primo on est passé de 6000 stations de référence dans les années 70-80 à 1500 ces dernières années. Et cette baisse concerne surtout les stations rurales ou en altitude (parce que plus difficiles d’accès), ce qui introduit un biais dans le traitement des données. Cf. une étude de Joseph d’Aleo et Anthony Watts (des « sceptiques »): http://scienceandpublicpolicy.org/images/stories/papers/originals/surface_temp.pdf

En outre, les océans ne sont couverts que par très peu de bouées météo alors qu’ils représentent 71% de la superficie du globe.

Les corrections: Aux États-Unis, le NASA-GISS de James Hansen effectue en principe des corrections sur les données issues des stations météo terrestres afin de gommer l’effet de chaleur urbain. L’ajus­tement se fait de la façon suivante : on compare la tendance des températures d’une station météo urbaine avec celle d’une station météo rurale proche, ceci sur un certain intervalle de temps. Mais un audit, réalisé par le chercheur Steve McIntyre (le statisticien qui avait démonté la courbe en forme de crosse de hockey de Michael Mann), portant sur 7364 stations météo au niveau mondial, révèle que pour les États-Unis, le NASA-GISS a effectué de nombreux ajustements des températures des stations urbaines dans la mauvaise direction (donc à la hausse). Et ceci... dans 45% des cas. L’ajus­tement urbain est censé éliminer les effets de l’urbanisation, mais les ajustements mal conçus du GISS en accroissent au contraire les effets! L’audit montre aussi que la correction portant sur l’îlot de chaleur urbain se fait sur 74% des stations américaines (pas toutes, donc), et sur seulement 37% des stations du reste du monde! Et que de surcroît, ces corrections ne sont pas toujours pertinentes.
Ici une étude de Steve McIntyre sur les corrections liées à l'effet de chaleur urbain: http://climateaudit.org/2008/03/01/positive-and-negative-urban-adjustments/

Voilà, en gros ce qu'on peut dire rapidement sur le sujet. Alors cela ne remet pas en cause bien sûr l'existence d'un réchauffement climatique depuis un siècle, mais quelle est sa valeur exacte? 0,74°C, comme le dit le GIEC? En fait nul ne peut le dire et les mesures des températures effectuées par les stations terrestres actuellement sont bien plus controversées que celles faites par les satellites. Il faut le savoir.

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Denis CORRECHER, bienvenue dans le monde impitoyable de la climatologie où rien n'est simple... Un monde où l'on n'est sûrs que de deux choses: la courbe des températures a monté au XX° siècle (avec deux pauses: de 1945 à 1977 et depuis 1998) et celle des GES aussi. Mais en conclure que ce sont les GES qui expliquent la montée des températures est une pure hypothèse qui doit être prouvée! Car coïncidence n'est pas causalité, d'autant plus que dans le passé ce sont toujours les températures qui ont monté avant le CO2 (ce sont tous les carottages glaciaires qui nous le disent).

Les rejets de CO2 humains c'est 3% des rejets totaux annuels (chiffre de la NASA), le reste étant d'origine naturelle, et sur ces 3% il est admis que la moitié soit 1,5% va réellement dans l'atmosphère, le reste étant absorbé par les plantes, les océans etc. Car le CO2 est un gaz plus lourd que l'air ambiant. Il ne faut pas confondre pollution et climat, ce ne sont pas les mêmes dimensions! On pollue nos champs et nos rivières ainsi que l'air de nos villes, c'est un fait bien établi et qui n'est donc contesté par personne. Pour les GES par contre, pour fixer les idées il faut savoir qu'en 2008 on comptait 39 molécules de CO2 sur 100 000 dans l’atmosphère, et qu'au rythme de nos émissions il faudra 5 ans pour passer à 40 pour 100 000. Rappelons aussi que le CO2 n'est pas un polluant mais un élément naturel présent bien avant la venue de l'homme sur Terre... C'est un premier point.

Quand on a dit ça on n'a encore rien dit sur les causes du réchauffement ou plutôt du "changement climatique" puisque c'est devenu le terme consacré... Quand on parle de causes, il est souvent fait appel à la notion de sensibilité climatique, c'est-à-dire à la réaction du climat à un doublement du taux de CO2, rétroaction du climat incluse, avec retour à l'équilibre. Le GIEC dit que la sensibilité climatique du climat au CO2 vaut +3°C. C'est une valeur moyenne car cela va de 2 à 4,5°C selon ses scénarios dans son rapport de 2007. Il faut savoir que sur ces 3°C (toujours selon le GIEC), le doublement du taux de CO2 compterait pour 1,2°C, et les 1,8°C restants viendraient d'une rétroaction climatique positive avec trois facteurs qui s'ajouteraient: la vapeur d'eau (1°C), les nuages (0,6°C) et l'albedo (0,2°C). Le GIEC n'est pas très sûr de lui concernant la rétroaction puisqu'il qualifie de "probable" seulement son estimation, ce qui dans sa terminologie est loin d'être énorme, quand on sait que au dessus de "probable" il y a "très probable", "extrêmement probable", et "pratiquement certain"... Et cela pour (entre autres) une raison bien simple : on connaît très mal le rôle des nuages dans les processus climatiques (le GIEC note son degré de compréhension au niveau "faible" à ce sujet). Sachant que la couverture nuageuse vaut 30W/m² alors que le forçage climatique dû à l'homme est estimé à 1,6W/m², l'on voit que toute modification de la couverture nuageuse a un impact massif sur le climat.

Pour en revenir à la sensibilité climatique au CO2* les climatologues sceptiques proposent +0,5°C (Richard Lindzen), +025°C (Ferenc Miskolczi), d'autres disent 0°C... Ce point de la sensibilité climatique est en débat car on n'est d'accord sur rien: ni sur l'effet du CO2 seul, ni sur le sens de la rétroaction du climat à un ajout de CO2 (pour les sceptiques le climat a une rétroaction négative avec un effet de retour à l'équilibre), ni sur les calculs, sur absolument rien. Certains (les physiciens théoriciens allemands Gerlich et Tscheuschner notamment) mettent carrément en doute la physique même de l'effet de serre, au motif qu'il violerait le 2° principe de la thermodynamique qui stipule que la chaleur s'écoule toujours d'un corps chaud vers un corps froid et jamais l'inverse. Or les GES présent en haut de la troposphère baignent dans une température de -40°C environ, tandis que la surface terrestre est à +15°C en moyenne... Les partisans du GIEC ont répondu à cette critique frontale : leur parade revient, en gros, à faire remarquer que la couche de CO2 atmosphérique se contente de limiter la perte de chaleur par rayonnement que la Terre réchauffée par le Soleil émet vers l'espace. Selon eux, le Soleil restaurerait l'équilibre thermodynamique en réchauffant un peu plus notre planète. Ainsi et d'après eux, les flux vont toujours du plus chaud au plus froid, satisfaisant ainsi au second principe... Sauf que cette chaleur piégée en altitude devrait se traduire par de beaux "hotspots", (des points chauds) en altitude, notamment au-dessus des tropiques, points chauds que tous les modèles climatiques prédisent d'ailleurs. Problème: nos instruments de mesure ne détectent aucun point chaud malgré tous les efforts des spécialistes... Ce n'est pas tout: beaucoup de physiciens et Gerlich et Tscheuschner en tête, reprochent plein de choses aux spécialistes du GIEC comme par exemple d'attribuer aux GES comme le CO2 un comportement qui s'apparente à celui d'un corps noir ou gris de laboratoire, ce qui n'est pas prouvé. Ils contestent aussi la pertinence du graphique suivant sur le bilan radiatif de la terre qu'utilise le GIEC : http://www.ccstib.fr/sites/sciences/IMG/jpg/bilan_thermiq_F_SITE.jpg
Ce graphique leur paraît ridicule sachant qu'on affecte une seule valeur à l'émissivité et une seule à l'absorptance solaire pour tout le globe. De plus selon Gerlich et Tscheuschner les petits volumes d'air chauffé n'irradient pas comme des vecteurs dans un schéma unidimensionnel comme c'est le cas dans le graphique, mais dans toutes les directions, ce qui change tout! Pour Gerlich c'est même l'erreur cardinale des climatologues !

On pourrait multiplier les exemples et constater au passage que physiciens et géologues sont en général très critiques avec le travail des climatologues. Les climatologues sont eux divisés en deux camps opposés, car les sceptiques ont signé des pétitions de 700 noms. On trouve aussi une autre pétition de 31000 noms (oui trente et un mille) de scientifiques de toutes disciplines avec une majorité de physiciens et... d'astronomes... Bref, tu vois que la science du climat est en pleine effervescence car les climatologues ne sont d'accord sur rien et pour une raison bien simple: il n'y a actuellement aucune preuve convaincante que la théorie du GIEC soit la bonne, ni sur son fondement, ni sur ses estimations chiffrées. Si c'était le cas il n'y aurait pas débat bien entendu.

Un dernier point: le débat climatique est en grande partie pollué par la politique, ce qui brouille les choses. Ceci dit je suis persuadé que la vérité finira par éclater tout ou tard.

*Je dis au CO2 pour simplifier car son rôle est le plus important et de loin si on le compare au méthane et aux autres GES.

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 13-02-2011).]

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